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A LA UNE

7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 20:49

Merci Vivi

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1. M. Dennery, vous êtes le directeur de la publication de Nexus. Pouvez-vous nous présenter ce magazine ?
A une époque qui bat tous les records en termes de nombre de médias de masse, on se rend compte qu’ils véhiculent les mêmes informations. Rien d’étonnant, au regard de la concentration extrême du marché entre trois grands groupes de presse, mais c’est le constat de cette uniformité de l’info (hors débats d’opinion et presse politique) qui nous a poussé à estimer qu’il y avait de la place pour une information alternative. Nous avons donc, voici 10 ans, choisi de sortir l’édition française de Nexus – au début une simple traduction de cette revue australienne. Nous n’avons eu cesse depuis d’accompagner l’augmentation de notre lectorat par celle des moyens consacrés à toujours plus de qualité et aujourd’hui, si les sujets se retrouvent de l’édition originale australienne à notre version francophone, notre équipe rédactionnelle francophone réalise l’ensemble du magazine.

 

2. Pourquoi la CPPAP vous avait-elle été refusée jusqu’en 2010, et pourquoi cette situation a-t-elle changé ?
J’aurais bien aimé avoir une réponse claire à celle-là, mais si le refus de renouvellement intervenu en 2006 sanctionnait clairement nos “remises en cause des acquis positifs de la science, et principalement pour la vaccination et les dons d’organes, nos écrits susceptibles d’inquiéter les esprits les plus fragiles”, l’agrément de cette année n’était accompagné d’aucun commentaire. Je ne peux que remarquer sa concomitance avec la désaffection des Français à l’égard de la vaccination depuis le fiasco du H1N1, à l’occasion duquel c’est l’ensemble de la presse qui aurait pu se retrouver sous le coup de la même sanction.

 

3. En vous lisant, on a l’impression vivace de lire le digne héritier du Matin des Magiciens et la collection Planète. Etes-vous d’accord, et vous réclamez-vous du réalisme fantastique ?
Ben non, au risque de vous décevoir, je ne me réclame de rien du tout, sinon du simple bon sens logique, et encore. Et si, à ma grande honte, je n’ai pas (encore) lu “le matin des magiciens”, son auteur, Louis Pauwels, a effectivement eu quelque influence sur mon parcours avec la lecture à 16 ans de “L’apprentissage de la sérénité” qui m’a mis sur la voie des philosophies orientales. Mais je pourrais tout aussi bien me réclamer de Coluche, le plus grand sociologue du 20ème siècle : “Ni pour, ni contre, bien au contraire !”

4. Les thèmes que vous abordez sont peu abordés dans les médias, et quand ils le sont c’est plutôt pour être diabolisés. Pourquoi selon vous ?

Probablement parce qu’ils rendent moins efficaces le principal levier de toute manipulation : la peur, en affranchissant les lecteurs des couleuvres les plus importantes qu’on leur fait avaler, avec leur consentement plus ou moins éclairé. De ce point de vue, on pourrait d’ailleurs presque tout ramener à deux thèmes majeurs :
- La conscience n’est pas la “résultante” de l’activité physiologique du cerveau (NDE) et survit bel et bien à l’épisode fatal qui nous attend tous et fonde toutes nos peurs,
- Et en second lieu : l’humanité n’est pas perdue dans un univers démesuré mais a fait et fait encore l’objet de visites d’autres mondes, ce qui remet énormément de choses en cause, dont la place centrale accordée à l’égo.

 

5. Pensez-vous que le débat “démontrer scientifiquement l’existence du paranormal” soit un débat interdit et si oui pourquoi selon vous ?
Nous sommes passé du dogme religieux au dogme scientifique, mais c’est toujours un dogme, qui supporte donc assez mal les exceptions qui contredisent la règle. C’est toujours pareil, la peur. L’inconnu, l’incompris fait peur, c’est naturel. Or, les scientifiques sont justement là comme l’étaient les religieux pour nous rassurer sur le monde mystérieux qui nous entoure. Et puis, les savants ont besoin d’ignorants pour être considérés comme tel, alors que les ignorants n’ont besoin de personne pour l’être. Idem pour les médecins, qui ont besoin de malades pour être médecins, alors que les malades n’ont pas besoin de médecins pour l’être, idem pour la police et les voleurs, etc.

6. Et le débat sur l’évolutionnisme non-darwinien ?
Ah, j’ai dû passé à côté de cette nouvelle théorie, une de plus, sans doute dans l’espoir de préserver à l’humain sa posture de résultante inégalée et supérieure à toutes les formes de vie. Le problème, à mon sens, n’est pas Darwin mais bien l’évolutionnisme, qu’il s’en réclame ou non. Des espèces qui n’ont pas évolué depuis des dizaines de millions d’années côtoient d’autres beaucoup plus récentes, les organes extrêmement complexes apparaissent soudainement, aboutis et complets, tels de véritables miracles biologiques, l’arbre évolutionniste est en fait rempli d’autant de chaînons manquants que d’espèces…. Bref, la cartographie évolutionniste ne correspond définitivement pas au territoire. Par contre, je remercie Darwin de nous avoir mis sur chemin déterminant de la très proche parenté de l’ensemble du vivant – ça me rassure car je me sens bien souvent plus proche de certains animaux que de certains de nos congénères. En tout cas, c’est là aussi que deviennent intéressantes les visites dont fait l’objet notre planète – réalité que ne nient aucunement nos instances militaires ou de l’aérospatiale d’ailleurs – par contre, du côté des biologistes, aucun ufologue; marrant, non ?

 

7. Parmi tous les sujets que vous avez été amenés à traiter, quel est celui qui a généré le plus de vagues parmi vos lecteurs, ou de procès parmi vos adversaires ?
Ben, là aussi, je vais sans doute décevoir, mais malgré tous les lièvres que nous avons levés, nous n’avons fait l’objet d’aucun procès ni aucune lettre d’insulte, comme cela aurait pu advenir, par exemple, après la remise en cause de la théorie VIH-SIDA. En fait, les réactions les plus agressives que nous ayons essuyées nous sont parvenues à l’occasion d’un article récent qui coupait court à la rumeur “internet” selon laquelle les quadrillages laissés dans le ciel par les avions étaient des épandages secrets, armes biologiques contre les populations ou de contrôle du climat. Nous avons fait notre travail et documenté les recherches et expérimentations qui existent bel et bien dans le domaine tout en rappelant qu’une traînée de condensation pouvait très bien persister, et même enclencher la formation catalytique d’un cirrus d’altitude, sans qu’il y ait besoin d’épandre quoique ce soit. Là effectivement, les plus dogmatiques des conspirationnistes qui nous lisent se sont mis à crier au crime de lèse-majesté, confirmant l’adage selon lequel nul n’est prophète en son pays. Idem avec un article démontrant l’origine bien terriennes des crop circles, motifs géométriques récurrents dans les champs d’Angleterre.

 

8. Vous tirez actuellement à 40 000 exemplaires. C’est beaucoup pour un magazine indépendant. Quels sont vos objectifs à court, moyen et long terme ?
Oui, c’est un beau résultat, celui d’une croissance de 15 % par an et un redoublement des investissements depuis notre retour inattendu dans les grâces de la commission paritaire. Pour être franc, tant pis si cela ne fait pas sérieux, mais nous n’avons en fait aucun objectif chiffré. Seule nous anime la passion d’offrir une information propre à rendre moins brutaux les changements cruciaux auxquels est confrontée notre humanité. Mieux vaut bousculer en amont les a priori, les idées toutes faites et les dogmes avant d’être confronté aux conséquences de leur effondrement inéluctable. Les bons chiffres, c’est la conséquence, la cerise sur le gâteau, une merveilleuse récompense du lectorat à notre travail, la garantie de pouvoir continuer à faire plus et mieux, mais en aucun cas un but en soi.

 

Merci d’avoir répondu à nos questions M. Dennery. Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site de Nexus : www.nexus.fr

 

Enquête et débat

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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 08:48

Depuis deux semaines, les fonctionnaires de l’Etat du Wisconsin sont en guerre ouverte contre le nouveau gouverneur républicain et une loi qui supprimerait 70 ans d’acquis sociaux et syndicaux. Un conflit qui passionne l’Amérique toute entière.

Ce n’est pas exactement la place Tahrir, mais on n’est pas loin. A Madison, la capitale du Wisconsin, les manifestants brandissent depuis deux semaines des pancartes exigeant le départ d’ "Hosni Walker". A l’origine de ce que la presse américaine a baptisé la "bataille du Wisconsin" : la volonté du nouveau gouverneur républicain, Scott Walker, de supprimer les conventions collectives dans la fonction publique, soit d’effacer d’un coup de balai 70 ans d’acquis sociaux. L’affaire partage souvent la une de l’actualité avec les révoltes arabes.

Samedi, ils étaient 68 000 à manifester avec des pancartes qui affichaient "Un dictateur au tapis, un autre à abattre", avec la photo de Walker à côté de celle de Moubarak. Une comparaison pas complètement gratuite, le gouverneur ayant effectivement menacé de faire appel aux gardes nationaux pour disperser les manifestants... "Ils veulent nous ramener non pas aux années 30, avant que les lois du New Deal n’imposent les conventions collectives et les lois contre le travail des enfants, mais aux années 1890 quand les syndicats ont été écrasés par les armes", s’emporte Glancy Sigal dans le Guardian.

Les sénateurs jouent à cache cache...

Le projet controversé a malgré tout franchi jeudi soir un premier obstacle lors d’un vote à la Chambre Basse à majorité républicaine mais il doit encore passer au Sénat. Ce qui s’avère plus compliqué que prévu alors que les 14 sénateurs démocrates sont partis se cacher dans l’Illinois. Le seul moyen qu’ils ont trouvé pour bloquer le processus, la loi exigeant un quorum de 20 sénateurs pour un vote, et les républicains ne comptant que 19 élus... Du coup, Walker a envoyé des forces armées aux maisons des sénateurs disparus, dans l’espoir d’en attraper quelques uns qui seraient venus chercher des affaires. A court d’arguments, le gouverneur a menacé de licencier 1 500 fonctionnaires si les démocrates ne coopéraient pas. Rien n’y fait. Les sénateurs démocrates refusent de rentrer tant que Walker n’accepte pas de négocier. L’issue de cette bataille politique est scrutée de près alors que plusieurs autres gouverneurs républicains ont l’intention de suivre Walker, dans le New Jersey, en Floride ou dans l’Ohio.

Réduire le déficit, un simple prétexte ?

Scott Walker a justifié la mesure en expliquant qu’elle donnerait plus de souplesse au gouvernement pour réaliser des économies et combler un trou budgétaire de 137 millions de dollars. Un argument classique pour un élu issu du mouvement ultra conservateur des Tea Party. En somme, il veut augmenter les cotisations retraite et santé des fonctionnaires de 8% en moyenne, et il ne veut pas avoir à négocier avec les syndicats pour y arriver.

Mais d’aucuns soupçonnent le gouverneur de ne pas vraiment s’intéresser au déficit. Le sénateur démocrate Tim Cullen fait en effet remarquer qu’offrir 140 millions de dollars de nouvelles réductions fiscales aux grandes entreprises est une drôle de manière de remplir les caisses de l’Etat. Surtout, les démocrates et les syndicats ont proposé au gouverneur d’accepter les coupes, en échange de l’abandon de la provision anti-syndicats, mais Scott Walker a refusé.

Les syndicats, derniers défenseurs de la classe moyenne

Ce qui fait dire à Paul Krugman qu’il ne s’agit pas de rigueur fiscale mais de "pouvoir" : "Walker et ceux qui le soutiennent essaient de faire du Wisconsin, et à terme de l’Amérique, moins une démocratie qui fonctionne qu’une oligarchie du tiers monde, s’indigne le prix Nobel dans un éditorial du New York Times. Qu’on les aime ou pas, en attaquant les syndicats, on menace l’un des derniers contrepouvoirs face aux milliardaires et l’un des derniers défenseurs de la classe moyenne". De fait, depuis les années 70, la classe moyenne ne peut plus compter sur le parti démocrate pour défendre ses intérêts, confirme le blogueur politique Kevin Drum. La raison est simple : comme leurs rivaux républicains, les sénateurs démocrates dépendent pour leurs campagnes des financements de Wall Street et ont donc naturellement tendance à défendre leurs intérêts.

En clair, l’objectif de Walker n’est pas de réduire le déficit mais de "détruire les derniers vestiges du syndicalisme dans le Midwest, estime Jeffrey Keefe, professeur d’économie à l’Université Rutgers. Ils veulent établir une majorité permanente en détruisant les syndicats". Et les républicains sont en bon chemin d’y arriver. Ils ont déjà réussi à empêcher les fonctionnaires de se constituer en syndicats dans 12 Etats. Et quelque 22 Etats ont déjà entamé l’influence des syndicats à travers des lois permettant aux travailleurs de bénéficier d’avantages sociaux sans avoir à adhérer aux organisations syndicales.

http://www.lexpansion.com/economie/la-revolte-des-fonctionnaires-qui-secoue-les-etats-unis_249829.html




De : Laura Raim

 

Trouvé sur Bellaciao

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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 16:14

"Printemps des peuples arabes", "révolution en marche", "transition démocratique", "fin de la dictature". Les grandes machines discursives sont de sortie. Il n'en faut pas moins pour parvenir à présenter le renversement des régimes pro-occidentaux du Maghreb comme de nouvelles victoires de l'Occident, et le triomphe inespéré de ses valeurs.

 

La fièvre révolutionnaire qui s'est récemment emparée des plus prudents éditorialistes témoigne d'abord de l'intense réaction immunitaire à quoi l'événement accule le discours dominant. On répond par un violent accès d'orientalisme à la nécessité de disposer, au plus vite, entre nous et les bouleversements en cours, un solide cordon sanitaire. On s'émerveille de ces "révolutions" pour mieux esquiver les évidences qu'elles nous jettent au visage pour mieux dissoudre le trouble qu'elles suscitent en nous.

Faut-il qu'elles soient précieuses, les illusions qu'il s'agit d'ainsi préserver, pour que l'on se répande partout en pareilles apologies de l'insurrection, pour que l'on décerne la palme de la non-violence à un mouvement qui a brûlé 60 % des commissariats égyptiens. Quelle heureuse surprise de soudain découvrir que les principales chaînes d'information sont entre les mains des amis du peuple !

 

Or voilà : si les insurgés de l'autre côté de la Méditerranée disent : "Avant, nous étions des morts-vivants. A présent, nous nous sommes réveillés", cela signifie en retour que nous, qui ne nous insurgeons pas, nous sommes des morts-vivants, que nous dormons. S'ils disent : "Avant, nous vivions comme des bêtes, nous vivions dans la peur. A présent, nous avons retrouvé confiance en nous, en notre force, en notre intelligence", cela signifie que nous vivons comme des bêtes, nous qui sommes si évidemment gouvernés par nos peurs.

 

Ceux qui peignent aujourd'hui aux couleurs les plus lugubres l'impitoyable dictature de l'atroce Ben Ali ne le trouvaient-ils pas hier encore si fréquentable ? Il faut donc qu'ils mentent aujourd'hui, comme ils mentaient hier. Le tort de Michèle Alliot-Marie réside d'ailleurs là : avoir dévoilé en quelques phrases à l'Assemblée nationale que, derrière tant de dissertations d'écoliers sur la différence entre leurs dictatures et nos démocraties, se cache la continuité policière des régimes; en quoi les uns sont certes plus experts et moins grossiers que les autres.

On peut détailler ad nauseam la brutalité de la répression sous Ben Ali. Il n'en reste pas moins que les doctrines contre-insurrectionnelles – l'art d'écraser les soulèvements – sont désormais la doctrine officielle des armées occidentales, qu'il s'agisse de les appliquer en banlieue ou dans les centres-villes, en Afghanistan ou place Bellecour à Lyon. Le feuilleton hebdomadaire des petits mensonges et des misérables combines de Mme Alliot-Marie ne saurait effacer le véritable scandale : avoir traité de "situation sécuritaire" une situation révolutionnaire. Si nous n'étions pas occupés à tresser des couronnes de jasmin ou de lotus aux révoltes du Maghreb, peut-être n'aurions-nous pas déjà oublié que Ben Ali, quatre jours avant de disparaître dans les poubelles de l'histoire, avait parlé des émeutes de Sidi Bouzid comme d'"impardonnables actes terroristes perpétrés par des voyous cagoulés". Ou que son successeur a cru apaiser la colère du peuple en annonçant comme première mesure l'abrogation de "toutes les lois antidémocratiques", à commencer par les lois antiterroristes.

 

Si nous refusons de tenir pour miraculeux l'enchaînement qui mène de l'immolation de Mohamed Bouazizi à la fuite de Ben Ali, c'est que nous refusons d'admettre comme normale, à l'inverse, l'indifférence feutrée qu'a partout rencontrée pendant tant d'années la persécution de tant d'opposants. Ce que nous vivons, nous et une certaine jeunesse politisée, depuis trois ans, y est certainement pour quelque chose. Dans les trois dernières années, nous dénombrons en France plus d'une vingtaine de camarades qui, toutes tendances confondues, sont passés par la case prison, dans la plupart des cas sous prétexte d'antiterrorisme et pour des motifs dérisoires – détention de fumigènes, introduction de glu dans des distributeurs de billets, tentative ratée d'incendie de voiture, collage d'affiches ou coup de pied.

 

Nous en sommes arrivés en janvier au point où la magie du signalement sur le fichier des "anarcho-autonomes" a mené une jeune femme en prison – pour un tag. Cela se passe en France, et non en Russie, et non en Arabie saoudite, et non en Chine.

 

Chaque mois désormais, nous apprenons qu'un nouveau camarade a été prélevé en pleine rue, que l'on a intimé à telle amie, après bien d'autres, de devenir indic en échange de l'impunité ou d'un salaire ou de conserver son poste de professeur, que telle connaissance a, à son tour, basculé dans la dimension parallèle où nous vivons désormais, avec ses cellules miteuses, ses petits juges pleins de haine rentrée, de mauvaise foi et de ressentiment, avec ses insomnies, ses interdictions de communiquer, ses flics devenus des intimes à force de vous épier. Et l'apathie qui vous gagne, l'apathie de ceux qui vivent "normalement" et s'étonnent, l'apathie organisée.

 

Car c'est une politique européenne. Les rafles régulières d'anarchistes en Grèce ces derniers temps le prouvent. Aucun régime ne peut renoncer au broyeur judiciaire, quand il s'agit de venir à bout de ce qui lui résiste. La culpabilité est une chose qui se produit. Comme telle, c'est une question d'investissement, financier, personnel. Si vous êtes prêt à y mettre des moyens hors normes, vous pouvez bien transformer une série de faux procès-verbaux, de faux témoignages et de manœuvres de barbouzes en dossier d'accusation crédible.

 

Dans l'affaire dite de Tarnac, la récente reconstitution de la nuit des sabotages, si longtemps réclamée par la défense, en a administré le plus bel exemple. Ce fut un de ces moments d'apothéose où éclate, jusque dans les détails les plus infimes, le caractère de machination de toute vérité judiciaire. Ce jour-là, le juge Fragoli a su occulter avec art tout ce qui démontre l'impossibilité de la version policière. Il devenait subitement aveugle dès que l'indocile réalité contredisait sa thèse. Il a même réussi à mettre les rédacteurs du faux PV de filature à l'abri de la contradiction, en les dispensant d'être là. Et cela était en effet superflu, puisque tout ce petit monde s'était déjà transporté sur les lieux, une semaine auparavant, en privé et en douce.

 

A dire vrai, qu'il ait fallu contrefaire la reconstitution suffit à montrer que le procès-verbal lui-même était contrefait. C'est sans doute cela qu'il a fallu abriter des regards en bouclant la zone par des murs de gendarmes appuyés de brigades cynophiles, d'hélicoptères et de dizaines de brutes de la sous-direction antiterroriste.

A ce jour, il en aura coûté quelques millions d'euros pour transformer en instruction bien ficelée des fantasmes de flics. Il importe peu de savoir à qui, pour finir, on imputera les actes qui furent le prétexte de notre arrestation. Quant à nous, nous plaignons d'ores et déjà le tribunal qui aura à faire passer pour du terrorisme la pose de quelques innocents crochets, maintenant que bloquer les flux est devenu le moyen d'action élémentaire d'un mouvement de masse contre la réforme des retraites.

 

Le silence frileux des gouvernants européens sur les événements de Tunisie et d'Egypte dit assez l'angoisse qui les étreint. Le pouvoir tient donc à si peu. Un avion décolle et c'est tout un édifice de forfaiture qui tombe en miettes. Les portes des prisons s'ouvrent. La police s'évanouit. On honore ce qui hier encore était méprisé, et ce qui était l'objet de tous les honneurs est maintenant sujet à tous les sarcasmes. Tout pouvoir est assis sur ce gouffre. Ce qui nous apparaît, à nous, comme démence sécuritaire n'est que pragmatisme policier, antiterrorisme raisonné.

Du point de vue du gestionnaire de situations sécuritaires, l'ordre public n'aurait jamais été ébranlé, et Ben Ali serait encore tranquillement président, si l'on avait réussi à neutraliser à temps un certain Mohamed Bouazizi.

C'est à l'évidence, dans les banlieues comme dans les mouvements de révolte, la chasse aux Bouazizi, aux fauteurs d'insurrection potentiels qui est lancée, et c'est une course contre la montre; car, de Ben Ali à Sarkozy, qui règne par la peur s'expose à la fureur.

Monsieur le président, il y a des ranchs à vendre au Texas, et votre avion vous attend sur la piste de Villacoublay.

 


Aria, Benjamin, Bertrand, Christophe, Elsa, Gabrielle, Julien, Manon, Matthieu et Yildune, sont les dix personnes mises en examen dans l'affaire dite "de Tarnac"

 

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27 février 2011 7 27 /02 /février /2011 22:03

Parce qu'on à la rage...

 

 

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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 22:54

Merci Bredine... J'avais vu l'article, mais ne l'avais pas lu. Erreur réparée grace à toi.

 

L’illusion française.
Andrés BANDERA TAMAYO

Depuis que j’ai l’âge de raison j’ai entendu mes parents et professeurs parler de la beauté de ce pays et de la grandeur de ses habitants. Tous parlaient des œuvres extraordinaires de ses auteurs, des artistes plastiques, des musiciens et de la Commune de Paris. Je me souviens qu’un jour mes parents sont arrivés à la maison avec un livre sur la révolution française et qu’ils m’ont incité à le lire. Cet ouvrage me fascina a tel point que je le lus plus de dix fois tout au long de ma vie. C’est là que j’ai appris qu’à la fin du XVIII° siècle, la France avait une superstructure monarchique absolue, que son Roi s’appelait Louis XVI et que la société était divisée en trois classes : le clergé et l’aristocratie/noblesse qui ne payaient pas d’impôts et le Tiers Etat dont le niveau de vie était bien pire et dont les impôts, cependant, faisaient vivre le pays. A la lecture de cette Histoire essentielle de la révolution j’ai découvert que quelques ministres avaient essayé de mettre en œuvre quelques réformes : que les privilégiés payent eux aussi des impôts et qu’il y eut une rébellion du côté des aristocrates et que pour défendre les intérêts du peuple Français de cette époque, ils ont abandonné l’aristocratie, qu’ils ont prêté serment, ont rédigé une constitution et ont mis en place une Assemblée Nationale Constituante.

 

Ainsi commença la Révolution française bientôt rejointe par le peuple, quelques aristocrates, des membres du clergé, une partie de l’armée et le 14 juillet 1789, les habitants de Paris prirent d’assaut la prison de la Bastille pour protester contre le Roi ; cela provoqua la fuite de nombreux aristocrates. Telle était la France que je connaissais à travers ce livre lu plus de dix fois. La France rebelle et révolutionnaire qui guerroya pour en finir avec l’aristocratie et y arriva en menant Louis XVI à la guillotine et qui par la suite poursuivit la révolution jusqu’à construire un magnifique pays qui nous a fait rêver, par son architecture, ses sculpteurs, ses peintres, pas seulement moi, mais des millions et des millions de personnes et dont rêvent encore des millions et des millions d’hommes. Un pays dont la culture des Victor Hugo, Verlaine, Rousseau, Zola et tant d’autres a été le modèle de la culture Universelle, un pays, aujourd’hui, triste, désinformé et asphyxié par la machinerie infernale de l’impérialisme.

 

Qu’il est difficile de voir comment la Nation de la Commune de Paris, des Droits de l’Homme, du Siècle des Lumières, se retrouve assombrie par la misère qui pullule dans ses rues, de voir des femmes et des hommes qui ignorent l’Histoire passée de leur pays et les événements historiques, nationaux et internationaux actuels, ainsi que de constater leur passivité face à leur propre pays dévasté, par une société consumériste qui étouffe les villes françaises, partout où je suis allé, sous la carapace des supermarchés et des panneaux publicitaires. La culture, la fameuse élégance, toute l’intelligence française, ont été enterrées sous les miroirs aux alouettes qui attirent la misère dans laquelle les opportunistes et les traitres à leur patrie, sociaux démocrates ont noyé le Pays des Lumières. J’entends par miroir aux alouettes, une société de surconsommation, de gâchis qui entraîne une démesure dans ses slogans publicitaires, tout support confondu. Aucun domaine n’est épargné :

- des loisirs basés sur la consommation avec des complexes, temples du virtuel, de l’abrutissement, conçus sur le modèle étatsunien ;

- un habitat uniformisé et qui ne respecte plus les particularités régionales (surtout dans le grand Sud de la France) ;

- un urbanisme saturé avec une superposition d’infrastructures plus démonstratives qu’efficaces (je pense à la réintroduction du tramway et en particulier sur La Canebière à Marseille. Après avoir supprimé les tramways après-guerre, toutes les villes veulent aujourd’hui leur tramway) ;

- des villes avec leur centre ville encombré et des provinces désertifiées ;

- une politique tout voiture qui conduit à faire payer les autombilistes qu’ils roulent ou qu’ils soient à l’arrêt : carburant à un prix élevé, autoroutes payantes, stationnement payant ;

- une présence policière importante dans les grandes villes avec des contrôles d’identité impressionnants, sans compter la présence d’une armée, mitraillette au bras dans les grandes villes : Marseille, Paris ;

- une agriculture industrialisée, sectorisée, polluée, appauvrissant le sol, détournée de la polyculture ;

- une mode « bio » investie par les sociaux-démocrates estampillés écolos, plus préoccupés de leur nombril que de l’intérêt général ;

- une culture abandonnée aux mains des sociaux-démocrates qui utilisent notamment l’outil de travail arraché à celles des travailleurs pour le vider de son caractère social et économique, pour un devenir de marchandisation grottesque, un affront au monde du travail. Tous les arts sont touchés. Pour noyer « cet immense vide culturel », la social-démocratie table sur un nombre incalculable « d’artistes » qui pour la plupart conçoivent des oeuvres sans aucune règle artistique : musique, vocal, peinture, littérature, sculpture, etc. Tous les arts sont tristement concernés.

Par ailleurs, si la « culture » grand publique » connaît un niveau très bas, il existe des groupements de personnes qui résistent et qui proposent une culture de bonne qualité. Elle fait hélas figure d’élitisme, de réseaux. J’ai été notamment invité par une maison d’éditions à Limoges « Le Bruit des Autres » qui fait un travail sérieux et courageux. Cependant ce milieu est aussi infiltré de pseudo-intellectuels opportunistes.

 

J’ai parcouru tout un circuit sous la houlette d’une excellente guide, qui connait bien son pays et son histoire. C’est elle qui m’a montré, sans retenue, le meilleur et le pire de son pays sur lequel elle pleure.

 

Les rencontres, les activités que j’ai faites dans diverses institutions, surtout au Collège Gaulcem-Faidit où j’ai participé à un projet qu’ils appellent « Ouverture sur le Monde, ouverture aux autres » avec les élèves de six classes, qui étudient l’Espagnol, a été pour moi une nouvelle déception. Nous avons été accueillis, Muriel Dichamp, Présidente de l’Association de Solidarité avec Cuba « Corrèze Cuba Estrella », à l’initiative de cette rencontre, et moi par la professeure d’Espagnol et des membres de la Direction avec un abondant buffet. A l’exception de la professeure, le comité d’accueil, poli et courtois, était plus dans la représentation que dans l’authentique : j’en ai connu des plus chaleureux dans la tradition cubaine. D’autre part, lors de la récréation, les professeurs se réunissent dans une salle, aucun d’eux ne s’est adressé à moi. Ce manque de contact et de curiosité est affligeant. Mais ce ne fut pas là le plus triste, ma peine la plus profonde je l’ai ressentie lorsque j’ai rencontré chacune des classes. Ceux qui avaient le moins de connaissances en Espagnol l’étudiaient depuis sept mois et ne savaient pas formuler les questions les plus élémentaires, encore moins comprendre les réponses. En voyant cela, j’ai décidé de poser des questions et d’établir un dialogue en Français. Je me suis rendu compte que ces braves enfants attentifs ignoraient l’histoire culturelle et politique de leur propre pays. Sur cuba, lorsque je leur expliquais ce qu’était Cuba, deux ou trois l’ont associée avec el Che parce que ce héros internationaliste est connu universellement grâce à la vente des casquettes et de T-shits.

Tout le dialogue tourna autour de l’orientation de lectures utiles sans relation avec les moyens que la social démocratie utilise pour noyer dans l’ignorance le peuple Français qui vit aujourd’hui sous un régime qui préfère, par opportunisme, le maintenir dans l’inculture et l’ignorance de sa propre réalité et de la réalité du monde, pour lui escroquer sa liberté. Les questions posées sur Cuba, sur son gouvernement, étaient un autre indice sur la désinformation à laquelle sont soumis, en toute impunité, les Français. Le pire c’est la conscience du mensonge qu’ils ont créée chez eux. L’immense majorité est convaincue que ce que disent les medias est la Vérité ; que les Cubains révolutionnaires et les Français qui ont visité Cuba, mentent. Ils croient que Castro est un dictateur et que les Cubains se sont résignés à leur misère. Nombreux sont ceux qui ignorent et parfois ne croient pas qu’il existe un embargo/blocus criminel qui assassine des enfants, des vieillards, des femmes et des hommes malades, par manque des recours que les USA refusent à Cuba quitte à les jeter à l’eau.

 

Pendant les quarante jours passées en France j’ai parcouru les principales communes de la Corrèze ; la Basse et la Haute Corrèze, je suis allé à Bordeaux et j’ai visité quelques communes comme Saint Emilion et ses vignobles, à Périgueux capitale de la Dordogne, à Marseille et enfin à Paris et partout, exception faite de Paris, j’ai vu passivité, résignation, conservatisme et même de la peur. Je dis à l’exception de Paris parce que j’y ai respiré un air de solidarité et de combativité lors d’une réunion de haut niveau avec l’organisation de solidarité et d’aide aux Cubains France Cuba, dont le Président André MINIER et presque tous les présents ont exprimé leurs convictions ; Annie ARROYO a apporté une brillante contribution. Muriel DICHAMP a démontré son courage habituel, sa sincérité pleine de talent dans la défense de l’intégrité de l’association. Tous se sont prononcés contre le blocus de Cuba, en faveur de la restitution de la base de Guantánamo à son propriétaire légitime et en faveur de la libération des cinq héros injustement détenus dans les geôles des USA.

 

J’ai assisté, à Paris, à une pièce de théâtre pleine de courage sur la vie de guérillero du Che qui peut se révéler très utile pour les Français ; mais dans le reste du pays, à de très rares exceptions, les bons discours se prononçaient en cachette. Ce silence m’a déçu. L’admiration que j’avais pour les hommes qui ont fait l’histoire culturelle et politique de ce merveilleux pays est restée en suspens et son avenir se traîne dans la poussière, résignée, triste et soumise. La France est un musée qui s’assombrit sous les regards convoiteurs de la social-démocratie, alliée d’une droite de plus en plus dure et virulente. Et tout cela à cause d’une superstructure sociale qui ne prend pas en compte la pauvreté. Qui ne pense qu’à se gaver d’argent, se damnant définitivement et oubliant les principaux droits de l’homme, bref, l’impérialisme.

 

L’illusion française traîne triste et misérable dans les rues, dans le métro, sous les ponts avec son cortège de femmes et d’hommes, abandonnés par la société, souffrant de faim et de froid. Elle a même oublié le sens de la Marseillaise.

 

Andrés BANDERA TAMAYO
acteur cubain


Traduction de F. Candás


EN COMPLEMENT

Je m’appelle Jean-Claude, je suis photographe et j’ai visité Cuba http://www.legrandsoir.info/Je-m-ap...

 

URL de cet article 12799
http://www.legrandsoir.info/L-illusion-francaise.html
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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 21:59

Merci Kat

 

 

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15 février 2011 2 15 /02 /février /2011 00:13

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C'est bien beau les discours d'Amour, de petits nuages roses sur lesquels nous allons avancer dans nos existences, baffouées tous les jours par un pouvoir qui nous enserre chaque jour un peu plus.

 

Par des lois, des décrets, des jugements, l'élite nous affaiblis petit à petit. Et surtout par une philosophie qui veut que nous nous occupions de nous, de notre cher intérieur, sans trop régarder ailleurs...

 

En attendant, les serres de la finance se figent sur les générations à venir et chaque enfant qui nait doit, en France, 26000 euros à la finance internationale.

Combien de temps allons nous supporter cela?

 

Combien de temps allons nous être aveugles, stériles et franchement débiles, car aucune porte de sortie n'est ouverte?

 

Hoooo pauvres égyptiens, tunisiens, pompés par des dictateurs... Et nous, nous sommes quoi, sinon pompés par des dictateurs internationaux qui ont pris le pouvoir sur les "démocraties" occidentales.

 

Allons nous longtemps continuer à payer de notre temps, de notre sueur et de notre semence?

 

Allons nous longtemps être du bétail écervelé?

 

Si une révolution doit avoir lieue, c'est ici, en France, et elle ne devra avoir nulle autre but que de liquider l'élite mondiale de la finance, de la corruption politique et économique.

 

Il faut couper des têtes, des Rotchilds, des Morgans et autres suppots de satan.

 

Ecraser les collabos médiatiques, tous ces fumistes grassement payés pour parler à la télé, ces eunuques sans âme, fers de lance du libéralisme, du communisme, du laxisme. Ils ne sont que des fils d'une République devenue putain devant les intérêts d'une petite minorité.

 

Il faut leur trancher la tête, sans état d'âme, puisqu'ils tranchent la vie de la multitude, sont complice des génocides, sont des néo-nazis.

 

Ils font la guerre aux pauvres, qu'ils ont eux-même engendrés. Ils ne sont pas humains, comme ils ne nous considèrent pas comme humains.

 

Ils sont en guerre contre les pauvres.

 

Il serait grand temps de répondre à leurs actes.

 

Et nous sommes cent millions de fois plus nombreux qu'eux.

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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 20:05

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Il y a quelques mois, je lisais ici et là que manifester ne servait à rien, était rétrograde...

 

Le peuple tunisien et le peuple égyptien ont remis les pendules à l'heure. Je n'en dirais pas plus, mais mon sentiment, ce soir, envers la populasse française ( on ne peut plus parler de peuple ) est sans équivoque.

 

Tant que le salaire tombe, que la télé fonctionne, ce qu'il se passe les dépasse. 

 

Ceci dit, je ne rêve pas. Que ce soit en Tunisie ou en Egypte, ce n'est ni à Tunis ni au Caire que l'avenir se décide, mais à Washington et à Londres. Pour que le pouvoir revienne au peuple, il faudra soumettre l'armée et le monde politique corrompu. Ce n'est pas gagné, loin de là.

 

A défaut de perfection, ces mobilisations nous montrent qu'un peuple peut encore se faire entendre, s'il est soudé, ensemble.

 

A méditer chez tous les franchouillards "soporifiés" et aux âmes corrompues.

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6 février 2011 7 06 /02 /février /2011 00:30
Une fois n'est pas coutume, l'orange de l'article n'est pas de moi. c'est une copie du blog de Jo... Je voulais mettre seulement un extrait et renvoyer sur son blog, mais c'est trop bon, alors j'ai tout copié. Allez tout de même lui rendre visite...
Traduction partielle libre : Marc Lafontan pour Au bout de la route

 

 

En 1989, Heidemarie Schwermer, une professeur fin quarantaine, émergeant d’un divorce difficile, décide de déménager avec ses deux enfants en ville à Dortmund, dans la région du Rhin en Allemagne.

Elle nota immédiatement que la population des sans-abris était en croissance constante . Sa réaction immédiate fut d’être choquée : « Ce n’est pas normal, il faut faire quelque chose » ; elle a donc lancé ce qu’on appelle en Allemagne un Tauschring, un espace où les gens peuvent échanger leurs compétances ou leurs possessions, une zone sans argent, où une coupe de cheveux peut être échangée contre des réparations mécaniques, où un grille pain sera échangé contre un manteau. Elle appela cet espace Gib and Nimm (Donner et prendre).

Cela avait toujours été la croyance de Heidemarie que les sans abris n’avaient pas juste besoin d’argent pour re-entrer dans la société, mais qu’en leur redonnant une estime de soi malgré les dettes, le manque de travail ils retrouveraient leur place dans le monde. »Même quand tu n’as rien, tu vaux beaucoup » dit elle souvent. 

Mais les sans abris de Dortmund ne participèrent pas beaucoup au « Donner et prendre », peu utilisèrent le Tauschring, et certains lui jetèrent même à la face qu’une femme de la classe moyenne avec une éducation comme la sienne ne pouvait pas comprendre les circonstances de leur déchéance sociale. Au contraire, ce furent les chômeurs et les retraités qui commencérent littéralement à inonder son Tauschring, avec des tonnes de matériel inutilisés depuis des années dans leur maison, ou des compétances qu’ils n’exerçaient plus. Des coiffeurs retraités qui échangent une coupe de cheveux contre une réparation électrique, des profs retraités qui donnent des leçons privés en échange de sortie pour leur chien, le point étant que jamais une seule piéce de monnaie ne fut échangée.

Le succés du Tauschring fit poser à Heidemarie de nouvelles questions sur elle-même et sa manière de vivre.

« J’ai commencé à réaliser que j’avais beaucoup trop de choses inutiles. J’ai alors décidé que je n’achéterai quelque chose que si je donnai quelque chose , c’est comme ça que j’ai commencé. Puis j’ai pensé à ce dont j’avais réellement besoin, et je me suis rendu compte que je pouvais fonctionner très bien en vétements par exemple avec ce que j’accroche sur 10 porte manteaux , donc j’ai donné le reste. j’avais tellement de choses superflues, c’était fou ! »

Après quelques temps, c’est sa vaste collection de livres qu’elle remarqua dans sa maison , donc un jour elle marcha jusqu’à une bouquinerie usagée avec sa bibliothéque au complet.

« J’ai pensé que donner mes livres était une bonne chose, j’adore les livres, mais il me fallait les sortir. Ils ne me manquent pas, ce qui me surprend toujours, je voulais revenir à l’essentiel ».

Ces prises de conscience provenaient en partie après ces séances de psychanalyse, qu’elle suivait suite à son divorce.

« C’était une année difficile, se souvient elle. je pleurais à chaque session, mais en bout de compte, je voulais juste vivre plus simplement, et être plus heureuse .. »

Elle a donc commencé à suivre des cours pour devenir elle aussi psycho-thérapeute afin d’aider d’autres personnes. d’autres choses vinrent s’ajouter à ces changements. Elle commença à faire de la méditation, et bientôt réalisa à quel point elle était insatisfaite de son travail. « J’étais tout le temps malade, et n’avais pas encore fait la relation entre mes symptomes physiques et mon mécontentement au travail ».

 

Donc, en plus du Tauschring et de ses cours en psycho-thérapie, elle commença à expérimenter d’autres types de travail.

« J’ai travaillé dans une cuisine au salaire minimum et les gens n’arrêtaient pas de me dire quel dommage d’avoir étudié à l’université pour faire ce genre de boulot ! Mais moi je répondais, pourquoi un professeur ou un thérapiste devrait avoir plus de valeur qu’une cuisinière ? »

Plus elle vivait libérée des choses, et plus elle devenait heureuse. En 1995, toujours impliquée dans le Tauschring, elle commença à échanger de l’hébergement contre des travaux ménagers… Elle n’achetait plus rien…

« Quand j’avais vraiment besoin de quelque chose, on dirait que cela me tombait dessus dans la vie. »

En 1996, elle décide d’aller encore plus loin, et prend la décision la plus radicale de sa vie : vivre sans argent. Elle a donné son appartement , renoncé à son travail de prof, et a commencé à vivre en nomade, bougeant de maison en maison, en échange de petits travaux. Elle s’était donné 12 mois comme période de tests, mais en bout de compte elle a tellement aimé ça qu’en 2011, à 67 ans, ce n’est pas fini.

 

 

« La Vie est devenue de plus en plus belle, je ne pourrai jamais plus revenir en arrière, j’ai tout ce qu’il me faut, un sens de la Joie profond, et physiquement je me sens en pleine forme « .

Elle a des économies d’urgence ( 250$/200 euros) et donne tout l’argent qu’elle peut gagner .Elle collecte sa retraite pour se payer ses billets de trains et donne le surplus. Elle n’a aucune assurance médicale et a donc développé sa propre méthode d’auto-guérison.

« Quand j’ai mal quelque part, je mets mes mains et je me dis que j’ai le pouvoir de me guérir moi même .. mourir ? je me suis déjà préparé à mourir plusieurs fois .. il est arrivé que je pensais que ça y est, je vais mourir, et hop, je me levais la journée d’après en pleine forme ! »

Son monde tient dans une valise à roulette et un petit sac à dos. Pas de photographies. « Je n’en ai plus besoin ». Elle a eu quelques relations amoureuses :

« Je peux tomber en amour, mais me demander de rester dans une maison avec quelqu’un, impossible ». Elle a écrit deux livres racontant ses aventures et donné les royalties, a déjà été invité à la TV au milieu de millionnaires et gagnats de loto où tout le monde fut renversée par cette dame qui avait tout donné.  » je n’aime pas passer à la télévision, cela me rend nerveuse, mais au moins je peux toucher beaucoup de monde. »

« Je me vois comme plantant des graines dit elle. Peut être que des gens vont me rencontrer et décider de consommer moins, ou d’autres vont méditer, le point étant qu’il est possible d’avoir un autre type de société . Je voudrai que le gen se demandent : mais de quoi aie réellement besoin, comment est ce que je veux réellement vivre ? chaque personne devrait se demander qui elle est , et où elle veut aller, ce qui va automatiquement créer une recherche en soi … nous vivons comme nous vivons parce que nous suivons le systéme, nous achetons tout ce que nous voulons, mais en fait nous n’avons pas besoin de toutes ces choses, il est ridicule de penser que ce systéme est le seul possible. »

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3 février 2011 4 03 /02 /février /2011 19:40

Lire

 

L'attitude de ce gouvernement vendu et populiste devrait susciter la résistance de l'ensemble de la société française.

 

Et c'est aux tenants de l'administration de l'état de montrer le chemin vers une remise en marche de la Nation malmenée par ce qui a tout l'air de traîtres.

 

Face à la corruption généralisée, au dépeçage économique et social du pays, à l'abandon de la souveraineté nationale, il est grand temps que toute la société française, dans son ensemble, réagisse et se mette en action pour contrecarrer une politique qui s'avérera mortelle pour le pays.

 

Justice, forces de l'ordre, enseignants, et tous les fonctionnaires, eux qui sont malmenés dans les médias depuis 30 ans, puis par la réduction drastique des moyens et des effectifs depuis 15 ans, à vous de montrer le chemin de la révolte pour une société non pas parfaite, mais une société capable de faire face aux défis quotidiens d'une vie en commun.

 

Cet équilibre, rongé, dépecé, rapiécé, ne tient plus.

 

Les agents à la solde de la Finance internationale sont en train de tuer la République Française, ou le peu qu'il en restait.

 

Aux armes, ensemble.

 

 

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