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A LA UNE

1 janvier 2014 3 01 /01 /janvier /2014 19:50

Claire m'a transmis cela en mail, et c'est tellement magnifique que je partage, ainsi que son message. Merci Claire.

 

Selection_069.png

 

Que ce dernier coucher de soleil 2013
au pied de la BonneMère 
nous annonce une année 2014 dorée
au delà des nuages
sous la protection bienveillante du grand cercle céleste.....
 
Mille voeux de lumière...
Affectueusement
Claire

 

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26 novembre 2013 2 26 /11 /novembre /2013 21:50

Bin oui, ils l'ont fait.... Faire lire une femme avec un vibromasseur.

 

Allez, ne boudons pas le plaisir, car en plus d'être comique, c'est rare de voir du vrai plaisir féminin, ainsi.

 

Et y a-t-il quelque chose de plus beau que cela?

 

 


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23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 00:29

Documentaire de la BBC de 1984, extrêmement réaliste, sur les conséquences d'une guerre nucléaire ( Sujet malheureusement toujours d'actualité ). C'est en anglais mais les images se suffisent...

 

ATTENTION : AMES SENSIBLES, S'ABSTENIR...

 


 


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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 14:52

Je reprends un article de l'Ami Larmuse, car j'ai eu l'immense plaisir d'être présenté à ce grand artiste évoqué ici.

 

MOF-FERRONNERIE-2007-025.jpg

 

 

Je vais vous présenter ici un ami proche,Philippe Bachmair.

Cet homme est ferronnier d'art et a été en 2007 meilleur ouvrier de France.

Il est important dans le monde où nous vivons que soient honorés ces hommes qui oeuvrent pour le travail bien fait et pour l'excellence, chacun dans leur domaine.

 

 

J'ai rencontré Philippe au hasard d'une petite fête d'été dans mon village, alors que j'exposais mes premiers couteaux .Lui, faisait une démonstration de forge,son atelier étant situé sur la commune.

 

 

Il a regardé mon travail avec intérêt,je ne savais quand à moi pas encore à qui j'avais à faire. Je ne forgeais pas encore à l'époque et je n'ai pas su détécter sur le moment le maître de forge qui était en face de moi.

Il m'a présenté un bougeoir qu'il venait de faire, et là encore je n'ai pas su voir la difficulté d'effectuer un tel travail tant cette pièce dégageait la facilité.

 

 

En effet, par ignorance et prétention,bien souvent,devant un travail bien fait nous ne voyons pas la maitrise et le savoir faire qu'il  faut pour dégager ce sentiment de facilité de fluidité et de simplicité.

 

 

Au delà de son travail, l'homme qui oeuvre pour l'excellence a une vie qui va avec..

Un compagnon sur qui l'on peut compter et une vision du monde trés claire.

Bref, je voulais rendre un petit hommage à un  de ces hommes qui restent dans ce que l'humain peut donner de mieux à ses contemporains.

Je vous laisse avec les images qui parlent d'elles mêmes.

 

Voir l'ensemble des photos sur La Boîte à Tout

 

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15 décembre 2010 3 15 /12 /décembre /2010 20:41




Rapport 145-76-GY-W89                                                                                                        Mégapole 1, le 23 Décembre 2034


Class : Hautement confidentiel  - A -

Archive secteur Z4, section 8, plan U-7


Texte caligraphié, trouvé dans la zone de non-droit R-5K9, sur un cadavre. Le caractère historique et véridique de ce document en fait un sujet hautement sensible, à réserver aux validés -A-. Impropre à diffusion hors des archives Z4.

 

Je me demanderais encore longtemps pourquoi j'ai autant de chance dans cette existence. Même si perdre toute sa famille ne peut être considéré comme une chance, c'est vrai.

 

Projeté à 30 mètres en contrebas, dans le ruisseau, je n'ai eu que de nombreuses contusions, mais rien de cassé, aucune plaie. Et, inconscient, j'avais la tête hors de l'eau. 

 

Aussi, aujourd'hui, je me demande vraiment si quelque chose, que l'on pourrait nommer "Dieu", voulait que je reste en vie, juste pour écrire ce qu'il s'est passé sur des bouts de carton ondulé. 

 

Ce jour là, après le bombardement, ce sont des soldats qui ont secouru les survivants, des soldats étrangers. Tchèques, je crois, d'après le souvenir des drapeaux cousus sur leur bras, mais je ne pourrais pas le jurer.

 

Dans l'état où j'étais, je n'ai pas pu voir l'horreur du champ de bataille, heureusement. Les brûlés, les amputés... tous ceux qui survivent mais en mourront bientôt.

J'ai demandé à l'interprète présent des nouvelles de ma famille mais j'ai vu à son regard qu'il n'y avait aucun espoir. Sur les 125 personnes présentes autour du camp à ce moment là, il n'y avait que 14 survivants.

 

L'évacuation était prévue pour le lendemain, car tous les hélicoptères étaient réquisitionnés pour la bataille en cours dans la ville. 

J'avais mal dans tout mon corps, à chaque articulation, chaque nerf, mais je savais qu'il fallait que je me sauve. Le camp médical n'était pas gardé. Pourquoi garder des estropiés?...

 

C'est en toute tranquillité, dans un total vide d'esprit, que je suis parti en boitant, vers le Sud.

 

J'entendais des tirs sporadiques, loin, au nord. La bataille pour la ville n'était pas finie. Je ne pensais à rien. J'étais tel un robot marchant vers la survie, vers la liberté.

 

Je n'avais plus rien sinon ma souffrance. 

 

Et croyez moi, c'est très lourd, la souffrance, mais cela vous fait oublier le ventre vide. Et je pense que c'est la souffrance qui m'a sauvé la vie dans les jours qui ont suivis.

 

La vie est parfois surprenante. Et ce que j'ai vécu à partir de ce moment là est plus magique que rationnel.

 


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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 20:48




Rapport 145-76-GY-W89                                                                                                        Mégapole 1, le 23 Décembre 2034


Class : Hautement confidentiel  - A -

Archive secteur Z4, section 8, plan U-7


Texte caligraphié, trouvé dans la zone de non-droit R-5K9, sur un cadavre. Le caractère historique et véridique de ce document en fait un sujet hautement sensible, à réserver aux validés -A-. Impropre à diffusion hors des archives Z4.

 

En courant vers les coteaux, pour vraiment voir ce qu'il se passait, me suis rappelé d'un rêve, fait quelques années auparavant. 

On imagine pas ce qu'est un bombardement, aérien ou autre. cela dépasse l'imagination. On peut s'en rendre compte, par certains films, mais ce n'est rien, vraiment rien face à la réalité.

C'est dans ce rêve, que j'ai pris conscience de l'horreur totale d'un bombardement. J'étais dans une école d'un pays montagneux. A l'époque, j'avais pris cela pour la Bosnie, ou le Kosovo. Je ne sais plus vraiment ce que je faisais dans cette école, mais nous avons entendu un avion, nous sommes sortis, avec l'institutrice, et nous avons vu, sur la montagne en face, aussi à une dizaine de kilomètres, l'énorme explosion, faite par une bombe de 500 kg, surement...

 

Là, on a beau se croire courageux, maître de soi, un tel évènement vous met dans une peur effroyable. C'est violent, obscène... Un bombardement, c'est du terrorisme à la chaîne, sans discontinuer. C'est du Tac au Tac mortel... Tombera sur moi ou pas?...

Arrivé au sommet de la crête, j'ai pensé à Dresde, à Cologne, où les alliés ont déversé des milliers de bombes au phosphore sur des civils, durant la dernière guerre. Effroyable massacre gratuit.

Là, ce n'était pas le cas. J'ai vu Quatre colonnes de fumée. J'ai tout de suite compris qu'ils avaient localisé les emplacements de base des groupes armés et, au petit matin, les avaient liquidés par surprise.

 

Localisation par téléphones portables, surement, téléphones que nous avions tous, ici, détruit.

 

Ce jour là fut un choc, un grand choc. 

 

Les hélicoptères d'assaut ont succédé aux bombardements et la ville semblait se faire libérer. 

La plupart d'entre nous voulait repartir vers la ville, enfin débarrassée de ses malfrats, d'autres étaient réticents et j'en faisais parti.

 

Malheureusement, le débat n'a pas duré.

 

Je ne sais pas combien de bombes sont tombées, ayant été éjecté à la première, à plus de trente mètres, dans le cours d'eau. Mais cela m'a sauvé.

 

Avec le recul, je pense qu'avec leur appareillage infrarouge ou thermique, ils ont repéré notre regroupement et l'ont déclaré hostile. Ou, dans le doute, ont décidé de liquider un danger potentiel.

Un dommage collatéral comme il y en a eu tant en Irak ou en Afghanistan.

 

Le jour où la ville fut "libérée" fut aussi le jour où ma famille fut décimée. Je pense que je n'ai pas pu pardonner une telle barbarie et que je ne pourrais jamais la pardonner. La suite m'a donné raison, mais là, je suis épuisé.

 

Je vais laisser quelques braises subsister, pour demain matin, et essayer de dormir un peu.

 

Je suis fatigué, très fatigué.

 


 

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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 19:59


Rapport 145-76-GY-W89                                                                                                        Mégapole 1, le 23 Décembre 2034


Class : Hautement confidentiel  - A -

Archive secteur Z4, section 8, plan U-7


Texte caligraphié, trouvé dans la zone de non-droit R-5K9, sur un cadavre. Le caractère historique et véridique de ce document en fait un sujet hautement sensible, à réserver aux validés -A-. Impropre à diffusion hors des archives Z4.

 

 

J'ai laissé toutes mes affaires entre les rochers, et je n'avais que mon Unique X21 avec 10 cartouches sur moi. 

Au moins, je savais où j'avais mis mes pièges, j'ai pu les éviter facilement.

 

On imagine pas, mais pour investir une zone, seul, cela prend des heures. Il faut toujours avancer à couvert, par sauts successifs de 2 ou 3 mètres. Toujours bien observer, pendant au moins 5 minutes, entre chaque positionnement.

 

La moindre erreur est mortelle et je vous certifie qu'après avoir vu la mort autant de fois, même si elle serait une délivrance, l'instinct de survie vous fait prendre trois précautions au lieu d'une.

 

J'ai mis à peu près trois heures pour faire cinq cents mètres. L'adrénaline à son plus fort dosage. Il n'y avait personne dans la maison brûlée... Quelques traces de chevreuils autour de la maison. Ce n'était donc qu'une famille de chèvres qui m'avait affolé.

Mais croyez moi, dans cette situation, la paranoïa n'est en rien un défaut. D'ailleurs, la peur ne laisse aucun choix.

 

J'ai récupéré tout mon matériel mais je ne pouvais pas rester dans cette zone.  J'ai déjà de la viande de chien séchée, inutile de tuer un chevreuil. Mais j'inscrit bien ce passage de gibier dans mon esprit. On ne sait jamais.

 

J'ai ensuite longuement marché, pour m'arrêter dans une très vielle grange, aux alentours dégagés. Ce n'est pas vraiment un avantage, le danger pouvant venir de partout, mais l'endroit est agréable. J'installe les pièges aux alentours des entrées. Elle est assez vaste pour faire un feu et je peux écrire à la lueur des flammes.

 

Lorsque nous avons quitté la ville, Marion, ma femme, Gabrielle, 9 ans et Bastien, 12 ans, nous étions le 6 septembre 2011. Auparavant, j'ai remué ciel et terre pour trouver une arme et cela m'a coûté les trois quarts de mes économies. Mais je me voyais mal partir sans aucune défense.

De toute façon, je savais pertinemment que l'argent n'allait être d'aucun secours là où nous allions.

 

Nous sommes partis en pleine nuit. Marion portait le plus lourd sac et j'avais affublé les enfants du reste. Oui, cela peut paraître machiste mais il n'en est rien. J'étais le porteur d'arme, le défendeur, le gardien. Il fallait que je reste totalement disponible pour l'action à tout moment. Etre chargé d'un sac pouvait tous nous conduire à la mort. 

 

Nous avons parcouru un dizaine de kilomètres dans la nuit, sans rencontrer de problème. Il est vrai que les "bandits" d'un côté ou de l'autre préféraient se focaliser sur la ville et ses richesses. 

 

Au delà des hauteurs de la ville existe une vallée sauvage, avec petit cours d'eau et parsemée de grottes. Je pensais que ce serait une étape bénéfique dans un premier temps. Aussi, je ne fut pas surpris d'y retrouver quelques concitoyens fuyant la fureur ambiante.

 

Le contact fut très tranquille. Une famille n'est pas un gang et se voit de suite.

Nous nous sommes donc intégrés dans un groupe d'une vingtaine de personnes dont les plus anciens étaient là depuis une quinzaine de jours.

 

Avec le recul, ce fut vraiment la plus belle période de cette longue aventure. Chacun ayant trouvé rapidement sa place dans un esprit d'entraides communes. Il fallait parfaire les campements, assurer le ravitaillement en envoyant des groupes parcourir les campagnes. Les quelques personnes armées chassaient le gibier foisonnant, encore.

 

Tout le monde avait le sourire malgré les évènements. Nous nous sentions dans la peau de pionniers, de défricheurs, et nous commencions même à cultiver quelques carrés de terre. Nous avions passé des accords d'échanges de main d'oeuvre contre nourriture, avec des paysans alentours, et nos rangs grossissaient chaque jour.

 

Mais je le savais, cette situation ne pouvait pas durer. Nous étions trop proches de la ville et celle-ci allait manquer de provisions un jour ou l'autre.

La première attaque de ferme a eu lieue en décembre 2011, et ses occupants furent assassinés, visiblement sans négociation.

Cela se multiplia les jours suivants. Nous étions presque 250 mais dans l'impossibilité de protéger un autre endroit que notre campement. Il fallait partir au plus vite, mais, bien entendu, tout le monde ne le voyait pas ainsi.

 

Je me rappelle avoir passé toute une nuit à réfléchir, à essayer de prendre une décision. Au petit matin, moitié somnolent, ce fut le bruit des avions à réaction qui m'a réveillé, puis, au loin, le bruit sourd des bombes qui explosent, déchirent, détruisent...

 

Le Nouvel Ordre Mondial était en marche. 

 

A part à la télé, en 1991 ou en 2003, sur l'Irak, je n'avais jamais vu un tel déchaînement de violence. Mais à la télé, vous n'avez pas l'onde de choc. alors qu'à chaque explosion, ce matin là, même à 10 km de distance, j'avais l'onde de choc qui me faisait frémir, quelques secondes après les impacts.

 

Ce fut la plus effroyable sensation de ma vie.

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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 19:06
Rapport 145-76-GY-W89                                                                                                        Mégapole 1, le 23 Décembre 2034


Class : Hautement confidentiel  - A -

Archive secteur Z4, section 8, plan U-7


Texte caligraphié, trouvé dans la zone de non-droit R-5K9, sur un cadavre. Le caractère historique et véridique de ce document en fait un sujet hautement sensible, à réserver aux validés -A-. Impropre à diffusion hors des archives Z4.

 

J'ai dû quitter la maison où j'étais réfugié, à toute vitesse. A chaque endroit où je m'installe, je tends des fils de pêche sur tous les passages possibles, et j'y mets des boites de conserve par paires. Si quelqu'un touche le fil, ça alerte assez efficacement. Là, lorsque trois bruits se sont déclenchés à quelques secondes d'intervalle, il n'y avait pas à réfléchir.

J'ai pris mon sac et suis parti dans la nuit noire, dans le sens inverse.

 

J'ai malheureusement perdu la plupart de mes boites de conserve vides, une bonne partie de mon stock de fil de pêche mais j'ai précieusement gardé mon bout de carton où je peux continuer à écrire.

 

J'ai trouvé refuge entre des rochers. Cela m'abrite un peu du vent mais pas beaucoup du froid. Car il fait très froid.

Nous sommes en automne, mais il gèle chaque nuit et les derniers hivers ont été d'une dureté exceptionnelle. Même l'été est froid ou frais, dans le meilleur des cas. Je ne saurais expliquer ce phénomène, mais je me rappelle avoir parcouru certains articles de revues scientifiques, avant le chaos, et lire que le Soleil était entré dans une phase de sommeil. Ce sommeil semble durer.

 

Demain, je tenterais de récupérer mon fil et mes boites. Là, j'écris tout en ayant mes sens en alerte totale. Même si j'ai une arme, une 22 Long rifle et quelques cartouches, j'aime m'en servir pour me nourrir, non pour me défendre.

 

Tout cela perturbe un peu mon histoire, mais cela risque d'être souvent perturbé. Je n'ai pas encore trouvé un lieu où je puisse résider en toute sécurité. Je ne peux, dans un tel contexte, appréhender qui que ce soit comme amical. Ce que j'ai vu dans le passé m'en dissuade totalement.

 

J'écrivais donc que tout à commencé en 2010, avec la faillite des états et les coupes sombres dans les budgets. Cela a commencé par la Grèce, puis l'Irlande et la Grande Bretagne, sans que cette dernière ne l'avoue vraiment. L'Espagne, le Portugal et la France ont rapidement suivi le mouvement. Et c'est toute l'Europe qui sombra dans une faillite budgétaire globale. Très vite, les manifestations dégénérèrent en affrontement et, les premiers morts aidant, en rébellion ouverte.

 

Les premiers assauts de commissariats ou de gendarmeries, en France, si je me rappelle bien, furent lancés en été 2011. Après avoir massacré les occupants et récupéré les armes, les groupes rebelles ont voulu prendre le pouvoir local dans certaines villes.

 

Ce fut le début du chaos, avec des massacres généralisés, de part et d'autre. Les groupes d'insurgés ( ou terroristes, suivant la vision des choses, mais les deux dénominations pouvaient être de mise ), se multipliaient proportionnellement aux interventions policières ou militaires, souvent arbitraires et marquées par la peur, les tirs à vue, les exactions diverses et variées, comme dans toutes les guerres. 

 

C'est à ce moment là que nous avons commencé à manquer de tout. Les commerçants ont été les premiers visés par les groupes rebelles. Il fallait qu'ils mangent, qu'ils trouvent de l'argent, et ils sont allés au plus facile et au plus proche.

S'ils ne se sont pas fait tuer, les commerçants ont fui la ville. Et ce sont, bien entendu, les groupes rebello-terroristes qui ont organisé l'approvisionnement. Autant dire que ce ne fut pas très humanitaire comme organisation.

 

C'est lorsque j'ai vu ma fille se faire enlever par trois gars lourdement armés, sans pouvoir absolument rien faire, que j'ai décidé de quitter la ville. 

Bien entendu, je ne serais jamais parti sans ma fille, mais ils l'avaient tuée le soir même, après une orgie qui les a menés, eux aussi, à la mort. Il faut dire que les balles remplacent les mots, souvent, dans le chaos.

 

Je n'ai pas eu le temps de pleurer ma fille, depuis. J'avais une femme et deux autres enfants à protéger. Dans ces moments là, ce n'est plus la même humanité qui résonne en nous. La sentimentalité est un poids mortel et chaque pensée, chaque action devient affutée, précise, vitale.

 

L'horreur avait déjà commencée, pour moi, avec la perte de cet enfant. Ce que j'allais vivre ensuite fut une succession infernale. Ce fut comme si je perdais un a un tous mes esprits, mon mental, mon être. 

Peu à peu, jour après jour, je perdais ce sentiment d'être humain pour retomber dans une animalerie maladroite et anarchique.

 

Le jour se lève. Je vais essayer de retrouver quelques affaires dans mon ancien campement. J'espère pouvoir continuer ce récit par la suite.

 

Oui, je ne suis plus qu'une bête sans aucun sentiment pour autrui. Même plus de haine. Juste de la méfiance.

 

Seuls ce crayon et ces mots me rattachent encore à quelque chose d'humain.

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3 octobre 2010 7 03 /10 /octobre /2010 19:25

Partie 1

 

Rapport 145-76-GY-W89                                                                                                        Mégapole 1, le 23 Décembre 2034


Class : Hautement confidentiel  - A -

Archive secteur Z4, section 8, plan U-7

 

Extrait du dossier "Horizon Dégagé" du 3 Novembre 2008, Pentagone, USA.

 

Le caractère historique et véridique de ce document en fait un sujet hautement sensible, à réserver aux validés -A-. Impropre à diffusion hors des archives Z4.

 

Opération Soleil

 

Contexte :

 

Après l'opération "tripple tour" du 11 Septembre 2001, le terrain médiatique et social est totalement sécurisé. L'ennemi terroriste permet une élimination totale de tous les droits civiques internationaux, progressive.

Le Plan "Europa2010" projetant des attentats multiples en Europe à la fin de l'année 2010 permettra de boucler l'aspect sécuritaire. Toute résistance en Europe sera ainsi anihilée. Les pleins pouvoirs seront donnés aux gouvernements alors en place, amis.

 

But :

 

Pour que l'avènement du Nouvel Ordre Mondial semble provenir de la base elle même, il faut créer un contexte chaotique complet sur l'ensemble de la planète. Les structures sociales mises en place depuis 1945 - Tout électrique et tout pétrole - faciliteront grandement ce chaos.

Il faudra maintenir le chaos suffisament longtemps pour permettre le total asservissement des survivants et l'élimination de toute résistance résiduelle.

 

Moyens :

 

Profiter du pic solaire et d'une éruption solaire dirigée vers la Terre pour envoyer, sous l'impulsion du système HAARP, des ondes qui détruiront, simultanément, toute la production électrique mondiale, les moyens de communications et les relais informatiques. L'opération devra s'effectuer le 21 décembre 2012.

 

Protections :

 

Les structures politiques, scientifiques et financières devront être mises en sécurité à partir de 2008 dans des abris prévus à cette fin. Une crise financière mondiale devra avoir lieue, au plus tard en 2009 pour permettre la mise sous tutelle d'au moins 75% de la richesse mondiale. Les dettes nationales engendrées par cette crise devront sécuriser le système jusqu'au début de l'opération de destruction massive de l'économie salariale, début 2011.

 

Déroulement :

 

Sans électricité, le chaos émergera en quelques heures. Générant un climat d'insécurité global. L'arret complet des communications créera une amplification terrorisante pour la population. La famine globale devrait advenir dans les trois semaines suivantes.

Des équipes armées, privées, devront cibler et éliminer toute organisation résistante. La durée de l'opération devra être en adéquation avec cette phase opérationelle. La normalité ne devrant être retrouvée qu'après élimination totale de toute résistance concrête ou supposée.

 

Finalité :

 

Les survivants, 500 millions au maximum, seront regroupés dans des camps et sécurisés par implantation. La durée d'internemanent ne devra pas être inférieure à une année, le temps de s'assurer d'une totale soumission des sujets. Tout être présentant un doute sera éliminé.

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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 20:00

deuil-600.jpg

Pascal vient de m'annoncer la triste nouvelle en mail...

 

Bonjour Damien
J'ai une triste nouvelle, la petite Naomi 12 ans pour laquelle nous avons tous prié suite à l'annonce faite sur ton blog le 14 juillet, est décédée aujourd'hui. Peux tu stp communiquer la nouvelle afin que ceux qui le souhaitent aient une pensée pour elle et ses parents (Matéo et Mélinda). Merci du fond du coeur à tous.

 

Elle a rejoint la lumière...Elle est désormais baignée d'Amour.

 

Une pensée très forte pour ses parents, qui doivent être dans une douleur indicible... Je suis, et, j"en suis sûr, avec beaucoup de personnes venant ici, avec vous.

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