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28 juin 2014 6 28 /06 /juin /2014 21:17

Merci neo, pour le lien.

 

Une poignée d’énigmatiques sursauts radio ultrarapides ont été détectés depuis 2007 par un observatoire en Australie. Un autre de ces événements, identifié cette fois à Arecibo, sur l’île de Porto Rico, a calmé les sceptiques. Bien que leur distance reste difficile à déterminer de même que la nature de leur source, si l’existence de ces sursauts se confirme, elle représenterait une découverte astrophysique majeure de ce nouveau siècle.

 

9159ae902c_FastRadioBurstlocation.jpg

En consultant des données collectées dans les longueurs d'onde radio du Petit Nuage de Magellan (galaxie naine dans le voisinage de la Voie lactée), l'astrophysicien Duncan Lorimer a identifié pour la première fois en 2007 un sursaut radio de moins de cinq millisecondes. Leur galaxie hôte et leur origine demeurent inconnus. © Duncan Lorimer, NRAO, AUI, NSF

 

 

Depuis quelques années, les scientifiques sont confrontés à une nouvelle énigme astrophysique. D’étranges sursauts radio qui ont la particularité d’être très rapides (quelques millièmes de seconde) sont émis par des sources lointaines et encore inconnues. Depuis leur découverte en 2007, ils sont appelés FRB (fast radio bursts) ou « sursauts Lorimer », du nom de leur découvreur. Dans un premier temps, ces phénomènes (une poignée) furent exclusivement détectés par un radiotélescope basé en Australie.

Dans ces circonstances, le doute était permis quant à leur existence tangible. Après tout, il pouvait s’agir d’artefacts d’origine terrestre, comme cela a été plusieurs fois suggéré par les sceptiques. Toutefois, la détection le 2 novembre 2012 à 6 h 35 TU d’un sursaut d’une durée de trois millisecondes par la célèbre grande antenne de 305 mètres de diamètre d’Arecibo à Porto Rico n’a pas manqué d’attirer l’attention. Aux premières loges, le professeur Duncan Lorimer (université de Virginie-Occidentale, États-Unis) rappelle à ce propos que « lorsque vous faites une nouvelle découverte, il est très important qu’elle soit confirmée par d’autres groupes [de chercheurs] utilisant d’autres instruments ».

Les sursauts radio rapides, des phénomènes puissants et distants

Nommé FRB 121 102, le plus récent de ces sursauts radio interceptés à Arecibo présente des caractéristiques comparables aux six précédents, lesquels furent tous identifiés sur des relevés du ciel effectué avec le radiotélescope (64 m de diamètre) de l’observatoire de Parkes en Australie : puissant, très rapide et sans répétition.

Après l’Australie, c’est au tour de Porto Rico de repérer un sursaut Lorimer, ou fast radio burst en anglais, grâce à l’antenne d’Aceribo, à l’image.
Après l’Australie, c’est au tour de Porto Rico de repérer un sursaut Lorimer, ou fast radio burst en anglais, grâce à l’antenne d’Aceribo, à l’image. © Université de Durham

Pour tenter de déterminer la distance du phénomène, les astrophysiciens ont cherché à mesurer sa dispersion, c’est-à-dire le délai d’arrivée des émissions radio, lesquelles sont ralenties par des interférences dans le milieu interstellaire comme les vastes nuages de gaz ionisés. Le plus souvent retardées, les plus grandes longueurs d’onde suivent ainsi les autres plus courtes d’une infime fraction de seconde… Aussi, si les interprétations sont justes, il apparaît que l’événement est extérieur à notre Galaxie et distant de plusieurs milliards d’années-lumière. « Mon intuition a toujours été qu’ils sont extragalactiques, témoigne l’auteur de leur découverte. Mais à ce stade, ce n’est rien de plus qu’une hypothèse. » En effet, les chercheurs ne peuvent pas exclure que les nébuleuses de la Voie lactée, dont les électrons font obstacle, soient sous-estimées et que des cas particuliers d’étoiles à neutrons — par exemple les radio rotating transients ou RRT découverts en 2006 — en soient à l’origine.

Plus de théories que de sursauts observés !

Pour l’instant, faute de données, le mystère reste entier. Pour l’éclaircir, les astronomes attendent de surprendre l’un de ces rayonnements fulgurants en direct. Dans l’espoir, entre autres, d’identifier une éventuelle galaxie hôte et pourquoi pas sa source. En attendant, les propositions fusent. « Il y a plus de théories que de sursauts », s’amuse le professeur Lorimer dans son article publié le 10 avril dernier sur arxiv. Les scientifiques ont donc le choix entre les magnétars, les collisions entre étoiles à neutrons, l’évaporation de trous noirs primordiaux ou encore les blitzars. Ce dernier cas encore jamais observé signerait la formation d’un trou noir par effondrement d’une étoile à neutrons suffisamment massive dont la rotation est relativement lente… Un très bon candidat pour expliquer ces méconnus sursauts radio ultrarapides.

Comme le suggère Shrinivas Kulkarni, chercheur à Caltech, « si la découverte de sursauts radio rapides […] est confirmée par d’autres observatoires, elle serait monumentale, comparable à celle des sursauts gamma, voire des pulsars ». Soyons patients.

 

Source

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 22:55

Nommée Kepler-10c, elle est située à 560 années-lumière de notre planète. 4095035.jpg

 

Lire ICI.

 

C'est l'AFP, ils vont me demander des thunes si je copie leur article.

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14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 07:12

À 110 années-lumière de la Terre, une étoile a été récemment identifiée par des astronomes comme étant un frère de notre Soleil. Cette étoile est probablement née dans la même nébuleuse de gaz et de poussière que notre astre solaire, voici plus de 4,5 milliards d’années.

HD-162826-RGB.jpg

Les étoiles naissent au sein des nurseries stellaires et cela inclut aussi le Soleil ! Une équipe d’astronomes de l’Université du Texas à Austin a identifié un frère du Soleil probablement né à partir du même nuage de gaz et de poussière qui a donné naissance à notre astre solaire, il y a plus de 4,5 milliards d’années.  Baptisée HD 162826, l’étoile est située à 110 années-lumière de nous et possède une masse supérieure de 15% à celle de notre Soleil. Ces travaux seront publiés le 1er juin dans la revue scientifique The Astrophysical Journal, rapporte le Time.

 

L’étoile HD 162826 était déjà connue des astronomes, c’est son lien de parenté qui est une nouveauté. Elle faisait partie d’un panel de 30 étoiles potentiellement liées au Soleil, scrupuleusement observées par les chercheurs à l'aide du télescope Harlan J. Smith de l'observatoire McDonald à Fort Davis, aux Etats-Unis. Plusieurs critères ont été retenus dont la composition chimique, l’orbite et leur position par rapport au centre de la Voie Lactée. L’équipe d’astronomes menée par Ivan Ramirez est parvenue à la conclusion que, parmi toutes ces étoiles, HD 162826 était l'un des "frères" perdus du Soleil.

Sur les traces de vie extraterrestres ?

Mais là où cette découverte est très intéressante c’est qu’en plus de permettre de mieux comprendre comment notre propre Soleil s’est formé, elle ouvre de nouvelles possibilités d’étude sur une éventuelle vie extraterrestre. Ivan Ramirez explique à The Atlantic "qu’il est possible que ces étoiles issues de la même nébuleuse de gaz et de poussière que notre Soleil accueillent des planètes abritant la vie". En effet, lorsque le Soleil et ses "frères" se formaient, des fragments rocheux portant potentiellement en leur sein des ingrédients nécessaires à la vie pourraient avoir voyagé d'une étoile à l'autre. Dès lors, pourquoi ne pas imaginer que certains ingrédients nécessaires à la vie, ayant notamment permis la création de la Terre, se soient répandu au sein de ces autres étoiles nées avec le Soleil.

HD 162826 n’est pas visible à l’œil nu, mais une lunette astronomique bon marché suffit à l’observer près de Véga l’étoile la plus brillante de la constellation de la Lyre, qui se situe près du frère de notre Soleil.

 

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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 05:49

Une équipe internationale annonce aujourd’hui dans Nature la découverte d’un double anneau autour de l’astéroïde Chariklo, un petit corps de 250 kilomètres dans sa plus grande dimension, qui tourne autour du Soleil à plus de 2 milliards de kilomètres, soit entre les orbites de Saturne et d’Uranus.

 

 

eso1410b-1000-500x327.jpg

 

Si votre vie vous semble monotone, je vous conseille de vous intéresser à l’astronomie ! Chaque semaine ou presque vous apportera son lot de découvertes et de questions. Après les vagues gravitationnelles du big bang, au sujet desquelles la communication a été impressionnante, voici l’annonce d’une découverte plus modeste mais validée par de nombreuses observations et qui fait l’objet aujourd’hui d’un article dans la revue scientifique à comité de lecture Nature. Cette annonce est inattendue et surprenante, car, jusqu’à présent, on ne connaissait d’anneaux qu’autour des planètes géantes gazeuses du Système solaire. Et encore, si les anneaux de Saturne ont été observés il y a plusieurs siècles, la découverte des anneaux de Jupiter, d’Uranus et de Neptune est bien plus récente, à peine quelques dizaines d’années. L’origine de ces anneaux, qu’ils soient gigantesques et féeriques comme ceux de Saturne ou plus modestes comme ceux des autres géantes, n’est pas encore bien comprise malgré des observations intensives à distance et in situ avec tous les moyens disponibles (télescopes terrestres et spatiaux, sondes interplanétaires). Il semblait, en outre, que seules les planètes géantes étaient concernées par les formations de ce type. Alors, imaginez la stupéfaction des astronomes de l’équipe internationale organisée par l’astronome brésilien Felipe Braga-Ribas lorsqu’ils ont réalisé qu’ils venaient de découvrir un double anneau autour d’un corps de seulement quelques centaines de kilomètres de diamètre !

 

 

L’histoire commence, il y a quelques années, lorsque des calculs d’éphémérides de la meilleure précision possible permettent d’annoncer une série d’occultations d’étoiles par différents corps lointains du Système solaire. Les occultations d’étoiles sont très utiles pour mesurer à distance la forme et la dimension d’une planète naine ou d’un astéroïde dont on connaît l’orbite. En mesurant la durée de l’occultation, on peut aisément calculer la taille de l’objet en fonction de sa distance et de son mouvement. Mieux, en mesurant la durée de l’occultation à partir de plusieurs sites éloignés géographiquement, on peut reconstruire la forme très précise de l’objet. Bien sûr, il s’agit de la forme qu’il nous présente au moment de l’occultation. Comme les petits corps du Système solaire ne sont pas nécessairement sphériques, il faut observer plusieurs occultations différentes pour se faire une idée relativement précise de leur forme globale.

 

Antiope-1000-500x502.jpg

Détermination de la forme d’un astéroïde lors d’une occultation stellaire
En multipliant les sites d’observation de l’occultation d’une étoile par un astéroïde, on peut déterminer la forme précise d’un objet dont on connaît la distance et le mouvement par rapport à la Terre. Dans cet exemple, il s’agit de l’astéroïde Antiope, mesuré par de très nombreux observateurs le 19 juillet 2011.
© Occult 4/Dave Herald

 

 

La suite ICI.

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24 février 2014 1 24 /02 /février /2014 17:21

Le 11 septembre 2013, Jose Maria Madiedo, enseignant à l'Université espagnole de Huelva, avait l'oeil rivé sur deux télescopes d'observation lunaire lorsqu'il a détecté un puissant flash lumineux dans la Mare Nubium ("mer des nuages" en latin), un bassin lunaire rempli de lave refroidie.

 

 

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 22:31

Lancé en 2004, le"chasseur" de comète Rosetta s'est réveillé de son hibernation le 20 janvier 2014, et a débuté la dernière phase de ses 10 ans de voyage vers la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko. La mission spatiale Rosetta de l'Agence Spatiale Européenne (ESA) va étudier pour la première fois les environs d'une comète durant son périple autour du Soleil. L'Institut d'Aéronomie Spatiale de Belgique (IASB) a contribué à la fabrication de l'instrument ROSINA (Rosetta Orbiter Spectrometer for Ion and Neutral Analysis) embarqué sur la sonde.

Du fait de leur apparition soudaine dans le ciel nocturne, les comètes parlent à l'imagination des hommes depuis des temps immémoriaux. Le noyau d'une comète est composé de glace et de poussière et peut être considéré comme une"boule de neige sale" d'une taille de quelques kilomètres.


Mission spaciale Rosetta
Crédits : ESA


Lorsqu'une comète s'approche du Soleil, elle se réchauffe. Progressivement, une plus grande quantité de glace du noyau cométaire commence à s'évaporer. Le gaz et la poussière ainsi relâchés forment l'atmosphère cométaire. La queue de la comète (en fait, il y a deux queues, la queue ionique et la queue de poussière), qui est visible depuis la Terre, est créée par l'interaction du gaz et de la poussière cométaire avec le Soleil.


Atmosphère cométaire
Crédits : ESA


En mai, Rosetta débutera son orbite autour de la comète. La sonde prendra des photos et fera des mesures de l'atmosphère cométaire. L'instrument ROSINA est spécialement conçu pour déterminer la composition de l'atmosphère cométaire. La lumière ultra-violette du Soleil provoque toutes sortes de réactions chimiques dans le gaz.


Instrument Rosina
Crédits : ESA


L'IASB a développé un modèle informatique qui prend en compte ces réactions pour déterminer, à l'aide des mesures de ROSINA, la composition de la matière s'évaporant à la surface du noyau cométaire.

Rosetta transporte un petit atterrisseur appelé Philae qui descendra sur le noyau cométaire en novembre. Les résultats du modèle informatique pourront alors être comparés avec les mesures de l'atterrisseur. Cela fournira des indications sur les processus chimiques et physiques qui se produisent dans l'atmosphère cométaire.

Pourquoi les scientifiques ont-ils hâte d'examiner la comète de si près ?

On estime que les comètes sont des sortes de fossiles qui remontent à l'époque de la naissance du système solaire, il y a plus de 4 milliards d'années. Tout comme la pierre de Rosette a permis de déchiffrer les hiéroglyphes il y a 200 ans, on espère que la mission Rosetta aidera à dévoiler les secrets de l'origine de notre système solaire et apportera peut-être un nouvel éclairage sur l'origine de la vie sur Terre.

Les comètes pourraient en effet être la source de l'eau présente sur Terre et éventuellement avoir apporté les briques élémentaires nécessaires à l'apparition de la vie sur Terre.

 

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/075/75153.htm

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3 février 2014 1 03 /02 /février /2014 12:34

Ce tour d’horizon vous signale les plus beaux rendez-vous observables à l’œil nu. Si vous voulez en savoir plus sur les constellations visibles en février, je vous engage à consulter la carte du ciel visible en début de nuit.


Le Taureau recule devant Orion


Dans le ciel tel que le dessinaient les Grecs, le Taureau est amputé de toute sa partie postérieure. Aujourd’hui encore, les atlas illustrés ne montrent généralement que la tête et le poitrail de l’animal. Aldébaran, l’étoile la plus brillante de cette constellation, est l’un des yeux du Taureau. Elle scintille d’un bel éclat rouge orangé, et symbolise aisément la lueur terrible qui peut briller dans l’œil d’un taureau sauvage sur le point de charger. Le petit groupe d’étoiles des Hyades forme la tête du Taureau, et les Pléiades, cet amas stellaire qui ressemble à une Grande Ourse miniature, marquent le haut de son épaule. Les deux cornes du Taureau sont pointées vers l’est, car le Taureau regarde le grand chasseur Orion qui le menace de sa massue et le contraint à parcourir l’ensemble de la voûte céleste à reculons !
© Guillaume Cannat


 

Phases de la Lune : en février, la Lune est à son Premier Quartier le 6 dans la constellation du Bélier, elle atteint sa plénitude le 15 dans le Lion et son Dernier Quartier le 22 dans le Scorpion. Remarquez qu'il n'y a que trois phases lunaires en février cette année ; c'est une situation qui se produit assez régulièrement puisque le mois de février ne compte que 28 jours (29 les années bissextiles) et que la lunaison dure quant à elle 29,5 jours. Le prochain mois de février avec trois phases se produira en 2018. Pour connaître les phases lunaires pour toute l’année 2014, consultez cet article.


Mercure reste bien placée pour une observation en début de soirée durant la première semaine du mois. Si vous ratez son rendez-vous avec le jeune croissant lunaire le samedi 1er février au soir, vous pouvez malgré tout tenter votre chance les jours suivants sans l'aide de la Lune. Vous devez impérativement choisir un horizon ouest-sud-ouest bien dégagé car Mercure se couche moins d'une heure et demie après le Soleil et se rapproche rapidement de l'horizon.


1fev2014


Entre les averses, tentez de voir le point éclatant de la planète Mercure au-dessus de l'horizon ouest-sud-ouest le samedi 1er février au soir, une heure après le coucher du Soleil. Le jeune croissant lunaire la domine largement.  


© Guillaume Cannat d'après un schéma publié dans mon ouvrage Le ciel à l'œil nu en 2014 (Nathan).


Vous avez rendez-vous avec Jupiter et la Lune le lundi 10 février, peu après le coucher du Soleil. La Lune est gibbeuse croissante, c’est-à-dire qu’elle a dépassé son Premier Quartier et que sa forme est ovalisée. Moins d’une heure après le coucher du Soleil, ces deux astres sont visibles loin au-dessus de l’horizon sud-est et leur éclat puissant permet leur repérage même en pleine ville. Jupiter et Séléné traversent la voûte céleste tout au long de la nuit et nous les retrouvons juste avant l’aube au ras de l’horizon ouest-nord-ouest. Un mois après son passage à l'opposition, Jupiter reste un astre très brillant, visible aisément dès le milieu du crépuscule. Ses quatre principales lunes sont visibles avec des jumelles et une petite lunette de 80 millimètres de diamètre vous permet de distinguer les traits plus sombres de ses deux bandes nuageuses tropicales.


11fev2014


Jupiter et la Lune gibbeuse croissante passent pratiquement toute la nuit du 10 au 11 février dans le ciel. Ce couple domine l'horizon sud-est au crépuscule et l'horizon ouest-nord-ouest à l'orée de l'aube.
© Guillaume Cannat d'après un schéma publié dans mon ouvrage Le ciel à l'œil nu en 2014 (Nathan). 


Quelques jours après la Pleine Lune, notre satellite naturel rencontre Mars dans la constellation de la Vierge. Sa phase est à présent gibbeuse décroissante et son éclat est encore puissant. À sa gauche, lors de son lever au-dessus de l’horizon est-sud-est, il est facile de repérer le point orangé de la planète Mars. Sur sa droite, le point blanc-bleu de l’étoile Spica est moins brillant, mais il est possible de le voir sans instrument dans un ciel dégradé par les lumières urbaines. La distance entre la Terre et Mars diminue chaque jour à l'approche de l'opposition martienne (début avril), si bien que son éclat augmente régulièrement. Le 14 février, c'est le solstice d'été dans l'hémisphère Nord de Mars.


19fev2014


Juste avant minuit, le mercredi 19 février, guettez l'apparition de la Lune gibbeuse décroissante qui se hisse dans le ciel en compagnie de Mars et de Spica de la Vierge. L'écliptique est la projection sur le ciel de la trajectoire apparente du Soleil tout au long de l'année.


© Guillaume Cannat d'après un schéma publié dans mon ouvrage Le ciel à l'œil nu en 2014 (Nathan). 


Installée dans la constellation de la Balance, Saturne se lève près de six heures avant le Soleil au milieu du mois. Dans un instrument d'entrée de gamme, un grossissement d'une centaine de fois permet de bien voir les merveilleux anneaux de cette planète géante. Pour la repérer sur la voûte céleste, utilisez son rendez-vous avec le gros quartier lunaire du samedi 22 février. Une heure et demie avant l'arrivée du Soleil, dans un ciel à peine réveillé par les lueurs de l'aube, Saturne et la Lune surplombent l'horizon sud et ces deux astres sont à moins de 5° l'un de l'autre, soit la longueur de votre pouce bras tendu. Le dimanche 23 février, la Lune s'est éloignée en direction de l'étoile Antarès du Scorpion qui brille d'un éclat rougeoyant splendide.


Samedi 22 février 2014


Repérez Saturne grâce au Dernier Quartier lunaire le samedi 22 février à l'orée de l'aube. Une heure et demie avant le lever du Soleil, ces deux astres sont visibles au-dessus de l'horizon sud.


© Guillaume Cannat d'après un schéma publié dans mon ouvrage Le ciel à l'œil nu en 2014 (Nathan).


Vénus brille somptueusement dans le ciel de l’aube depuis la mi-janvier et elle atteint son éclat maximum le 11 février (magnitude - 4,7). Le mercredi 26 février, elle joue avec le croissant de la vieille Lune qui se faufile juste à côté d’elle à son lever. Moins d’une demi diamètre lunaire sépare les deux astres et leur observation à l’œil nu ou dans des jumelles est vraiment spectaculaire. En Afrique et au sud du Moyen-Orient, il se produit même une occultation de la planète par le disque sélène. Mais le jeu ne s’achève pas au lever du Soleil ! Les deux astres restent suffisamment proches dans le ciel du matin pour qu’il soit possible de les observer côte à côte dans le même champ de jumelles en plein jour. Il faut bénéficier pour cela d’un ciel bien bleu et limpide car la moindre brume blanchâtre gomme le croissant lunaire. Tentez votre chance deux heures après le lever du Soleil. Vénus et la Lune se situent alors à près d’une trentaine de degrés de hauteur au-dessus de l’horizon sud.


26fev2014


Le mercredi 26 février, deux heures avant le lever du Soleil, Vénus et le mince croissant de Lune se lèvent collés l'un contre l'autre ou presque ! Deux heures après l'arrivée du disque solaire, tentez de repérer le couple Vénus-Lune dans un ciel bien bleu avec l'aide de jumelles.


© Guillaume Cannat d'après un schéma publié dans mon ouvrage Le ciel à l'œil nu en 2014 (Nathan). 

 


Bons ciels et belles observations !


Guillaume Cannat (pour être informé de la parution de chaque nouvel article, suivez-moi sur Twitter, ou sur Facebook ou sur Google+)

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24 janvier 2014 5 24 /01 /janvier /2014 11:36

Un système nouvellement découvert composé de deux étoiles naines blanches et d'un pulsar super dense - situé dans un espace plus petit que l'orbite de la Terre autour du Soleil - va permettre aux astronomes d'effectuer des recherches sur une grande variété de mystères cosmiques, y compris la nature de la gravité elle-même. L'équipe internationale de chercheurs, qui inclut l'astronome Ingrid Stairs de l'Université de Colombie Britannique (UBC), vient de publier ses conclusions dans la revue Nature du 5 Janvier 2014.

Initialement découvert par un étudiant américain à l'aide du Télescope Green Bank de la National Science Foundation (NSF), le pulsar - 4200 années-lumière de la Terre, tournant près de 366 fois par seconde - a été découvert en orbite près d'une étoile naine blanche. Cette paire est elle-même en orbite avec une autre naine blanche, plus lointaine.

Ce système à trois corps est la meilleure opportunité pour les scientifiques de découvrir une violation d'un concept clé dans la théorie d'Albert Einstein de la relativité générale : le principe d'équivalence forte, qui indique que l'effet de la gravité sur un corps ne dépend pas de la nature ou de la structure interne de ce corps. "En effectuant des mesures de très haute précision des impulsions provenant du pulsar, nous pouvons tester la variation du principe d'équivalence forte avec une sensibilité de plusieurs ordres de grandeur et plus importante que jamais auparavant", explique le Prof. Stairs, du Département de Physique et d'Astronomie de UBC. "Trouver une variation dans le principe de l'équivalence forte indiquerait une rupture de la relativité générale et nous orienterait vers une nouvelle théorie révisée de la gravité."

"Il s'agit du premier pulsar "milliseconde" trouvé dans un tel système, et nous avons immédiatement su qu'il nous offrirait une formidable opportunité pour étudier les effets et la nature de la gravité", explique le Prof. Scott Ransom du National Radio Astronomy Observatory (NRAO), qui a dirigé cette étude.

 


http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/74877.htm

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 18:06

L'Agence spatiale européenne (ESA) va désormais pouvoir tenter «d'atterrir» sur la comète Churyumov-Gerasimenko, ce qui n'a jamais été réalisé...

Rosetta, téléphone maison. Après deux ans d'hibernation, la sonde spatiale européenne s'est bien réveillée, lundi soir. Anxieux, les scientifiques de l'ESA se sont rongés les ongles toute la soirée. Ils ont fini par recevoir un signal vers 19h18. «On l'a fait. C'est un gros succès. Ce fut l'heure la plus longue de ma vie!», s'est félicité le directeur des opérateurs, Andrea Accomazzo, entre deux «high 5» avec ses collègues.

 

L'opération, automatique, était risquée. Située à environ 800 millions de kilomètres de la Terre –un peu plus loin que Jupiter– Rosetta disposait d'une alarme programmée chargée de réveiller ses instruments. Mais dans le froid cosmique, rien n'est jamais vraiment sûr.

 

Rendez-vous avec une comète


Désormais, le plus difficile commence. Rosetta doit s'approcher de la comète Churyumov-Gerasimenko et cartographier son noyau pour identifier un site d'atterrissage. Ensuite, la sonde doit larguer, en novembre si tout va bien, un petit atterrisseur de 100 kilos, Philae.

Aucun objet humain ne s'est jamais posé sur une comète. Si Philae y parvient, il pourra effectuer des prélèvements, comme Curiosity sur Mars. L'avantage, c'est que les comètes sont des corps congelés des premiers jours du système solaire. Leur analyse devrait donc permettre d'en apprendre davantage sur un processus commencé il y a 4,6 milliards d'années.

 

Source

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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 11:36

Par La Voix de la Russie | Les explorateurs polaires russes ont commencé à cueillir des particules de la poussière cosmique laissées par la comète ISON en Antarctique. L’expérience est réalisée à la station Vostok, où les experts ont déployé un tissu en polyéthylène ultra-pur de 150 m² pour recueillir ces particules.

La comète ISON a été découverte en septembre 2012. En novembre 2013, lorsque son approche du Soleil, elle a brisé en morceaux. La « queue » d’une partie de la comète, qui continue à se déplacer vers l’étoile, s’approchera la Terre à la fin janvier.

L'étude de la poussière cosmique peut confirmer ou infirmer l'hypothèse d’éventuel transfert de la vie organique par des particules cosmiques.

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