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18 octobre 2008 6 18 /10 /octobre /2008 06:23

Analyse historique d'une expression très symbolique

Lancée en juin 2005, après la mort d'un petit garçon frappé par une balle perdue, l'expression de Nicolas Sarkosy, alors ministre de l'intérieur, en a choqué plus d'un. Elle en a inspiré pas mal d'autres.


Si nous avions un système médiatique libre en France, ce qui est loin d'être le cas, peut-être qu'un certain nombre d'historiens ou même de journalistes ou d'intellectuels, auraient pu nous mettre en garde. Mais il semblerait que ces gens là, car il en existe, sont délibérément mis à l'écart de tout moyen d'expression.

Car c'est en Amérique du Sud, lors des pires moments des dictatures militaires, que l'on retrouve des expressions similaires.

Au Brésil, les arrestations de gauchistes par la junte avaient pour nom de code operaçào Limpeza(Opération nettoyage). Au Chili également, avec Pinochet, le 11 septembre 1973, qualifiant Allende et son conseil des ministres de "saletés en passe de ruiner le pays". Plus tard, il s'engagea à procéder à un "nettoyage moral" de la nation, qu'il "purifierait de ses vices".

Bien entendu, nous ne sommes pas en Amérique du Sud et les chanteurs engagés ne se font pas casser tous les doigts parce qu'ils jouent de la guitare, avant de recevoir 44 balles dans la peau(1). Les plus engagés des étudiants ou des enseignants ne sont pas enlevés et torturés et souvent tués. Mais nous aurions dû, nous peuple soit-disant souverain, nous méfier de ce genre d'expression facile et violente.

Car interdire les grèves, les rassemblements, mettre les forces de l'ordre partout sont une base de cette politique qui peut, à tout moment, glisser dans l'autoritarisme le plus perfide.

Car nous pouvons trouver un écho plus proche, un peu plus ancien, chez nos voisins allemands. Alfred Rosenberg, auteur du Troisième Reich, n'a-t-il pas écrit qu'il fallait "balayer cette pourriture"?(2)

Il faut aujourd'hui prendre garde, alors qu'un peu partout fleurissent des prisons secrètes, des camps de torture pour les "ennemis terroristes" que cette peste ne se propage pas en lutte génocidaire d'un système de pensée contraire aux intérêts de ceux qui détiennent le pouvoir, la force et la loi.

Privés alors jusqu'à nos mots, nous n'aurons plus que les larmes pour nous protéger de l'horreur.

(1) C'est ainsi que Victo Jara fut tué à Santiago.

(2)in "Le mythe du XXème siècle. Bilan des combats culturels et spirituels de notre temps" Alfred Rosenberg 1930

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17 octobre 2008 5 17 /10 /octobre /2008 19:42

Comprendre la seconde guerre mondiale

Comprendre la seconde guerre mondiale, c'est comprendre son histoire, comprendre le monde dans lequel nous vivons. Aujourd'hui le nazisme est décrit comme la folie d'un homme qui extermina les populations juives dans des camps de concentration. Cette vision du nazisme est d'ailleurs officialisée par la loi Gayssot du 13 juillet 1990, qui interdit à tout historien de remettre en question la version officielle du génocide, chose plutôt étonnante dans "le pays des droits de l'homme". Que des juifs aient été tués pendant la seconde guerre mondiale c'est certain, mais ce n'est qu'un aspect du nazisme.

Le nazisme c'est l'endoctrinement d'un pays entier derrière un leader charismatique par un nouveau moyen de communication : la radio. Jusqu'au début du XXe siècle les journaux faisaient de la propagande de masse, mais ils n'avaient pas les moyens de toucher les couches populaires incapables de lire. Avec le développement exponentiel de la radio dans les années 30, un homme politique pouvait soudainement toucher l'ensemble d'un pays de manière instantanée. Contrairement à l'écrit où la rationalité domine, la radio fait appelle à l'émotion de l'auditeur : La peur, moteur essentiel de la manipulation. Le nazisme c'est l'endoctrinement des masses dans une guerre contre la diversité et la liberté, la propagande des masses pour satisfaire la production de masse, l'industrialisation de la société, le taylorisme, le fordisme. Le nazisme c'est l'amour de l'ordre, de l'autorité, de la soumission, l’amour de l'esclave pour le führer tout puissant.

La deuxième guerre mondiale est l'histoire de groupes industriels qui voient leurs affaires se porter mal à cause de la crise de 1929 et des dangers de remise en cause du capitalisme par les mouvements communistes en occident. Ces industriels américains et européens tombent d'accord pour que des régimes autoritaires ou fascistes se développent en Allemagne, en Italie, au Japon puis ensuite dans les pays envahis. Le nazisme n'est pas un accident de l'histoire. Le nazisme est l'histoire des progrès, sans contre-pouvoirs, de l'industrie. Après la naissance de l'industrie au XIXe siècle, le XXe siècle est le siècle du nazisme, c'est-à-dire la transformation de petits industriels en monstres industriels mondiaux, les cartels de la chimie, de la pharmacie, du pétrole, de l'agro-industrie, de l'armement, etc.

Comprendre l'impasse du XXIe siècle c'est comprendre l'impasse des cartels industriels au XXe siècle. Comprendre comment IG Farben et Rockefeller (Standard Oil), notamment, s'associent à Hitler, un artiste-peintre raté, pour pouvoir conquérir le monde. 1945 signifie la disparition d'Adolf Hitler, mais pas la disparition des cartels, bien au contraire. Ces cartels industriels américano-européens ont pu, au lendemain de la seconde guerre mondiale, établir les outils politiques qui allaient leur permettre de régner sur le plan mondial : OMS, OMC, FMI, Codex Alimentarius, FAO, Banque Mondiale, Otan.

Le nazisme c'est la prise de pouvoir politique du directeur du trust industriel. Le nazisme c'est l'esclavage industriel à grande échelle. Le nazisme c'est la propagande de masse qui emmène la classe moyenne dans une guerre inutile, parce qu'il faut bien que les barbares dépensent leur testostérone, contrôlée par l'Église, contre un oppresseur extérieur : le Juif, le Français, le Polonais, le Tchèque, l'homosexuel, le communiste, le drogué, le rebelle, l'étranger, le différent.

Le nazisme c'est la transformation de toute la population en professionnel consciencieux qui exécute les ordres du régime, en policier qui obéit à l'ordre du directeur de l'usine. Le nazisme c'est cet outil de fabrication des projections mentales que sont la radio et aujourd'hui la télévision, renforcées par l'incroyable explosion des moyens de propagande publicitaire des multinationales. Le nazisme c'est quand la diversité a été complètement détruite au profit de l'efficacité guerrière industrielle : vaccins, pesticides, herbicides, DDT, PCB, OGM, centrales nucléaires, moteur diesel, plastique, aspartame, édulcorants, etc.

Le nazisme c'est la guerre contre le tabac et l'alcool menée par le régime nazi en utilisant des scientifiques comme caution d'autorité supérieure (voir notre article : "La Guerre des nazis contre le tabac"). Le nazisme c'est la création de l'Ordre des Médecins par Pétain en 1940, la création du Groupement Interprofessionnel des Semences par Pétain en 1941, la création du Service de Protection des Plantes par Pétain en 1941, la suppression du diplôme d'herboriste par Pétain en 1941, la création du Comité Technique Permanent de la Sélection par Pétain en 1942, la création de l'Ordre des Pharmaciens par le gouvernement provisoire en 1945. Le nazisme c'est la disparition des libertés et des diversités au profit de l'ordre, la sécurité et la peur. Le nazisme c'est la victoire de la machine sur l'homme. Le nazisme c'est la victoire de la pensée unique, du clonage et de "Big Brother". Le nazisme c'est un sujet d'actualité.

Voyons maintenant, au travers du cartel IG Farben, comment les industriels allemands de la guerre ont porté Adolf Hitler au pouvoir, avec les extraits d'un livre de Joseph Borkin, qui fit partie de la commission spéciale d'enquête du Sénat américain sur l'industrie de guerre.

Lisez la suite ICI

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17 octobre 2008 5 17 /10 /octobre /2008 07:57
Depuis des décennies, on nous parle de politiques, de pôles financiers, d'industriels dont les activités sont toutes aussi diverses que la machine financière fait fonctionner le système entier.

Lobby signifie en français « groupe de pression » selon Wikipedia. (Dictionnaire anglais Webster) signifiait littéralement « vestibule » ou « couloir », en évoquant notamment les couloirs du Congrès américain à Washington et ceux de la Chambre des Communes à Londres, là où divers représentants de groupes constitués et leurs avocats cherchent à rencontrer les parlementaires ou leurs assistants et conseillers.

Un article à lire
ICI

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16 octobre 2008 4 16 /10 /octobre /2008 13:53

La crise alimentaire mondiale touche désormais près d'un milliard de personnes, affirme l'association humanitaire Oxfam, appelant les pays à combattre la pauvreté avec la même détermination mise à résoudre la crise financière. Lire la suite l'article

"En raison de la hausse rapide des denrées alimentaires, 119 millions de personnes supplémentaires souffrent de la faim. Au niveau mondial, ce nombre est désormais de 967 millions", indique l'association britannique dans un rapport publié à l'occasion de la Journée mondiale alimentaire.

"La hausse des prix alimentaires signifie que les gens mangent moins et moins bien, que les enfants ne peuvent plus être scolarisés et que les agriculteurs doivent émigrer pour vivre dans des quartiers pauvres."

Oxfam explique que la hausse des prix n'entraîne pas une augmentation des revenus des agriculteurs dans les pays les plus pauvres, mais qu'elle profite uniquement aux grands groupes agroalimentaires.

"Les politiques agricoles inefficaces et peu judicieuses, combinées avec des règles commerciales inéquitables et une mauvaise connaissance de l'économie, ont créé une situation dans laquelle les grands négociants et les supermarchés profitent de la hausse des prix tandis que les petits exploitants agricoles et les consommateurs sont perdants", a dit Barbara Stocking, présidente d'Oxfam.

Au Cambodge, où le riz est la base de l'alimentation pour la moitié de la population, la consommation a chuté tandis que les prix doublaient en quinze mois sur une période allant jusqu'en avril.

En Somalie, le prix du blé a augmenté de 300% sur la même période tandis que les prix du maïs grimpaient dans une fourchette de 40 à 65%. Les plus pauvres, disposant d'un peu moins de deux dollars par jour, ne parviennent plus à se nourrir.

Oxfam s'est dit choquée par l'incapacité des grandes institutions mondiales à coordonner leurs efforts pour résoudre ce problème, comme elles viennent de le faire pour tenter de sortir de la crise financière.

Lors d'une réunion d'urgence des principaux pays contributeurs à Rome cette année, une aide de 12,3 milliards de dollars avait été promise. Pour l'instant, seul un milliard a été effectivement distribué.

Depuis le début de la crise financière, plus de 2.000 milliards de dollars ont été promis, soit sous forme de garanties publiques, soit sous forme de recapitalisation.

"Il est choquant que la communauté internationale ne parvienne pas à s'organiser pour répondre de manière adéquate" à la crise alimentaire et énergétique, a conclu Stocking.

Luke Baker, version française Pierre Sérisier

Source

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15 octobre 2008 3 15 /10 /octobre /2008 20:38
Il y a malheureusement des précédents dans l'histoire contemporaine, des précédents passés aux oubliettes bien trop tôt.

Les coups d'état au Chili et en Argentine ne furent pas des coups d'état politiques, ils furent surtout des contre-révolutions économiques. Ils furent aussi des laboratoires pour la mise en place du néo-libéralisme. La richesse aux riches, un semblant de vie pour les autres.

Il ne faut pas oublier la "caravane de la mort" au Chili, dont des officiers viennent d'être condamnés
(vous remarquerez la brièveté de la nouvelle). Sous couvert de "lutte contre le terrorisme" (déjà) la junte de Pinochet faisait le tour du pays pour éliminer tous les opposants à la politique libérale. Exécutions sommaires, tortures, cadavres jetés d'hélico (éventrés pour ne pas flotter)...j'en passe tellement le B.A.BA de la férocité inhumaine est large.

Idem pour l'Argentine et je ne résiste pas au "plaisir" de vous recopier un passage du livre de Naomie Klein dont je suis en train de faire la lecture à très petits doses pour cause de nausée... "La stratégie du choc".

"Pendant des années, le secrétariat d'Etat des Etats-Unis présenta également les "guerres sales" menées dans le cône sud comme des batailles rangées opposant des militaires et de dangeureuses guérillas. Il y avait parfois des dérapages, certes, mais les combattants méritaient quand même une aide économique et militaire. De plus en plus de preuves indiquent que Washington avait conscience de soutenir au Chili et en Argentine des opérations d'une toute autre nature.
En mars 2006, les archives de la sécurité nationale des Etats Unis à Washington déclassifièrent le procés verbal d'une réunion du secrétariat d'Etat tenue deux jours avant le coup d'Etat en Argentine. A cette occasion, William Rogers, secrétaire d'Etat adjoint pour l'Amérique Latine, dit à Kissinger "qu'il faut prévoir pour bientôt pas mal de répression et probablement des effusions de sang en Argentine. Je pense que les terroristes mais aussi les dissidents des syndicats et leurs partis politiques vont passer un mauvais quart d'heure".
Les évènements lui donnèrent raison. La vaste majorité des victimes de l'état de terreur furent non pas des membres de groupes armés, mais bien des militants non violents travaillant dans des usines, des exploitations agricoles, des bidonvilles et des universités. C'était des économistes, des artistes, des psychologues et des militants de gauche. Ils sont morts à cause non pas de leurs armes (la plupart n'en avaient pas), mais de leurs convictions. Dans le cône sud, berceau du capitalisme contemporain, la "guerre contre le terrorisme" fut en réalité une guerre contre les entraves à l'ordre nouveau".

Demain, lorsque les révoltes pour survivre éclateront, le Nouvel Ordre fera le tri dans les citoyens. On comprend désormais la facilité avec laquelle l'informatique nous a tous fichés.

Des jours sombres sont à venir.

Que tous ceux qui n'ont pas leurs idées soient extrêmement prudents.
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15 octobre 2008 3 15 /10 /octobre /2008 19:51
Les Dongria Kondh, une tribu indienne d’environ 8000 individus, sont plus que jamais décidés à empêcher la compagnie britannique Vedanta de construire une mine de bauxite (1) dans la région montagneuse de Niyamgini, située dans l’état de l’Orissa en Inde Orientale. Ainsi, mercredi dernier, près de 150 indiens ont bloqué la route donnant accès à la colline après avoir appris que la compagnie initiatrice du projet minier souhaitait mener une expertise en vue du futur aménagement. Mais, dès vendredi, les manifestants ont été contraints de démanteler leur barrage sous la pression exercée conjointement par la police et les employés du groupe minier.
Pour autant, ce recul ne signe pas la fin de la résistance indienne, bien au contraire. Si l’on en croit l’organisation mondiale Survival International, militant pour les droits des peuples indigènes, une centaine de villageois tenterait toujours de bloquer le passage des véhicules de Vedanta alors que l’ensemble de la tribu s’apprêterait à prendre les armes pour contrecarrer les plans d’exploitation.

Si les membres de la tribu indienne semblent de plus en plus déterminés à stopper l’avancée du projet, il ne s’agit pourtant pas du premier rebondissement. Les mouvements de révolte ont débuté dès
l’annonce du verdict de la Cour Suprême indienne, laquelle validait le 8 août dernier le projet de mine à ciel ouvert de Vedanta. En réaction, entre 30 et 40 villageois avaient alors barré la route d’accès à l’aide de troncs et de bannières clamant : « Nous sommes les Dongria Kondh. Vedanta ne peut pas nous prendre notre montagne ».

Une colère plus que légitime face aux conséquences désastreuses que la construction de la mine aurait sur les écosystèmes environnants, et par voie de conséquence sur les peuplades qui dépendent de ces milieux pour assurer leur subsistance. Attribuant des vertus sacrées au site de Niyamgini, les Dongria Kondh se nourrissent essentiellement des richesses que leur dispense la montagne. Ils mettent ainsi à profit les versants pour établir leurs cultures agricoles, auxquelles s’ajoutent les cueillettes en forêts. Mais si les forces engagées semblent pour le moins inégales, opposant une puissante compagnie minière, soutenue par les autorités gouvernementales, et une tribu indienne isolée, tout espoir n’est pas perdu. Il n’est pas impossible que les freins successifs mis à l’ouverture du chantier finissent par avoir raison de l’obstination du groupe Vedanta, à l’image de l’entreprise
Tata Motors contrainte de délocaliser l’usine de construction de la voiture Tata Nano suite à une révolte paysanne. Cependant, dans ce cas précis, les manifestants bénéficiaient d’un relatif soutien des autorités communistes bengalaises.
Cécile Cassier

SOURCE
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15 octobre 2008 3 15 /10 /octobre /2008 06:59
Depuis le début de la crise, les experts réels ou autoproclamés avaient tout compris. Pour les uns et les gouvernements, ce serait une crise de liquidités. Pour les autres, c’est une crise de solvabilité.

Qu’en est-il vraiment et que se cache-t-il derrière ce sabir de financier ? C’est ce que je vais tenter d’expliquer à l’aide d’un exemple concret.

Illiquide ou insolvable ?

Illiquide

Vous possédez une maison qui vaut 300 000 €. Vous l’avez entièrement payée, et vous ne remboursez pas ou plus aucun crédit pour cela. Suite à un problème quelconque - disons une invasion de castor qui a détruit vos fondations, votre maison a besoin de 25 000 € de travaux, sans quoi elle va s’effondrer. Or, vous ne disposez pas de cet argent. Vous êtes donc illiquide, car vous disposez totalement d’un actif (votre maison), mais qui n’est pas monnayable facilement, mais vous avez besoin d’argent rapidement.

Votre situation n’est cependant pas désespérée. Vous pouvez toujours revendre votre maison. Certes, les travaux à faire conjugués à l’immobilier en chute libre vont vous faire réaliser une mauvaise affaire, et vous revendrez votre maison à 200 000 € à une famille qui adore les castors. Mais cela vous permet de repartir, peut-être avec une maison plus petite, mais vous avez sauvé au mieux votre situation en restaurant votre liquidité.

Insolvable

Votre voisin possède aussi sa maison qui en vaut autant que la vôtre – c’est un de ces nouveaux quartiers résidentiels avec les maisons toutes pareilles. Contrairement à vous, votre voisin a un crédit pour lequel il lui reste 250 000 € à payer. Et comme vous, il a aussi besoin de 25 000 € de travaux (les castors sont passés chez lui aussi).

Votre voisin n’a pas plus l’argent pour commencer les travaux, mais, contrairement à vous, sa situation est désespérée. La différence c’est que votre voisin est insolvable, car la vente de ses actifs (sa maison) ne couvre pas la dette qui lui reste à régler. Il est en faillite et quoi qu’il fasse (revendre sa maison ou la laisser s’effondrer), il ne lui restera plus rien après.

Transposition aux établissements financiers

Les banques et établissements financiers ont acheté en masse des produits financiers complexes ayant de fortes perspectives de rentabilités. La crise les oblige à constater que ces produits ont une valeur bien moindre que la valeur d’achat. Or, pour acheter ces titres « pourris », les banques se sont endettées entre elles, aidées en cela par une politique de taux très bas pour les prêts consentis entre banques, et de baisse (ou contournement par les paradis fiscaux) des ratios prudentiels. Pour dire cela plus simplement, les banques ont emprunté tout ce qu’elles pouvaient à 2-3 % pour acheter des titres qui devaient gagner du 20 %.

Elles se sont même livrées à une course à l’échalote : les établissements ayant mesuré le risque de ces montages se faisant traiter par les autres d’archaïques et surtout dégageant moins de rentabilités immédiates, se sont pour une bonne part retrouvés entraînés dans cette histoire de gré ou de force par la demande de leur clientèle.

Aujourd’hui, ils se retrouvent avec des actifs achetés à crédit qui ne valent plus qu’une fraction de leur prix d’achat (typiquement moins de 10 % du prix d’achat aujourd’hui). Ils sont donc dans la situation d’insolvabilité : la revente de la totalité de leurs actifs ne suffit pas à couvrir leurs dettes. Techniquement, toutes les banques et établissements financiers qui ont joué à ce petit jeu sont en faillite, et ça en fait beaucoup.

Les gouvernements ont un plan !

Après avoir ignoré le problème pendant des années, nos gouvernements en sont à le nier tout en s’accrochant à la thèse de la crise de liquidités.

Ils veulent nous « vendre » cette hypothèse pour des raisons finalement assez simples : une crise de liquidités ne remet pas en cause le système, alors qu’une crise de solvabilité implique que le système n’est pas viable.

Dans les faits, s’il s’agissait d’un manque de liquidités, il suffit de remettre de l’argent dans le système, on passe le mauvais moment, et on repart peut-être un peu plus petit, d’un peu plus bas, mais sans rien changer fondamentalement. Or, on se rend bien compte que les milliers de milliards de dollars et d’euros injectés dans le système avec la frénésie du désespoir n’y changent pas grand-chose, ce qui détruit cette hypothèse de la crise de liquidités. Le problème est bien plus profond que cela. La reconnaissance des causes réelles de cette crise implique une telle remise en cause du système qu’il sera bien difficile aux personnalités politiques l’ayant mis en place de reconnaître qu’ils se sont fourvoyés depuis trente ans, et que cela a mené le monde à une catastrophe - sans oublier la réaction populaire consécutive à un tel aveu : des révolutions ont commencé pour moins que cela.

C’est bien un cancer qui ronge le monde néolibéral, et il n’est à mon humble avis déjà plus traitable.

SOURCE

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14 octobre 2008 2 14 /10 /octobre /2008 19:26
Pour comprendre ce qu'il s'est passé, ce qu'il se passe et ce qu'il se passera demain, il suffit seulement de lire les déclarations de ceux qui sont en haut de l'échelle sociale:


Woodrow Wilson,
ancien président des Etats-Unis
Certains des plus grands hommes des Etats-Unis, dans le domaine du commerce et de la production, ont peur de quelque chose. Ils savent qu’il existe quelque part une puissance si organisée, si subtile, si vigilante, si cohérente, si complète, si persuasive... Qu’ils font bien, lorsqu’ils en parlent, de parler doucement.

Maurice Allais,
Prix Nobel de Sciences Économiques 1988
Par essence, la création monétaire ex nihilo que pratiquent les banques est semblable, je n’hésite pas à le dire pour que les gens comprennent bien ce qui est en jeu ici, à la fabrication de monnaie par des faux-monnayeurs, si justement réprimée par la loi. Concrètement elle aboutit aux mêmes résultats. La seule différence est que ceux qui en profitent sont différents

Henry Makow
Les banquiers Illuminati gouvernent le monde grâce à la dette qui correspond à l’argent créé à partir du néant. Ils ont besoin de gouverner le monde pour s’assurer qu’aucun pays ne faiblisse ou ne tente de les renverser. Aussi longtemps que les banques privées, au lieu des gouvernements, contrôleront la création de l’argent, la race humaine sera condamnée. Ces banquiers et leurs alliés ont tout acheté et tout le monde.

 

Mécanique de l’argent moderne,
Banque de Réserves Fédérale de Chicago.
Le processus proprement dit de la création monétaire se passe principalement dans les banques… les banquiers ont découvert qu’ils pourraient faire des prêts simplement en donnant leur promesse de payer, ou des billets de banque, à des emprunteurs. De cette façon les banques ont commencé à créer l’argent. Les dépôts de transaction sont les contreparties modernes des billets de banque. C’était une petite étape d’imprimer des billets en les créditant dans les livres comptables des dépôts des emprunteurs, que les emprunteurs alternativement pourraient « dépenser » en faisant des chèques, « imprimant de ce fait » leur propre argent.

Napoléon Bonaparte,
Empereur Français
(1769-1821)
Lorsqu'un gouvernement est dépendant des banquiers pour l'argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit. [...] L'argent n'a pas de patrie ; les financiers n'ont pas de patriotisme et n'ont pas de décence ; leur unique objectif est le gain.

David Rockefeller,
Commission Trilatérale
1991
Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, au magazine Time, et aux autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion depuis presque quarante ans. Il aurait été pour nous impossible de développer notre projet pour le monde si nous avions été exposés aux lumières de la publicité durant ces années. Mais le monde est aujourd’hui plus sophistiqué et préparé à l’entrée dans un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l’autodétermination nationale des siècles passés.

Bien d'autres citations ICI
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14 octobre 2008 2 14 /10 /octobre /2008 19:06


La liberté de circulation des capitaux et les libertés démocratiques sont en relation inverse, affirme Chomsky. Le « droit de vote » accordé aux investisseurs, qui peuvent désormais faire tomber une économie en retirant leurs capitaux, équivaut à une interdiction de fait des politiques qui pourraient leur nuire. Keynes, qui fut le négociateur Britannique à Bretton Woods, considérait que le plus grand succès de la conférence avait été la possibilité donnée aux états de restreindre la circulation des capitaux. Le temps est sans doute venu de l’entendre à nouveau.

Lire l'article
ICI

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14 octobre 2008 2 14 /10 /octobre /2008 06:03
Sarkozy : 360 milliards pour le secteur bancaire

Le soutien au circuit interbancaire est plafonné à 320 milliards d’euros, et 40 milliards seront consacrés à une recapitalisation éventuelle de banques en difficulté.

Une garantie des prêts interbancaires "s’appliquera aux emprunts contractés avant le 31 décembre 2009 et pour une durée pouvant aller jusqu’à cinq ans". "Les créances garanties seront prioritaires par rapport à toutes les autres créances en cas de défaillance de l’établissement emprunteur", a-t-il précisé. Dans ce but, "une société sera donc créée", a annoncé M. Sarkozy et "les emprunts émis par cette société pour son financement seront garantis par l’Etat". Ce volet du plan, primordial, pourra, potentiellement, se monter à 320 milliards d’euros.

"La garantie sera donc payante à un prix normal du marché. Elle aura pour contrepartie la signature d’une convention fixant les obligations des établissements bénéficiaires". Les obligations concerneront également "le financement des particuliers, des entreprises, des PME et des collectivités territoriales".

l’Etat français consacrera jusqu’à 40 milliards d’euros, à travers une autre structure juridique, pour injecter de l’argent frais dans le capital des groupes qui seraient en difficulté. Interrogé sur les besoins de la Société Générale, qui a fait l’objet de rumeurs lundi matin en Bourse, Nicolas Sarkozy a indiqué que mettre "des fonds propres à disposition de toutes les banques qui en feraient la demande, la Société générale ni plus ni moins".

(...)

Les Echos

Krugman : les bulles de Greenspan

Le Price/Earning Ratio, sur l’échelle de droite, exprime le coût d’une action en nombre d’années de dividendes perçu. Le PER avait explosé durant la bulle internet. La bulle immobilière - échelle de gauche - alimentée par la baisse de taux d’intérêt décidée par Greenspan, a pris le relais à l’éclatement de cette première bulle spéculative.

Les petites entreprises US inquiètes

18% des patrons de petites entreprises US estiment que leur activité est menacée de faillite en raison de la situation économique, alors qu’ils n’étaient que 9% en août.

Les deux tiers des chefs d’entreprises interrogès ont déclaré souffrir du resserrement du crédit, contre 50% en aout. 12% ont licencié du personnel, 79% voient leur chiffre d’affaire diminuer, et 51% ont du puiser dans leur patrimoine pour soutenir leur entreprise.

Marée verte : La Fed autorise les banques centrales européennes à prêter des quantités « illimitées » de dollars

La BCE ainsi que les Banques d’Angleterre et de Suisse mettront aux enchères une quantité illimitée de dollars sour forme de prêts à 7, 28 et 84 jours.

Les dollars mis sur le marché européen sont fournis par la Fed dans le cadre des échanges de devises qu’elle pratique avec les banques centrales étrangères.

Cet afflux de billets verts a enfin réussi à faire baisser le LIBOR. Le taux du dollar à 3 mois sur le marché interbancaire a reculé de 4,82% à 4,75%.

Le LIBOR n’est pas seulement un indicateur "technique" de l’état du marché interbancaire.

Bloomberg rappelle opportunément que plus de 330 000 milliards de dollars de prêts et de produits financiers dans le monde sont indexés sur le LIBOR.

Le dérèglement de cet indicateur depuis près d’un mois se traduit donc par un coût réél pour tous les ménages endettés à taux variable.

Détente sur les marchés monétaires

Le taux des prêts d’une semaine sur le marché interbancaire en Euro, ou Euribor, a baissé de 26 points de base, soit 0,26%.

Graphique : Bank of Finland

Le prix de la confiance

Résumé des épisodes précédents.

Les marchés monétaires sont gelés. Ces marchés ce sont l’interbancaire, ou en temps normal les banques se prêtent mutuellement leurs surplus temporaires, et le marché des billets de trésorerie ou les entreprises se fournissent en crédit relais à très court terme, permettant de lisser les délais entre les paiements reçus de leurs clients et le règlement de leurs fournisseurs et salariés.

Ce gel a pour cause la crainte de la disparition de l’emprunteur. Le choix de laisser faillir Lehman - énorme erreur de jugement des autorités US - a été compris par l’ensemble de la finance comme la preuve que personne n’étant à l’abri, plus personne n’était fiable.

La chute vertigineuse subie par Morgan la semaine dernière est encore venue renforcer ce sentiment d’insécurité généralisé.

La seule façon de renverser le mouvement était de garantir que les banques honoreront leur signature, et la seule garantie encore crédible en ces temps troublés c’est l’état.

Les membres de l’Eurogroupe ont donc décidé de recapitaliser les banques - c’est-à-dire de leur fournir immédiatement de l’argent frais permettant d’effacer les pertes - et de garantir les prêts interbancaires.

Tous banquiers

L’ensemble d’un secteur considéré par lui-même - à tort ou à raison, l’avenir nous le dira - comme virtuellement en faillite, va donc être soutenu par l’argent public, sous forme d’assurance ou de prise de participation dans le capital.

Les sommes engagées au titre de cette assurance et de cette recapitalisation sont énormes. Après les 380 milliards d’euros débloqués par Londres, on annonce 470 milliards pour l’Allemagne, 20 milliards pour le Portugal.

De quoi les contribuables européens sont-ils devenus propriétaires ? De dettes. Les dettes que le système financier jugeait pour partie irrécouvrables sont maintenant adossées aux budgets publics.

A quelle hauteur ? Au vu des premières annonces, de l’ordre de 1000 milliards (*). Ceci ne signifie pas dans l’immédiat que ces 1000 milliards seront déversés dans un puits sans fond. La facture réelle dépend de deux choses.

D’une part le niveau de perte réel que les banques vont enregistrer collectivement sur leurs créances. C’est-à-dire le pourcentage de défaut de paiement sur les crédits à travers le monde, lui-même dépendant de la valeur résiduelle de l’immobilier en fin de cycle baissier et de la capacité de remboursement des entreprises et des ménages.

D’autre part la solidité des contreparties. Les états ayant promis de soutenir les banques présentant une importance systémique, la réédition d’un épisode Lehman devrait donc être évitée (Paulson va donc nurser Morgan). Mais les contreparties n’appartiennent pas uniquement au système bancaire. L’exemple de l’assureur AIG, finalement sauvé de la mort subite par le Trésor US, montre que la garantie/nationalisation pourra devoir être étendue au-delà des banques.

La quantification de ces deux sources potentielles de défaillances est aujourd’hui impossible à effectuer. La récession n’en est qu’à son début, et ses conséquences sur la santé du secteur financier dépendront de sa durée et de sa sévérité. Qu’elle soit longue et marquée, alors les pertes vont aller croissantes, tout comme le coût induit pour les contribuables.

Tensions monétaires internationales

Dans l’immédiat, ce ne sont « que » quelques dizaines de milliards qui vont être dépensés et seront financés par l’émission de bons du Trésor. La comptabilité des états européens n’est donc pas compromise. Mais le risque assumé a toujours un prix. L’incertitude sur la facture finale va se traduire, dans le meilleur des cas, par une pression sur les devises jugées faibles, et dans le pire, par un refus de prêter aux états en difficulté.

L’Europe, dans ces turbulences monétaires prévisibles, représente un cas à part. Car si elle a une monnaie unique, elle ne dispose pas de l’autorité d’emprunter en son nom sur les marchés internationaux. Seuls les états européens émettent des bons du Trésor. Si on peut imaginer que la France et l’Allemagne y arriveront sans difficultés, quid de l’Italie ? De l’Espagne ? De la Grèce ? Dans ce cas, la France ou l’Allemagne accepteront-elles de lever des fonds en leur nom pour venir en aide aux états européens les plus faibles ? Si la crise économique est sévère, la solidité de l’engagement européen sera mise à rude épreuve, et certains doutent aujourd’hui ouvertement de la capacité de l’euro à survivre à ce stress.

Les décisions prises par l’Eurogroupe étaient indispensables, sous peine de voir l’économie réelle s’écrouler dans les jours qui viennent. Mais le risque, pour autant, n’a pas été aboli. Il a changé de nature.

(*) Durant la journée du 13 ce montant initial s’est élevé à 1700 milliards., répartis ainsi : Berlin 480 milliards, Paris 360, La Haye 200, Madrid et Vienne 100, Lisbonne 20, Londres 380.

 

12:00 - Les bourses européennes regagnent de 5 à 7%

37 milliards de livres pour les banques anglaises

Le gouvernement britannique recapitalise les banques RBS, Lloyds et HBOS pour un total de 37 mds de livres. Il vise un ratio de capitalisation Tier 1 de 9%.

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