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A LA UNE

19 février 2009 4 19 /02 /février /2009 13:26
La Grande-Bretagne va proposer la création d'une force permanente de l'Otan de 3.000 hommes, dont la mission sera de protéger le territoire de l'Alliance atlantique.

Lire
ICI.

Je reviendrais sur cette nouvelle déterminante.
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18 février 2009 3 18 /02 /février /2009 10:04

Un dérapage programmé !


Une nuit d’émeutes ! Des affrontements, des poubelles renversées, des voitures et des commerces incendiés, voilà qu’en marge de la mobilisation du LKP se fait jour une autre contestation : une violence péri urbaine, la révolte d’une jeunesse acculée à la marginalisation et qui échappe à tout contrôle. Très tôt pourtant, Elie Domota, le leader du Collectif avait prévenu, mettant en garde l’Etat contre toute tentative de réprimer par la force la mobilisation du 20 janvier.  La Guadeloupe a ainsi vécu quatre semaines de mobilisation et de grève générale sans précédent, sans que l’on puisse imputer le moindre incident au Collectif et aux manifestants. En lançant ses gendarmes et ses policiers contre des manifestants pacifiques, le pouvoir a une fois de plus manqué de psychologie et d’intelligence dans la gestion d’une crise qu’il a sous estimée, réitérant les mêmes turpitudes et les mêmes erreurs que par le passé dans un pays qu’il connait mal. Le préfet, Nicolas Desforges depuis sa tour d’ivoire préfectorale se retranche à l’instar d’Yves Jégo et du pouvoir qu’ils incarnent derrière «l’Etat de droit…», autrement dit derrière ce qui est légal. Or dans les rues de Guadeloupe, comme désormais en Martinique, en Guyane où à la Réunion, les peuples d’Outre-mer parlent de justice. Le gouvernement de Vichy était sans doute légal, était-il seulement juste ? A l’évidence, l’Etat qui n’a pas arrêté de brandir la menace de recourir à la force et de grossir ses troupes depuis le début de la mobilisation (on parle de 3000 gendarmes et de cercueil en plastique arrivés en Guadeloupe), avait très tôt envisagé une répression féroce de ce qu’il considère comme étant un acte de désobéissance inacceptable. Il est responsable et coupable d’un dérapage programmé dans ce qui n’était qu’une mobilisation légitime et pacifique. Mais il n’en porte pas seul la responsabilité. Le patronat guadeloupéen qui a beau jeu d’appeler aujourd’hui à la trêve et à la responsabilité, s’est enfermé dans un schéma vieux de quatre cent ans, digne des moments les plus odieux de la période esclavagiste. Willy Angel, envoyé en première ligne par ceux là qui tirent véritablement les ficelles, va-t-il encore continuer longtemps à prendre les guadeloupéens pour des idiots ? Quant à nos élus, ils manquent terriblement d’audace. Face à un Etat qui ne respecte pas la parole donnée, pourquoi ne démissionnent-ils pas de leur mandat respectif pour rejoindre les rangs d’une contestation populaire dont ils reconnaissent tous la légitimité ? Un acte symbolique fort vaudrait sans doute mieux que les palabres infructueux auxquels on assiste à droite comme à gauche. A la dernière élection présidentielle, la Guadeloupe comme quelques intellectuels qui sont aujourd’hui en première ligne du Liynannaj, a voté majoritairement Nicolas Sarkozy ; un président qui n’a pas daigné à ce jour répondre à l’urgence de la situation… Du reste, l’Etat qu’il dirige est objectivement coupable d’avoir programmé les dérapages auxquels on assiste aujourd’hui. Les élus locaux ne sauraient être exonérés de leur responsabilité. Le pouvoir peut encore éviter le pire en faisant œuvre de justice face à des revendications dont tout le monde s’accorde à dire qu’elles sont légitimes. On a bien tenté de semer la zizanie entre les guadeloupéens au nom des libertés élémentaires de chaque citoyen, ce qui relève d’un ignoble sarcasme dans un pays où les services de l’Etat incarnent le plus odieux manichéisme, avec d’un côté à tous les postes décisionnels des fonctionnaires blancs et de l’autre des exécutants noirs, ce qui fait dire à juste titre à Elie Domota : «...aujourd’hui, le pouvoir correspond à une couleur (…), au sommet de la pyramide, on retrouve les blancs et les européens, au bas de l’échelle on retrouve les nègres et les indiens… »

A un pouvoir injuste qui ne lance pas ses gendarmes contre le patronat lorsque que pour défendre sa défiscalisation, il bloque le pays trois jours durant, ni lorsque qu’il prend d’assaut l’aéroport, mais qui diabolise l’expression populaire d’un ras le bol légitime, il importe de dire ses quatre vérités. Diaboliser le mouvement, comme en d’autres temps l’UGTG, les élus s’y sont aussi essayé ; une erreur grave qui pourrait être lourde de conséquence. C’est la voix de tout un peuple qu’ils risque de ne pas entendre.


Newsantilles.com

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18 février 2009 3 18 /02 /février /2009 09:52

Avant même sa diffusion, mercredi 11 février, sur France 3, le magazine "Pièces à conviction" aura mis en émoi le monde du nucléaire. Intitulée Uranium, le scandale de la France contaminée, cette enquête décrit les lacunes entourant la gestion, par Areva, des 210 sites miniers d'uranium français, dont le dernier a fermé en 2001. Les 166 millions de tonnes de "stériles" (roches à trop faible teneur en uranium pour être exploitées), mais aussi les 50 millions de tonnes de résidus issus des usines d'extraction, stockés sur 17 sites miniers, constituent un héritage encombrant.

Un article à lire ICI
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17 février 2009 2 17 /02 /février /2009 12:46

Par Pierre Jovanovic.

L'ALERTE ROUGE D'AMBROSE EVANS-PRITCHARD: WOTAN EN EMPORTE LE VENT
16-17 Février 2009 : Grand papier dimanche dans le Telegraph de Londres d'Ambrose Evans Pritchard. Nous avions écrit la semaine passée (voir plus bas) qu'il avait tenté de nous dire quelque chose entre les lignes car son papier était vraiment alarmiste. Sans doute attendait-il d'autres infos. Eh bien, il les a données dans un article intitulé "ne pas sauver les pays de l'Europe de l'Est conduira à une fonte mondiale". En effet, le réacteur nucléaire bancaire continue à creuser sa dette abyssale. "La débâcle est assez grande pour secouer le fragile système bancaire de l'Europe de l'Ouest et déclencher un ou deux Götterdämmerung financiers". Pour ceux qui l'ont oublié, le Götterdämmerung est le Crépuscule des Dieux: "Les trois Nornes, filles d'Erda, se rassemblent près du roc de la Walkyrie Brünnhilde, tressant la corde du destin. Elles chantent le passé et le présent, mais aussi l'avenir quand Wotan incendiera le Walhalla pour signaler la fin aux dieux. Sans préavis leur corde se rompt. Se lamentant sur la perte de leur savoir, les nornes disparaissent". Maintenant qu'on dispose du cadre culturel (!!) on peut continuer: "Le ministre des finances Josef Pröll a fait des efforts déséspérés pour trouver 150 milliards la semaine dernière afin de les donner à l'ancien bloc soviétique. Il peut. Ses banques ont prêté 230 milliards, soit 70% du PIB autrichien". Cela veut dire que l'incendie est à nos portes. "Mais le ministre allemand n'a rien voulu savoir (...) la presse viennoise dit que la Bank of Austria et son propriétaire italien Unicredit sont face à un Salingrad monétaire". Ooups. L'incendie de Wotan se propage à cause du vent de la crise. Les banques accumulent leurs pertes, creusant leur dette chaque jour de plus au point d'avoir atteint, à lire Evans-Pritchard, le point de non-retour. C'était ça qu'il avait voulu dire la semaine dernière sans avoir pu l'écrire clairement. Et, plus drôle, les Polonais ont été assez bêtes "pour signer 60% de leurs emprunts en... Francs Suisses" (!!!) ce qui, aujourd'hui, les plombe littéralement. L'Ukraine, la Pologne, la Grèce, l'Espagne, le Portugal, la Serbie, la Slovénie, la Roumanie, la Lettonie, l'Estonie, la Lithuanie, la Tchécoslovaquie, la Bulgarie, la Hongrie, etc., qui ont emprunté des trilliars de dollars à l'Europe ne PEUVENT PAS REMBOURSER LEURS ECHEANCES, soit environ 400 milliards cette année, "un tiers de leur PIB" écrit Ambrose Evans-Pritchard, poursuivant "même la Russie a du mal à couvrir ses 500 milliards de dollars de dettes avec un baril à 33 dollars". Ach ! Ich muss Gott's hilfe zu haben, autrement pas de survie possible.
Alors lisez bien ce qu'il a écrit ensuite: "Même si cela prendra des mois, ou seulement des semaines, le monde va découvrir que le système financier Européen a coulé, et qu'il n'y a pas de Réserve Fédérale pour lui prêter en dernier recours ou inonder ses marchés avec des stimulus de secours. (...) les sommes nécéssaires sont bien au-delà des moyens du FMI (...) Si une étincelle saute par dessus la frontière de l'Eurozone, nous aurons une crise systémque en quelques jours. Est-ce que les pompiers sont prêts ?". En clair, préparez-vous à l'incendie... Le système est, c'est le cas de le dire, cramé pour de bon et la corde va se rompre. Amen. Je crois que je vais prendre un Prozac finalement ( pour lire son grand papier, cliquez ici). Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2009
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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 23:03
Etats-Unis: des juges corrompus envoyaient des jeunes dans des prisons privées
Deux juges américains ont admis avoir touché plus de 2,6 millions de dollars de la part de prisons privées en envoyant pendant des années de jeunes mineurs en détention ou en camp disciplinaire pour des délits sans rapport avec leur peine.

Les plaintes en nom collectif s'accumulent contre ces deux juges de Pennsylvanie (nord-est) qui ont reconnu devant la justice la semaine dernière, avoir "conclu un accord pour garantir la fourniture de jeunes délinquants" auprès d'une société privée d'exploitation de prisons, PA Child Care.

Ils ont touché, en échange, des compensations financières de 2,6 millions de dollars de 2000 à 2007, selon les documents de justice.

Les juges Mark Ciavarella et Michael Cohahan sont accusés de conspiration pour fraude contre les Etats-Unis devant un tribunal fédéral de Pennsylvanie.

Une organisation de défense des jeunes devant la justice, le Juvenile Law Center, basé à Philadelphie (Pennsylvanie) va déposer en fin de semaine les plaintes de plusieurs dizaines de familles, après qu'elles eurent appris que leur enfant avait été envoyé injustement en détention, a indiqué une porte-parole à l'AFP lundi. Plusieurs plaintes de familles ont déjà été déposées séparément.

Au total, plus de 5.000 adolescents ont été jugés coupables au cours de cette période par les deux juges qui opéraient dans le comté de Luzerne, une ancienne région minière pauvre à majorité blanche. Et plus de 2.000 ont été envoyés en détention, a précisé Marie Roda, porte-parole du Juvenile Law Center.

Issus de familles dévaforisées et peu instruites, "les jeunes étaient des cibles faciles. Beaucoup d'entre eux n'avaient même pas d'avocats et quand ils demandaient un avocat commis d'office, on leur disait qu'il faudrait attendre des semaines", en prison, a-t-elle indiqué. Les jeunes avaient entre 13 et 18 ans.

"Nous devrions représenter (devant la justice) plusieurs dizaines de familles au moins mais nous ne savons pas encore combien exactement signeront la plainte", a précisé le Juvenile Law Center.

En reconnaissant leur culpabilité, les deux juges, qui ont été laissés en liberté, ont admis risquer un minimum de 7 ans de prison. Le juge fédéral peut toutefois les condamner à une peine supérieure, allant jusqu'à 25 ans de détention. Leur jugement ne devrait pas intervenir avant plusieurs mois.

"Les familles n'arrêtent pas d'appeler depuis que l'affaire est sortie" début février, "mais certaines d'entre elles ne se pourvoiront pas en justice parce qu'elles veulent juste en finir et obtenir de laver le casier judiciaire de ces jeunes qui n'auraient jamais dû finir en prison, voire même au tribunal", a indiqué la porte-parole du Juvenile Law Center.

La Cour suprême de Pennsylvanie a nommé mercredi un juge spécial, issu d'une autre région, qui va revoir tous les cas traités par ces juges corrompus.

Parmi les cas reçus en témoignage par l'association Juvenile Law Center, figurent ceux d'un jeune garçon envoyé 9 mois en détention pour avoir volé un flacon d'épices de noix de muscade d'une valeur de 4 dollar, d'un autre jeune condamné à 3 mois pour avoir volé de la menue monnaie dans une voiture ou encore celui d'un garçon de 13 ans envoyé en camp de redressement plusieurs week-ends pour avoir exploré un bâtiment désaffecté.

Dans de nombreux cas, les jeunes étaient envoyés dans des centres pénitentiaires loin de leurs familles et souvent malgré l'avis contraire des juges d'application des peines.

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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 19:57
Même si je suis fondamentalement apolitique, ce qu'il se passe en Amérique du Sud, me semble la seule alternance politiquement intéressante en ce monde.

Les Vénézuéliens renouvellent leur confiance à Hugo Chavez

Les Vénézuéliens ont renouvelé leur confiance au président socialiste Hugo Chavez en votant "oui" au référendum qui lui permettra de se représenter en 2012, à l'issue d'une campagne centrée sur son bilan, dix ans après son arrivée au pouvoir.

L'amendement constitionnel permettant au président - ainsi qu'à l'ensemble des titulaires de mandats électifs - de se représenter autant de fois qu'il le souhaite l'a emporté avec 54,36% des suffrages, selon des résultats partiels publiés dimanche soir par le Conseil national électoral (CNE).

Après dépouillement de 94,2% des résultats envoyés par les bureaux de vote, le oui a obtenu 54,36% des suffrages et le non 45,63%, a annoncé la présidente du CNE, Tibisay Lucena.

"C'est une victoire nette du peuple, (...) de la révolution", a très vite réagi Hugo Chavez.

"La vérité a triomphé sur le mensonge, la dignité de la patrie l'a emporté sur ceux qui la nient, la constance a gagné", a-t-il ajouté devant des milliers de partisans rassemblés face au palais présidentiel.

"Je jure, qu'à partir de cet instant, je vais me consacrer pleinement au service du peuple, de manière définitive".

Le président vénézuélien a ensuite lu un message du dirigeant historique cubain Fidel Castro le félicitant "pour une victoire d'une telle ampleur qu'elle est impossible à mesurer".

Le CNE avait précisé plus tôt que le "oui" avait recueilli 6,3 millions de voix et le "non" cinq millions, selon les résultats partiels disponibles, tandis que l'abstention avait atteint 32,9% des inscrits.

L'opposition a admis sa défaite, tout en estimant que la "campagne a été celle de David contre Goliath et (que) Goliath a gagné".

Omar Barboza, président du mouvement Un nouveau temps (social démocrate) a dénoncé l'utilisation "sans scrupules" des moyens de l'Etat pour permettre au "oui" de l'emporter, tout en se félicitant que le non ait obtenu "plus de cinq millions de voix".

"Notre projet est très différent du projet totalitaire du président Chavez", a-t-il encore dit. Mais, "en tant que démocrates, nous reconnaissons les résultats", de ce scrutin, a-t-il poursuivi, en promettant de continuer à lutter "sur le terrain des idées".

Immédiatement après l'annonce de la victoire du oui, la ville de Caracas a été illuminée par des dizaines de feux d'artifices, tandis que les détonations des pétards résonnaient et que le président Hugo Chavez se montrait au balcon de son palais de Miraflores pour chanter l'hymne national.

Des milliers de partisans du chef de l'Etat ont fêté la victoire du "oui" dans les rues de la capitale agitant des drapeaux rouges, couleur emblématique du mouvement présidentiel, le Parti socialiste uni du Venezuela (PSUV).

La règle en vigueur jusque-là n'autorisait pas plus de deux mandats consécutifs, ce qui aurait obligé Hugo Chavez à quitter le pouvoir à l'issue de son deuxième mandat, début 2013, sans pouvoir postuler à nouveau dans la foulée.

Le 2 décembre 2007, les Vénézuéliens avaient rejeté une vaste réforme d'inspiration socialiste de la Constitution qui prévoyait déjà la possibilité de réélire le président au-delà de deux mandats de six ans.

Le chef de l'Etat vénézuélien, élu en 1998 et réélu en 2006, argumentait sans cesse qu'il avait besoin de temps pour approfondir sa "révolution bolivarienne", précisant qu'il souhaitait rester au pouvoir au moins jusqu'en 2019.

La campagne s'était d'ailleurs centrée sur son bilan, les chavistes soulignant les progrès sociaux réalisés en dix ans en matière de santé, d'éducation et de logement, tandis que l'opposition dénonçait l'insécurité, la corruption et l'inflation frappant le pays.

Le président Hugo Chavez s'est engagé dimanche soir à s'attacher aussi à ces sujets, en particulier l'insécurité, première préoccupation de ses concitoyens.

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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 11:18
Elle approche, est visible lorsqu'on observe l'horizon des nouvelles mondiales. "Notre" Président nous l'avait promis lors de sa campagne. Etait-ce un lapsus ou bien était-il au courant?...

Guadeloupe : la «tempête» est proche
Un «cyclone» va balayer la Guadeloupe aujourd'hui, a promis tout le week-end le LKP, en appelant la population à amplifier la grève générale qui paralyse l'archipel depuis vingt-six jours. Au pied du Palais de la Mutualité où se réunissent les composantes du collectif, Jean-Marie Normertin, secrétaire général du syndicat CGTG, confiait hier que «c'est le calme avant la tempête. Tout est prévu pour passer à une autre phase d'action. C'est le peuple qui l'exige» Selon plusieurs sources, ce durcissement du mouvement va se matérialiser par l'installation de barrages pour bloquer davantage les stations-service, l'activité du port, la grande zone industrielle de Jarry, voire l'aéroport. Alors que les négociations avec l'Etat et le patronat local sont au point mort sur la question de la revalorisation de 200 euros des bas salaires, c'est une semaine cruciale qui s'ouvre pour la Guadeloupe, où la tension est de plus en plus palpable.

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General Motors serait au bord de la faillite
Selon le Wall Street Journal, General Motors envisage l'option d'un dépôt de bilan, ce qui lui permettrait de bénéficier de la protection du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites. Le passage sous la protection du chapitre 11 permettrait à GM de créer une nouvelle société dans laquelle seraient placés tous les actifs viables du constructeur, à savoir certaines de ses marques américaines et de ses activités à l'international, écrit le quotidien new-yorkais des affaires. 'Les actifs indésirables seraient liquidés ou vendus via la procédure prévue par le chapitre 11. Les contrats avec le détenteurs d'obligations, les syndicats, les concessionnaires et les équipementiers seraient aussi retraités.' GM ne commente pas ces informations.

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Japon : la croissance s'effondre fin 2008
L'ancien symbole impérial japonais ressemble de plus en plus à un soleil se couchant sur une économie en crise. Car le PIB (produit intérieur brut) nippon pour le quatrième trimestre 2008 a plongé de 12,7% par rapport à la même période en 2007. Un record depuis 1974. Si on le compare à celui du troisième trimestre 2008, le PIB a reculé de 3,3%, contre une baisse de 3,1% anticipée par les analystes.

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14 février 2009 6 14 /02 /février /2009 12:31
Voici le témoignage d'Aaron Russo, ami intime de Nick Rockfeller. Ces aveux ont été fait 6 mois avant qu'Aaron ne décède d'un cancer. Se sachant condamné, il a voulu témoigner.


- Il m'a fait ces confidences 11 mois avant les attentats du 11 septembre 2001. Il m'a dit alors qu'un événement allait se produire. Il ne m'a pas dit de quoi il s'agissait. Mais il m'a dit qu'à partir de cet événement nous allions envahir l'Afghanistan, construire des pipelines pour amener le pétrole de la Caspienne, que nous allions envahir l'Irak pour prendre le contrôle du pétrole au Moyen-Orient et pouvoir nous implanter là-bas et intégrer cette région dans un nouvel ordre mondial et qu'ensuite nous irions nous occuper de Chavez, au Vénézuela. Je me rappelle qu'il me disait qu'on verrait des soldats fouiller des grottes, à la recherche des responsables, en Afghanistan, au Pakistan et dans toutes ces régions-là. Il y aurait alors une guerre contre le terrorisme où il n'y aurait pas de véritable ennemi. Tout cela ne serait qu'un mystification. Ce serait une façon pour le gouvernement de contrôler les Américains

- Il vous a bien dit que cela serait un mensonge ?

- Oh, oui. Ce fut tout à fait clair. C'est ça la guerre contre le terrorisme. Pourquoi pensez-vous que rien n'est arrivé depuis les attentats du 11 septembre ? Vous croyez que la sécurité ici est si grande que ceux qui ont détourné des avions ne peuvent plus tenter la moindre chose, qu'ils ne peuvent plus détourner le moindre avion ? Allons, c'est ridicule ! Le 11 septembre a été instrumenté par des gens du gouvernement, liés à notre propre système bancaire pour créer au sein de la population américaine un climat de peur et pour que ces gens acceptent tout ce qu'ils sont en train de mettre en place ici et qu'ils acceptent toutes les décisions qui seront prises par notre gouvernement. Voilà de quoi il s'agit : d'une fausse guerre sans fin contre le terrorisme. C'est le premier des mensonges. Le mensonge suivant a été l'invasion de l'Irak et prétendant qu'on allait se rendre là-bas pour faire tomber Saddam et à cause de la présence d'armes de destruction massive.

- Et tout cela c'était 11 mois mois avant les attentats du 11 septembre ?

- Oui

- Vous avez été amis pendant les années qui ont précédé et il vous a dit à cette époque qu'il y aurait ce grand événement et cette guerre contre le terrorisme, etc.

- Tout à fait. Et il a ajouté qu'il n'y aurait pas d'ennemi réellement identifié, de sorte qu'il ne pourrait pas y avoir de vainqueur

- Et il ajouté que ça serait parfait qu'on ne puisse pas trouver de responsable

- Oui, il a dit qu'ainsi il ne pourrait jamais y avoir de victoire définitive et qu'ainsi le conflit pourrait s'éterniser. Et il a ajouté que pendant ce temps on pourrait faire ce qu'on voudrait, en maintenant le peuple américain dans la peur. Toute cette guerre contre le terrorisme n'est qu'une mystification, une vaste plaisanterie ! C'est quelque chose dont les gens ont beaucoup de mal à parler car ils se sentent menacés ( intimidate ). On les menace pour qu'ils se taisent. Mais la vérité doit être révélée. L'important est que les gens sachent que cette guerre contre le terrorisme n'est qu'une immense mystification Cette guerre contre le terrorisme c'est qu'une vaste blague ! Et cela durera tant qu'on aura pas découvert ce qui s'est passé exactement le 11 septembre et quels sont les véritables responsables de ces événements. C'est le point de départ de guerre contre le terrorisme. Tant qu'on ne connaîtra pas la vérité sur le 11 septembre et qui a tiré les ficelles dans tout cela nous ne saurons pas la vérité sur cette prétendue guerre contre le terrorisme.

- Vous avez dit que vous aviez connu Nick Rockfeller quand vous aviez vingt ans et que c'était un expert en jeu de cartes. Il savait par ailleurs que vous étiez depuis engagé dans différentes actions, que vous aviez fait des films Puis vous vous êtes rencontrés dans une soirée. La question de "puces est venue sur le tapis et on vous a dit " Hey, si on vous recrute dans notre groupe, ne vous inquiétez pas. Vous serez équipé d'une puce qui permettra de vous reconnaître et vous deviendrez intouchable ".

- Il est exact que j'ai été l'objet d'une proposition de recrutement. Vous savez, on se voyait, on dînait ensemble, on parlait de choses et d'autres. Il me parlait de ses investissements par-ci, de ses investissements par là. Il m'a demandé si cela pouvait m'intéresser de rejoindre le " Council for Foreign Relations " , le bureau des relations avec l'étranger. Je n'ai pas franchi le pas, parce que je savais d'où je venais. Je lui ai dit " je t'aime bien, Nick, mais ça n'est pas ma façon de concevoir des choses. Je n'ai pas envie d'asservir les gens.

- Il est revenu à la charge plus tard ?

- Il m'a dit " pourquoi te soucies-tu des gens ? Pourquoi sont-ils un souci pour toi ? Occupe-toi de ta propre vie. Fais de ton mieux pour toi et ta famille. En quoi est-ce que la vie des autres devrait de toucher ? C'est gens sont des serfs, c'est juste le peuple. Chez lui c'était de la simple indifférence et ce n'était pas comme cela que j'étais, moi. Il voyait ces gens comme du simple bétail ( cow ). Je lui ai demandé " quel but poursuis-tu dans tout cela ? Tu as tout l'argent que tu veux. Tu as tout le pouvoir dont tu as besoin. Quel est ton objectif ? Et il m'a répondu que l'objectif était que tous les gens soient équipés d'une puce, ce que puçage permettrait de contrôler l'ensemble de la société. Ce sont les banquiers qui doivent contrôler le monde. Et je lui ai demandé si tous les gens au CFR pensaient comme lui, et il n'a répondu " oh , non, non ! La plupart d'entre eux sont convaincus qu'ils oeuvrent pour le bien commun ". Il y a une autre chose qu'il m'a dite : " que penses tu de phénomène de l'émancipation des femmes ? ". J'ai répondu que j'étais assez convaincu de ce combat pour cette émancipation, que je pensais que les femmes avaient le droit de travailler et d'être payées comme les hommes, qu'elles avaient le droit de voter. Il a rigolé et m'a alors arrêté en me disant " tu n'es qu'un idiot ! ". Je lui ai dit " pourquoi suis-je un idiot ?" . Il m'a alors dit " je vais te dire ce qu'il en est exactement. C'est nous, les Rockefeller qui avons financé tout cela. Nous sommes à l'origine de ce mouvement de libération des femmes. Nous, qui possédons les journaux, les télévisions et la fondation Rockefeller. Tu veux savoir quelles sont les principales raisons qui nous ont amenés à faire cela ? La première est que tant que les femmes ne travaillaient pas, on ne percevait des impôt que sur la moitié de la population. La seconde raison est que maintenant les gosses sont scolarisés beaucoup plus tôt. On peut donc les endoctriner en brisant le lien familial. Les enfants se mettent alors à considérer que leur véritable famille c'est l'état et que les véritables représentants de l'autorité ne sont pas les membres de leur famille mais leurs enseignants. Et voilà la véritable raison pour laquelle nous avons poussé à l'émancipation des femmes ". Avant je considérais cela comme une tâche noble, mais quand j'ai vu ce qui se cachait derrière j'ai vu tout le mal qui se cachait derrière cette aventure .

- Saviez-vous que c'était la CIA qui avait créé Miss Magazine ?

- Non, ça je l'ignorais. La CIA a fondé Miss Magazine ?

- Oui et le but était de tirer un revenu de toutes celles qui achèteraient de journal

- Je savais que la CIA était impliquée là-dedans.

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14 février 2009 6 14 /02 /février /2009 11:25
Aucun analyste n’a encore tenté l’exercice d’imaginer dans quel état de délabrement finira la fuite en avant dans laquelle les Etats-Unis entraînent le reste de l’occident, et l’occident avec lui le reste de la planète. L’exercice semble en effet infaisable sur le plan économique. La crise, soupçonnée d’être selon Naomi Klein un montage de la Fed,  ressemble au petit glouton jaune de Pac-Man, dont aucune mesure ne semble pouvoir assouvir l’abyssale voracité, et dont le spectre semble vouloir se poser sur le fondement même de l’économie, un fondement dans lequel aucun débat ni projet ne semble vouloir descendre.

Visualiser le projet américain intra-muros
 
Pendant que discours et gesticulations politiques tentent toujours de défendre un système financier obsolète et révolu, dont les bénéficiaires s’acharnent encore à presser les dernières gouttes, les lézardes apparaissent sur le mur de soutien occidental, à la façon des poutres qui se désagrègent sous l’action insidieuse des termites : Inflation possible de 200%, montée possible de l’or à 2000 ou 3000$, situation pire qu’en 1929, et pour finir un plan bancaire aggravant, qui pourrait mener au non-paiement de la dette ou à l’hyperinflation. Difficile, donc, dans cette situation chaotique, inédite au niveau planétaire, dépendante de décisions futures, de visualiser une image fiable de la situation économique dans le futur, même proche.
 
Il n’en est pas de même pour la politique étrangère des Etats-Unis, que l’on entend venir de loin avec ses gros sabots. N’avez-vous jamais essayé de tricher dans la résolution des problèmes de labyrinthes dans les pages jeux des magazines, en tentant de trouver le chemin en remontant par la sortie ? Ce jeu, appliqué à la politique étrangère des Etats-Unis, est très instructif. Mais appliqué aux projets de politique intérieure, il est totalement révélateur.
 
Les Etats-Unis viennent de perdre 1,8 millions d’emplois en 3 mois. Le BIT, quant à lui, a déjà prévu un effondrement du marché mondial de l’emploi, et avertit : « l’agitation sociale est déjà là ». Les indices de la mise en place de la loi martiale se multiplient (exercices récurrents, autorisation du congrès d’installer des centres d’urgences sous autorité militaire, assignation d’une force de sécurité sur territoire américain, composée de marines spécialisés en décontamination). La crainte de mise en place de camps de concentration se propage. Certains se sont déjà amusés à imaginer de quelle manière pourraient advenir loi martiale et camps de concentration, dans cette fiction anonyme (partie 1, 2 et 3). Avec un taux de chômage annoncé à 7%, mais qui est en réalité le double, prévu pour s’effondrer, avec un cataclysme économique annoncé, qu’ont en tête les Etats-Unis ?
 
 Le croquemitaine de circonstance
 
Tant que l’attention n’est pas focalisée sur le Pakistan et l’Afghanistan, Al Quaïda restera secondaire. Les attentats conventionnels, c’est bon pour les archives, il faut vivre avec son temps, et le temps est au nucléaire. Quelle terreur inspire Téhéran ? En juillet 2007, Dennis Ross disait : « 18 mois pour éviter la guerre avec l’Iran », arguant du fait que ce délai ne tenait pas tant de la menace nucléaire que de son système de défense aérien, fourni par la Russie. L’échéance est passée, et l’Iran possède à ce jour une grande maîtrise dans la technologie des missiles, au point qu’il est capable de les produire à lui seul, certains ayant une portée de 2000 km, ce qui a plongé Israël dans l’effroi. Ne parlons pas de l’espace, chaque conquête technologique iranienne devient coupable, le pays étant invité à rester au moyen-âge.
 
Le 6 mars 2009 sera un jour comme les autres, où il ne se passera rien de particulier. Disons presque rien. Ce sera toutefois le jour où l’AIEA présentera son rapport, relatif au programme nucléaire de Téhéran, à la communauté internationale, qui sera sans surprise le bâton avec lequel elle pourra fustiger l’Iran … En dépit du fait que, selon El baradei, et d’autres experts, le pays ne peut pas techniquement posséder l’arme nucléaire avant 2 à 5 ans, en dépit des anciennes salades des néo-cons sur le sujet, et en dépit du fait que l’on cherche toujours les armes de destructions massives en Irak.
 
C’est à compter du 6 mars 2009 que, sur la base d’un dossier vide, la communauté internationale commencera à se positionner officiellement contre l’Iran et tâchera d’expédier à grande vitesse les formalités diplomatiques et autres avertissements, réitérant la même chanson que les années précédentes. Quelles seront les modalités ? Sarkozy a déjà fait la danse du ventre devant Moscou, alors que la Russie et l’Iran « ont semblé adressé un message presque commun à l’administration Obama » privilégiant le dialogue et non la confrontation. Merkel se positionnait d’ores et déjà pour des sanctions plus sévères à l’encontre de l’Iran, avant même que l’AIEA ne se prononce. De son côté, Benyamin Netanyahou a assuré que l’Iran « n’aura pas l’arme nucléaire ».
 
Par ailleurs, la stratégie des néo-cons à l’égard de l’Iran, la « révolution de velours », n’a été en dernier ressort qu’un pétard mouillé. La tentative de renversement de régime s’est soldée par une farce. Il semble que les Etats-Unis viennent de tirer leur dernière cartouche, relativement à la déstabilisation du régime. Les élections iraniennes du 12 juin ne changeront rien non plus, puisque le président est sous les ordres du Rahbar, le guide suprême, qu’on voit mal freiner le progrès technologique du pays, alors qu’il l’a déjà largement cautionné.
 
Comme si toutes les options diplomatiques avaient déjà été épuisées, une lourde infrastructure se met en place actuellement au Moyen-orient, laissant entrevoir une guerre de grande ampleur. Israël va se doter de navires de guerre, pour lesquels, “If acquired by the navy, the LCS would enhance Israel’s long-arm capabilities and could be potentially used in a conflict with Iran ... John Bolton confirmed the assumption about the possibility of a new war, saying the Israeli offensive on Gaza could lead to a US attack on Iran”. Selon Chossudovsky, c’est 3000 tonnes de munitions qui seraient en cours de livraison vers Israël, pour une attaque depuis longtemps préméditée. Les Etats-Unis n’ont pas caché leur souhait de lancer des attaques contre l’Iran à partir de bases militaires géorgiennes.
 
OTSC - OTAN : l’escalade militaire monte d’un cran
 
Suite du calendrier des préparatifs : 3 et 4 avril 2009. C’est le sommet de l’OTAN, où la France devrait faire une annonce essentielle. Après avoir joué cavalier seul pendant plus de 40 ans, elle s’apprête à revenir au sein de l’Otan, retour bradé à la va-vite pour lequel « Nicolas Sarkozy a abaissé ses exigences ». Ce retour marque officiellement la vassalisation de la France auprès du commandement américain, puisque l’un des deux postes accordés « concerne la tête de l’ACT, l’Allied Command Transformation, basé en Virginie aux Etats-Unis, un organisme chargé de piloter les transformations de l’Alliance. C’est l’un des deux commandements dits stratégiques de l’OTAN, traditionnellement occupé par des officiers américains »
 
D’ores et déjà, Mdevedev a montré les dents, déclarant « La Force collective de déploiement rapide de l’Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC) sera aussi efficace que les troupes de l’OTAN ». Les tensions en Asie centrale s’aggravent en effet entre l’Otan et Moscou, qui voit dans l’invasion américaine de l’Afghanistan le projet d’un nouveau « rideau de fer ». Le Kremlin a vivement réagi en faisant jouer sa chasse gardée, procédant à un accord avec le président Kourmanbek Bakïev visant à la fermeture d’une base américaine au Kirghizistan, alors que la Tadjikistan offrait sa coopération à Washington. La Russie, qui fait les yeux doux à Karzaï se ré-intéresse subitement à l’Afghanistan, et envisage d’inviter ce pays à la prochaine conférence de l’OCS, en déclarant : « La sécurité des pays membres de l’OCS est prioritaire pour l’OCS ». Selon le Telegraph, cette guerre pourrait être perdue pour la fin de cette été.
 
Outre sa flotte de la mer noire stationnée actuellement en Ukraine à Sébastopol, Moscou construit des bases militaires en Abkhazie-Ossétie du Sud, dont une base navale. L’UE, par le biais de sa présidence, a vivement réagi , accusant la Russie de déstabiliser la région. Moscou projette également la construction d’autres bases, en Syrie, au Yémen, en Libye et au Vietnam.
 
Déjà en décembre 2008, les relations entre la Russie et les Etats-Unis avaient du plomb dans l’aile, suite à l’affaire des livraisons de missiles à l’Iran. Des S-300 à Téhéran, dont l’immense avantage est le système de lancement mobile, un cauchemar pour Israël, car, selon une étude australienne, « la DCA russe a atteint dans son développement un niveau qui ne laisse aucune chance à l’aviation américaine en cas de conflit militaire ». Il semble maintenant que la Russie ait transféré son savoir technologique, puisque l’Iran fabrique désormais seul les missiles S-300. On comprend mieux le casse-tête que poserait une éventuelle attaque sur l’Iran, des raids aériens conventionnels seraient simplement suicidaires : « La dernière version du missile sol-air S-300 est capable d’abattre les missiles balistiques et de croisière, des armes de haute précision, des avions, des hélicoptères et d’autres cibles aériennes et maritimes à une distance de 150 km et à une altitude de 27 km ».
 
La pièce centrale manquante
 
Les sanctions économiques contre l’Iran, fussent-elles prises, ne devraient aboutir à rien, aussi est-il fort probable que cette étape soit court-circuitée. La Chine est en effet un partenaire privilégié de l’Iran, importe de ce pays 20% de sa consommation en pétrole, les deux pays signaient en 2004 « un premier « contrat du siècle » pour la livraison de 250 millions de m³ de gaz et 150.000 barils de pétrole par jour durant 25 ans  » et, échange de bon procédé oblige, fournit Téhéran en technologie militaire – missiles en particulier -, petites affaires entre amis qui assure à l’Iran le Veto Chinois « comme bouclier contre l’imposition de dures sanctions économiques et d’autres sanctions ». L’Iran est par ailleurs intégré au groupe de Shanghai en tant qu’observateur, et bénéficie à ce titre de la déontologie de l’OCS (pour laquelle « d’aucuns soupçonnent que l’objectif secret de Pékin et de Moscou est de protéger leurs intérêts en Asie centrale ») , ainsi que l’avait rappelé vice-ministre russe des Affaires étrangères Alexeï Borodavkine : « La sécurité des pays membres de l’OCS est prioritaire pour l’OCS ».
 
Une guerre délaissée en Afghanistan pour l’été, cela signifierait-il une autre en projection, pour l’été ou l’automne ? Si l’Iran était attaquée, il ne fait de doute pour personne que, comme l’avait prévu en 2004 les experts américains, et raison pour laquelle Israël et/ou les Etats-Unis ont si longtemps menacé sans oser, « Aucun scénario n’est parvenu à éviter une escalade du conflit ».

Aucune sanction économique n’étant envisageable, ni aucune attaque sans démarrer l’effet domino, une pièce essentielle manque encore au tableau : un prétexte digne de ce nom, qui ferait passer aux yeux de la communauté internationale, la très diabolisée Téhéran au rang de gangrène planétaire. Même si cette pirouette ne bernera pas la Russie – consciente de la fourberie américaine -, Russie qui a déjà remis en cause le 11 septembre, et laissera de marbre la Chine, qui protègera ses intérêts énergétiques, elle aura probablement le mérite de rallier à elle la très crédule population occidentale, et d’autant plus avec la propagande médiatique que l’on connaît.
 
Deux hypothèses :
  • Un attentat false-flag, qui impliquerait, après une enquête propriétaire et bâclée, le VEVAK. Certains analystes commencent à montrer du doigt ce service secret, infiltrant des milieux islamistes sympathisants, en créant des réseaux dormants : ”A Western intelligence report says there are 40,000 Wahhabis in Bosnia, many Al-Qaeda sympathizers and a significant number of Iranian agents that are part of Teheran’s intelligence service VEVAK … At this moment, EU and US are full with these ’sleepers’ who are awaiting a signal to sacrifice their lives for Jihad”. L’hypothèse d’un attentat de grande ampleur, de la taille du 911, nucléaire ou biologique, est annoncé par les milieux autorisés depuis quelques temps (Albright, Cheney, CIA, CIA à nouveau), ce qu’on comprend d’autant mieux quand on sait à quel point ils ont besoin d’un ennemi pour mener à bien leurs desseins.
  •  Un dérapage organisé au Moyen-Orient, qui, focalisé sur le Hamas ou le Hezbollah, ferait tache d’huile. Cette hypothèse, reprise sur une analyse de la Radio Jérusalem Plus, est très probable, comme l’a évoqué la journaliste australienne Sarah Cummings qui a publié un « off » de l’ambassadeur israélien Yuval Rotem, dans lequel il indiquait cette éventualité en 2009. Dans ce cadre, « l’ Opération menée récemment à Gaza était en lien direct avec une attaque possible contre l’Iran, une sorte de manière pour l’armée israélienne de "se mettre en condition" et surtout pour les dirigeants politiques israéliens de tester la réaction de la communauté internationale face à la brutalité des opérations militaires menées contre la population civile palestinienne, le nombre de civils tués et blessés, et l’ampleur des dégâts causés. La faiblesse de la réaction de la communauté internationale ne peut que conforter Israël dans son projet d’attaquer l’Iran »
 
Opéra d’indiscrétions

Le hasard du calendrier fait qu’à compter de la mi-mars, un « déluge de calamités financières » devrait commencer à poindre, au moment même où le ton devrait monter contre l’Iran après la publication du rapport de l’AIEA. Des mauvaises langues pourraient noter que la déconfiture financière et la pression à l’encontre de l’Iran suivent un étrange synchronisme. L’Iran serait-il l’unique porte de sortie pour que les Etats-Unis n’aient pas à assumer le cataclysme financier annoncé ?
Il semble qu’Obama ait récupéré un dossier insoluble. Selon le journaliste Roger Cohen, l’attaque de l’Iran par les Etats-Unis est impensable. Mais ”There’s no changing that Israeli lens, however distorting it may be in a changed world. That could mean an Israeli attack on Iran within a year. If the U.S. military option is unthinkable, equally unthinkable is the United States abandoning Israel”.

Résumons-nous : une attaque israélienne contre l’Iran cette année, que les Etats-Unis devraient cautionner et suivre « malgré-eux », une aubaine qui effacerait le carnage financier pour ouvrir le carnage militaire, à la différence que ce dernier serait le prix pour « sauver la liberté du monde », ainsi que l’on peut imaginer par avance le discours américain, à l’instar de celui qu’avait fait Sarkozy en Afghanistan.
 
De part et d’autres, l’option nucléaire est clairement évoquée. D’un côté la Russie : "Over 6,000 servicemen are on 24/7 combat duty, and at least 96% of all missile systems are ready for deployment within several dozen seconds. It is the highest readiness level among the components of the Russian nuclear triad" , mais aussi Israël : « Nous possédons plusieurs centaines d’ogives atomiques et de fusées et pouvons atteindre nos cibles dans tous les azimuts, et même Rome. La plupart des capitales européennes font partie des cibles potentielles de notre Armée de l’air … Nos forces armées ne sont pas au trentième rang, mais aux deuxième ou troisième rang mondial. Nous avons la capacité de détruire le Monde avec nous. Et je peux vous assurer que cela arrivera avant qu’Israël ne disparaisse ».

Dans le cadre de négociations entre l’Otan et l’ICI turc, démarrées en 2004, et destinées à installer un système de défense aérien au Moyen-Orient, et notamment un bouclier anti-missile, une indiscrétion majeure a filtré, dévoilant en finalité la préparation de la 3° guerre mondiale : ”After a meeting of Kuwaiti Deputy Premier, Foreign Minister and Acting Oil Minister Sheikh Dr. Mohammad Sabah Al-Salem Al-Sabah with NATO’s Deputy Secretary General Claudio Bisogniero on January 27, the former said that he had been "briefed on Nato’s role, which was to form a defense mechanism and ’prepare for the Third World War, which was the ’mindset’ from which the alliance expanded" and on "Nato’s training of Iraqi security forces, as well as exercises with armed forces in Kuwait, Bahrain, Qatar and the UAE, noting Nato’s relations with all countries of the region." (Kuwait News Agency, January 27, 2009)”

Compte tenu de ces éléments, le terme WW3, 3° guerre mondiale, semble inapproprié. Il faudrait plutôt employer le sigle NWW1. Entendre N pour Nuclear. Autant voir les choses en face.

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12 février 2009 4 12 /02 /février /2009 08:28
ISABELLE HANNE

Il est 8 h 15, mardi matin, quand les cars scolaires arrivent sur la place principale de la commune d’Arthez-de-Béarn (Pyrénées-Atlantiques). A leur descente du bus, une centaine d’élèves du collège Corisande-d’Andoins reçoivent d’une dizaine de gendarmes l’ordre de s’aligner, cartable au pied. Un chien renifle les sacs des enfants. Aucun produit stupéfiant n’est trouvé. Objectif de l’opération : «Sensibiliser les jeunes aux problèmes de drogue, selon l’inspecteur d’académie des Pyrénées-Atlantiques, Philippe Carrière. Il y a une dizaine d’interventions de ce type par an, souvent à la demande des chefs d’établissement et sur réquisition du procureur. Nous menons un plan départemental de prévention, avec le préfet, le procureur, la gendarmerie et l’Education nationale.» Le PS s’est ému de l’opération : «La fermeté et l’efficacité nécessaires dans la lutte contre les trafics de stupéfiants ne sauraient s’accommoder d’une politique de gesticulation au sein même des établissements scolaires.» Le PCF et le NPA ont aussi critiqué l’opération. «Je m’étonne d’un tel soufflé médiatique», se défend Philippe Carrière.

Hélène Oury, la présidente de la FCPE (parents d’élèves proches de la gauche) à Arthez, a assisté à la scène : «C’était vraiment choquant. Il fallait voir la tête des enfants : ils étaient décomposés.» Du côté de la Peep (parents d’élèves proches de la droite), on estime en revanche que «l’information et la prévention, ce n’est pas suffisant»,Si l’on considère que la drogue est un problème, il faut agir. Les enfants doivent comprendre que consommer de la drogue est un délit.» explique Marie-Dominique Jamin, présidente départementale.

Une appréciation fermement contestée par Erwan David, secrétaire départemental du Snes, syndicat enseignant : «Il ne faut pas confondre prévention et répression. Ces contrôles sont des mesures de violence symbolique. Bien sûr, il n’y a pas eu de violence physique. Mais des gendarmes en uniforme qui donnent des ordres, c’est impressionnant pour un gamin de 11-12 ans.» Le Snes craint aussi «qu’on généralise ces pratiques sous prétexte de pister le dealer ou le toxico. Avec des conséquences : si un jour, on propose de la drogue à un de ces gosses, il n’osera peut-être pas en parler à ses parents ou à ses profs, parce qu’il se sentira coupable».

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