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A LA UNE

5 janvier 2014 7 05 /01 /janvier /2014 09:15

Selection_101.png

 

Hier soir, en trois parties, j'ai regardé "Les sociétés secrètes" sur Arte. Sans être vraiment approfondie, c'est une bonne introduction sur le sujet.

 

Là où j'ai été étonné, malgré un traitement assez paradoxal du sujet, c'est sur le 11 Septembre, et la reconnaissance du problème que pose la tour WTC7 ( la troisième tour à s'être écroulée ce jour là, sans être percurtée par un avion ) à la version officielle.

 

Dans la troisième partie, un traîtement particulier des Francs maçons où la loge P2, en Italie, fortement liée au projet Gladio ( celui-ci n'est pas mentionné ) est évoquée de façon significative.

 

Le grand regret, c'est l'absence du discours de Kennedy sur les sociétés secrètes, en Avril 61 ( visible en haut sur la page de présentation du blog ). Ce qui constitue une faute professionnelle lourde pour les réalisateurs de cette enquête.

 

A voir sur Arte+7

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28 décembre 2011 3 28 /12 /décembre /2011 17:26
Manuscrit étrange et obscur
 
Suite :

 

L’abri dans une bibliothèque poussiéreuse, sous clé, se cache un manuscrit étrange et obscur qui recèle les secrets oubliés du monde médiéval.

Composé de 150 feuillets en papier et écrit en dialecte souabe, le livre sur le Combat de 1459 est un des plus mystérieux manuscrits du Moyen-Âge au monde.
Dans ses magnifiques pages illustrées est regroupée une collection unique d’images de combats sanglants, de machines de guerre, d’inventions insolites et de duels. Aujourd’hui, la majorité de son histoire et de son contenu reste inexpliqué.Grâce à une interface dernier cri et une restauration pas à pas, les pages de ce manuscrit inconnu sont ramenées à la vie.
La véritable histoire de l’Europe durant le Moyen-âge se révèle être violente, secrète, spirituelle et contient une mine de connaissances.
 
(Source: Rusty James News) 
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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 20:40

23 ans après le drame d'Ouvéa, le nouveau Kassovitz ne passe pas inaperçu. Engagé et politique, le film a été choisi pour inaugurer le 5e festival des Pépites du Cinéma.

« Malheureusement pour nous mais heureusement pour lui, Mathieu Kassovitz ne sera pas parmi nous ce soir. Il se trouve actuellement en Nouvelle-Calédonie pour présenter son film qui a enfin pu sortir là-bas…» Vendredi 2 décembre, au cinéma L’Etoile de La Courneuve, Aïcha Belaïdï, la déléguée générale des Pépites du cinéma, se charge d’inaugurer la soirée d’ouverture de la 5e édition de ce festival. Et dès les premières paroles, elle défend L’ordre et la morale becs et ongles. Les Pépites du cinéma ambitionne par une programmation riche et hétéroclite de favoriser l’émergence d’une nouvelle génération d’auteurs, de réalisateurs indépendants issus de la culture du métissage. Et Mathieu Kassovitz dont Métisse mais surtout La Haine a marqué toute une génération y est traité en VIP, même en son absence. « Faire de L’ordre et la morale notre film d’ouverture avait tout son sens à cause de sa connotation engagée » argumente Aïcha Belaïdï. Et le rendez-vous est donné à la fin de la séance pour débattre du contenu autour d’un verre.


Déterminé, le clip de l’artiste d’Ybal Khan, réalisé par Vincent Lepine, fait office de première partie et offre un avant-goût de la soirée. Le drapeau calédonien en arrière-fond, le rappeur revient avec son flow sur les affres de la colonisation subie par son pays, comme il le chante, la Kanaky. L’ordre et la morale, formellement, se situe aux antipodes du clip Hip hop style d’Ybal Khan. Pourtant leur propos se rejoignent sur le fond.


Car si la guerre d’Algérie a sa Bataille d’Alger, les anciens combattants coloniaux Indigènes, les indépendantistes et le peuple kanak ont désormais L’ordre et la morale. Collectivité d’Outre-mer située en Mélanésie dans l’océan Pacifique, la période vécue par la Nouvelle-Calédonie en avril 1988 aura marqué à tout jamais le cours de son histoire. Il en découlera le statut particulier de large autonomie dont elle bénéficie aujourd’hui, et qui fut instauré par l’accord de Nouméa. Un nouveau référendum local portant sur son indépendance ou son maintien au sein de la République française est prévu à partir de 2014.


Retour en avril 1988. 30 gendarmes sont retenus en otage par un groupe d’indépendantistes Kanaks après l’attaque d’une gendarmerie qui a dégénéré, provoquant la mort de 4 fonctionnaires. 300 militaires sont envoyés de métropole pour rétablir l’ordre, tandis que Philippe Legorjus (interprété par Mathieu Kassovitz), capitaine du GIGN tente d’ouvrir les négociations avec Alphonse Dianou, (incarné par Iabe Lapacas, son propre neveu âgé de 6 ans à l’époque), chef des preneurs d’otages.


Mais en pleine période d’élection présidentielle et de cohabitation où Chirac et Mitterrand se livrent une guerre sans merci, lorsque les enjeux sont politiques, l’ordre n’est pas toujours dicté par la morale. C’est ce que tente de démontrer le film de Mathieu Kassovitz. Et que la France était en guerre. En guerre contre d’autres Français sur son propre territoire même si, en métropole, à 17 000 kilomètres, les informations officielles pervertissaient la perception du déroulement des faits et la portée de ces événements pour les habitants de la Nouvelle-Calédonie.


« Un peuple sans mémoire est un peuple sans liberté » semble dire Mathieu Kassovitz, qui, en portant à l’écran une page obscure de la politique française, permet d’y apporter son point de vue engagé, engagé aux côtés du Capitaine Legorjus dont le livre La Morale et l’action sorti en 1990 a inspiré le scénario. L’ordre et la morale est donc une œuvre militante et partisane qui se vit comme un devoir de mémoire au risque d’être impitoyable pour les acteurs politiques de l’époque. Pour Bernard Pons, Ministre de l’Outre-Mer de l’époque mais surtout Mitterrand et Chirac qui n’auraient eu que faire d’un dénouement pacifique, dont Legorjus était partie prenante, l’important pour les deux candidats étant d’envoyer un message de fermeté afin d’assurer une élection ou une réélection à la présidentielle. L’assaut de la grotte se soldera par deux morts chez les assaillants et de dix-neuf morts du côté kanak, dont certains (et c’est ce que montre le film) auraient été exécutés après l’assaut, d’une balle dans la tête.


Rythmé par les sons du groupe des Tambours du Bronx, le film atteint son point d’orgue et son moment le plus réussi avec la séquence de guerre haletante de l’attaque de la grotte. On fait corps avec Kassovitz-Legorjus. On avance et on bascule avec lui dans la violence de l’assaut.


Vingt-trois ans après les faits, les familles et les proches des victimes ont rouvert les plaies du passé en ayant autorisé et aidé Mathieu Kassovitz à mettre en œuvre son projet sur lequel il travaillait par intermittence depuis 2001. Bernard Pons, lui, s’indigne publiquement et de façon très polémique de la lecture des événements par Mathieu Kassovitz. Les armes se sont tues mais la guerre médiatique fait rage. Reste un film à voir pour se replonger dans cet épisode tragique de notre histoire contemporaine. Il s’achève avec les mots de Philippe Legorjus qui sonne comme un épitaphe : « Si la vérité blesse, le mensonge tue. »


Sandrine Dionys


Les Pépites du Cinéma à Saint-Ouen (93), du 7 au 9 décembre et à Paris le 10 décembre 2011.

Toute la programmation : www.lespepitesducinema.com/

Déterminé, clip d’Ybal Khan : http://youtu.be/bNrjSKI2mYw

 

Source

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5 novembre 2011 6 05 /11 /novembre /2011 19:36

Un peu d'Histoire pour comprendre comment l'Occident a choisi la Grèce comme entité devant monter sur l'échafaud pour montrer l'exemple et instiller la peur dans toute l'Europe.

 

La Grèce est un pays montagneux entouré d'eau, ce qui explique un caractère ouvert allié à la rudesse morale des montagnards. Leur résistance en toute circonstance est remarquable.

 

Les grecs, durant la deuxième guerre mondiale, ont libéré la majeure partie de leur pays, par les armes, et ont instauré un système politique participatif, y compris avec les femmes, au niveau local. Ils n'étaient pas foncièrement communistes, préférant les petites fermes et les petits commerces, l'artisanat, à la main mise d'un pouvoir central. Bref, une politique humaine, écologique et respectueuse, celle que l'on demande aujourd'hui à corps et à cris.

 

La réponse des occidentaux, des financiers, via l'armée anglaise, fut nazie.

 

C'est à environ 16 mn de ce documentaire diffusé récemment sur Arte.

 

 

  
Cette élimination de la résistance et de son pouvoir populaire, démocratique, déboucha sur la "guerre civile" qui ne fut en fait que la prise de pouvoir par la force de la minorité oligarque et déboucha sur la Dictature des Colonels, fortement soutenue par l'Occident.

Tout ceci vous permettra de comprendre les politiques françaises et allemandes, qui, non content de vouloir sauver leurs banques, ont exigé que les contrats d'armement, source de la plus grande partie de la dette grecque, soient maintenus même dans la situation actuelle.

Sachant que l'Allemagne et la France sont respectivement les premiers vendeurs d'armes à l'armée grecque.

La Grèce est sur l'échafaud pour montrer l'exemple. Soyez dociles, braves gens, ne résistez pas, sinon, ils vous démembreront jusqu'à la dernière articulation.

 

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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 19:17

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António de Oliveira Salazar (1889-1970) et le généralissime Francisco Franco (1892-1975) : deux supporters du Reich nazi, repêchés par l’OTAN pour lutter contre le communisme.

 

Encore un article très important sur le réseau Voltaire, pour comprendre l'Histoire contemporaine.

 

Extrait :

 

Le directeur d’Aginter lui-même était convaincu, comme beaucoup d’autres, que la lutte contre le communisme en Europe de l’Ouest impliquait nécessairement le recours au terrorisme : « Dans la première phase de notre activité politique, nous devons instaurer le chaos dans toutes les structures du régime », déclara-t-il sans préciser à quel pays il faisait allusion. « Deux formes de terrorisme permettent d’obtenir un tel résultat : le terrorisme aveugle (par des attentats visant un grand nombre de civils) et le terrorisme sélectif (par l’élimination de personnalités ciblées). » Dans un cas comme dans l’autre, l’attentat secrètement perpétré par l’extrême droite devait être imputé à la gauche, comme le souligna le champion et idéologue du terrorisme anticommuniste : « Ces attaques contre l’État doivent autant que possible passer pour des “activités communistes” ». Les attentats terroristes des armées secrètes étaient conçus comme un moyen de discréditer le régime en place et de le contraindre à basculer à droite : « Ensuite, nous devons intervenir au cœur de l’appareil militaire, du pouvoir judiciaire et de l’Église, afin d’influencer l’opinion publique, de proposer une solution et de démontrer clairement la faiblesse de l’arsenal juridique actuel (...) L’opinion publique doit être polarisée de telle manière que nous apparaissions comme le seul instrument capable de sauver la nation. Il semble évident que nous aurons besoin de moyens financiers considérables pour mener à bien de telles opérations. »

 

C'est exactement ce qu'il s'est passé le 11 Septembre 2001.

 

Lire l'article, ICI.

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1 janvier 2011 6 01 /01 /janvier /2011 23:11

Je ne me suis pas penché sur ce qu'il se passe en Côte d'Ivoire, mais je sais que c'est l'un des principaux fournisseurs de Cacao de la planète, ce qui en fait une "plaque" tournante, si je puis me permettre.

 

Toutes les informations sur ce pays sont à prendre avec de très grandes pincettes, aujourd'hui.

 

Mais voici que la révélation vient d'un pays voisin, le Caméroun, avec le rôle central de la France dans la répression du mouvement indépendantiste.

 

Cameroun 1955-1962 : la guerre cachée de la France en Afrique

 

Paris a livré une guerre totale aux indépendantistes camerounais, aujourd'hui dénoncée par le livre-enquête « Kamerun ! »

C'était la guerre. Une guerre avec des dizaines de milliers de morts, à 5 000 km de la métropole, loin du regard d'une opinion fascinée par les « événements » d'Algérie. Et pourtant, cette vraie boucherie s'inscrit dans la lignée des pires conflits coloniaux, Algérie et Indochine.

Aujourd'hui encore, peu de Français savent que leur armée fut engagée sept ans auCameroun, de 1955 à 1962, pour éradiquer l'UPC, un mouvement « rebelle ». Sept années de guerre totale.

Cette patiente et longue enquête menée par un groupe de journalistes et d'historiens franco-camerounais devrait enfin faire sauter le couvercle. 

"Kamerun ! Une guerre cachée aux origines de la Françafrique (1948-1971)" de Thomas Deltombe, Manuel Domergue et Jacob Tatsisa.« Kamerun ! Une guerre cachée aux origines de la Françafrique (1948-1971) »de Thomas Deltombe, Manuel Domergue et Jacob Tatsitsa, confronte des dizaines de témoins retrouvés dans les deux camps et des milliers de pages d'archives (diplomatiques et militaires) pour arriver à une conclusion limpide : la France a fait la guerre au Cameroun pendant sept ans.

Une guerre totale, pour reprendre l'expression des théoriciens de la doctrine de la guerre révolutionnaire (DGR), radicale et sans merci. La fameuse guerre des cœurs et des esprits, avec l'arsenal d'un exceptionnel dispositif de renseignement fondé sur :

  • le regroupement forcé de villages,
  • le quadrillage de la population,
  • l'action psychologique à grande échelle,
  • la chasse aux maquis clandestins,
  • l'exécution ciblée des dirigeants de la rébellion,
  • la torture érigée en arme de terreur massive.

Bilan : de 20 000 à 120 000 morts

Au Cameroun, pas une famille qui n'ait échappé à cette violence, surtout en Sanaga maritime (entre Douala et Yaoundé) et en pays Bamiléké (dans l'ouest). A l'époque, chacun est sommé de choisir son camp :

  • soit celui des rebelles de l'UPC, Union des populations du Cameroun, mouvement réclamant l'indépendance du territoire à partir de 1948 ;
  • soit celui de la France, administrateur de cet état sous tutelle des Nations unies, qui tient à garder le contrôle de son pré-carré.

Le conflit éclate au printemps 1955 par des émeutes dans les grandes villes. Sévèrement réprimées, elles poussent les militants de l'UPC à prendre le chemin de la clandestinité.

Décembre 57 : Paris décide de déployer la zone de pacification du Cameroun (Zopac), réplique du dispositif de la bataille d'Alger conduite par Massu, mais dans un cadre rural. Un certain Pierre Messmer, Haut-commissaire du territoire, est à la manœuvre. En métropole, personne n'est au courant, décrypte Manuel Domergue.(Voir la vidéo)


 

Ce silence s'explique en grande partie par l'absence de curiosité de la presse, le manque d'études historiques (à part celle d'Achille Mbembe), mais surtout par la propagande intense des autorités françaises pour couvrir les exactions commises par des unités militaires souvent composées de supplétifs tchadiens, congolais, sénégalais…

S'il est délicat d'établir un bilan précis des victimes de ce conflit, les auteurs livrent une fourchette d'estimations :

  • 20 000 morts pour la seule année 1960, selon le général Max Briand, chef des opérations militaires ;
  • 20 000 à 100 000 morts entre décembre 1959 et juillet 1961, selon la revue Réalités ;
  • 61 300 à 76 300 civils tués de 1956 à 1964, selon les archives britanniques citées par l'historienne Meredith Terretta ;
  • 120 000 morts au 1er janvier 1960 en pays Bamiléké, selon André Blanchet, journaliste au Monde citant un « officiel français ».

On est donc loin d'un « génocide » tel que le relaient de nombreuses voix militantes sur le Web. Au passage, le lecteur apprendra que l'ouvrage terrifiant et exagéré attribué à un certain Max Bardet est vraisemblablement l'œuvre de Constantin Melnik, ancien patron des services secrets à Matignon sous Michel Debré. Pour autant, ce bilan reste très lourd pour une population estimée à 3 millions de personnes.

La torture, outil de guerre banalisé à grande échelle

Cette grande « efficacité » à éradiquer les maquisards réfugiés dans les forêts montagneuses du pays Bamiléké tient à l'expérience des soldats qui mènent cette « pacification ». Anciens d'Indochine et d'Algérie, ils maîtrisent à la perfection les leçons du colonel Charles Lacheroy, le théoricien de la DGR. Souvent, ils ont aussi servi sous les ordres des colonels Bigeard et Trinquier, maîtres d'œuvre de la bataille d'Alger.

Au Cameroun, ils adaptent leur savoir-faire en généralisant :

  • les assassinats ciblés des dirigeants de la rébellion (un peu comme le plan Phoenix mené par la CIA au Vietnam dans les années 1967-1972) ;
  • la torture des opposants pour forcer la conversion des rebelles et faire basculer les civils par la terreur.

Ce dernier volet est particulièrement développé, au point que des fonctionnaires français – un juge ou un sous-préfet qui témoignent pour la première fois dans cet ouvrage – tenteront en vain d'en freiner l'usage. (Voir la vidéo)


 

Au bout des 650 pages de ce récit captivant, on comprend mieux comment les régimes du pré-carré africain (dont le Cameroun, affirment les auteurs, fut le laboratoire) s'appuient sur des structures sécuritaires très solides.

Entièrement basées sur le renseignement, hyper centralisées autour du chef de l'Etat (le président Ahidjo fut un modèle du genre), elles permettent de contrôler la vie politique et de museler tout opposant.

En photos, ci-dessous, avec les légendes tirées de l'ouvrage :

France : le camp politique

De Gaulle, avec à sa gauche Louis-Paul Ajoulat, en visite au Cameroun en mars 1953 (Archives nationales de Youndé).

Le général de Gaulle, avec à sa gauche Louis-Paul Ajoulat, en visite au Cameroun en mars 1953 (Archives nationales de Yaoundé).

Messmer (troisième en partant de la gauche) et Delauney (deuxième en partant de la gauche) vers 1957-1958 (Triluna Film Zurich).

Pierre Messmer (troisième en partant de la gauche) et Maurice Delauney (deuxième en partant de la gauche) rencontrent des chefs traditionnels de l'Ouest vers 1957-1958 (Triluna Film Zurich).

Jean Lamberton (en blanc), en opération en zone de pacification de la Sanaga Maritime, le 27 mai 1957 (Archives privées).

Rue89

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27 décembre 2010 1 27 /12 /décembre /2010 19:09

JFK

Cette nuit, mes insomnies me poursuivant et les entretenant bien, j'ai revu JFK. Bon, je n'ai pas tenu les 3 heures 20 mn, mais bien 2 heures 30...

 

Je l'avais vu y a quelques années, et le revoir permet de re-enregistrer des informations tout de même hallucinantes.

 

Il y a tout d'abord l'introduction, avec le discours d'adieu du Président Eisenhower, malheureusement non retranscrit en français, où il met en garde contre l'inexorable montée du complexe militaro-Industriel dans la politique des Etats-Unis. C'était une prophétie, car, trois ans plus tard, ce complexe prenait le pouvoir en assassinant JFK.

Au delà des polémiques sur ce film, normales lorsqu'il s'agit de l'assassinat du Président en fonction dans le plus puissant pays du monde, on notera que la Commission Warren tout comme la Commission d'enquête sur le 11 Septembre 2001, fournira un travail qui ne tient en aucun cas la route.
La balle magique est de la même facture que le vol s'étant écrasé sur le Pentagone. Nous avons une balle qui entre et sort six fois de plusieurs corps des passagers de la voiture présidentielle et qui est retrouvée intacte...
Comme pour le Pentagone, la thèse est réfutée par nombre de témoins dont les auditions ont été écartées ou trafiquées.
De plus, en mêmes similitudes, il y a "l'incompétence" des services de sécurité sur ces deux dates historiques. En 1963, lorsque le parcours du Président est modifié, lui faisant prendre les plus grand risque ( courbe juste avant les tirs faisant ralentir la voiture à 40km/h ), dans une ville, Dallas, dirigée par le frère d'un haut gradé démis par Kennedy, tout comme la défense aérienne totalement paralysée le 11 Septembre 2001.
Il est évident que de tels actes ne peuvent se perpétrer qu'avec des décisions très hautement placées, des collaborations multiples et une omerta totale.
Ce film est très bon, car en même temps qu'il démontre les incohérences flagrantes des autorités, il met en lumière la difficulté de la lutte d'un homme contre tout un système, cette lutte lui faisant perdre femme et enfants.
Il met aussi en avant les terribles doutes qui assaillent l'esprit des hommes, lorsque leurs convictions profondes sont ébranlées. A savoir que les gouvernements ne sont plus là pour nous protéger mais pour nous manipuler.
Nous touchons là à la notion même de"Dieu le Père", notion qui rend orphelin tout humain normalement constitué.
Le Procureur Garrisson, héros de ce film, se réveille une nuit à 4 heures du matin en 1966, suite à un cauchemar. Il tente de faire part de ses convictions à sa femme. Elle lui rétorque qu'il est tard, qu'il faut dormir.
" Cela fait trois ans que je dors!" lui répond-il, exaspéré...
Il semble que nous dormions depuis bien plus longtemps.
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11 novembre 2010 4 11 /11 /novembre /2010 17:12

Il y a moins d'un siècle, l'oligarchie et les industriels n'ont pas hésités à envoyer toute une génération d'européens mais aussi des colonies, s'entre-dépecer sur les champs de batailles boueux.

 

N'oublions pas qu'ils peuvent encore le faire demain, s'ils le veulent.

 

Merci Brin, pour le lien.

 

 

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28 août 2010 6 28 /08 /août /2010 09:36

Le général Pierre-Marie Gallois est mort. Il était âgé de 99 ans. Il restera dans l’histoire comme l’un des concepteurs de la doctrine de dissuasion nucléaire française. Engagé en 1936 dans l’armée de l’air, il a ensuite rallié la France libre à Londres, pendant la Deuxième Guerre mondiale, et servi dans la Royal Air Force à partir de 1943, comme pilote au sein d’une unité de bombardement. Voici l’une de ses dernières interventions vidéo, en 2009. Il y parle du Kosovo.

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7 août 2010 6 07 /08 /août /2010 18:56

La Mare (1942-1955), un service secret privé financé par Washington


par Thierry Meyssan*


Durant la Seconde Guerre mondiale et la Guerre froide, Washington utilisa un service de renseignement privé international, la Mare (the Pond). Parmi ses meilleurs informateurs… le tueur en série français Marcel Petiot. C’est ce que révèlent des archives de la CIA nouvellement déclassifiées.

 

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Publiées en 1980, les mémoires de John Grombach ont été qualifiées de fantaisistes par la presse. Elle sont aujourd’hui recoupées par les archives.

L’existence d’une organisation secrète états-unienne en Europe, le Pond (littéralement « la mare », et par extension familière l’océan Atlantique) dans les années 1942-1955 a été mise en doute. Les mémoires publiées par son fondateur ont été sévèrement critiquées comme relevant plus du roman que de l’Histoire. Or, les archives de cette organisation ont été retrouvées en 2001, d’abord remises à la CIA, puis aux Archives nationales des Etats-Unis, en 2008. Elles ont été ouvertes au public en avril 2010 et l’on commence juste à en mesurer la portée.

La Mare apparaît sous les dénominations successives de Special Service Branch, puis de Special Service Section enfin de Coverage and Indoctrination Branch. Elle était familièrement dite la Mare (Pond) ou le Lac (Lake) par opposition à la Baie (Bay) pour la CIA.

Son activité comprenait la cryptographie, l’espionnage politique et les actions clandestines. Elle employait plus de 600 espions dans 32 pays en leur certifiant qu’ils travaillaient exclusivement pour les Etats-Unis et non pour les Alliés en général. La Mare avait été créée par l‘armée de terre des Etats-Unis, sous l’autorité du renseignement militaire. A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, elle prit son indépendance et continua à fonctionner comme un réseau privé, sous-traitant de l’US Army, du département d’Etat, de la CIA, voire du FBI. Elle fut dissoute en 1955 dans le contexte d’une réorganisation et d’une centralisation du renseignement et parce que son chef s’était compromis avec le sénateur Joseph McCarthy auquel il vendait des informations sur « l’infiltration communiste ».

La Mare était dirigée par le colonel John V. Grombach, dit le Frenchy (le Français), un ancien producteur de CBS Radio, spécialiste des transmissions cryptées incluses dans les programmes radio.

Cette organisation avait été créée avec le soutien de la société néerlandaise d’électroménager Philips, qui en assurait le financement et la logistique. A l’approche des nazis, les dirigeants de Philips avaient été exfiltrés des Pays-Bas avec leur gouvernement par les Britanniques. Ils s’étaient réfugiés aux Etats-Unis d’où ils continuaient à gérer leur société. Leur bureau de relations publiques à New York servait de couverture et de quartier général à la Mare. Par la suite Philips continua d’entretenir d’étroites relations avec les services de renseignement et l’armée US ; ses dirigeants participèrent activement à la création du Groupe de Bilderberg, le cercle d’influence de l’OTAN. Plusieurs autres grandes sociétés offrirent des couvertures à la Mare, dont American Express Co., Remington Rand, Inc. et Chase National Bank.

Les renseignements collectés par la Mare ont parfois été de très haut niveau. Ainsi, cette organisation privée mena t-elle des négociations avec le maréchal Herman Göring durant les six derniers mois de la guerre mondiale. Ou encore, elle suivit en détail les premiers essais nucléaires soviétiques. Cependant, il n’est pas établi que ces renseignements soient parvenus au sommet de la bureaucratie washingtonienne et aient été correctement exploités. La Mare fut particulièrement active en Hongrie où elle était en contact avec l’amiral Miklós Horthy durant la guerre, et d’où elle exfiltra Zoltán Pfeiffer et sa famille, durant l’occupation soviétique.

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Le docteur Marcel Petiot lors de son procès aux assises.

Un détail étonnera les lecteurs français. La Mare collecta de précieux renseignements sur la Gestapo parisienne par le truchement d’un de ses agents… Marcel Petiot, le célèbre tueur en série. Le docteur Petiot était un déséquilibré, plusieurs fois interné en psychiatrie, mais aussi un esprit brillant. Il tenait un cabinet médical à Paris où il traitait des officiers de la Gestapo et de la Reichswehr. Il rapporta le premier le massacre des officiers polonais à Katyn et la construction des V1 et V2 à Peenemünde. En 1944, ses voisins découvrirent à la faveur de ce qui semblait être un incendie de cheminée, que des corps humains dépecés brûlaient dans sa chaudière. Il fut accusé d’avoir tué et incinéré 27 personnes à qui il avait promis de les exfiltrer vers l’Argentine. On évalua à 200 millions de francs de l’époque —une somme considérable— les bijoux et liquidités volés à ses victimes. Ce butin ne fut jamais retrouvé. Contre toute évidence, le docteur Petiot affirma n’avoir tué que des nazis et des collaborateurs et revendiqua 63 meurtres. Il fut condamné à mort et guillotiné sans que l’on ait jamais accordé le moindre crédit à ses dires, pourtant aujourd’hui confirmés, qu’il avait parfois agi pour un groupe clandestin anti-nazi.

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Ruth Fischer, la pasionaria communiste allemande, était une espionne du réseau privé La Mare.

Les lecteurs allemands et autrichiens seront, quant à eux, surpris d’apprendre que la députée Ruth Fischer, qui dirigea le Parti communiste allemand durant la République de Weimar et co-fonda le Parti communiste autrichien, était un agent de la Mare. Ceci explique son retournement ultérieur et la déposition qu’elle fit au Sénat des Etats-Unis devant la commission McCarhty pour dénoncer son frère Gerhart.

En définitive, la Mare aura préfiguré les grandes sociétés privées de renseignement actuelles. Ses espions n’agissaient pas par patriotisme, mais envisageaient leur activité comme un business en temps de guerre, chaude ou froide. Son recrutement était hétéroclite, allant d’un tueur en série à une politicienne corrompue. Durant la Guerre mondiale, le Pentagone payait ses services sans état d’âme, durant la Guerre froide, trois départements fédéraux lui sous-traitèrent des opérations qu’ils voulaient externaliser pour les soustraire au contrôle parlementaire.

 

 

Thierry Meyssan

Analyste politique français, président-fondateur du Réseau Voltaire et de la conférence Axis for Peace. Il publie chaque semaine des chroniques de politique étrangère dans la presse arabe et russe. Dernier ouvrage publié : L’Effroyable imposture 2, éd. JP Bertand (2007)

 

 

 

 


 

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