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Je reviendrais sur cette nouvelle déterminante.
Un dérapage programmé !
Une nuit d’émeutes ! Des affrontements, des poubelles renversées, des voitures et des commerces incendiés, voilà qu’en marge de la mobilisation du LKP se fait jour une autre contestation : une violence péri urbaine, la révolte d’une jeunesse acculée à la marginalisation et qui échappe à tout contrôle. Très tôt pourtant, Elie Domota, le leader du Collectif avait prévenu, mettant en garde l’Etat contre toute tentative de réprimer par la force la mobilisation du 20 janvier. La Guadeloupe a ainsi vécu quatre semaines de mobilisation et de grève générale sans précédent, sans que l’on puisse imputer le moindre incident au Collectif et aux manifestants. En lançant ses gendarmes et ses policiers contre des manifestants pacifiques, le pouvoir a une fois de plus manqué de psychologie et d’intelligence dans la gestion d’une crise qu’il a sous estimée, réitérant les mêmes turpitudes et les mêmes erreurs que par le passé dans un pays qu’il connait mal. Le préfet, Nicolas Desforges depuis sa tour d’ivoire préfectorale se retranche à l’instar d’Yves Jégo et du pouvoir qu’ils incarnent derrière «l’Etat de droit…», autrement dit derrière ce qui est légal. Or dans les rues de Guadeloupe, comme désormais en Martinique, en Guyane où à la Réunion, les peuples d’Outre-mer parlent de justice. Le gouvernement de Vichy était sans doute légal, était-il seulement juste ? A l’évidence, l’Etat qui n’a pas arrêté de brandir la menace de recourir à la force et de grossir ses troupes depuis le début de la mobilisation (on parle de 3000 gendarmes et de cercueil en plastique arrivés en Guadeloupe), avait très tôt envisagé une répression féroce de ce qu’il considère comme étant un acte de désobéissance inacceptable. Il est responsable et coupable d’un dérapage programmé dans ce qui n’était qu’une mobilisation légitime et pacifique. Mais il n’en porte pas seul la responsabilité. Le patronat guadeloupéen qui a beau jeu d’appeler aujourd’hui à la trêve et à la responsabilité, s’est enfermé dans un schéma vieux de quatre cent ans, digne des moments les plus odieux de la période esclavagiste. Willy Angel, envoyé en première ligne par ceux là qui tirent véritablement les ficelles, va-t-il encore continuer longtemps à prendre les guadeloupéens pour des idiots ? Quant à nos élus, ils manquent terriblement d’audace. Face à un Etat qui ne respecte pas la parole donnée, pourquoi ne démissionnent-ils pas de leur mandat respectif pour rejoindre les rangs d’une contestation populaire dont ils reconnaissent tous la légitimité ? Un acte symbolique fort vaudrait sans doute mieux que les palabres infructueux auxquels on assiste à droite comme à gauche. A la dernière élection présidentielle, la Guadeloupe comme quelques intellectuels qui sont aujourd’hui en première ligne du Liynannaj, a voté majoritairement Nicolas Sarkozy ; un président qui n’a pas daigné à ce jour répondre à l’urgence de la situation… Du reste, l’Etat qu’il dirige est objectivement coupable d’avoir programmé les dérapages auxquels on assiste aujourd’hui. Les élus locaux ne sauraient être exonérés de leur responsabilité. Le pouvoir peut encore éviter le pire en faisant œuvre de justice face à des revendications dont tout le monde s’accorde à dire qu’elles sont légitimes. On a bien tenté de semer la zizanie entre les guadeloupéens au nom des libertés élémentaires de chaque citoyen, ce qui relève d’un ignoble sarcasme dans un pays où les services de l’Etat incarnent le plus odieux manichéisme, avec d’un côté à tous les postes décisionnels des fonctionnaires blancs et de l’autre des exécutants noirs, ce qui fait dire à juste titre à Elie Domota : «...aujourd’hui, le pouvoir correspond à une couleur (…), au sommet de la pyramide, on retrouve les blancs et les européens, au bas de l’échelle on retrouve les nègres et les indiens… »
A un pouvoir injuste qui ne lance pas ses gendarmes contre le patronat lorsque que pour défendre sa défiscalisation, il bloque le pays trois jours durant, ni lorsque qu’il prend d’assaut l’aéroport, mais qui diabolise l’expression populaire d’un ras le bol légitime, il importe de dire ses quatre vérités. Diaboliser le mouvement, comme en d’autres temps l’UGTG, les élus s’y sont aussi essayé ; une erreur grave qui pourrait être lourde de conséquence. C’est la voix de tout un peuple qu’ils risque de ne pas entendre.
Par Pierre Jovanovic.
Les plaintes en nom collectif s'accumulent contre ces deux juges de Pennsylvanie (nord-est) qui ont reconnu devant la justice la semaine dernière, avoir "conclu un accord pour garantir la fourniture de jeunes délinquants" auprès d'une société privée d'exploitation de prisons, PA Child Care.
Ils ont touché, en échange, des compensations financières de 2,6 millions de dollars de 2000 à 2007, selon les documents de justice.
Les juges Mark Ciavarella et Michael Cohahan sont accusés de conspiration pour fraude contre les Etats-Unis devant un tribunal fédéral de Pennsylvanie.
Une organisation de défense des jeunes devant la justice, le Juvenile Law Center, basé à Philadelphie (Pennsylvanie) va déposer en fin de semaine les plaintes de plusieurs dizaines de familles, après qu'elles eurent appris que leur enfant avait été envoyé injustement en détention, a indiqué une porte-parole à l'AFP lundi. Plusieurs plaintes de familles ont déjà été déposées séparément.
Au total, plus de 5.000 adolescents ont été jugés coupables au cours de cette période par les deux juges qui opéraient dans le comté de Luzerne, une ancienne région minière pauvre à majorité blanche. Et plus de 2.000 ont été envoyés en détention, a précisé Marie Roda, porte-parole du Juvenile Law Center.
Issus de familles dévaforisées et peu instruites, "les jeunes étaient des cibles faciles. Beaucoup d'entre eux n'avaient même pas d'avocats et quand ils demandaient un avocat commis d'office, on leur disait qu'il faudrait attendre des semaines", en prison, a-t-elle indiqué. Les jeunes avaient entre 13 et 18 ans.
"Nous devrions représenter (devant la justice) plusieurs dizaines de familles au moins mais nous ne savons pas encore combien exactement signeront la plainte", a précisé le Juvenile Law Center.
En reconnaissant leur culpabilité, les deux juges, qui ont été laissés en liberté, ont admis risquer un minimum de 7 ans de prison. Le juge fédéral peut toutefois les condamner à une peine supérieure, allant jusqu'à 25 ans de détention. Leur jugement ne devrait pas intervenir avant plusieurs mois.
"Les familles n'arrêtent pas d'appeler depuis que l'affaire est sortie" début février, "mais certaines d'entre elles ne se pourvoiront pas en justice parce qu'elles veulent juste en finir et obtenir de laver le casier judiciaire de ces jeunes qui n'auraient jamais dû finir en prison, voire même au tribunal", a indiqué la porte-parole du Juvenile Law Center.
La Cour suprême de Pennsylvanie a nommé mercredi un juge spécial, issu d'une autre région, qui va revoir tous les cas traités par ces juges corrompus.
Parmi les cas reçus en témoignage par l'association Juvenile Law Center, figurent ceux d'un jeune garçon envoyé 9 mois en détention pour avoir volé un flacon d'épices de noix de muscade d'une valeur de 4 dollar, d'un autre jeune condamné à 3 mois pour avoir volé de la menue monnaie dans une voiture ou encore celui d'un garçon de 13 ans envoyé en camp de redressement plusieurs week-ends pour avoir exploré un bâtiment désaffecté.
Dans de nombreux cas, les jeunes étaient envoyés dans des centres pénitentiaires loin de leurs familles et souvent malgré l'avis contraire des juges d'application des peines.
L'amendement constitionnel permettant au président - ainsi qu'à l'ensemble des titulaires de mandats électifs - de se représenter autant de fois qu'il le souhaite l'a emporté avec 54,36% des suffrages, selon des résultats partiels publiés dimanche soir par le Conseil national électoral (CNE).
Après dépouillement de 94,2% des résultats envoyés par les bureaux de vote, le oui a obtenu 54,36% des suffrages et le non 45,63%, a annoncé la présidente du CNE, Tibisay Lucena.
"C'est une victoire nette du peuple, (...) de la révolution", a très vite réagi Hugo Chavez.
"La vérité a triomphé sur le mensonge, la dignité de la patrie l'a emporté sur ceux qui la nient, la constance a gagné", a-t-il ajouté devant des milliers de partisans rassemblés face au palais présidentiel.
"Je jure, qu'à partir de cet instant, je vais me consacrer pleinement au service du peuple, de manière définitive".
Le président vénézuélien a ensuite lu un message du dirigeant historique cubain Fidel Castro le félicitant "pour une victoire d'une telle ampleur qu'elle est impossible à mesurer".
Le CNE avait précisé plus tôt que le "oui" avait recueilli 6,3 millions de voix et le "non" cinq millions, selon les résultats partiels disponibles, tandis que l'abstention avait atteint 32,9% des inscrits.
L'opposition a admis sa défaite, tout en estimant que la "campagne a été celle de David contre Goliath et (que) Goliath a gagné".
Omar Barboza, président du mouvement Un nouveau temps (social démocrate) a dénoncé l'utilisation "sans scrupules" des moyens de l'Etat pour permettre au "oui" de l'emporter, tout en se félicitant que le non ait obtenu "plus de cinq millions de voix".
"Notre projet est très différent du projet totalitaire du président Chavez", a-t-il encore dit. Mais, "en tant que démocrates, nous reconnaissons les résultats", de ce scrutin, a-t-il poursuivi, en promettant de continuer à lutter "sur le terrain des idées".
Immédiatement après l'annonce de la victoire du oui, la ville de Caracas a été illuminée par des dizaines de feux d'artifices, tandis que les détonations des pétards résonnaient et que le président Hugo Chavez se montrait au balcon de son palais de Miraflores pour chanter l'hymne national.
Des milliers de partisans du chef de l'Etat ont fêté la victoire du "oui" dans les rues de la capitale agitant des drapeaux rouges, couleur emblématique du mouvement présidentiel, le Parti socialiste uni du Venezuela (PSUV).
La règle en vigueur jusque-là n'autorisait pas plus de deux mandats consécutifs, ce qui aurait obligé Hugo Chavez à quitter le pouvoir à l'issue de son deuxième mandat, début 2013, sans pouvoir postuler à nouveau dans la foulée.
Le 2 décembre 2007, les Vénézuéliens avaient rejeté une vaste réforme d'inspiration socialiste de la Constitution qui prévoyait déjà la possibilité de réélire le président au-delà de deux mandats de six ans.
Le chef de l'Etat vénézuélien, élu en 1998 et réélu en 2006, argumentait sans cesse qu'il avait besoin de temps pour approfondir sa "révolution bolivarienne", précisant qu'il souhaitait rester au pouvoir au moins jusqu'en 2019.
La campagne s'était d'ailleurs centrée sur son bilan, les chavistes soulignant les progrès sociaux réalisés en dix ans en matière de santé, d'éducation et de logement, tandis que l'opposition dénonçait l'insécurité, la corruption et l'inflation frappant le pays.
Le président Hugo Chavez s'est engagé dimanche soir à s'attacher aussi à ces sujets, en particulier l'insécurité, première préoccupation de ses concitoyens.
- Il m'a fait ces confidences 11 mois avant les attentats du 11 septembre 2001. Il m'a dit alors qu'un événement allait se produire. Il ne m'a pas dit de quoi il s'agissait. Mais il m'a dit qu'à partir de cet événement nous allions envahir l'Afghanistan, construire des pipelines pour amener le pétrole de la Caspienne, que nous allions envahir l'Irak pour prendre le contrôle du pétrole au Moyen-Orient et pouvoir nous implanter là-bas et intégrer cette région dans un nouvel ordre mondial et qu'ensuite nous irions nous occuper de Chavez, au Vénézuela. Je me rappelle qu'il me disait qu'on verrait des soldats fouiller des grottes, à la recherche des responsables, en Afghanistan, au Pakistan et dans toutes ces régions-là. Il y aurait alors une guerre contre le terrorisme où il n'y aurait pas de véritable ennemi. Tout cela ne serait qu'un mystification. Ce serait une façon pour le gouvernement de contrôler les Américains
- Il vous a bien dit que cela serait un mensonge ?
- Oh, oui. Ce fut tout à fait clair. C'est ça la guerre contre le terrorisme. Pourquoi pensez-vous que rien n'est arrivé depuis les attentats du 11 septembre ? Vous croyez que la sécurité ici est si grande que ceux qui ont détourné des avions ne peuvent plus tenter la moindre chose, qu'ils ne peuvent plus détourner le moindre avion ? Allons, c'est ridicule ! Le 11 septembre a été instrumenté par des gens du gouvernement, liés à notre propre système bancaire pour créer au sein de la population américaine un climat de peur et pour que ces gens acceptent tout ce qu'ils sont en train de mettre en place ici et qu'ils acceptent toutes les décisions qui seront prises par notre gouvernement. Voilà de quoi il s'agit : d'une fausse guerre sans fin contre le terrorisme. C'est le premier des mensonges. Le mensonge suivant a été l'invasion de l'Irak et prétendant qu'on allait se rendre là-bas pour faire tomber Saddam et à cause de la présence d'armes de destruction massive.
- Et tout cela c'était 11 mois mois avant les attentats du 11 septembre ?
- Oui
- Vous avez été amis pendant les années qui ont précédé et il vous a dit à cette époque qu'il y aurait ce grand événement et cette guerre contre le terrorisme, etc.
- Tout à fait. Et il a ajouté qu'il n'y aurait pas d'ennemi réellement identifié, de sorte qu'il ne pourrait pas y avoir de vainqueur
- Et il ajouté que ça serait parfait qu'on ne puisse pas trouver de responsable
- Oui, il a dit qu'ainsi il ne pourrait jamais y avoir de victoire définitive et qu'ainsi le conflit pourrait s'éterniser. Et il a ajouté que pendant ce temps on pourrait faire ce qu'on voudrait, en maintenant le peuple américain dans la peur. Toute cette guerre contre le terrorisme n'est qu'une mystification, une vaste plaisanterie ! C'est quelque chose dont les gens ont beaucoup de mal à parler car ils se sentent menacés ( intimidate ). On les menace pour qu'ils se taisent. Mais la vérité doit être révélée. L'important est que les gens sachent que cette guerre contre le terrorisme n'est qu'une immense mystification Cette guerre contre le terrorisme c'est qu'une vaste blague ! Et cela durera tant qu'on aura pas découvert ce qui s'est passé exactement le 11 septembre et quels sont les véritables responsables de ces événements. C'est le point de départ de guerre contre le terrorisme. Tant qu'on ne connaîtra pas la vérité sur le 11 septembre et qui a tiré les ficelles dans tout cela nous ne saurons pas la vérité sur cette prétendue guerre contre le terrorisme.
- Vous avez dit que vous aviez connu Nick Rockfeller quand vous aviez vingt ans et que c'était un expert en jeu de cartes. Il savait par ailleurs que vous étiez depuis engagé dans différentes actions, que vous aviez fait des films Puis vous vous êtes rencontrés dans une soirée. La question de "puces est venue sur le tapis et on vous a dit " Hey, si on vous recrute dans notre groupe, ne vous inquiétez pas. Vous serez équipé d'une puce qui permettra de vous reconnaître et vous deviendrez intouchable ".
- Il est exact que j'ai été l'objet d'une proposition de recrutement. Vous savez, on se voyait, on dînait ensemble, on parlait de choses et d'autres. Il me parlait de ses investissements par-ci, de ses investissements par là. Il m'a demandé si cela pouvait m'intéresser de rejoindre le " Council for Foreign Relations " , le bureau des relations avec l'étranger. Je n'ai pas franchi le pas, parce que je savais d'où je venais. Je lui ai dit " je t'aime bien, Nick, mais ça n'est pas ma façon de concevoir des choses. Je n'ai pas envie d'asservir les gens.
- Il est revenu à la charge plus tard ?
- Il m'a dit " pourquoi te soucies-tu des gens ? Pourquoi sont-ils un souci pour toi ? Occupe-toi de ta propre vie. Fais de ton mieux pour toi et ta famille. En quoi est-ce que la vie des autres devrait de toucher ? C'est gens sont des serfs, c'est juste le peuple. Chez lui c'était de la simple indifférence et ce n'était pas comme cela que j'étais, moi. Il voyait ces gens comme du simple bétail ( cow ). Je lui ai demandé " quel but poursuis-tu dans tout cela ? Tu as tout l'argent que tu veux. Tu as tout le pouvoir dont tu as besoin. Quel est ton objectif ? Et il m'a répondu que l'objectif était que tous les gens soient équipés d'une puce, ce que puçage permettrait de contrôler l'ensemble de la société. Ce sont les banquiers qui doivent contrôler le monde. Et je lui ai demandé si tous les gens au CFR pensaient comme lui, et il n'a répondu " oh , non, non ! La plupart d'entre eux sont convaincus qu'ils oeuvrent pour le bien commun ". Il y a une autre chose qu'il m'a dite : " que penses tu de phénomène de l'émancipation des femmes ? ". J'ai répondu que j'étais assez convaincu de ce combat pour cette émancipation, que je pensais que les femmes avaient le droit de travailler et d'être payées comme les hommes, qu'elles avaient le droit de voter. Il a rigolé et m'a alors arrêté en me disant " tu n'es qu'un idiot ! ". Je lui ai dit " pourquoi suis-je un idiot ?" . Il m'a alors dit " je vais te dire ce qu'il en est exactement. C'est nous, les Rockefeller qui avons financé tout cela. Nous sommes à l'origine de ce mouvement de libération des femmes. Nous, qui possédons les journaux, les télévisions et la fondation Rockefeller. Tu veux savoir quelles sont les principales raisons qui nous ont amenés à faire cela ? La première est que tant que les femmes ne travaillaient pas, on ne percevait des impôt que sur la moitié de la population. La seconde raison est que maintenant les gosses sont scolarisés beaucoup plus tôt. On peut donc les endoctriner en brisant le lien familial. Les enfants se mettent alors à considérer que leur véritable famille c'est l'état et que les véritables représentants de l'autorité ne sont pas les membres de leur famille mais leurs enseignants. Et voilà la véritable raison pour laquelle nous avons poussé à l'émancipation des femmes ". Avant je considérais cela comme une tâche noble, mais quand j'ai vu ce qui se cachait derrière j'ai vu tout le mal qui se cachait derrière cette aventure .
- Saviez-vous que c'était la CIA qui avait créé Miss Magazine ?
- Non, ça je l'ignorais. La CIA a fondé Miss Magazine ?
- Oui et le but était de tirer un revenu de toutes celles qui achèteraient de journal
- Je savais que la CIA était impliquée là-dedans.
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Il est 8 h 15, mardi matin, quand les cars scolaires arrivent sur la place principale de la commune d’Arthez-de-Béarn (Pyrénées-Atlantiques). A leur descente du bus, une centaine d’élèves du collège Corisande-d’Andoins reçoivent d’une dizaine de gendarmes l’ordre de s’aligner, cartable au pied. Un chien renifle les sacs des enfants. Aucun produit stupéfiant n’est trouvé. Objectif de l’opération : «Sensibiliser les jeunes aux problèmes de drogue, selon l’inspecteur d’académie des Pyrénées-Atlantiques, Philippe Carrière. Il y a une dizaine d’interventions de ce type par an, souvent à la demande des chefs d’établissement et sur réquisition du procureur. Nous menons un plan départemental de prévention, avec le préfet, le procureur, la gendarmerie et l’Education nationale.» Le PS s’est ému de l’opération : «La fermeté et l’efficacité nécessaires dans la lutte contre les trafics de stupéfiants ne sauraient s’accommoder d’une politique de gesticulation au sein même des établissements scolaires.» Le PCF et le NPA ont aussi critiqué l’opération. «Je m’étonne d’un tel soufflé médiatique», se défend Philippe Carrière.
Hélène Oury, la présidente de la FCPE (parents d’élèves proches de la gauche) à Arthez, a assisté à la scène : «C’était vraiment choquant. Il fallait voir la tête des enfants : ils étaient décomposés.» Du côté de la Peep (parents d’élèves proches de la droite), on estime en revanche que «l’information et la prévention, ce n’est pas suffisant»,Si l’on considère que la drogue est un problème, il faut agir. Les enfants doivent comprendre que consommer de la drogue est un délit.» explique Marie-Dominique Jamin, présidente départementale.
Une appréciation fermement contestée par Erwan David, secrétaire départemental du Snes, syndicat enseignant : «Il ne faut pas confondre prévention et répression. Ces contrôles sont des mesures de violence symbolique. Bien sûr, il n’y a pas eu de violence physique. Mais des gendarmes en uniforme qui donnent des ordres, c’est impressionnant pour un gamin de 11-12 ans.» Le Snes craint aussi «qu’on généralise ces pratiques sous prétexte de pister le dealer ou le toxico. Avec des conséquences : si un jour, on propose de la drogue à un de ces gosses, il n’osera peut-être pas en parler à ses parents ou à ses profs, parce qu’il se sentira coupable».