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A LA UNE

14 janvier 2014 2 14 /01 /janvier /2014 07:30

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Grand admirateur de Vincenot, je puise dans les bouquineries pour trouver ceux que je n'ai pas lus. L'oeuvre de chair en faisait partie et je suis sur le point d'en finir la lecture. Outre le fait qu'il se déroule en Bretagne, les cents premières pages, il se déroule aussi au Maroc, pendant les révoltes de 1925 et relate la vie d'un jeune diplômé aspirant à une vie pure, courant après l'Amour ultime, le seul capable d'allier vie d'Homme et vie spirituelle.

 

C'est un pur joyau, ce roman, le dernier de Vincenot.

 

De plus, cerise sur le gateau, il y a certains passages qui sont d'une étonnante actualité. Sorti en 1985, ce livre est lucide, comme tous ceux de Vincenot, mais là, je ne suis pas surpris qu'il n'ai pas eu de grands échos.

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16 novembre 2013 6 16 /11 /novembre /2013 18:34

Des milliers de malades se reconnaissent !


Vous redoutez les nouvelles maladies de ce siècle et voulez maîtriser votre santé? Ce livre est fait pour vous! Alzheimer, allergies, diabète, fatigue chronique, autisme, spasmophilie, fibromyalgie, dépression, sclérose en plaques et autres maladies émergentes poursuivent leur irrésistible et inquiétante ascension. Vous allez découvrir que ces pathologies prétendument inévitables et incurables, ne sont pas dues à la fatalité. Des moyens existent pour comprendre, soigner et prévenir ces fléaux qui nous assaillent, mais on a délibérément laissé dans l'ombre les données scientifiques qui nous permettraient d'agir.


Ce bouquet d'histoires vraies qui débouchent sur d'ahurissantes révélations soigneusement cachées aux Français, permet d'appréhender la problématique dont il est ici question, de façon concrète et vivante, et de faire la lumière sur les véritables causes de ces maladies et la possibilité de les prévenir. Le corps médical lui-même, curieusement tenu à l'écart des travaux scientifiques internationaux, qui pourtant font référence hors de nos frontières, tirera parti d'un tel ouvrage car l'enseignement que nos médecins reçoivent ne correspond pas à l'état actuel des connaissances scientifiques. Une désinformation organisée et programmée règne dans les Facultés et la presse médicale; l'essentiel est recouvert d'une chape de plomb et ceux qui savent pratiquent la langue de bois.


L'auteur lève un pan du voile, traduisant en langage courant, de manière claire, rigoureuse et compréhensible pour tous, 140 publications médicales anglophones de haut niveau, qui infirment bien des lieux communs médicaux, et étayent solidement son propos. Vous découvrirez pourquoi et comment on dissimule la vérité.
Dépistée et soignée par un médecin chercheur audacieux et iconoclaste, qui refusait de se satisfaire de réponses toutes faites, Françoise Cambayrac retrouve la santé après 9 ans de maladie et d'errance médicale. Effarée par ce qu'il lui explique, elle découvre peu à peu combien nous sommes tous désinformés.


Après la tragique disparition en août 2005, de ce médecin hors du commun, le précieux héritage ainsi transmis, ne pouvait rester dans l'ombre. Révoltée de voir tant de patients «psychiatrisés» à vie de manière systématique et abusive, alors que les outils pour les guérir existent, elle accomplit un énorme travail de recherches parmi les publications médicales, pour réunir des preuves scientifiques et vérifier ce qu'il lui avait dit. TOUT s'est révélé exact! Estimant qu'on n'a pas le droit de se taire, elle consigne tout cet acquis dans un livre qui s'adresse à un large public de professionnels et de patients, l'illustrant d'histoires vécues représentatives dont elle a été témoin.


Solidement argumentée, rédigée avec talent dans un style aéré, fluide et attrayant, cette véritable «thèse médicale» est passionnante et facile à lire pour tous. Vous y trouverez sous une forme accessible, quantité de données qu'on ne peut lire nulle part ailleurs. Malades ou non, nous sommes tous concernés, car cet ouvrage très complet, véritable mine d'informations inédites, apporte aussi des solutions et de précieux outils de prévention.



Pour plus d'informations

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13 mai 2011 5 13 /05 /mai /2011 21:57

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Tandis que la terre est embarquée dans une course folle, et que des millions de gens peinent à survivre, la haute finance poursuit inexorablement et sûre de l’impunité, son objectif destructeur.
L’histoire qui vous est ici contée est d’une surprenante actualité . De plus, elle pourrait être plus vraie que la vérité si celle-ci était dévoilée. Anne Standfort journaliste de talent, est entraînée, sous couvert d’un livre à écrire pour un mystérieux et richissime inconnu, dans les couloirs sombres de l’étrange « planète financière ». Elle va être confrontée, souvent choquée, parfois horrifiée, à une conception des valeurs du bien et du mal qui lui est étrangère.
Tout comme le lecteur, elle va découvrir la naissance et le fonctionnement d’une banque centrale, jusqu’à la mise en place d’une future monnaie mondiale . Elle va prendre conscience du pouvoir occulte de certaines loges maçonniques et de certaines familles oligarchiques dont la puissance illimitée n’est connue que de quelques initiés.
Tentant désespérément de conserver son sang froid, elle évoluera entre une réalité dont elle ignorait tout et un imaginaire qui la stupéfie.
Ni elle, ni son mari, ni son jeune fils ne sortiront moralement indemnes de cette aventure haletante qui bouleversera leur vie.
Histoire d’argent ?
Affaire de spiritualité ?
Ce livre pose les questions essentielles.
Il encourage le lecteur à se les poser aussi. Et plus encore, à n’avoir de cesse de trouver les réponses.

 

Auteur : Pascal Roussel, analyste au sein du Département des Risques Financiers de la Banque Européenne d’Investissement (BEI). Auteur spécialisé dans les questions relatives aux risques liés aux changes et aux monnaies, Pascal Roussel a posé au cours de sa carrière un regard aigu sur l’économie. Il est, en outre, rédacteur indépendant pour les Editions Romaines.

 

Vidéo : Les Editions Romaines ont eu le plaisir de recevoir Pascal Roussel à propos de son nouveau livre, Divina Insidia – Le Piège Divin .

 

prix :

Version électronique : 5.00€ (PDF – Termes et Conditions)

Livre physique : 18.00€ + 2.00€  de frais d’envoi (l’adresse de livraison sera demandée lors du paiement - Termes et Conditions)

 

Source

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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 20:14

ldi0514p-vog-enigme-des-andes.JPG

 

Lorsque j'ai pris ce livre en main, chez un ami, je ne l'ai pas quitté de la nuit. Je n'en ai pas dormi. Voilà tout ce que j'aime qui s'étale sous mes yeux.

 

Avec plein de vie, Robert Charroux nous emmène dans les Andes, voir ce qu'il a vu de ses yeux.

 

Le mystère des pierres d'Ica, avec ses représentations d'opérations chirurgicales, de transplantation de coeur et même de cerveau, d'humains chassant ou cotoyant des dinosaures...

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Il nous emmène aussi sur les fabuleuses pistes de Nazca, avec ses lignes et ses dessins aussi étranges qu'envouteurs.

 

Nous découvrons la Primhistoire, chère à l'auteur. Une autre vision de ce qu'il s'est passé avant notre ère qui, en toute honnêteté, me semble beaucoup plus proche de la logique que ce que l'on nous sert dans les livres d'Histoire.

 

Bien entendu, les dogmatiques ont beau jeu de prétendre que les dizaines de milliers de pierres d'Ica sont des contrefaçons, ce qui ne tient pas à une analyse sérieuse, mais comment expliquer les tracés de Nazca?

 

L'origine de l'humain, en ces temps où la destruction pure et simple de l'espèce est d'actualité, doit faire l'objet d'une très profonde analyse et c'est ce que nous propose Robert Charroux dans ses écrits.

 

Chez Pierre, j'ai trouvé un lien vers un autre de ses livres, Le livre des Secrets Trahis. Bonne lecture.

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14 novembre 2010 7 14 /11 /novembre /2010 20:05

J'aurais pu mettre ce billet dans suivi-soleil, mais faut bien combler celui-ci où ce titre sonne très bien.

 

Ce livre, écrit en 1942, relate le naufrage d'une société basée sur le tout électrique, suite à ce qui ressemble vraiment à une éruption solaire conséquente.

 

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Arrêt total de toutes les systèmes électriques, vagues de chaleurs intenses, incendies gigantesques, épidémies...

Tout cela entraîne un retour à la bestialité humaine, au chacun pour soi. Mais, pour s'en sortir, il faut se grouper, sous une forte autorité, et avancer coûte que coûte, face à la mort omniprésente, face au désespoir, face à l'horreur.

 

Un très très bon livre...( Et une très bonne nuit à le relire ).

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24 juillet 2010 6 24 /07 /juillet /2010 09:20

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Préface
du
Réveil du Phénix

par James G. Rooms

   Une loi des cycles régissant l’ensemble de l’univers veut qu'après avoir atteint son sommet, un système décline, arrive à son point d'achèvement, puis est suivi de conditions nouvelles. Actuellement, nous semblons pris entre l’agonie d'un monde aux structures périmées et les douleurs de l’enfantement d'une ère nouvelle. Nous sommes entrés dans une période où tous les événements vont se précipiter : montée des fanatismes, conflits sociaux, pandémies, violences urbaines, crises économiques, pollutions, dérèglement climatique... Ces dernières années, un nombre record de catastrophes naturelles a été enregistré, ce qui a fait dire à certains que nous serions entrés dans une période post apocalyptique. Mais qu’est-ce au juste que l’Apocalypse ?

   L’Apocalypse est un texte eschatologique majeur attribué à l’apôtre Jean. Il décrit la fin des temps et les catastrophes qui l'annonceront. Il fait état d’une révolte des éléments contre une humanité qui en a probablement trop joué. Il décrit une époque d’intervention divine dans les affaires humaines. Il y a jugement, sanction et actions directes de Dieu sur la terre. Les visions hallucinantes de Jean évoquent des frayeurs si puissantes qu'elles ont enflammé les esprits durant de nombreux siècles. Bien des artistes ont puisé à cette source inépuisable les thèmes de leurs œuvres maîtresses.

   Mais si l'Apocalypse offre, en apparence, la vision symbolique d'une révélation ultime que certains ont interprétée comme étant la fin du monde, s’il n'évoque pour le public qu'une longue suite de cataclysmes, son véritable sens désigne bien autre chose. Le mot "apocalypse" provient du terme grec apocalupsis et signifie "lever le voile", "révéler". En Grèce, le terme désignait des ouvrages au langage chiffré. L’Apocalypse vise avant tout à rendre visible et compréhensible des éléments qui furent dissimulés au monde profane durant des millénaires. Le texte se présente comme la révélation de choses demeurées cachées. Il est question d’une connaissance, d’un savoir secret qui sera révélé aux hommes aptes à le comprendre. Il est clairement indiqué que le moment venu, ceux qui auront le "discernement" (l’intelligence) pénétreront le sens des prophéties… Il s’agit d’un éveil des consciences, d’un changement de vibration et de polarité, laissant augurer un bouleversement complet de nos systèmes de croyances.

   Cette connaissance cachée est liée à l’antique serpent, car l’Apocalypse vient clairement faire obstacle au diable et à son emprise sur le monde. La prophétie raconte comment l’humanité sera délivrée du joug du grand reptile et révèle que la guerre opposant les forces de la Lumière à celle des Ténèbres sera enfin résolue. Elle décrit le jugement de Dieu dans les "derniers jours" pour tous ceux qui auront vénéré la "Bête". Et ses adorateurs seront nombreux : "Et ils adorèrent le dragon… Ils adorèrent la bête, en disant : « Qui est semblable à la bête et qui peut combattre contre elle ? » - Apocalypse. 13 :4. « Et tous les habitants de la terre l’adoreront…/… car le « grand serpent a séduit toute la terre »- Apocalypse. 12 :9.

   Le serpent est au centre de l’Apocalypse et il est aussi au cœur de l’œuvre magistrale d’Anton Parks. En nous dévoilant le mystère de nos origines, Parks a brisé un sceau et ce sceau, une fois brisé, va certainement en entraîner quelques autres dans son sillage… Parks apparaît comme un éveilleur de consciences. Il est incontestablement l’un de ceux qui ouvrent la voie. C’est grâce à des chercheurs tels que lui que nous progressons dans notre quête de vérité. Et si certains esprits étriqués ou empreints de dogmatisme préfèrent ignorer ces signaux, s’en moquent ou n’y croient tout simplement pas, d’autres plus ouverts y voient l’annonce d’un changement radical de civilisation. Malgré la chape de plomb des tabous et des dogmes, nous sortons peu à peu de la léthargie dans laquelle l’Eglise, les religions, les gouvernements, le monde scientifique et les sociétés secrètes nous ont volontairement laissés.

   Le serpent est incontestablement lié à un ou plusieurs événements traumatisants, profondément enracinés dans notre passé. Animal sacré et fabuleux, gardien des trésors enfouis, détenteur de la connaissance secrète, initiateur, figure de l’inconscient collectif, emblème phallique, tour à tour angélique et diabolique, créateur et destructeur, il pose la question fondamentale des rapports duels existant entre l’homme et l’univers, la matière et la spiritualité, les forces psychiques et la raison, la Lumière et les Ténèbres. Déifié dans toutes les cultures et les civilisations, il est porteur d’un grand nombre de messages contradictoires. Né des profondeurs de la terre et du domaine aquatique, il détient le secret de nos origines. Des divinités humano reptiliennes figurent dans les théogonies du monde entier en tant que précurseurs des hommes. Elles participent activement aux premières énergies créatrices. Et si une majorité de savants préfère penser que les êtres étranges peuplant nos mythes ne sont que des grands archétypes universels, des images fabuleuses, des figures emblématiques, des chercheurs audacieux comme Anton Parks, naviguant à contre-courant de la pensée unique, estiment que ces légendes non expurgées dissimulent l’énigme de nos origines.

   Que savons-nous au juste de notre genèse ? Existe-t-il une vision objective et impartiale de l'état actuel de nos connaissances sur les origines de l’humanité et une ultime réponse convaincante quant à savoir comment et pourquoi la vie est apparue sur la terre, il y a environ 3, 8 milliards d’années ? L'homme actuel (l'homo sapiens) qui a connu une explosion démographique il y a seulement 200.000 ans est toujours à la recherche désespérée de ses origines. Il demeure, comme au premier jour, un éternel curieux qui tente de comprendre le sens de la vie en général, et surtout le pourquoi et le comment de sa création. Ses questions existentielles n’ont toujours pas trouvé de réponse…

   Le fossé est immense entre les millions d’individus qui continuent à croire obstinément aux principes de la théorie de l’évolution de Darwin, et les millions de créationnistes qui s’accrochent désespérément à leurs dogmes surannés. Les travaux de Darwin présentent de nombreuses lacunes et incohérences, notamment au niveau de l’existence (supposée) d’espèces intermédiaires. Il s’avère impossible, au départ d’une poignée d’ossements parfois frauduleux, d’édifier une science exacte. C’est en Afrique australe que fut découvert le crâne de l’Australopithèque censé définitivement représenter aux yeux du monde entier, le précieux "chaînon manquant". Prouver à tout prix la filiation directe entre l’homme et le singe, est devenu une telle nécessité pour les paléontologues et les scientifiques, que le débat principal portant sur d’autres découvertes tout aussi importantes mais déstabilisantes, a été censuré. Contre toute objectivité, la théorie de l'évolution continue à jouir d'une acceptation quasi unanime de la part des savants. Son statut est semblable à celui dont jouissait autrefois le récit de la création de la Bible !

   Face aux esprits puristes et pompeux de la science, face aux croyants rivés à leurs dogmes inébranlables, il existera toujours des chercheurs rebelles prêts à tout pour faire jaillir une autre vérité. Ils continueront à rassembler un nombre impressionnant de faits, d'éléments insolites, de manifestations extraordinaires constituant autant de "pièces à conviction" à verser dans l'énorme dossier des énigmes de l’histoire humaine. Toutes les grandes révolutions furent portées par des esprits brillants, indépendants et novateurs. Ces visionnaires téméraires eurent le courage de braver les courants où régnaient en maître l’obscurantisme et la pensée unique. Parks est de ceux-là.

   Au travers de ses propres découvertes, de son étonnante expérience personnelle et avec la complicité de son épouse Nora, Anton Parks nous fait découvrir une toute autre genèse. N’hésitant pas à franchir le cap de la critique et des deux thèses habituellement exposées, l’auteur parvient à synthétiser la nouvelle hypothèse qui remporte actuellement de plus en plus de suffrages, celle de l’origine extraterrestre (exogène) de la vie. Récemment, une équipe de savants chinois a affirmé avoir découvert des gênes extraterrestres dans l’ADN humain ! Ce groupe de chercheurs pense que les 97% des séquences non codantes de l’ADN humain représentent un code génétique de formes de vie extraterrestres… Et ces séquences seraient communes à toute la matière organique présente sur terre ! Toutefois, dans l’ADN humain, elles constitueraient la plus grande partie du génome, a déclaré le professeur Sam Chang qui supervise les travaux, de quoi déstabiliser plus d’un mandarin de la science officielle !

   Relier les anciens textes sacrés à l’exogenèse de l’humanité et aux témoignages contemporains de rencontres du 3ème type, est une envie à laquelle de moins en moins d’auteurs résistent. Avant Parks, des pionniers avaient établi cette relation à travers la Bible puis, plus récemment, avec les écrits sumériens et les parchemins gnostiques de Nag Hammadi. Cette vision originale des mythes fondateurs de l’humanité a le mérite de donner une cohérence à des récits anciens faisant état d’entités venues des étoiles qui furent considérées comme des dieux par les peuples anciens. Le décodage particulier des écrits religieux portant sur la genèse du monde met en relief des informations très précises sur la nature de ces créatures probablement d’origine extraterrestre qui revendiquèrent le rôle de pères créateurs.

   Anton Parks confronte ses lecteurs à une quantité d’informations cohérentes à propos d’une civilisation que bon nombre d’historiens et de chercheurs qualifient, à juste titre, de "berceau de l’humanité". La culture religieuse sumérienne fait amplement allusion à la colonisation de notre planète par des créatures que les Sumériens appelaient les "Anunnaki" ou fils d’Anu (An), le Dieu suprême. La grande majorité des tablettes d’argile retrouvées relatent les aventures des guerriers Anunna. Elles racontent leur arrivée sur terre, leur colonisation et la création de la créature humaine qu’ils transforment en bétail et réduisent en esclavage. Alors que d’autres chercheurs présentent les Anunna comme une race monolithique composée de plusieurs clans d’une même famille qui s’opposent, Anton Parks évoque de nombreuses entités provenant d’autres dimensions de l’espace appartenant à la race des Gina’abul, mot signifiant "lézard" en sumérien.

   Selon lui, les dieux reptiliens de l’antique Sumer ont fait main basse sur une partie de la banque génétique du vivant, l’ont prise en otage pour la détourner et servir leurs propres ambitions : le pouvoir. Ses chroniques évoquent une longue suite de combats et de rivalités entre différents clans, ceux défendant le culte de la déesse mère et les intérêts de la "Source" d’une part, et les mâles arrogants désirant imposer leur domination dans l’univers d’autre part. Ces derniers ont dérobé et détourné les caractéristiques du génome humain afin de fabriquer une sorte de chimère hybride qui devait leur servir d’esclave et accessoirement de nourriture.

   Suite à l’intervention d’un "Dieu rebelle", le serpent instructeur de la genèse, le Lucifer chrétien, le Dieu Ea-Enki sumérien, l’Osiris des Égyptiens, un autre modèle humain, plus autonome que prévu, doté du discernement entre le bien et le mal et d’une intelligence, a vu le jour. Cette création fut perçue comme une insulte par les dieux jaloux. C’est de cette étrange histoire largement déformée que s’est inspirée la Bible pour construire la doctrine judéo-chrétienne. La terre n’est qu’un vaste laboratoire et nous sommes le fruit d’une expérience génétique. A l’origine, nous avons été créés pour servir. C’est l’un des secrets bien gardés, sous le voile des dogmes, un secret qui peu à peu est dévoilé au public grâce à des auteurs courageux comme Anton Parks. Pour lui, il ne fait plus aucun doute que les diverses manipulations génétiques entreprises par les "dieux" extraterrestres aboutirent à la création de "l’Homo sapiens".

   L’être humain possède dans son corps des vestiges ophidiens, notamment un cerveau "reptilien", héritage de ses lointains ancêtres sauriens terrestres (ou extraterrestres ?) qui, il y a environ trois cents millions d’années, sortirent de l’océan et déambulèrent sur le sol, leur premier objectif étant de survivre. Le méca¬nisme neuronal qu’ils développèrent ou cerveau "reptilien", se chargea de ces fonctions élémentai¬res. Et ce cerveau se trouve toujours à l’intérieur de notre boite crânienne ! Il est le siège de nos pulsions primitives et instinctives.

   De génération en génération, les descendants des reptiles développèrent des adaptations nécessaires à leur survie (sang chaud, allaitement, fourrure…) et devinrent par évolution des mammifères. De nouvelles espèces se regroupèrent en une organisation sociale plus soudée. Ces modifications comportementales nécessitèrent des ajouts à l’ancien cerveau reptilien. C’est alors que dame Nature construisit un nouveau tissu neuronal qui entoura le cerveau primitif - le "cerveau mammalien" - qui guida le comportement maternel et un certain nombre d’autres émotions et qui poussa les premiers hommes à former des groupes soudés. La Nature développa encore un nouvel accessoire cérébral, enveloppant les cerveaux reptilien et mammalien d’une fine couche de substance neuronale, le néo-cortex ou "cerveau primate". Il donna à l’homme son langage, sa raison, sa logique et sa culture. Mais ce néo-cortex présente un inconvénient, il n’est qu’un fin "vernis" apposé sur les deux anciens cerveaux, toujours actifs.

   Que penser du repli semi-lunaire situé à l’angle interne de notre œil qui contient encore les fibres musculaires de ce qui reste d’une troisième paupière ou membrane nictitante, qui existe encore chez les crocodiles ! Que dire de ces ligaments ronds de l’articulation de notre hanche, reliquats d’une portion d’une capsule articulaire qui, chez le reptile, était située en dehors de l’articulation ? Que dire encore de ces glandes périanales autour de l’anus, de ces excroissances occasionnelles prenant la forme d’une queue primitive que l’on observe dans certains cas de malformations ? Que dire des cors, des ongles, et même de nos cheveux, sortes d’écailles rappelant la peau du reptile ? Le Haggadah, source de légendes et de traditions orales juives, ne révèle-t-il pas qu’Adam et Eve perdirent leurs "peaux brillantes et écailleuses" en mangeant le fruit défendu que l’Ancien Testament traduisit par la phrase suivante : "Adam et Eve virent qu’ils étaient nus" ?

   Certains scientifiques ont émis l'hypothèse que si les dinosaures n’avaient pas disparu, ils auraient pu atteindre un degré d'intelligence comparable à celle que présente l'être humain et évoluer vers une forme humanoïde/reptilienne. Le Dinosaur Museum de Dorchester expose actuellement un curieux spécimen au public, un étrange petit homme vert, fruit de l’évolution de ce qui aurait pu devenir un bipède issu directement de la lignée des sauriens. Le modèle se base sur les travaux et les recherches du paléontologue Dale Russell. Comme il est à présent admis que l'apparition de l'intelligence humaine liée à l'encéphalisation fut due essentiellement à la bipédie et que l'homme est le seul être vivant à avoir développé une telle faculté, l’hypothèse révolutionnaire présentée par Russel n’est pas inintéressante.

 

Le professeur Phil Currie, de l’Université d’Alberta, a admis que certains dinosaures possédaient fort probablement le sang chaud. Ces redoutables lézards étaient bien mieux équipés pour la survie que l’espèce humaine. Leur disparition ne fut due qu’à la collision de la terre avec un météore. Si ce cataclysme n’avait pas eu lieu, qui peut dire comment leur espèce dominante, féroce et rusée aurait évolué, sachant que certains de ces animaux pouvaient se déplacer avec agilité sur leurs pattes arrière ? Les scientifiques ont aussi théorisé que la forme reptilienne était idéale pour voyager à travers l’espace. Capables d’hiberner ou de ralentir leur métabolisme pour les longues périodes et de s’immerger dans l’eau ou un environnement liquide, ils pourraient survivre aux longs périples spatiaux néfastes pour les mammifères.

   Face à cette foule d’éléments, l’œuvre de Parks ne peut que nous interpeller. Ses livres soulèvent plusieurs interrogations majeures. Si les dieux, anges et démons d’autrefois étaient tous des aliens, pour la plupart de type reptilien, à l’éthique plutôt douteuse et aux intentions fort peu louables, une quelconque spiritualité est-elle encore possible ? Bref, si le domaine spirituel relève plutôt de l’interdimensionnel ou de l’extraterrestre, pouvons-nous croire encore en l’existence d’un Créateur unique, d’une "Source" ? Et cette "Source" de toute chose ne nous aurait-elle pas abandonnés aux mains de nos tortionnaires reptiliens ? A première vue, on pourrait le croire, mais pour Parks, il n’en est rien. Il s’agit d’une "retraite transitoire", car les planificateurs au service de la "Source" n’ont jamais cessé de porter un œil bienveillant sur leur création. A l’échelle humaine, cela peut sembler très long, mais à l’échelle temporelle de l’univers, ce laps de temps représente peu de choses. Ces planificateurs n’interviennent jamais dans le développement des races en pleine évolution, et c’est justement ce qui nous arrive actuellement. Ils ont pour objectif de faire régner une forme d'organisation et de "discipline" émanant de la "Source" que l’on peut assimiler à Dieu. Mais malgré leur haute technologie et leur extrême intelligence, ils "n’ont pas pour mission de résoudre tous les problèmes", dit Parks.

   La "Source", aussi illustre soit-elle, n’empêche pas le malheur de s’abattre sur le système solaire. Elle n’empêche pas les différents conflits de se produire et même de s’étendre au-delà de ce système. La "Source" est une "matrice" céleste, une machine à faire des "équations". Elle ne cesse jamais de combiner différentes formules, selon les régions de l’univers et les espèces qui les occupent. Cela ressemble un peu à un dispositif céleste qui multiplie les combinaisons en vue de créer une sorte d’équilibre impartial entre les différentes espèces de l’univers. Cela peu paraître beau et effrayant à la fois.

   La créature humaine possède un karma rattaché aux reptiliens, car elle a été maintes fois manipulée génétiquement par ces créatures. La terre est un lieu où la dualité et le libre arbitre sont vécus avec une très grande force. Nous sommes tous des "dieux" potentiels et nous possédons tous une âme immortelle. L’âme accumule les expériences et n’a normalement qu’un seul objectif, celui de progresser. Malgré les conflits omniprésents, les batailles sanglantes pour le pouvoir qui constituent la trame de fond de l’œuvre de Parks, un fil conducteur immuable relie ses chroniques, et ce fil est le rôle du sexe et sa relation avec le divin, à travers l’énergie de la Kundalini. L’auteur révèle toute l’importance du pôle féminin. Il fait constamment allusion à l’amour sacré et donc, implicitement, à la nécessité pour chacun de nous de retrouver son âme complémentaire ou "âme jumelle" avec laquelle nous devons fusionner pour reformer notre unité androgyne primordiale… Le thème des âmes jumelles ou âmes sœurs est le point central de la série.

   En tant que Sa’am-Enki (Osiris) et Heru (Horus-Lucifer), le personnage principal passe son temps à rechercher son âme sœur Sé’et (Aset-Isis). C’est une épreuve difficile et risquée car coexister dans la dimension matérielle avec son âme complémentaire requiert une parfaite maîtrise de ses énergies et un juste équilibre entre les deux partenaires. Si l’un des deux ne possède pas le même niveau de conscience en raison d’une évolution différente, les deux "amants célestes" rencontreront toujours des problèmes sur leurs routes et c’est exactement ce qui arrive aux protagonistes des chroniques qui passent leur temps à se chercher, à se retrouver et à se perdre.

   Comme nous le découvrirons dans cet ouvrage, Parks a eu la chance de retrouver son double d’âme dans cette vie. Les circonstances furent pour le moins étonnantes comme le sont probablement toutes les rencontres entre les âmes prédestinées. Nora découvrit un jour par hasard les écrits d’Anton à travers une interview et fut persuadée de très bien le connaître, avant même d’avoir pris connaissance de son livre. "Que dire" écrit Nora, "sinon que nous étions déjà très amoureux avant de connaître nos têtes respectives !" Finalement ils décidèrent de vivre ensemble puis d’unir leur destinée en 2008. Pour Nora, il ne fait aucun doute que nous n’avons qu’un seul double direct, qu’une seule âme sœur ou M’nen-Ba ("même essence") comme le restitue le langage égyptien. Il y aurait beaucoup à dire sur ce thème récurrent dans l’œuvre de Parks, mais nous vous laissons le plaisir de le découvrir par vous-mêmes…
L’histoire biblique de l’homme a débuté dans un Jardin avec l’Arbre de la Connaissance. Elle se termine avec ce même arbre de vie placé "au milieu de la place de la ville (Jérusalem céleste) et sur les deux bords du fleuve, produisant douze fois des fruits, rendant son fruit chaque mois, et dont les feuilles servaient à la guérison des nations." Le texte de l’Apocalypse se termine par l’apparition de la nouvelle "Jérusalem céleste", une cité resplendissante de lumière, que certains n’ont pas hésité à qualifier "d’objet volant non identifié", y voyant le retour des dieux anciens, ceux de Sumer. La boucle est bouclée. On peut penser que les humains pourront accéder enfin aux mystères de leur origine céleste.

   Le temps des révélations approche. Apprêtons-nous à vivre des moments intenses, des instants terrifiants aussi car toutes nos valeurs fondamentales vont s’écrouler. La révélation de vérités cachées depuis le début des temps ayant trait à la genèse de l’humanité, à la véritable nature de Dieu (ou plutôt des dieux) et de Satan deviendra accessible aux "Jours de la Fin" et déstabilisera complètement les trois grandes religions monothéistes. Certains y voient la préfiguration du grand retour des créatures célestes, bonnes et mauvaises que nous avons qualifiées à tort d’anges, de dieux ou de démons. Selon certains, nous prendrons enfin conscience de nos vraies racines, probablement plus "extraterrestres" que divines.

   L’avenir de l'homme passe nécessairement par une prise de conscience et une compréhension de son passé et de ses origines. Pour certains, cette perception a un caractère strictement spirituel. Pour d’autres, il ne peut s’agir que d’un entendement rationnel et logique. Des millions d’individus continuent à adhérer à un système de croyances rassurant mais basé, pour la plupart, sur des écrits trafiqués. Les uns et les autres considèrent l’hypothèse exogène comme complètement absurde. On a longtemps médit la démarche de certains chercheurs qui se dégageaient des normes, des contraintes et des sentiers battus de la pensée unique. Elle n’était pas à même, assurait-on, de résoudre toutes les difficultés liées à la Genèse de l’Humanité. La présente parution du troisième volume de l’œuvre entamée par Anton Parks qui bénéficie d’adjonctions et de développements importants, nous prouvera le contraire.

James G. Rooms
Rédacteur en Chef des revues
"L’Égypte" et "Les Arcanes de l’Histoire"
Directeur Général des publications de la Fondation Horus
© 2010 fondationhorus

 

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26 mars 2010 5 26 /03 /mars /2010 12:56
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Une septuagénaire redoutable, à la tête du « Bilderberg » - un gouvernement mondial secret qui a organisé la domination de l’Amérique sur la planète - charge un as de la finance, génie des mathématiques, de détruire de l'intérieur le système économique afin de provoquer l'effondrement d'un monde acculé à la faillite.

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2 mars 2010 2 02 /03 /mars /2010 11:38
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À la Une

Énergie :
vers un nouveau paradigme
« Énergie libre», cette formule trompeuse a longtemps discrédité les recherches sur des alternatives semblant violer la loi de conservation de l’énergie. Pourtant, les observations qui montrent que certains dispositifs seraient bel et bien «surunitaires» s’accumulent. La fameuse «fusion froide», officiellement invalidée depuis vingt ans, refait surface grâce à de nombreuses expériences hautement probantes. Les mystères du vide sont-ils en voie d’être percés ?
Pascal Fichant : «Des alternatives de plus en plus crédibles»
Pascal Fichant, président de l’association CERNTEA (Centre européen pour la recherche et le développement de nouvelles technologies énergétiques alternatives), évoque les pistes les plus sérieuses pour sortir de notre dépendance aux énergies fossiles.
Steorn : la surunité enfin démontrée ?
Une série de démonstrations publiques et en « webcast » a, selon la société Steorn, démontré que son moteur Orbo est surunitaire. Les observateurs et experts restent toutefois sur leur faim et demandent des preuves plus convaincantes…
Jean-Louis Naudin : «Orbo mérite que l’on y porte beaucoup d’intérêt» Bien connu des passionnés d’énergie libre, l’ingénieur français Jean-Louis Naudin a reproduit dans son laboratoire le moteur Orbo. Il confirme les premières observations de Steorn…

La fusion froide prend sa revanche
D’aucuns croyaient le sujet mort et enterré, mais la fusion froide refait surface avec plusieurs événements majeurs survenus au cours de l’année 2009. Désormais baptisée «Réaction nucléaire à basse énergie», le phénomène gagne une crédibilité jamais atteinte.
Jean-Paul Bibérian : «Les preuves commencent à s’accumuler»
Spécialiste de physique nucléaire, Jean-Paul Bibérian travaille sur le thème de la fusion froide depuis plus de dix-sept ans.
Keppe : une révolution techno-écologique
Nexus vous a présenté le moteur Keppe dans le n°61 (mars-avril 2009). Après un passage remarqué au sommet de Copenhague, les inventeurs brésiliens et l’association qui les soutient continuent de défendre leur technologie révolutionnaire. Des rendements très élevés, et peut-être la surunité…
César Soos : «Un phénomène étrange se manifeste»
L’ingénieur brésilien César Soos est l’un des développeurs du moteur Keppe. Il a accordé cet entretien à Nexus en février 2009.
 copyright Nexus
Un vide plein d’énergie
On savait que la nature a horreur du vide. Mais elle en a tellement horreur qu’il est aujourd’hui avéré que le vide lui-même est un leurre. Au niveau quantique, ce vide est plein. Et de quoi est-il plein ? D’énergie bien sûr !
Project Censored
Ce que vous n’auriez pas dû savoir
Comme chaque année, l’équipe du Project Censored a relevé dans la presse internationale des dix-huit derniers mois les infos que les grands médias se sont bien gardés de commenter. - Des activistes perturbent le Forum mondial de l’eau - L’Amazonie occidentale victime de son pétrole - Le scandale écologique somalien - L’Équateur proclame les Droits de la Nature… … et dénonce l’illégimitité de sa dette - Haïti  : les USA voulaient raser Cité Soleil - Le Soudan boude les Occidentaux - Obama–McCain : l’envers des débats - Élection de Bush : le « cerveau » ne parlera pas - L’aide sociale chute aux États-Unis
Contre-enquête
Haïti, phénomène naturel ou arme sismique ?
Exceptionnel par sa force, atypique par sa forme, providentiel dans le contexte géopolitique, le séisme haïtien sème le doute : et s’il avait été provoqué artificiellement ?
Histoire
 copyright Nexus
VATICAN : la tentation du Nazisme
Le Vatican a-t-il condamné ou défendu le nazisme ? A-t-il sauvé des Juifs ou favorisé la fuite des bourreaux vers l’Amérique du Sud… Retour sur un volet occulté de la Seconde Guerre mondiale.
Biophysique
 copyright Nexus
Protéodies : la petite musique du vivant
Dans les années 60, le physicien Joël Sternheimer élaborait des mélodies capables d’influencer la synthèse des protéines : les protéodies. Aujourd’hui, une société commercialise des solutions issues de ses travaux. Les résultats sont spectaculaires.
« Les oiseaux chantent aussi pour les fleurs »
Pedro Ferrandiz, chercheur, et Michel Duhamel ont fondé Genodics pour développer des applications à partir des travaux de Sternheimer. D’abord sceptiques, agriculteurs et chercheurs commencent seulement à en saisir la portée…
Agrobusiness
Les abeilles malades des OGM
Pesticides, ondes des portables, frelon asiatique… certains ennemis des abeilles ont été identifiés. Mais qu’en est-il des OGM ? Des études mettent en évidence leur responsabilité dans l’effondrement des colonies.
Mondialisme
Le Codex Alimentarius est-il toxique ?
Officiellement, ce programme est là pour veiller à la sécurité sanitaire des aliments. Mais en menaçant les médecines alternatives ou les compléments alimentaires, ses directives laissent entrevoir de tout autres ambitions.
OMS, les experts sur la sellette
La plupart des experts de l’Organisation mondiale de la santé travaillent avec les laboratoires qui fabriquent le vaccin contre la grippe A. Leur rôle dans le déclenchement de la « pandémie » a été déterminant. Plusieurs enquêtes sont ouvertes. Nexus fait le point.
Santé
 copyright Nexus
La santé par les vaccins : mythe ou réalité ?
Trop d’hygiène tue l’hygiène ! À force de chasser le microbe et le virus, la vaccinologie a oublié qu’ils faisaient eux aussi partie de la vie. NEXUS revisite l’histoire de Pasteur, à travers l’enquête de Sylvie Simon, et revient sur la complexité du fonctionnement de l’immunité. Contrairement à ce qu’on nous dit, les vaccins peuvent faire d’irréparables dégâts dans la machine immunitaire.
Pasteur, sauveur ou imposteur ?
Mensonge, mystification, pillage… Au regard des faits rapportés par les historiens, le mythe du «plus grand Français de tous les temps» s’avère être la plus grande imposture.
Immunité : un dogme contre nature
Les choix stratégiques de la médecine académique actuelle concernant les maladies auto-immunes et les vaccinations reposent sur une vision dogmatique de l’immunité éloignée de la réalité de la vie.
Vraie découverte, grand dérapage
Le dogme qui sous-tend la vaccination de masse résiste malgré l’évidence des dégâts collatéraux qu’elle provoque.
L’œil du psy : Pourquoi le dogme a-t-il la peau dure ?
Une attitude scientifique véritable ne peut exister sans… maturité émotionnelle. C’est ce que nous explique Chantal Pisani-Legros, psychologue.
La bonne santé des enfants non vaccinés
Sagesse populaire, expériences vécues et évidences scientifiques montrent que les enfants non vaccinés ne se portent pas plus mal, bien au contraire !
Autisme : la piste du ROR
Aux États-Unis, au Canada, au Royaume-Uni, on parle désormais d’épidémie d’autisme et la responsabilité du vaccin ROR est de plus en plus avancée. La France, elle, nie l’évidence. Un immense scandale en perspective.
Ufologie
Cachez ces OVNIS…
Qu’est-ce qui est gros comme une planète, frôle le Soleil à toute vitesse, et dérange la NASA ?

Commander NEXUS
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18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 13:05

Pourtant, cette même année de 1829, le 3 avril, deux hommes, Jens et son fils Olaf Jansen, quittent Stockholm pour aller pêcher. Ils prirent la direction du nord, longèrent les côtes des îles de Gotland et d’Oeland et continuèrent en passant par le détroit qui sépare la Suède et le Danemark. Les étapes se succédèrent, Kristiansand sur les côtes de la Norvège, les îles Lofoten, Hammerfest et finalement, le 23 juin, Wijade Bay où ils s'arrêtèrent quelques jours pour pêcher parmi les icebergs.

Début du voyage parmi les icebergs.
Dessin de J.A. Williams pour l'édition de 1908.


Une eau fortement agitée fit tanguer le bateau trois
heures durant".
Dessin de J.A. Williams pour l'édition de 1908
.

Ensuite, ils reprirent le voyage en direction des côtes de Franz Joseph qu'ils longèrent durant plusieurs jours. Alors, survint un vent glacé favorable qui les dirigea plus à l'Ouest. Après 24 heures de navigation, alors qu'ils envisagaient de rebrousser chemin, ils furent face à l'incroyable : une terre verdoyante, le vent ne soufflait plus et l'air était tempéré et calme. Ils pêchèrent sur place quelques jours et prirent la décision de continuer leur chemin sans savoir qu'ils iraient de surprises en surprises. En poursuivant leur route, les deux voyageurs se rendirent compte qu'ils voyageaient dans une eau calme, sans iceberg… Plus loin, ils rencontrèrent une inquiétante brume accompagnée d'une eau fortement agitée qui fit tanguer le bateau trois heures durant. Ensuite, quand le temps redevint plus clément, ils remarquèrent qu'ils avaient perdu un tiers des provisions ainsi que leur eau potable. Pendant qu'ils vérifiaient l'état avant du petit bateau, devant eux, à l'horizon apparut, un deuxième soleil. Son emplacement les surprit beaucoup et ils pensèrent à un mirage qui allait se dissiper d'ici peu. A leur stupéfaction, il n'en fut rien et au contraire, plus ils avançaient au fil des jours, plus le soleil montait à l'horizon.

Olaf devant le "Smoking God". Dessin de J.A. Williams pour l'édition de 1908.

Il se révéla d'un aspect rouge et cuivré avec, par moment, des nuances pâles et brumeuses. Par la suite, les deux pêcheurs baptisèrent cet astre "le Dieu Brumeux" (the smoking God). Olaf et Jens pensaient depuis longtemps avoir dépassé le Pôle Nord, mais leur boussole continuait à pointer droit devant.
Alors qu'ils continuaient à avancer, Olaf mit sa main dans l'eau et fut surpris de constater que c'était de l'eau douce. Très croyant aux Dieux de ses ancêtres, et sans doute pour expliquer ce qu'il ne comprenait pas, il pensa tout de suite à un don d'Odin et de Thor. Le temps et les jours passaient et inexorablement l'étrange soleil montait de plus en plus haut dans le ciel alors que le second soleil (le vrai) se retirait derrière eux au sud-est. C'est aux alentours du début du mois d'août que "le Dieu Brumeux" fut définitivement à son zénith, aux yeux des deux voyageurs. Peu de temps après, ils accostèrent sur une terre verdoyante pleine d'arbres et de végétation. Jens remercia Odin. Ils explorèrent les lieux quelques jours et trouvèrent des arbres de très grande taille, des rivières, des lacs. C'est dans cette ambiance subtropicale et démesurée qu'Olaf se souvint d’avoir calculé avec son père que lorsqu'ils mirent pied sur cette terre inconnue, cela faisait pratiquement cinq mois qu'ils avaient quitté Stockholm.

Mais leur exploration fut interrompue par l'arrivée d'une étrange embarcation occupée par des hommes de grande taille qui les invitèrent à les suivre. Ensuite, ils arrivèrent dans une cité du nom de Jehu où nos deux voyageurs furent cordialement invités à résider. Olaf précisa que l'activité première de ces "géants" était l'agriculture. Leurs très belles constructions (temples et habitations), étaient ornées d’or. La végétation était luxuriante et abondante et des fruits de tous genres poussaient un peu partout en parfumant l'atmosphère d'une odeur délicate. Tout était à la taille des habitants et les grains de raisin étaient aussi gros q'une pomme. Olaf et son père vécurent une année entière à Jehu. Aidés des gens chez qui ils logeaient et qui étaient d'une extrême bonté, ils apprirent la langue des hommes du dessous qui, selon Olaf, ressemble beaucoup au sanskrit. Ensuite, ils eurent la possibilité de quitter Jehu et de se rendre à la cité d'Eden pour rencontrer le Haut Souverain du Monde Souterrain. Ils se rendirent donc à Eden, transportés dans un appareil très rapide et silencieux encastré sur un monorail. Le voyage fut rapide et confortable. La citée d'Eden, selon les dires d'Olaf, était localisée dans une magnifique vallée qui surplombait tout le pays. La citée était entourée d'un gigantesque jardin dans lequel quatre rivières prenaient leur source dans une fontaine artésienne. Toujours selon Olaf, les quatre rivières portaient les noms suivants : l'Euphrates, le Pison, Le Gihon et l'Hiddekel. Olaf précisa également que les habitants du Monde Souterrain nommaient cet endroit "le nombril du monde".

Jens, Olaf et le Haut Souverain d'Eden. Dessin de J.A. Williams pour l'édition de 1908.

Ils eurent donc le privilège de discuter avec le Haut Souverain dans son palais. Les deux étrangers lui demandèrent l'autorisation de visiter les alentours et d'envisager ensuite leur retour à la surface, ce qui leur fut accordé. C'est ainsi que Jens et son fils Olaf parcoururent de nombreuses contrées (où ils firent la rencontre d'un éléphant de très grande taille) et cités comme Nigi, Delft, Hectea… Ces visites leur apprirent davantage de choses sur les habitants du dessous comme le fait qu'ils vivaient entre 600 et 800 ans, que leurs cités étaient pourvues de palais entièrement dédiés à la musique, où des cœurs d'au moins 250 personnes créaient de sublimes symphonies. Leurs principales vocations étaient l'agriculture, mais aussi l'horticulture et l'architecture. Notons également le fait que les intra-terrestres pouvaient communiquer entre eux par "les airs" (transmission de pensée), chose que n'arriva pas à s'expliquer Olaf. Le temps arriva où les deux voyageurs voulurent regagner le monde du dessus, Jens avait tout de même laissé sa femme en haut et cela faisait pratiquement deux ans et demi qu'ils avaient quitté Stockholm. Les deux voyageurs récupérèrent leur embarcation, la remplirent de provisions et firent leurs adieux à leurs amis en leur promettant de revenir d'ici un an ou deux.
Alors qu'ils s'apprêtaient à faire le voyage inverse, le père d'Olaf fit la remarque qu'a cette époque de l'année il devait faire nuit dans le Nord et qu'il serait préférable de ressortir par le pôle sud. Ils optèrent donc pour cette solution en prenant le même fleuve par laquel ils étaient arrivés à l'époque. Toujours d'après Olaf, c'est vers le mois de novembre ou décembre 1831 qu'ils quittèrent la douce chaleur du "Dieu Brumeux". Peu après, ils commencèrent à apercevoir le soleil à l'extrémité de l'ouverture du pôle sud. Comme pour l'aller, ils essuyèrent une sorte de petite tempête qu'ils ne purent expliquer que par la confrontation de l'air chaud du Monde du dessous et l'air polaire. Pendant deux semaines ils naviguèrent parmi les icebergs. Alors qu'ils pensaient avoir affronté le plus difficile, leur bateau rencontra un iceberg et vola en éclat. Olaf, à demi inconscient fut projeté sur la glace. Lorsqu'il se réveilla, avec absolument aucune notion du temps qui s'était écoulé depuis l'accident, il chercha désespérément une trace de son père et du bateau. Il fit le tour de l'iceberg et scruta l'océan, en vain.

Olaf face au Arlington. Dessin de J.A. Williams pour l'édition de 1908.

Désespéré, il fit les cent pas, effrayé à l'idée de mourir frigorifié, sans eau et aucune nourriture. Les heures passèrent… et finalement, comme par un coup heureux du destin, un bateau de pêche écossais, le Arlington, repéra les mouvements d'Olaf sur la glace. Lorsque l'heureux rescapé raconta brièvement son histoire, le commandant le fit enfermer sous la surveillance du médecin de bord.
De retour à Stockholm plusieurs mois après, Olaf apprit que sa mère avait rendu l'âme un an auparavant. Il se confia alors à son unique parent vivant pour le persuader de financer une expédition afin de retourner en bas. Son oncle Gustaf Osterlind fit semblant de s'intéresser et s'arrangea pour faire signer une pétition pour enfermer son neveu. Olaf fut interné pendant 28 longues années !!… A sa sortie, en octobre 1862, alors que son oncle était décédé depuis longtemps, Olaf se retrouva seul et sans ami. Il travailla comme pêcheur pendant les 27 années suivantes, en prenant bien soin de ne parler de son histoire à personne. Finalement, en 1889, Olaf, âgé de près de soixante-dix ans, vendit son bateau et quitta le pays pour se rendre en Amérique du Nord. Il vécut 12 ans en Illinois avant de déménager à Los Angeles, le 4 mars 1901. Là, il fit la connaissance de son voisin Willis George Emerson, un nouvelliste et sa femme. Ils devinrent de bons amis et, petit à petit, Olaf prit le risque de lui raconter son incroyable odyssée en lui montrant ses notes et ses cartes. Ce qui surprit beaucoup Emerson, hormis l'histoire en elle-même, ce fut son
désir intense de lui faire partager sa conviction en indiquant sans cesse que tout le monde devait absolument connaître la vérité. La simplicité et sincérité d'Olaf poussa Emerson à transmettre à son éditeur Forbes & Compagny, sans trop y croire, le texte intégral de Jansen qui fut imprimé sous le nom de "The Smoky God; or, a Voyage to the Inner World".
Le livre fut publié durant l'été 1908, et ironie du sort, Olaf Jansen décéda quelques semaines auparavant. Il ne connut pas les violentes critiques que subit son livre. Mais, malgré tout, Olaf entra dans l'histoire de la Terre Creuse, par la grande porte. "The Smoky God", suscita un vif intérêt auprès de personnes qui se spécialisèrent dans des recherches poussées sur le sujet. De même, par la suite, les récits de nombreux explorateurs confirmeront certaines descriptions faites par Olaf. En 1966, un article, publié dans le Fate Magazine, démolira le récit d'Olaf en précisant tout de même qu'à l'époque de la publication de "The Smoky God", le gouvernement américain se procura deux exemplaires du livre.


Au fil des années, les expéditions se sont succédées, certaines avant même la publication de "The Smoky God". Voici une liste (non exhaustive) de faits troublants que les explorateurs nous ont ramenés, vous constaterez que de nombreux détails sont étrangement conformes au récit d'Olaf Jansen :

  • De 1860 à 1862, le journaliste américain Charles Hall vécut parmi les Inuits. A la suite de ses expériences dans le Grand Nord, il a écrit : "Il (le Grand Nord) est plus chaud que prévu et ne connaît ni la neige ni les glaces…".
  • En 1869, Isaac-Israel Hayes fit un voyage au Groenland pour explorer les territoires d'Ellesmere et de Grinnel. IL a écrit dans son journal : "78°17 de latitude Nord. J'ai vu un papillon jaune et, qui le croirait, un moustique, ainsi que dix mites, trois araignées, deux abeilles et deux mouches". On s'en doute, tous ces insectes vivent normalement beaucoup plus au sud, à au moins un millier de kilomètres plus bas.
  • Les légendes des Esquimaux sont souvent en rapport avec le pôle Nord et l'intérieur de la Terre. Lorsque l'on demande à un Esquimau d'où viennent ses ancêtres, il pointe vers le nord. Les traditions orales des Esquimaux décrivent un pays majestueux baigné d'une perpétuelle lumière, un pays sans nuit. Ces traditions précisent que ce pays a un climat chaud avec des lacs qui ne gèlent jamais. Des animaux tropicaux y vivent ainsi que des oiseaux multicolores. C'est le pays de l'éternelle jeunesse où les gens vivent heureux et ne meurent jamais. Paul-Émile Victor, dans son récit "Banquise", nous a rapporté une chanson des Esquimaux, chantée à la veillée : "Ils sont grands, ils sont terribles, les hommes de l'intérieur…".
  • L'explorateur américain, le Docteur E. Kane, qui explora le pôle Nord entre 1833 et 1855 a écrit à l'époque : "Il y a des indices qui montrent clairement qu'il doit y avoir un océan dans le Nord, les brumes et les brouillards que nous avons vus souvent en hiver nous le confirment".
Illustration de 1882, représentant l'ouverture Nord.
  • Le commandant Robert Mc Clure a trouvé en Terre de Bank des troncs d'arbres charriés par les glaciers provenant du nord.
  • Fridtjof Nansen (1861-1930), fut l'explorateur qui passa sans doute le plus de temps dans le Nord à cette époque, il a écrit : "Devant nous, toujours ce même ciel sombre, qui annonce la pleine mer. Chez nous, en Norvège, personne ne croirait que nous voguons en pleine mer vers le pôle…". Dans son journal du 3 août 1894, il a écrit : "Nous avons trouvé des traces de renards. Le climat est très doux, presque trop chaud pour dormir… Nous nous sentions comme chez nous".
  • La migration de nombreux oiseaux se dirigeant systématiquement chaque année vers le nord, passant l'hiver on ne sait où et redescendant vers le sud à la saison chaude n'a jamais été expliquée.
  • Dépassé le 83ème parallèle nord, il n'y a plus d'iceberg, la mer est calme, recouverte d'eau douce et le climat est étrangement doux.
Peinture montrant un bateau devant le soleil intérieur.
  • Quelques explorateurs ont découvert, à certains endroits, de la neige multicolore. Des échantillons ont été prélevés et on a découvert que ces couleurs étaient dues à du pollen de fleurs… des fleurs de type inconnu.
  • Les aurores polaires, phénomène que l'on ne trouve qu'aux pôles et que l'on n'a jamais expliqué de façon satisfaisante, seraient-elles, comme le pensait Halley, le reflet de la lumière émise par le soleil intérieur ? Les photos des aurores polaires de Mars, Jupiter et Saturne, prises par la Nasa sont troublantes et peuvent donner une explication en ce sens.

  • Voir d'autres faits sur cette page
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13 février 2010 6 13 /02 /février /2010 08:58

Huit jours avant la sortie du "Quai de Ouistreham", aux Editions de l’Olivier, le Nouvel Observateur en publie les bonnes feuilles. Le fruit d’une immersion de six mois dans le quotidien des travailleurs précaires.

http://www.phototheque.org/data/media/444/florence_aubenas.jpg

Lorsque Florence Aubenas a demandé à prendre un congé sabbatique, la rumeur a couru qu’elle partait écrire un roman au Maroc. Quelques mois plus tard, on a compris que le Maroc n’était qu’un écran de fumée destiné à protéger son véritable projet. Florence s’était installée à Caen où, dans le plus grand secret, elle avait décidé de s’inscrire au chômage et de chercher du travail. Elle avait conservé son nom, ses papiers, tiré ses cheveux en arrière après les avoir teints en blond, pris l’habitude de garder ses lunettes sur le nez. L’expérience a fonctionné. A deux exceptions près, personne n’a reconnu la journaliste dont le portrait s’affichait sur les murs quatre ans plus tôt, à l’époque où elle était détenue en Irak. Pendant six mois, de février à juillet 2009, Florence Aubenas s’enrôle dans cette armée de CDD qui constitue aujourd’hui une nouvelle classe ouvrière. Elle fait la tournée des agences d’intérim où, quand on ne l’éconduit pas d’un : « Vous êtes plutôt dans le fond de la casserole, madame », on la traite, dit-elle, « avec une douceur d’infirmière dans un service de soins palliatifs ». Jusqu’au jour où une conseillère de Pôle Emploi lui assure que, dans son cas, la meilleure solution, c’est de s’orienter vers la spécialité d’agent de nettoyage. Au bout d’un mois et demi, la voilà employée à bord du ferry pour l’Angleterre, à Ouistreham, à récurer les cabines et les toilettes. Une heure par jour, de 21h30 à 22h30. Viendront s’ajouter d’autres boulots, quand ce ne seront pas quelques heures attribuées au dernier moment. Au total, elle ne gagnera jamais plus de 700 euros par mois. Florence raconte de façon saisissante ce qu’elle a vécu. La fatigue nerveuse, les horaires qui n’en finissent pas, les déplacements incessants d’un travail à l’autre, la vulnérabilité qui oblige à subir et à fermer sa gueule, mais aussi la solidarité et les moments de bonheur arrachés à un monde où une prime de licenciement de 200 euros fait figure de parachute en or et un CDI de 5h30 à 8 heures le matin, de passeport pour le paradis.

 Michel Labro

NouvelObs

Voici un extrait du livre (dans sa version papier, le Nouvel Observateur en publie d'autres)


"Tout le monde m’avait mise en garde. Si tu tombes sur une petite annonce pour un boulot sur le ferry-boat à Ouistreham, fais attention. N’y va pas. Ne réponds pas. N’y pense même pas. Oublie-la. Parmi ceux que j’ai rencontrés, personne n’a travaillé là-bas, mais tous en disent la même chose : cette place-là est pire que tout, pire que dans les boîtes de bâtiment turques qui te payent encore plus mal qu’en Turquie et parfois même jamais ; pire que les ostréiculteurs, qui te font attendre des heures entre les marées avant d’aller secouer les poches en mer par n’importe quel temps ; pire que dans le maraîchage, qui te casse le dos pour des endives ou des carottes ; pire que les grottes souterraines de Fleury, ces anciennes carrières de pierre, puis abris antiaériens pendant la guerre, devenues aujourd’hui des champignonnières, qui te laissent en morceaux au bout d’un après-midi de travail. Pour les pommes, on en bave aussi, mais la saison commence plus tard. Ces boulots-là, c’est le bagne et la galère réunis. Mais tous valent mieux que le ferry d’Ouistreham.
[…]
C’est exactement à ce moment-là que les deux petites lignes sont apparues sur mon écran : « Société de nettoyage à Ouistreham cherche employé(e)s pour travailler sur les ferrys. Débutant accepté. » La voilà, la fameuse petite annonce. J’appelle immédiatement, c’est irrésistible. Il faut se présenter le jour suivant, à 9h30, au siège de l’entreprise, quai Charcot à Ouistreham, avec papiers d’identité et photo en couleur. Le lendemain, un ciel blanc a tout enveloppé, pas tout à fait du brouillard, plutôt une brume légère comme de la gaze, qui semble assourdir tous les bruits et dont s’échappe de temps en temps un petit bateau ou un cycliste. Le quai Charcot, à Ouistreham, longe le canal qui vient de Caen, jusqu’à l’endroit où il se jette dans la Manche. Les locaux de l’entreprise sont plantés là, un peu en amont du large.
[…]
Nous sommes cinq nouveaux embauchés ce jour-là, à l’embarcadère. Arriver jusqu’au ferry est un nouveau périple. Il faut pénétrer dans la zone sous douane en montrant un badge avec une photo, fourni par la société. Parfois, des vigiles sortent de la guérite et s’accroupissent pour ausculter les essieux ou les habitacles, en parlant de trafics et de clandestins.
Nous nous postons devant un bâtiment composé d’une petite salle nue flanquée de deux toilettes. Nous attendons l’autocar de la compagnie qui nous conduira jusqu’au ferry. La distance entre les deux ne doit pas excéder 700 mètres, mais il est interdit de les effectuer à pied. Entre l’attente, le trajet en car, l’attente à nouveau avant de grimper à bord, il faut compter une bonne demi-heure supplémentaire.
[…]
L’heure de travail dure une seconde et une éternité. En signant les feuilles de présence, je distingue enfin les visages autour de moi. Il y a le monde entier sur le ferry, des belles, des moches, des demi-clochardes, des mères de famille, des petites paysannes, des créatures ou des top models. Mais on se côtoie, on se bouscule, dans une sorte de fraternité, que lissent le port de l’uniforme et la dureté de la tâche.
Une jeune fille ravissante, avec un piercing posé comme une mouche au bord de la lèvre, me demande sur quelle vacation j’ai été embauchée. « Le soir », je réponds. Elle paraît considérer que c’est une chance. Elle me dit : « Tu verras, il y a une autre ambiance. L’après-midi a quelque chose de morbide, mais ça passe. Le matin est vraiment horrible. La seule chose drôle, c’est de voir les vieilles pas maquillées. »
Je reconduis Marilou en voiture, pour fêter notre nouvel attelage. Elle a déjà deux boulots, dans le ménage, en CDD, et elle précise : « Bien sûr. » Il y a celui du matin, son préféré, pour lequel elle voudrait « décrocher le CDI ».
Elle en énumère les qualités : « Le chef est gentil. Il n’y a pas trop à faire. On n’a personne sur le dos. » C’est de 6h30 à 8h30, dans une grande surface avant l’ouverture. Le soir, de 18h45 à 20 heures, elle nettoie des bureaux chez Youpi-Métal. Son supérieur l’a convoquée l’autre jour.[...]

© « Le Quai de Ouistreham », Editions de l'Olivier (2010)
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