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9 août 2010 1 09 /08 /août /2010 23:27

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Cette question n'en est pas une. Nous savons très bien vivre une transition entre la pseudo démocratie des années d'après guerre, et la réelle dictature néo-féodale du Nouvel Ordre Mondial.

 

Non, la question, comme énnoncée, était personnelle.

 

En fait, depuis ce matin, je n'arrête de penser à Alain Gossens.

 

Comme d'habitude, sa mort fait et fera polémique, sur internet. Ailleurs, on s'en branle. Ma pensée profonde est que peu importe qu'il se soit tué lui-.même, ou qu'on l'ait aidé à se jeter du haut d'un clocher de 30 mètres. Dans tous les cas, il est mort en excerçant ce qui le tenait aux trippes, la fine fleur de sa vie, sa juste valeur.

 

Le journalisme était son métier et il l'a fait jusqu'au bout de ses gènes, allant à l'encontre de lui-même, de ses facultés, de sa résistance. Il s'est tout simplement saccrifié à la recherche de la Vérité.

 

Sa mort n'est pas importante, c'est sa vie et ses écrits qui comptent.

 

Car la vérité, si un jour elle est trouvée, sur sa mort, ne changera rien à sa vie.

 

Alors naviguons sur Karmapolis, lisons tous ces bons et beaux mots, gavons nous de ces questions et réflexions qui, si elles ne nous délivrent aucune certitude, nous poseront les bases d'une solide recherche sur la Vérité.

 

 

 

J'ai été en deuil, tout aujourd'hui, comme si j'avais perdu un ami. Et c'est vraiment ce qui s'est produit. Alain était un ami que je ne connaissais pas.

 

Ca me rend fou de rage, ça me coince le gosier, ça me fait trésaillir...

 

Aurais-je eu les mots, les gestes, l'attention qui sauve?... Aurais-je pu faire quelque chose pour éviter son suicide-meurtre?

 

Allez, question inutile...

 

Je me sens très proche d'Alain, d'où ma douleur. Je ne suis pas journaliste, juste un modeste blogueur... Mais je dois faire attention à moi, désormais, car je suis sous le même châtiment.

 

Le monde nouveau ne tolère pas les humains sensibles, honnêtes et avec ce minimum de fierté qui fait d'eux des êtres humains. Aussi, sans même parler d'assassinat, il est très difficile de survivre en cette société totalement basée sur la perfidie et l'amnégation d'autrui. Il est quasiment impossible de vivre sa nature humaine noble et sincère dans ce tas de merde corrompue qu'est devenue la société.

 

Je pense beaucoup à Jean Le Veilleur, aussi, ce soir, qui nous a quittés...

 

Je pense à vous tous, êtres sensibles, balancés entre espoirs plus ou moins insipides et réalités ubuesques...

 

Tenez bon, frères et soeurs. Le Nouvel Ordre doit être combattu, doit être battu.

 

Le Monde Nouveau a besoin de nous.

 

Accrochons nous par les ongles, s'il le faut, par les dents, les oreilles... Mais tenons le plus possible.

 

L'avenir de l'Humanité est entre nos mains et, surtout, en nos âmes.

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9 août 2010 1 09 /08 /août /2010 23:11

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Nigel Farage est un  des fondateurs de l’UKIP United Kingdom Indepedence Party mais aussi un eurodéputé sceptique.

 

Comme tous les résidents de la perfide Albion me direz-vous ;) !

Trêve de plaisanterie, en fait, il a de solides arguments qu’il expose brillamment lors des sessions parlementaires.
Cela lui a valu d’être réprimandé mais cela ne l’empêche pas de continuer à défendre ses convictions avec forces.

Nous avons voulu en savoir plus et lui avons posé quelques questions :

 

Pouvez vous vous présentez et nous parler de votre parcours politique et pourquoi vous en êtes arrivé à un engagement aussi fort (voir les vidéos) au niveau du parlement?
Je travaillais comme négociant en produits de base (lait, métaux…) lorsque j’ai remarqué « le marché commun » – appelé à l’époque projet Européen – car il dévoyait le commerce.
Après des examens approfondis, je me suis aperçu qu’il détruisait la démocratie  – en attaquant les souverainetés nationales, base des démocraties  – pareillement.
En 1993, après la défaite, par des ignobles procédés, de l’opposition au traité de Maastricht,  j’ai pris part à la réunion fondatrice du UK Independence Party (UKIP) et à partir de ce moment j’ai travaillé pour la Cause de la libération du Royaume-Uni de l’Europe, dont 10 ans en tant que député élu de l’UKIP au pseudo-parlement Européen.
L’hypocrisie nuisible et mégalomaniaque de l’Europe est ahurissante. Une fois perçue, elle doit être combattue.

 

1/ Y-a-t-il une perte de démocratie en Europe?
Très certainement ! Comme je le disais, la démocratie nationale est la seule espèce de démocratie connue. Elle ne peut pas être transférée à un niveau supranational. Plus l’Europe grandit et étend ses pouvoir, plus la démocratie disparait.

 

2/ Que faut-il faire selon vous pour pouvoir retrouver cette démocratie ?
Il faut se débarrasser de l’Europe bien évidement. Elle ne peut pas être réformée. Elle a été conçue spécifiquement pour la tâche qu’elle est en train d’accomplir ; et elle doit être stoppée.

 

3/ Comment les citoyens européens peuvent aider en ce sens ?
Former des partis anti-européen, faire campagne pour eux et les élire aux gouvernements d’où ils pourront révoquer les traités européens et retourner les pleins pouvoirs aux législatures nationales et par la-même à leur électorat.

4/ Pouvez vous nous expliquer ce  qu’il se passe en backoffice du parlement?

Maquignonnage, intimidations et corruption ! Comment croyez-vous que sur douze milles propositions législatives de la commission européenne, seules trois ont été refusées ?

 

5/ Quelles sont pour vous les problématiques cachés  et qui ne sont pas débattues publiquement ?
Le pire dans  tout ça est  l’étreinte qu’exerce l’Europe sur les médias – étatiques et commerciaux – avec l’argent des contribuables, pour qu’aucune voix dissidente ne puisse atteindre l’électorat et qu’aucun des partis anti-européen ne puisse avoir un accès au débat publique.
L’Europe utilise les même moyens pour s’assurer que les associations, les œuvres caritatives, les fédérations commerciales, syndicats, institutions académiques et organisations religieuses soient dirigés par des pro-européens, même si leurs membres ne le sont pas.
Ceci constitue une décapitation de la démocratie dans les derniers bastions de celle-ci.

 

6/ Le mot de la fin
Après avoir destitués les électorats de leurs droits, l’Europe se charge de diluer les populations, qui pourraient encore faire vivre les démocraties, en les mêlant à des contingents étrangers. Ce faisant les électorats ne seront plus cohérents – il en résultera une masse de factions aveugles qui ne seront pas capables d’exercer le pouvoir au niveau national, ce qui résultera d’un état européen non démocratique. Si nous devons arrêter ce processus avant qu’il ne soit irréversible, le Peuple doit prendre des mesures maintenant.

 

Vous pouvez télécharger et diffuser cette interview en format PDF en langue Française et Anglaise, une seule contrainte indiquez notre site comme source (merci à vous).

 

UneAutrefrance

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8 août 2010 7 08 /08 /août /2010 12:51
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7 août 2010 6 07 /08 /août /2010 10:14

Par Paul-Éric Blanrue


Né en 1969, marié et père de 8 enfants, le Français Vincent Reynouard est ingénieur chimiste de formation, issu de l’ISMRA (Institut des sciences de la matière et du rayonnement atomique) de Caen. Il se présente volontiers comme catholique traditionaliste et ne cache pas ses opinions politiques ultra-conservatrices. Mais, surtout, il conteste publiquement, sous la forme de DVD et d’écrits, la version classique de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. ll fait partie de ces chercheurs se proclamant « révisionnistes » et qualifiés de « négationnistes » car ils ne croient pas à l’existence des chambres à gaz homicides dans les camps de concentration allemands.

blanrue

En 2005, Reynouard écrit et envoie à des syndicats d’initiative, des musées et des mairies un fascicule de 16 pages intitulé « Holocauste? Ce que l’on vous cache », dans lequel il prend le contre-pied de l’histoire académique. La justice française s’abat aussitôt sur lui.

En première instance, il est condamné, en 2007, par le tribunal correctionnel de Saverne (Bas-Rhin) à 1 an de prison ferme, 10.000 euros d’amende et 3.000 euros de dommages et intérêts pour la LICRA. En appel, en juin 2008, la Cour de Colmar confirme la peine de prison et le condamne à un total de 60.000 euros (20.000 euros d’amende + publications forcées et frais divers). Du jamais vu.


Comme Reynouard réside en Belgique, la France lance contre lui un mandat d’arrêt européen pour l’obliger à purger la peine de 1 an de prison ordonnée par la Cour d’appel de Colmar. Le 9 juillet dernier, il est emprisonné par la police belge, en attendant son extradition en France. Ce qui fait dire à l’intéressé : « Quand on ne songe qu’à la mise en prison pour se débarrasser d’un contradicteur, c’est qu’on n’a pas d’arguments. »

Conclusion : un homme de 41 ans, père de 8 enfants, est actuellement emprisonné pour ses recherches historiques, en raison de la loi Gayssot.

Cette loi, promulguée au Journal officiel de la République française le 14 juillet 1990, interdit, dans son article 24bis, le fait de « contester (…) l’existence d’un ou plusieurs crimes contre l’humanité tels qu’ils sont définis par l’article 6 du statut du tribunal militaire international [dit de Nuremberg] annexé à l’accord de Londres du 8 août 1945. »


Dans mon livre Sarkozy, Israël et les juifs (voir la vidéo en fin d’article, NdlR), j’ai rappelé que cette loi liberticide a été vivement critiquée par des personnalités comme l’académicienne française Simone Veil ; le Secrétaire perpétuel de l’Académie française, Hélène Carrère d’Encausse ; les ministres Jean Foyer, Jacques Toubon, Alain Peyrefitte ; les historiens Henri Amouroux, Pierre Vidal-Naquet, Annie Kriegel, François Furet, Alain Besançon, Jacques Willequet et François Bédarida ; la fondatrice de l’Institut de recherche Hannah Arendt, Chantal Delsol ; le prix Nobel d’économie 1988, Maurice Allais ; les écrivains Michel Tournier, Louis Pauwels, Michel Houellebecq, Philippe Muray, Jean Daniel, Vladimir Volkoff, Michel Rachline et Alain Robbe-Grillet ; les magistrats Philippe Bilger, Alain Marsaud et Raoul Béteille ; les juristes Olivier Duhamel, Anne-Marie Le Pourhiet, Emmanuelle Duverger, André Decoq et Guy Carcassonne ; les avocats Jacques Vergès et John Bastardi Daumont ; le philosophe Paul Ricoeur ; l’humoriste Bruno Gaccio ; des défenseurs de la liberté d’expression comme le fondateur de Reporters sans frontières Robert Ménard (qui la dénonce comme une « police de la pensée ») et Gabriel Cohn-Bendit ; les journalistes Dominique Jamet, Delfeil de Ton, Alain Rollat, Albert du Roy, Philippe Tesson, Jacques Julliard et Ivan Rioufol ; ou encore l’ancienne présidente de la Ligue des droits de l’homme, l’historienne Madeleine Rebérioux. À l’étranger, le linguiste américain Noam Chomsky s’en est déclaré l’adversaire absolu. Pour le physicien et intellectuel belge Jean Bricmont, « la loi Gayssot est une régression juridique de plusieurs siècles ». Les présidents Hugo Chavez et Mahmoud Ahmadnedjad ont, quant à eux, condamné sévèrement cette répression.


Il nous incombe désormais de défendre la libre expression dans les faits et non plus seulement en théorie. Pourquoi n’entend-on personne dénoncer publiquement le sort réservé à Vincent Reynouard ? Que font Reporters sans frontières, Amnesty International et Human Rights Watch ? Aucun média, ni français ni étranger, n’a informé l’opinion de cette affaire. Un tel silence est anormal.

Personnellement, j’ai décidé de réagir en tant qu’historien et citoyen, et de faire savoir, par ce communiqué, combien je suis révolté par le fait que, chez nous, on jette en prison un homme pour ses opinions, aussi insolites, stupéfiantes et controversées soient-elles. Un tel traitement est indigne de la France et de sa tradition intellectuelle. La loi n’a pas à intervenir dans la définition de la vérité historique : dans un État libre, cette fonction est celle des historiens. La loi Gayssot, qui restreint la liberté du chercheur, est contradictoire avec la notion d’État démocratique ; c’est une loi scélérate. Je demande en conséquence son abrogation immédiate.

J’espère être bientôt rejoint par des dizaines, des centaines, des milliers d’autres personnes ne pouvant rester indifférentes face à ce scandale qui nuit gravement à l’image de la France et bafoue l’esprit de la République.


Celles et ceux qui veulent cosigner avec moi ce communiqué peuvent m’envoyer leur nom et leurs coordonnées à cette adresse : eugenie.blanrue@laposte.net.


Il ne s’agit pas de soutenir les idées religieuses, politiques ou historiques de Vincent Reynouard, mais de défendre son droit à les exprimer. Pour les contester, il suffit d’un débat démocratique, ouvert, franc et loyal.

Nous ferons le point sur ces signatures à la fin du mois de septembre prochain. En attendant, merci de diffuser ce texte au maximum.


Paul-Éric Blanrue, historien

 

 

Mecanopolis

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3 août 2010 2 03 /08 /août /2010 11:43
Fidel CASTRO
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Le livre intitulé La victoire stratégique dans lequel je raconte la bataille qui empêcha l’extermination de la petite Armée rebelle, sera publié dans quelques jours.

J’explique dans l’Introduction mes doutes au sujet du titre : « …je ne savais pas si je devais l’intituler La dernière offensive de Batista ou Comment 300 en vainquirent 10 000 », qui collerait mieux à une nouvelle de science-fiction…

Il comprend une petite autobiographie : « Je ne voulais pas attendre qu’on publie un jour les réponses à d’innombrables questions qu’on m’a posées sur mon enfance, mon adolescence et ma jeunesse, ces étapes qui ont fait de moi un révolutionnaire et un combattant armé. »

Je me suis finalement décidé pour : La victoire stratégique.

Divisé en vingt-cinq chapitres, il contient de nombreuses photos de la meilleure qualité possible compte tenu de l’époque et les cartes pertinentes.

Il présente aussi des graphiques sur les types d’armes utilisées par les deux adversaires. Aux dernières pages du chapitre 24, je dis des choses qui se sont avérées prémonitoires. À la fin de l’allocution que j’écrivis pour être lue sur Radio-Rebelde le 7 août [1958], au lendemain de la bataille finale de Las Mercedes, j’affirmai :

« L’offensive a été liquidée. Le plus impressionnant effort militaire jamais consenti dans notre histoire républicaine s’est achevé sur le désastre le plus épouvantable, un désastre que n’auraient jamais pu imaginer l’orgueilleux dictateur et ses troupes, dont la fuite, au terme de deux et demis où elles sont allées de défaite en défaite, marque les jours finals de son odieux régime. La Sierra Maestra est désormais absolument débarrassée de forces ennemies. »

J’écris dans La victoire stratégique :

« La déroute de l’offensive ennemie, au terme de soixante-quatorze jours de combats incessants, marqua le virage stratégique de la guerre. Dès lors, le sort de la tyrannie fut définitivement jeté dans la mesure où l’imminence de son effondrement militaire était évidente.

« Je rédigeai ce même jour une lettre à l’adresse du major-général Eulogio Cantillo, qui dirigea toute la campagne ennemie depuis le poste de commandement de la zone d’opérations, à Bayamo. Je lui confirmai que nous avions fait environ cent soixante prisonniers, dont beaucoup étaient blessés, et que nous étions prêts à engager sans retard des négociations pour les lui remettre. Cette seconde remise de prisonniers se réalisa plusieurs jours après, à Las Mercedes, après des démarches compliquées.

« Durant ces soixante-quatorze jours de combats intenses qui permirent de repousser et de vaincre la grande offensive ennemie, nos troupes eurent trente et un morts. Les tristes nouvelles n’entamèrent jamais le moral de nos troupes, bien que la victoire ait souvent eu un goût amer. Pourtant, nous aurions pu perdre bien plus de combattants compte tenu de l’intensité, de la durée et de la violence des actions terrestres et des attaques aériennes ; si ce ne fut pas le cas, c’est parce que nos guérilleros avaient atteint une adresse extraordinaire dans la nature sauvage de la Sierra Maestra et qu’ils faisaient preuve entre eux d’une grande solidarité. Des blessés graves réchappèrent bien souvent parce que leurs compagnons faisaient tout d’abord l’impossible pour les transporter en plein combat là où les médecins pouvaient les soigner, et ce malgré le terrain escarpé et le sifflement des balles.

« J’ai mentionné au long de ces pages les noms des morts, mais je tiens à en dresser de nouveau la liste complète, parce que ces martyrs méritent que notre peuple les rappelle éternellement avec respect et admiration :

Comandantes : Andrés Cuevas, Ramón Paz et René Ramos Latour, Daniel.

Capitaines : Ángel Verdecia et Geonel Rodríguez.

Lieutenants : Teodoro Banderas, Fernando Chávez, El Artista, et Godofredo Verdecia. Combattants : Misaíl Machado, Fernando Martínez, Albio Martínez, Wilfredo Lara (Gustavo), Wilfredo González (Pascualito), Juan de Dios Zamora, Carlos López Mas, Eugenio Cedeño, Victuro Acosta (El Bayamés), Francisco Luna, Roberto Corría, Luis Enrique Carracedo, Elinor Teruel, Juan Vázquez (Chan Cuba), Giraldo Aponte (El Marinero), Federico Hadfeg, Felipe Cordumy, Lorenzo Véliz, Gaudencio Santiesteban, Nicolás Ul, Luciano Tamayo, Ángel Silva Socarrás et José Díaz (El Galleguito).

Paysans collaborateurs : Lucas Castillo et des membres de sa famille ; Ibrahim Escalona Torres.

« Honneur et gloire éternels, respect infini et affection pour ceux qui moururent alors.

« L’ennemi souffrit plus de mille pertes, dont plus de 300 morts et 443 prisonniers ; au moins cinq de ses grandes unités complètes furent annihilés, capturés ou désarticulés ; nous nous emparâmes de 507 armes, dont deux chars, dix mortiers, plusieurs obusiers et douze mitrailleuses calibre 30.

« À quoi il faut ajouter l’effet moral de ce dénouement et son importance sur le cours de la guerre : dès lors, l’initiative stratégique passa définitivement aux mains de l’Armée rebelle, maîtresse absolue, par ailleurs, d’un vaste territoire où l’ennemi ne tenterait même plus de pénétrer. De fait, la Sierra Maestra était libre à jamais.

« La victoire sur la grande offensive ennemie de l’été 1958 marqua le tournant irréversible de la guerre. L’Armée rebelle, triomphante et extraordinairement renforcée par l’énorme quantité d’armes qu’elle avait récupérée, était en mesure de lancer son offensive stratégique finale.

« Ces événements ouvrirent la voie à la nouvelle et ultime étape de notre guerre de libération, qui se caractérisa par l’invasion du centre du pays, et par l’ouverture du IVe Front oriental et du Front de Camagüey. La lutte gagna tout le pays. La grande offensive finale de l’Armée rebelle entraîna, grâce à la campagne fulminante d’Oriente et de Las Villas, la défaite définitive de l’armée de la tyrannie et, par voie de conséquence, l’effondrement militaire du régime et la prise du pouvoir par la Révolution victorieuse.

« Environ trois mille hommes, équipés des armes enlevées à l’ennemi, décidèrent de la victoire de la contre-offensive de décembre 1958.

« Les colonnes du Che et de Camilo, progressant dans les plaines du Cauto et du Camagüey, atteignirent le centre du pays. À l’école de Minas del Frío, l’ancienne 1re colonne entraîna de nouveau plus de mille recrues qui, conduites par des chefs nés de leurs propres rangs, occupèrent les localités et les villes sur la route nationale entre Bayamo y Palma Soriano. Nous détruisîmes des half-tracks T-37 flambant neuf, et les chars lourds et l’aviation de combat ne purent empêcher la prise de villes cent fois plus grandes que le petit hameau de Las Mercedes.

« La 1re Colonne en pleine avancée fut rejointe par les forces du IIe Front oriental Frank País, et c’est ainsi que nous occupâmes la ville de Palma Soriano le 27 décembre 1958. Le 1er janvier 1959 – la date exacte signalée dans la lettre que j’avais adressée à Juan Almeida avant le début de la dernière offensive de la dictature contre la Sierra Maestra – la grève générale révolutionnaire, décrétée sur Radio Rebelde depuis Palma Soriano, paralysa le pays. Le Che et Camilo reçurent l’ordre d’avancer sur la route nationale vers la capitale, et aucune force ne leur résista.

Cantillo, réuni avec moi, Raúl et Almeida, reconnut que la dictature avait perdu la guerre, mais tenta peu après dans la capitale de faire des manœuvres putschistes, contre-révolutionnaires et pro-impérialistes, violant les conditions d’une armistice qu’on lui avait imposées. Il n’empêche que trois jour plus tard, nous étions en possession des cent mille armes, des bateaux et des avions qui avaient peu avant permis et appuyé la fuite du dernier bataillon à être entré dans la Sierra Maestra. »

Une équipe du Bureau des questions historiques du Conseil d’Etat, des maquettistes du Grupo Creativo de Casa 4, sous la direction de l’ayudantía ; le cartographe Otto Hernández, le général de brigade Amels Escalante, le maquettiste Jorge Oliver, le jeune dessinateur Geordanis González, sous la direction de Katiuska Blanco, journaliste et écrivaine brillante et inlassable, sont les principaux acteurs de cette réussite.

Je pensais que le livre mettrait des mois à sortir. Je sais maintenant qu’il sera publié début août.

Moi, qui ai travaillé des mois sur ce thème après ma grave maladie, je me sens maintenant encouragé à continuer d’écrire la deuxième partie de cette histoire dont le titre sera, si l’équipe n’en suggère pas un autre, La contre-offensive stratégique finale.

 

Fidel Castro Ruz
Le 27 juillet 2010

 

Traduction J-F Bonaldi, la Havane


URL de cet article
http://www.legrandsoir.info/La-victoire-strategique.html
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31 juillet 2010 6 31 /07 /juillet /2010 05:27

Communiqué du Réseau Voltaire

 

Sollicité par de nombreux lecteurs à propos des documents publiés par Wikileaks, le Réseau Voltaire tient à recentrer le débat. Dans ce communiqué, il dénonce une manoeuvre de diversion médiatique et réaffirme que la guerre d’Afghanistan est illégale.

 

Le site Internet Wikileaks a remis, il y a quelques semaines des documents militaires confidentiels à trois médias (New York Times, The Guardian, Der Spiegel) afin qu’ils les examinent avant publication.

Le site a publié les 92 000 documents originaux et les trois médias ont publié leurs articles simultanément le 25 juillet 2010. Il s’agit de la plus importante fuite de documents militaires de l’histoire.


Ces documents sont des notes utilisées par les troupes engagées en Afghanistan. Certaines relatent des combats, d’autres rapportent des renseignements. Leur degré de confidentialité est faible (ce qui signifie qu’ils ont circulé en de nombreuses mains), mais leur nombre est très élevé (ce qui implique que peu de personnes pouvaient les réunir). Leur authenticité n’a pas été contestée. La presse internationale et de nombreux leaders politiques dans le monde ont commenté les conclusions des trois médias, considérant ces informations comme sûres.

Nos détracteurs s’attendent à ce que le Réseau Voltaire se félicite de ces fuites et exploite ces documents pour charger les forces US, les accuser de crimes de guerre et d’incompétence. Nous n’en ferons rien.


Tout laisse à penser que ces fuites ont été organisées par un clan de l’appareil US pour imposer ses vues simultanément au limogeage du général McChrystal par le président Obama. Et le fait que ce dernier ait stoppé toute enquête interne visant à identifier l’origine des fuites montre que celle-ci lui est connue, qu’il ne souhaite pas l’affronter ou qu’il l’approuve.

Ces documents ne décrivent pas la réalité de terrain, mais attestent du degré d’auto-intoxication des forces US. Les notes de renseignement afghanes qui servent de base aux opérations de l’Alliance dans ce pays ne rapportent que de stupides ragots et l’on se demande comment ces informateurs ont été recrutés. Il est particulièrement ridicule de présenter un officier pakistanais de 74 ans, le général à la retraite Hamid Gul, comme le manipulateur en sous-main des insurgés et le responsable à lui tout seul de l’échec militaire de l’OTAN.


Nous ne sommes pas étonnés que trois médias connus pour leur alignement aveugle sur les thèses atlantistes participent à une opération psychologique de diversion dont le but est de critiquer un général qui vient d’être démis de ses fonctions pour mieux disculper les responsabilités politiques de cette catastrophe humaine.

Au demeurant, l’unanimité de grands médias, qui n’ont cessé de répéter des années durant les mensonges de Washington, ne peut qu’inquiéter.


La guerre d’Afghanistan est illégale. Qu’ils nous soient sympathiques ou pas, les insurgés exercent leur droit fondamental et légitime à défendre leur pays contre l’occupation étrangère. Ce ne sont pas seulement les bavures de telle ou telle unité militaire qui constituent des crimes, mais la totalité des opérations conduites sur place et jusqu’à la simple présence des troupes étrangères.

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30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 19:59

Dans un récent communiqué, l’Américain Michael Santomauro nous apprenait que le révisionniste Horst Mahler, lors de son procès à Munich en janvier 2009, avait, me citant, ouvert sa déclaration liminaire sur mon évocation des prouesses guerrières de l’axe américano-sioniste :

« L’axe américano-sioniste a phosphorisé les enfants allemands, atomisé les enfants japonais, traité les enfants vietnamiens à l’agent orange et les enfants irakiens à l’uranium appauvri. Il est temps que les vaincus, les humiliés, les offensés répliquent par ce que j’appelle depuis longtemps “l’arme atomique du pauvre”, c’est-à-dire par le révisionnisme historique ; cette arme-là ne tue ni ne mutile personne ; elle ne tue que le mensonge, la calomnie, la diffamation, le mythe de la “Shoah” ainsi que l’abject Shoah-Business, cher à Bernard Madoff, à Elie Wiesel, à la cohorte des “miraculés” et aux assassins des enfants de Gaza (Professeur Robert Faurisson). »

 

« Die amerikano-zionistische Achse hat die deutschen Kinder phosphorisiert, die japanischen Kinder atomisiert, die vietnamesischen Kinder mit dem orangenen Boten behandelt und die irakischen Kinder mit dem abgereicherten Uran. Es wird Zeit, daß die Besiegten, die Erniedrigten und Geschmähten mit dem zurückschlagen, was ich seit langem als die “Atombombe der Armen” bezeichne, d.h. mittels des geschichtlichen Revisionismus. Diese Waffe tötet niemanden und entstellt niemanden. Sie tötet nur die Lüge, die Verleumdung, die Diffamierung, den Mythos der “Shoah” ebenso wie das gräßliche Shoa-Business, das Leuten wie Bernard Madoff, Elie Wiesel, den Kohorten der “wundersam Geretteten” und den Mördern der Kinder in Gaza so teuer ist. » (Professeur Robert Faurisson) (le message diffusé à l’époque par H. Mahler et contenant sa déclaration du 12 janvier 2009 est disponible sur Internet grâce à Adelaide Institute.)

 

H. Mahler a été condamné à près de treize ans de prison. Il a aujourd’hui 74 ans. De son côté, son amie et collègue, Sylvia Stolz, « la Jeanne d’Arc allemande », a été condamnée à plus de trois ans de prison pour avoir, dans sa défense d’Ernst Zündel dont elle était l’avocate, plaidé sans rien dissimuler de ses propres convictions révisionnistes. Elle a 46 ans. Pour le même motif, bien d’autres révisionnistes, avant eux, ont été jetés en prison par le système judiciaire allemand ou autrichien. C’est à l’initiative de Berlin qu’E. Zündel vient de passer plus de sept ans dans des geôles américaine, canadienne et allemande. En Autriche, plusieurs révisionnistes sont encore incarcérés, dont Wolfgang Fröhlich et Gerd Honsik. L’Allemagne (y compris l’Autriche) en est là. A l’exception d’une minorité, particulièrement héroïque, de ses fils et de ses filles, elle paraît se soumettre à la loi de ses vainqueurs, qui – on l’oublie trop souvent – n’ont, depuis soixante-cinq ans, toujours pas envisagé de signer un traité de paix avec elle. Fort de ses « boucliers nucléaires », de ses « barrières de protection » et, surtout, de son arme suprême, celle du Grand Mensonge de « l’Holocauste », l’axe américano-sioniste entend dicter sa loi au reste du monde. Mais rien de durable ne se construit ainsi sur la menace, la crainte et l’imposture. Pour commencer, le Grand Mensonge de « l’Holocauste » se voit, grâce principalement à Internet, de plus en plus contester. Certes il a donné naissance à une religion et, sur ce plan-là, il lui reste de beaux jours à vivre, mais, sur le plan de la science historique, il vient d’expirer dans la plus grande discrétion. Du moins est-ce là ce que je démontrerai bientôt dans un texte qui portera sur la mort, enfin, des chambres à gaz nazies, sur le plan historique et scientifique.

 

Source

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30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 11:09

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Communiqué du 25 juillet 2010


Chers amis,


Tout d’abord merci à tous ceux qui, suite à mon incarcération, m’ont écrit à la prison de Forest. N’ayant ni enveloppes ni timbres en nombre suffisant, je ne puis répondre, ce qui me désole. Merci toutefois pour ces témoignages de soutien qui me vont droit au coeur. Je demande à ceux qui souhaitent m’écrire de joindre à leur envoi une enveloppe timbrée (tarif “Europe”) pour la réponse.

Le 23 juillet la Chambre du Conseil de Bruxelles a déclaré que le mandat d’arrêt lancé par la France contre moi était valable. L’extradition est donc désormais inévitable. Elle viendra dans une dizaine de jours sans doute.


Mes conseils me demandent d’effectuer certaines démarches pour tenter d’éviter la prison en France ou, au moins, de minimiser la longueur de ma détention. Je n’en ferai rien. Je veux, en effet, qu’on puisse dire qu’en 2010, en France, un père de huit enfants âgés de 1 à 17 ans croupit en prison simplement pour avoir exprimé publiquement les thèses révisionnistes.

Je veux qu’on sache qu’en France, en 2010, un père de huit enfants dont la seule arme est un stylo croupit en prison.


On me répondra que, pour l’heure, la presse n’en parle pas et que 99,9% des gens s’en moquent. C’est vrai. Mais je le répète: notre regard porte plus loin, il porte sur le jour où, des événements aidant, l’état d’esprit des peuples changera. Peut-être serons-nous alors morts. Mais lorsque des chercheurs, libérés des tabous présents, étudieront cette histoire – notre histoire – des années 1990-2010 et qu’ils verront la répression dont les révisionnistes auront été les victimes, alors la conclusion s’imposera.

A l’heure où j’écris, je pense à ma chère épouse et à mes chers enfants.

Je pense à leur état d’esprit… Hier, au parloir, Marina pleurait. Elle m’a dit que mon fils de 14 ans ne mangeait plus et que les cinq “petits” réclamaient leur père. Cela fait mal mais, outre que la Vérité a des droits sur nous, le combat révisionniste que je mène – et dont les implications dépassent largement le domaine de l’Histoire – je le mène précisément pour mes enfants, ainsi que pour ceux des autres, pour les Palestiniens, pour l’Europe, et, plus généralement, pour un monde qui sera débarrassé de ce Nouvel Ordre Mondial bâti sur les ruines du IIIe Reich.

Quelles que soient les souffrances, je ne céderai jamais. Les flics, les juges et les prisons n’y changeront rien. La graine est semée, elle croîtra et germera un jour ou l’autre.


V. Reynouard

A vos stylos! Voici l’adresse de Vincent:


Monsieur Vincent Reynouard
Prison de Forest
52 avenue de la Jonction
B-1190 FOREST
(Belgique)

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24 juillet 2010 6 24 /07 /juillet /2010 20:09
Rabhi : « C'est la civilisation la plus fragile de l'Histoire »

 

Il teste et vante depuis cinquante ans la « sobriété heureuse ». Pierre Rabhi est un Gandhi à la française, version agricole.

Pierre Rabhi chez lui (Audrey Cerdan/Rue89).

Le grand public a un peu entendu parler de lui lors de sa pré-campagne présidentielle de 2002, ou dans le dernier film de Coline Serreau. Chez les écolos convaincus, il est un des penseurs qui comptent le plus.

Lui n'a pas « fait le Larzac », car la communauté ce n'est pas son truc. Il n'a pas été embringué par Europe Ecologie non plus. Il a simplement cultivé son jardin, écrit des livres, et développé ce qu'il a appelé l'« agroécologie », une agriculture plus bio que bio mais sans logo. Il exporte ses techniques dans le monde entier, surtout en Afrique.

Son « mouvement des oasis en tous lieux » a donné naissance à des oasis réelles, dont l'association Terre et humanisme est le principal fer de lance. Ce « pape » des révoltés de la société de consommation nous a reçu chez lui, en Ardèche. En le voyant déambuler dans son jardin et s'émerveiller face à la nature, on comprend mieux le personnage. (Voir la vidéo)


Rue89 : Jamais la consommation bio, le développement durable ou le vote vert ne se sont aussi bien portés. Y voyez-vous un bon signe ?

Pierre Rabhi : Tant que l'écologie restera une question subsidiaire qu'on traite par des « Grenelle », tout cela ne sera que diversion et amusement. L'écologie devrait être transversale, la préoccupation de tout être humain, car ça concerne rien de moins que notre survie ou notre disparition.

Les Etats ne sont pas assez honnêtes pour considérer cette question comme absolument essentielle, ils préfèrent perfectionner ce qui sert la mort (comme les armes) que ce qui sert la vie. Servir le lucre et la puissance du lucre, et pour cela piller les mers, détruire les forêts et les sols…

Qu'appelez-vous la « toute puissance du lucre » exactement ?

La planète est devenue le théâtre d'une pièce ambiguë qui repose sur la toute puissance du lucre, la quête du profit. Si vous n'avez plus de ressources, vous n'existez pas. Nous devons changer de paradigme : au lieu de postuler que « la Terre nous appartient », nous devons prendre conscience que « nous appartenons à la Terre ». L'être humain et la nature, donc le respect de la vie, doivent revenir au cœur nos valeurs.

Vous prônez une insurrection des consciences. La prévoyez-vous pour bientôt ?

L'apocalypse est déjà sur la planète, simplement nous sommes peut-être encore du bon côté de la barrière. Le système invente des stratagèmes de tranquillisation généralisée. Les supermarchés sont pleins mais les gens ne savent pas que pour cela nous transportons de l'alimentation du Sud au Nord et de l'Est à l'Ouest, au détriment de notre capacité à la produire là où nous sommes.

Dans le Sud, je vois des gens qui n'ont pas assez pour se nourrir et qui cependant sont joyeux. Certains consomment la vie, d'autres comptent leurs milliards.

Pierre Rabhi dans son jardin en juillet 2010 (Audrey Cerdan/Rue89).Que vous inspire la réforme des retraites ?

Moi je trouve qu'il n'y a rien de plus horrible que de naître pour travailler jusqu'à la fin de ses jours. Dès la maternelle et jusqu'à l'université, l'homme est enfermé dans une espèce de pénitencier, ensuite il y a des casernes, on va dans des boîtes, petites ou grandes, et pour s'amuser on va en boîte, et bien sûr on y va en caisse, et puis ensuite il y a les boîtes où on met les vieux en attendant la dernière boîte !

Il faut ajouter à ça les logements exigus alors que le monde est vaste, l'importance des divertisseurs… On exalte les stars, idoles d'un monde qui s'ennuie. C'est triste, tragique même.

Moi je ne veux pas vivre pour travailler, je veux travailler pour vivre. Ici, le paysage est magnifique, l'air est pur, il est gratuit, je ne veux pas renoncer à ça. Je me sens mieux qu'un milliardaire !

Que dites-vous aux chefs d'entreprise qui vous sollicitent pour des conférences ?

Le Medef m'invitait à réfléchir sur la question de savoir s'il existe une vie après la mort, mais je m'en fiche. Moi, ce qui m'intéresse c'est ce qui existe pendant que je suis vivant, s'il existe une vie AVANT la mort.

Le modèle est en train de se déglinguer, on se rend compte qu'on est dans la civilisation la plus fragile de toute l'histoire de l'humanité. Aujourd'hui vous supprimez le pétrole et l'électricité et tout le système s'effondre. C'est une société inintelligente qui s'est mise elle-même dans une sorte de traquenard dont on a du mal à sortir. Le pétrole sera sans doute l'enjeu d'une déflagration généralisée.

Que diraient des extraterrestres en regardant l'humanité ? Qu'elle est à la fois douée… et stupide. Avec Internet, nous sommes de plus en plus confinés dans un monde qui ne nous laisse plus l'espace de la vie.

Que proposez-vous à ceux qui se sentent en insurrection intérieure mais doivent nourrir leur famille ?

Moi, je travaillais à Paris dans une usine et j'ai dit non. Il a fallu de l'audace pour plonger dans le vide, dans l'inconnu. Je suis devenu crédible parce que je fais ce que je dis, je dis ce que je fais. J'ai rendu la terre féconde.

Aujourd'hui, c'est structurellement plus difficile d'acheter un bout de terrain, mais moi je considère qu'avoir un morceau de terre pour se nourrir est un acte politique et de résistance.

Pierre Rabhi dans son jardin en juillet 2010 (Audrey Cerdan/Rue89).

Vous voulez qu'on devienne tous paysans…

Ce n'est pas ce que je préconise. Mais si tous les paysans faisaient grève, on se rendrait compte qu'ils sont importants. Si la SNCF fait grève, on attend. Si les paysans ne veulent plus nous nourrir, on fait quoi ? La chose la plus importante c'est donc la terre qui nous nourrit. Une politique intelligente est une politique qui intègre cette idée du patrimoine nourricier.

Le monde de l'après-crise va-t-il tendre vers la décroissance ?

Aux élections de 2002, j'ai voulu me présenter pour ouvrir un espace de parole sur l'urgence écologique et humaine parce qu'on ne peut pas appliquer un système illimité à une planète limitée. A ce moment-là, j'ai prêché la décroissance de Nicholas Georgescu-Roegen, le seul qui mérite le prix Nobel. Aujourd'hui, ce qu'on appelle « économie » c'est le pillage, l'épuisement du capital vital. On est gonflé d'appeler ça « économie » !

L'Afrique qui a des richesses inouïes est considérée comme pauvre parce qu'on ne mesure que le PNB. Les richesses gratuites comme de s'occuper de sa vieille mère, élever ses enfants, sont des valeurs humaines. Cette mère de famille devrait-elle envoyer sa facture à l'Etat pour avoir fabriqué un petit producteur-consommateur qui paiera des impôts ? C'est absurde.

Le mouvement que vous avez inspiré est important tout en étant confidentiel. Vous semblez presque un demi-Dieu pour ceux qui viennent assister à vos conférences. Seriez-vous finalement une sorte de « gourou » ?

Je suis beaucoup trop respectueux de la personne humaine pour l'amener dans mon propre camp. Rendre les gens dépendants de quelqu'un, c'est l'horreur. Chacun son destin, sa spiritualité, ses croyances… Si certains ont cette sensation c'est soit que je me suis mal expliqué, soit qu'ils n'ont pas très bien compris ce que je suis. (Voir la vidéo)



Photos : Pierre Rabhi chez lui, puis dans son jardin en juillet 2010 (Audrey Cerdan/Rue89).

 

Rue89

 

Merci Milou.

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23 juillet 2010 5 23 /07 /juillet /2010 20:06

Si on regarde bien l'Histoire, c'est bien un épisode déjà vécu qui se trâme en ce moment, en France. Le patronat, le capital, nous refait le coup de 1940, avec les mêmes Pétain et autres Laval, avec des noms différents.

 

Ils détruisent tout, sous couvert de réforme de l'Etat.

 

Heureusement, si je puis dire, ils ont encore choisi le mauvais cheval, celui qui va perdre.

 

Une question me tarode ; L'Elite française serait-elle débile à ce point de répéter l'Histoire?

 

Il semble que oui.

 

Annie Lacroix-Riz

 

Que nul trou du cul ne vienne me dire que cette historienne est une communiste, histoire de ne pas écouter son Histoire, amplement étayée.

 

C'est une Historienne, une des seules à faire son travail de façon honnête et sincère. Ses résultats sont fulgurants.

J'ai déjà parlé d'elle sur le blog mais c'est avec une joie immense que je relais cette émission de Mermet, en Juin dernier, avec elle. Merci à celui ou celle qui m'a fourni le lien.

 

http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1974

 

Et une conférence, de plus de trois heures, pour bien comprendre combien nous nous sommes fait mettre de fond en comble, depuis 70 ans.

 

Déjà, à cette époque, le complot battait son plein.

 

On comprend mieux pourquoi tous les collabos actuels dénoncent le conspirationnisme. C'est la clef de toute compréhension, c'est le Graal, c'est La Vérité qui nous délivrera.

 

 

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