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A LA UNE

25 juillet 2011 1 25 /07 /juillet /2011 21:51

A attentat étrange, comparution étrange…

 

Le fondamentaliste franc-maçon, un adepte des Templiers Rose-croix (considérés comme les inspirateurs sinon les ancêtres des Illuminatis) traumatisé par la version officielle des attentats du 11 Septembre, protestant sioniste et islamophobe Anders Behring Breivik a comparu devant le juge norvégien à huis clos, alors qu’il aurait du comparaître publiquement, et exposer au peuple les raisons de ses actes criminels perpétrés contre ses propres concitoyens…

 

Comme pour la photo de la liquidation officielle de Ben Laden, les autorités élitistes et pro-NWO ont prétexté qu’une comparution publique aurait fait de la publicité au criminel présumé, et ont jugé que le peuple n’était pas assez adulte pour entendre et voir la vérité en face.

 

Tout cela est évidemment très suspect, et conforte la thèse d’un complot plus large qu’un simple gugusse illuminé agissant de sa seule et unique initiative, en dehors de tout lien avec d’autres forces environnantes.

 

 

Vidéo : La scandaleuse propagande des médias alignés présentant le terroriste norvégien Breivik comme un « chrétien fondamentaliste », alors qu’en Vérité le terroriste d’Oslo était un franc maçon islamophobe et sioniste, qui a tué aveuglément des dizaines de jeunes compatriotes (dont de nombreux chrétiens) qui la veillent réclamaient le boycott d’israël et acclamaient la venue sur l’ile martyre du ministre des Affaires étrangères, Jonas Gahr Store, favorable à la cause palestinienne et qui demandait rien de moins que la fin de l’occupation des territoires par Israël ! – BFM  TV par Youtube


Ce terroriste fondamentaliste franc-maçon et ultra-sioniste, présenté comme un « Chrétien fondamentaliste » par les médias pro-NWO qui ne manquent pas une seule occasion pour attiser le Choc des Civilisations planifié par leurs Maitres idéologiques (et parfois financiers), aurait tué 68 adolescents par armes à feu, ainsi que 7 personnes par voiture piégée, et blessé des dizaines d’autres innocents dans un attentat qui a priori porte la marque d’Al CIA Qaïda…

Il est à noter que la quasi-totalité des médias alignés passent sous silence ses accointances maçonniques et son idéologie sioniste très affirmée :

 

Pour quelles raisons cet aspect notoire de cet « illuminé isolé » est-il gommé par les médias alignés qui martèlent l’appellation manipulatoire et néologique de « fondamentaliste chrétien » alors qu’il se définissait tout au plus comme un Protestant modéré, mais surtout alors qu’il était un élément actif (photographié portant le tablier maçonnique) d’une grande loge maçonnique d’Oslo, qui vient de le démettre officiellement de la confrérie suite au massacre perpétré.

 

Pourquoi ces mêmes grands médias alignés ont-il occulté et continuent-ils d’occulter que le terroriste a a abattu de sang froid des jeunes militants qui la veillent déployaient des banderoles réclamant le boycott d’Israël sur l’ile d’Utoya ?

 

Manipulation incroyable des médias concernant l’identité du terroriste : Pour quelle raison et dans quel but ?

Pourquoi donc les médias alignés se livrent-ils à de telles manipulations et à une telle propagande biaisée concernant l’idéologie du terroriste ?

 

Toutes ces questions restent posées ce soir sur la propagande scandaleuse des médias alignés depuis quelques jours concernant cette affaire, et sur les oublis capitaux des accointances maçonniques du jeune criminel, tout comme le silence assourdissant des médias alignés sur les engagements géopolitiques des jeunes gens massacrés sur l’ile d’Utoya, qui pronaient le boycott d’Israël, voire même la fin de l’aventure sioniste !

Non décidément, tout cela est plus qu’étrange…

 

Pourquoi les autorités ont-elles insisté sur une comparution à hui clos, contre le voeu même de l’illuminé, et contre les logiques démocratiques fondamentales de la Norvège ?

La encore, la question reste posée…

 

Ce qui est certain, c’est qu’un attentat de style Al Qaïda était attendu en Europe, plus facilement dans un maillon faible en froid avec les idéologues atlantistes, avant le 10ème anniversaire du 11 Septembre !

 

3 scénarios possibles pour expliciter cet attentat ignoble sur le sol européen

La survenue de ce crime attendu en temps et en heure sur le sol européen, qui va permettre par une exploitation éhontée des médias alignés l’accélération des plans maléfiques du Choc des Civilisations et les mesures ultra-sécuritaires fascisantes et orvelliennes, au moment même où la marionnette Ben Laden était officiellement assassinée sur ordre expresse et assumé du Prix Nobel de la Paix, laisse ouvertes 3 hypothèses possibles :

 

- Scénario 1. Cet attentat est un épiphénomène totalement isolé, survenu par hasard là où on le craignait, et au moment où on le redoutait : il s’agit peu ou prou de la thèse officielle de l’individu illuminé, qui a pété un câble comme n’importe qui pourrait prétendument le faire.

Evidemment cette hypothèse-là est peu crédible, sauf à être d’une naïveté confondante.

 

- Scénario 2. Cet attentat est la possible conséquence directe des discours manipulateurs des forces néo-mondialistes depuis les attaques de Septembre 2001, présentées officiellement comme un complot islamiste contre l’occident et la Chrétienté, et le « terroriste » blanc serait ujn embryon de bras armé de la Résistance aux terroristes islamistes.

En quelque sorte, selon cette seconde hypothèse, le fondamentaliste franc-maçon et chrétien Breivik serait le golem, la créature de George W. Bush, qui après les attentats prétendument islamistes du 11 Septembre 2001, s’est adressé aux foules en leur déclarant qu’il était entré en guerre contre les islamistes terroristes et que l’on ne pouvait être qu’avec lui (et ses sbires et Maitres à penser néo-cons) ou contre lui.

Breivik, a priori proche des milieux atlantistes et sionistes, aurait en quelque sorte pris son discours au pied de la lettre, et comme Obama en Irak, au Pakistan, en Afghanistan ou en Libye, il serait passé de la parole aux actes pour mener la guerre contre les Nouveaux Sarrasins, si chers aux planificateurs du NWO dans leur stratégie de domination mondiale.

 

- Scénario 3. Le troisième et dernier scénario possible met en scène des officines occultes mieux organisées : dans ce cadre-là, le terroriste blanc ne serait pas le golem manipulé par les élites néo-mondialistes au point de passer de la parole aux actes, mais serait la marionnette encore plus directe d’un réseau secret organisé, qui l’aurait repéré, lui aurait monté le bourrichon (jusqu’au lavage de cerveau et autres programmes MK Ultra), et qui finalement l’aurait incité à passer aux actes.

 

Il est important de noter que la Norvège était le pays officiellement le plus anti-américain et anti-NWO en Europe, et avait même publié dans un grand journal (Le Monde Diplomatique Norvège) un article qui supposait que le gouvernement étasunien ait pu être à la manoeuvre lors des attentats du 11 Septembre 2001, article assassin contre l’administration US et les réseaux atlantistes, qui avait été refusé ailleurs en Europe : de là à penser que ce pays pouvait devenir une cible punitive…

 

Dans ce 3ème scénario possible, le puissant réseau occulte qui aurait entouré le « patsy » terroriste, ayant pour objectif de faire monter les antagonismes dans le monde et de développer la stratégie du Choc des Civilisations mise en place par les élites pro-NWO, aurait soit préparé mentalement le jeune « illuminé » à l’action terroriste en exacerbant son  extrémisme et son islamophobie jusqu’à l’acte final, soit ce réseau occulte et puissant aurait aidé matériellement et logistiquement le jeune tueur en l’accompagnant dans son délire à la manière d’agents secrets chargés de la surveillance d’Al Qaïda, qui se retrouvent acteurs dans les préparatifs d’attentats déjoués à temps, officiellement parlant.

Dans cette 3ème hypothèse, le jeune terroriste norvégien blondinet ferait partie d’un réseau Al Qaïda Blanc, manipulé par des officines occultes pour en quelque sorte équilibré l’Al Qaïda islamiste, manipulé par les mêmes officines.

Evidemment, à cette heure et à ce jour il reste difficile de savoir lequel de ces 3 scénarios possibles se rapproche le plus de la Vérité, mais il est probable que les scénarios 2 et 3 s’en rapprochent davantage que le scénario 1 :

Pour en avoir le coeur net, il aurait fallu que l’on puisse entendre l’assassin présumé s’expliquer publiquement sur ses motivations, sur son parcours et ses mobiles, mais aussi sur ses fournisseurs d’armes et d’explosifs : Malheureusement, les autorités norvégiennes en ont décidé autrement, contrairement à leurs us et coutumes, et la comparution s’est faite sous un hui-clos uniquement brisé par des déclarations officielles dont personne ne peut garantir qu’elles correspondent effectivement à la comparution réelle…

 

Il est évident que 911NWO.INFO suivra de très près cette affaire qui nous n’en doutons pas, réservera de multiples rebondissements et contribuera à planter le décor de l’année 2012, une année charnière et symbolique dans l’agenda occulte du Nouvel Ordre Mondial…

 

En attendant, à chacun et chacune de se forger sa propre opinion !

 

Voir la Vidéo, et source.

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22 juillet 2011 5 22 /07 /juillet /2011 18:26

En entendant la nouvelle, à la radio, cet après midi, du ou des attentats en Norvège, j'ai tout de suite pensé à Gladio.

 

Qui peut organiser une telle opération sinon l'OTAN elle même?

 

L'OTAN, principale organisation terroriste mondiale, la force militaire du quatrième Reich, la mondialisation économique voulue par les multinationales pour saigner à blanc la planète et les humains.

 

Alors j'ai pris un moteur de recherche, et j'ai tapé "Norvège Lybie"...

 

Bingo...

 

 

La Norvège annonce son retrait des opérations militaires en Lybie

Dès le début Juin, la Norvège voulait se retirer de cette guerre coloniale, empreinte de crimes de guerre, comme chaque opération de l'OTAN ( Yougoslavie, Afghanistan et maintenant Lybie ).

 

Aucune certitude, bien entendu, mais l'instinct trompe rarement...

 

Cela n'est pas dit officiellement, mais plusieurs enquêtes de journalistes ( oui, il en reste ) et de la Justice de plusieurs pays, imputent des attentats terroristes à ces groupes du Gladio, en Allemagne et en Italie, dans les années 80.

 

Le dossier du réseau Voltaire.

 

 

Mise à jour 23 juillet 9h30

 

«J'ai un message à adresser à celui qui nous a attaqués et à ceux qui sont derrière cela», a déclaré Jens Stoltenberg lors d'une allocution retransmise à la télévision. «Personne ne nous réduira au silence avec des bombes, personne ne nous réduira au silence avec des armes à feu.» Il a refusé de se prononcer sur les auteurs éventuels de ces attaques. Jakub Godzimirski, expert au sein de l'Institut norvégien des Affaires internationales (Nupi), privilégie la piste de l'extrême droite plutôt que celle des extrémistes islamistes.

 

La police a arrêté l'auteur des coups de feu sur l'île d'Utoya et elle soupçonne ce Norvégien de 32 ans d'être impliqué dans l'attentat à Oslo. D'après la chaîne de télévision privée TV2, cet homme, décrit comme grand et blond, est lié à l'extrême droite. La police a découvert des explosifs sur l'île. Elle a perquisitionné dans l'appartement où vivait ce suspect dans l'ouest d'Oslo et une dizaine de policiers ont été postés devant cet immeuble en brique rouge de quatre étages.

 

Source

 

 

 


 

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5 juillet 2011 2 05 /07 /juillet /2011 19:06

 

 

J'y ai pensé de suite lorsque j'ai appris le retrait d'une partie des forces d'occupation US d'Afghanistan, emboité par le retrait français, puis britannique...

 

Aujourd'hui, une nouvelle plus discrète confirme ma petite voix.

 

http://www.liberation.fr/monde/01012347269-l-armee-francaise-va-se-retirer-du-tchad

 

Intervention terrestre en Lybie, en Iran?... Je n'ai pas la réponse.

 

Dans tous les cas, l'OTAN a besoin de troupes pour une nouvelle opération, en fin d'année ou début 2012.

 

Allez, j'en mets ma main au feu... Vous savez désormais pourquoi vous payez autant de taxes et qu'il faudra en payer de plus en plus. Il faut financer le Nouvel Ordre Mondial.

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20 mai 2011 5 20 /05 /mai /2011 21:00

La révolte gagne l'Espagne...

 

Attention, ATTENTION... Ils veulent que ça derapent et feront tout pour.

 

Restons droits, fiers, humains, mais ne répondons pas aux provocations.

 

Ils veulent le chaos, nous voulons l'harmonie.

 

Lire.

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20 mai 2011 5 20 /05 /mai /2011 05:14

La situation est extrêmement grave.

 

 

Suivez l'actu de Fukushima sur BBB
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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 18:42

Merci Alain, pour le lien.

 

Discours de Mouammar Kadhafi, quelques heures après lequel ont péri son fils (accusé soi-disant de liens avec les rebelles) et trois de ses petits-enfants. traduit du Russe par marianne Dunlop pour changement de société. 

Aujourd'hui Obama a fait une déclaration sur la mort de ben Laden, les Amerloques ont fait la fête et oublié la mort des enfants.

Mes frères et mes soeurs !

Aujourd'hui est un jour de joie pour moi, et de tristesse. C'est le jour où il y a de nombreuses années, à la bataille de Al Gadabia est mort en héros mon grand-père. Il est tombé au combat avec des centaines d'autres Libyens. À présent, près d'un siècle plus tard, l'Italie revient, apportant le mal sur notre terre. Je suis triste d'être obligé de repenser à tout cela. Je rêvais de l'oublier.

Je veux poser une question à Berlusconi : Silvio, où est notre amitié dont tu as tant parlé ? Où est le parlement italien qui parlait beaucoup aussi d'amitié ? Où êtres- vous tous ? L'Italie a causé beaucoup de tort aux Libyens, les Libyens sont très fâchés contre l'Italie, et je n'ai pas un droit de veto qui puisse leur interdire d'éprouver de la douleur et du ressentiment.

Les Italiens nous ont dit : nous voulons et nous serons amis avec vous. Ils mentaient. Hier l'Italie a bombardé Syrte.

Vous, qui vous prétendiez mes amis, dirigeants de la Chine, de la Russie, du Nigéria, de l'Afrique du Sud, du Portugal, je vous demande : que stipulait la résolution de l'ONU 1973 ? Une zone d'exclusion aérienne ou un « permis » pour massacrer les Libyens ?

La Libye est déchirée de toutes parts. On nous a coupé l'accès au pétrole, on a fait exploser les ports, bombardé les habitations, on empêche le ravitaillement de la population, on bombarde les locaux où se tiennent les pourparlers avec des représentants d'autres pays. Et tout cela s'appelle « une zone d'exclusion aérienne » ? Je croyais avant qu'une zone d'exclusion aérienne c'est quand les avions des uns et des autres ne volent pas, mais apparemment, c'est seulement quand les avions libyens sont interdits de vol, alors que les autres volent, bombardent, ce qu'ils veulent et où ils veulent.

Le statut et les résolutions de l'organisation des Nations unies : qu'est-ce que c'est et à quoi ça sert ?

Quel était le but de la résolution, arrêter les avions ou soumettre les Libyens à la famine ? Où, dans quelles résolutions est-il dit : « il est permis de tuer » ? Où est-il dit : « on peut couper les communications et les canalisations » ? Où ?

Je ne suis pas de ceux qui aiment demander, d'habitude c'est à moi que l'on demande et je ne refuse pas. Mais aujourd'hui je demande au monde entier : « s'il vous plaît, nous devons nous asseoir à la table des négociations et parler, publiquement et clairement, pour que le monde entende aussi notre voix.

Je demande, je vous demande personnellement à vous, Vladimir Poutine, de faire le médiateur. Vous le pouvez, j'en suis sûr. Nous sommes heureux d'avoir entendu vos paroles disant qu'il fallait absolument cesser les bombardements, mais tout le monde le sait : Al Qaeda méprise les règles internationales. Je vous en conjure : regardez bien qui fait parler les armes quand je décrète un cessez-le-feu. La paix est impossible si une seule une des parties cesse le feu.

Les Libyens ne se sont jamais faits la guerre. Ce qui se passe aujourd'hui, c'est une guerre contre la Libye, et non une guerre civile.

Je demande à la communauté internationale : venez, venez chez nous, faites tout pour que cessent les bombardements d'objectifs civils. Personne n'a besoin de la guerre ici. Les Libyens sont mes enfants, les Libyens ne me font pas la guerre, et je ne mène pas de guerre contre eux. Regardez : nous aidons les gens qui ont tout perdu ce qu'ils avaient gagné par un dur labeur.

Je demande aux dirigeants de l'Union Africaine de se rendre à Adjabia et de voir qui se bat là-bas contre nous. Pourquoi des ressortissants d'Afghanistan, de Tunisie, d'Égypte et d'autres pays se font passés pour des habitants d'Adjabia ? Sauvez cette ville de ceux qui s'en sont emparés !

Et maintenant écoutez-moi bien, ceux de l'OTAN !

Vos bombardez une muraille qui empêche l'afflux d'émigrés africains en Europe, un mur qui arrête les terroristes d'Al Qaeda. Cette muraille est la Libye. Vous la détruisez. Vous êtes des idiots. Pour les milliers de migrants d'Afrique, pour le soutien à Al Qaeda, vous brûlerez en enfer. Et cela adviendra.

Je ne mens jamais. Maintenant non plus je ne mens pas.

Il y a quatre fautes que vous ne devez pas commettre. Quatre fautes qu'aucun bombardement ne pourra racheter.

Premièrement : la vie intérieure de la Libye, son organisation. Seul le peuple libyen peut résoudre ces questions et les résoudra. Lui seul. Retenez bien : Pas vous et même pas moi. Seuls les Libyens eux-mêmes peuvent, s'ils le veulent, changer leur système d'autogestion.

Deuxièmement : moi, Mouammar Kadhafi. Que je doive partir ou non, ce n'est pas à vous d'en décider. Vous n'êtes rien. Depuis 40 ans le pouvoir en Libye est entre les mains des Libyens. Ma grand-mère et mon grand-père, mes parents ont été tués sur le sol libyen, ils n'ont jamais quitté leur patrie. Vous êtes ridicules avec vos exigences. Vous êtes ridicules. Je ne suis pas le président de la Libye, mais s'il en avait la possibilité, le peuplement m'aurait choisi. Oui, mon peuple m'aime. Et vous savez pourquoi. Parce que je ne vous aime pas.

Troisièmement : le pétrole. N'y pensez même pas. N'imaginez même pas que vous enlèverez à nos enfants le droit de posséder ce qu'ils possèdent depuis déjà 40 ans. Je ne vous promets pas que nous resterons les bras croisés à regarder nos enfants se faire dévaliser. Mais, bien entendu, nous pouvons discuter pour que vos affaires en Libye soit plus prospères qu'avant. C'est ce que vous voulez, n'est-ce pas ?

Quatrièmement : la Libye. Il n'y aura pas de drapeau blanc. Jamais. Si vous débarquez sur notre sol, tous les Libyens prendront les armes et se battront !

La vie sans liberté n'est rien.

Nous défendrons notre liberté, ou nous mourrons !

« Live journal » - 2 mai 2011

blogs.mail.ru

socio13.wordpress.com

Source

 

 

 

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4 mai 2011 3 04 /05 /mai /2011 19:40

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On vient d'apprendre que le Département d'Etat ne publiera pas les images de Ben Laden mort... Bien entendu, puisqu'il est mort il y a 10 ans, déjà.

 

Stratégiquement, après le 11 Septembre 2001, lorsque les attentats lui ont été mis sur le dos, Ben Laden était mort. Il ne pouvait se déplacer ou avoir une communication sans être repéré. Je rappelle que le réseau Echelon capte absolument toutes les communications terrestres. Vous croyez quoi, que l'ère technologique se résume à Internet?...

 

Tout est sous contrôle, depuis maintenant quelques décennies.

 

Mort, physiquement, sûrement, en décembre 2001. Ben Laden était diabétique et ses patrons de la CIA ne pouvaient plus le soigner après le 11 septembre. Il n'a pas pu survivre longtemps.

 

Tout cela est bien résume, comme d'habitude, et très bien analysé par Thierry Meyssan, sur le Réseau Voltaire. Ce réseau devient, pour moi, la source la plus sûre et la plus honnête d'Internet. Merci à eux, pour leur travail et leur combat.

 

Entre ceux qui ressortent les vieilles turpitudes propagandesques ( je lisais les commentaires sur un article de presse aligné, disant qu'il n'était pas armé lors de son exécution, vraiment affligeants ), et ceux qui ne voient pas l'importance de cette vraie fausse nouvelle, peu en relèvent les véritables implications pour les temps qui viennent.

 

Comme le relate T Meyssan, Al Qaïda n'est plus, car Al Qaïda doit changer de nom pour son implication dans les révolutions arabes ( les déstabilisations serait un terme plus approprié ). Pour devenir l'Armée Arabe de Libération (?) aux côtés de l'occident, USA, Israël, UK et France en tête.

 

Cela veut dire qu'ils vont finir le travail en Lybie, quel qu'en soit le prix, même d'une intervention terrestre. Que la Syrie tombera aussi, entraînant le Liban dans une guerre totale, appuyée, comme il se doit, par son très et trop puissant voisin.

 

La cible ultime étant l'Iran, bien entendu, ayant résisté à la déstabilisation de 2010.

 

Chavez, lui, au Vénézuela, semble sentir le vent de feu tourner, et vient de livrer un opposant communiste à la Colombie. Mais je doute que Chavez soit aussi naïf. Il sait que lorsque l'heure aura sonnée, la foudre s'abattra sur lui et son pays. Je n'ai pas pu faire de recherche sur cette info.

 

Nous surfons sur les mensonges médiatiques, historiques... Certains sont reconnus, car ils sont le fait des "méchants", surtout des perdants. L'incendie du Reichstag, par exemple...

 

D'autres, ont été reconnus, tel l'incident du Tonkin ayant entraîné la guerre du Viet Nam... D'autres sont évidents, mais non encore officiels, comme l'assassinat du dernier réel Président US, J F Kennedy.

 

Pour le 11 Septembre 2001, même si beaucoup savent, comme moi, par recherches, que tout cela est une grosse manipulation, la vérité ou son semblant n'émergera jamais. Cette date est l'acte fondateur de l'Empire capitaliste, la pierre d'achoppement du Nouvel Ordre Mondial. Et cette fausse mort de Ben Laden a aussi pour implication de clore définitivement le débat qui fait rage, depuis 10 ans, sur le 11 septembre 2001.

 

Cette mort donne le droit, de facto, de produire des lois anti-révisionniste sur le sujet. Ce ne serait pas la première fois, n'est-ce pas?

 

Les lois contre le révisionnisme ne protègent personne sinon des mensonges, c'est évident. A l'heure où l'on vient de faire des découvertes sur la mort d'Henri IV (Je ne trouve pas le lien, c'est une émission radio que j'avais entendue, sur France Inter - si cela dit quelque chose à quelqu'un ), prétendre cloisonner un évènement datant de 10 ou 70 ans est une insulte à l'esprit, à la Liberté.

 

Cette fausse nouvelle de la mort de Ben Laden n'est vraiment pas un bon signe pour les mois à venir. Le fait que les zuniens déclarent qu'il a été assassiné non armé, et "enterré en mer" (sic) prouve que la provocation occidentale n'a désormais plus de limite.

 

La barbarie est là depuis un certain temps, déjà. Mais tout porte à croire qu'ils veulent ouvrir la boite de Pandore.

 

Nous allons en voir bientôt les preuves tangibles.

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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 09:40

Ben01.jpg

La vision de la "Justice", en France, visiblement, devient extrême. Il suffit de débarquer en armes, de tuer et de jeter le corps en mer pour que Justice soit faite. Aie, aie, aie, mais dans quel pays vivons nous?

 

Finalement, rien ne prouve que Ben Laden a été tué ce w-e. La photo utilisée par les médias pakistanais existe depuis novembre 2010, sur le Net.

 

Et le corps, donc, à été immergé...

 

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26 avril 2011 2 26 /04 /avril /2011 11:40

Au nom d’Allah, le Clément, le Miséricordieux…
Depuis 40 ans, à moins que ce ne soit plus, je ne me souviens pas, j’ai fait tout mon possible pour donner aux gens des maisons, des hôpitaux, des écoles, et, quand ils avaient faim, je leur ai donné à manger. À Benghazi, j’ai même transformé le désert en terres arables, j’ai tenu tête aux attaques de ce cow-boy, Reagan, quand il a tué ma fille adoptive orpheline. Essayant de me tuer, il a tué à la place cette pauvre enfant innocente. Ensuite, j’ai épaulé mes frères et sœurs d’Afrique avec de l’argent pour l’Union africaine.
J’ai fait tout mon possible pour aider les gens à comprendre le vrai concept de démocratie, qui consiste en des comités populaires dirigeant leur pays. 

Mais ce n’était jamais assez, comme me l’ont dit certains. Même ceux qui possédaient une maison de 10 chambres, des costumes et du mobilier neufs, n’étaient jamais été satisfaits. Ils étaient si égoïstes qu’ils en voulaient toujours plus. Ils ont dit aux Zuniens et aux autres visiteurs qu’ils avaient besoin de « liberté » de « démocratie, » et n’ont jamais réalisé qu’il s’agit d’un système de panier de crabes, où le plus gros bouffe les autres. Ils étaient seulement ensorcelés par ces mots, sans réaliser jamais qu'aux Usa, il n’y a pas de médicaments gratuits, ni d’hôpitaux gratuits, ni de logement gratuit, ni d’enseignement gratuit, ni non plus de nourriture gratuite, sauf quand les gens sont obligés de mendier ou de faire longtemps la queue pour avoir de la soupe.

Non, peu importe ce que j’ai réalisé ! Pour certains ce n’était jamais assez. Mais les autres savaient que j’étais le fils de Gamal Abdel Nasser, le seul vrai leader musulman arabe que nous avons eu depuis Salah-al-Din. Nasser était sur ses traces quand il a exigé le canal de Suez pour son peuple, tout comme j’ai réclamé la Libye pour mon peuple. J’ai essayé de l’imiter pour garder mon peuple libre de la domination coloniale, des voleurs qui nous détroussent.

Maintenant, je suis attaqué par la plus grande force de l’histoire militaire. Obama, mon petit-fils africain, veut me tuer, priver notre pays de liberté, nous priver de la gratuité de nos biens : logements, médecine, éducation, nourriture, et remplacer tout ça par la grivèlerie à la zunienne appelée « capitalisme. » Or, nous tous, dans le tiers monde, savons ce que cela veut dire. Cela signifie que les multinationales dirigeront le pays, dirigeront le monde, et le peuple souffrira. Voilà pourquoi il n’y a pas d’autre solution pour moi, je dois prendre mes dispositions. Et si Allah le veut, je mourrai en suivant Sa Voie, la voie qui a rendu notre pays riche en terres arables, avec de quoi manger et la santé, et nous a même permis d’aider nos frères et sœurs africains et arabes en les faisant travailler ici avec nous, dans le Jamahiriya libyen.

Je ne désire pas mourir, mais si cela devait advenir, pour sauver cette terre, mon peuple, tous ces milliers de gens qui sont tous mes enfants, alors qu’il en soit ainsi.
Que ce testament soit ma voix dans le monde. J’ai tenu tête à l’agression des croisés de l’OTAN, résisté à la cruauté, contrecarré la trahison ; je me suis élevé contre l’Occident et ses ambitions colonialistes, et, avec mes frères africains, mes vrais frères arabes et musulmans, je suis dressé comme un phare de lumière. Quand d’autres construisaient des châteaux, je vivais dans une maison modeste et dans une tente. Je n’ai jamais oublié ma jeunesse à Syrte, je n’ai pas stupidement dépensé notre trésor national, et comme Salah-al-Din, notre grand leader musulman qui sauva Jérusalem pour l’Islam, je n’ai guère pris pour moi-même…

En Occident, sachant pourtant la vérité, certains me qualifient de « fou, » de « bizarre » , ils continuent de mentir, ils savent que notre pays est indépendant et libre, et non pas sous emprise coloniale, que ma vision, ma conduite, est et a été sincère et pour mon peuple, et que je me battrai jusqu’à mon dernier souffle pour garder notre liberté. Puisse Allah Tout-Puissant nous aider à rester fidèles et libres.
Souvenirs de ma vie
Colonel Kadhafi Mouammar, Guide de la Révolution, 5 avril 2011
Source: Traduction copyleft de Pétrus Lombard

Lire également :
Libye : systéme éducatif
Libye : Insurgés prévoyants 
Bordel libyen 
Lybie : 22 Mars 
Libye : Business as usual 
Libye 21 Mars 
Aube de l'Odyssée, le crépuscule des cons 
L'nabot s'en va t'en guerre

 

 

Trouvé ICI

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10 avril 2011 7 10 /04 /avril /2011 12:03

par Thierry Meyssan*


Depuis plusieurs années, l’idée s’est répandue que le Groupe de Bilderberg serait un embryon de gouvernement mondial. Ayant eu accès aux archives de ce club très secret, Thierry Meyssan montre que cette description est une fausse piste utilisée pour masquer la véritable identité et fonction du Groupe : le Bilderberg est une création de l’OTAN. Il vise à convaincre des leaders et à manipuler l’opinion publique à travers eux pour la faire adhérer aux concepts et aux actions de l’Alliance atlantique.

 

 

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Première réunion du Groupe, à l’hôtel Bilderberg (1954)

Chaque année, depuis 1954, une centaine des plus éminentes personnalités d’Europe de l’Ouest et d’Amérique du Nord se réunissent —à huis clos et sous très haute protection— au sein du Groupe de Bilderberg. Leur séminaire dure trois jours et rien ne transparait de leurs débats.

Depuis la dislocation de l’Union soviétique, des journalistes se sont intéressés à cette organisation élitiste et secrète. Certains auteurs y ont vu un embryon de gouvernement mondial et lui attribuent les principales décisions politiques, culturelles, économiques et militaires de la seconde moitié du XXe siècle. Une interprétation qu’a relayée Fidel Castro, mais que rien n’est venue confirmer, ni infirmer.

Pour savoir ce qu’est ou n’est pas le Groupe de Bilderberg, j’ai cherché des documents et des témoins. J’ai eu accès à l’intégralité de ses archives pour la période 1954-1966 et à de nombreuses pièces ultérieures, et j’ai pu discuter avec un de ses anciens invités que je connais de très longue date. Aucun journaliste à ce jour, et certainement pas les auteurs à succès qui ont popularisé les clichés actuels, n’a eu accès à tant de documents internes du Bilderberg.

Voici ce que j’ai découvert et compris.

La première réunion

70 personnalités, issues de 12 pays, participent à la première réunion du Groupe. C’est un séminaire de trois jours, du 29 au 31 mai 1954, près d’Arnhem (Pays-Bas). Les invités sont répartis dans deux autres hôtels avoisinants, mais les débats se tiennent dans l’établissement principal qui donna son nom au Groupe.

Les invitations, à en-tête du Palais de Soestdijk, sont sybillynes. : « J’apprécierais vivement votre présence au congrès international, sans caractère officiel, qui se tiendra aux Pays-Bas vers la fin du mois de mai. Ce congrès désire étudier un certain nombre de questions d’une grande importance pour la civilisation occidentale et a pour but de stimuler le goodwill et l’entente réciproque grâce à un libre échange de vues ». Elles sont signées du prince consort des Pays-Bas, Bernhard zur Lippe-Biesterfeld, et accompagnées de quelques pages d’informations administratives sur le transport et l’hébergement. Tout au plus y apprend-on que les délégués seront issus des États-Unis et de 11 États ouest-européens, et que 6 séances de travail de 3 heures chacune sont prévues.

Vu le passé nazi du prince Bernhard (qui avait servi dans la cavalerie SS jusqu’à son mariage en 1937 avec la princesse Juliana) et dans le contexte du McCarthysme, il est clair que les « questions d’une grande importance pour la civilisation occidentale  » tournent autour de la lutte contre le communisme.

Une fois arrivé sur place, l’impression des invités est tempérée par les deux présidents de séance : l’entrepreneur états-unien John S. Coleman et le ministre belge sortant des Affaires étrangères Paul van Zeeland. Le premier est un militant du libre-échange, le second est un partisan de la Communauté européenne de Défense (CED) [1]. Enfin, on aperçoit en bout de tribune Joseph Retinger, l’éminence grise des Britanniques. Tout cela laisse à penser que les monarchies hollandaise et britannique ont sponsorisé cette réunion pour soutenir la Communauté européenne de Défense et le modèle économique du capitalisme libre-échangiste face à l’anti-américanisme que promeuvent communistes et gaullistes.

Cependant, les apparences sont trompeuses. Il ne s’agit pas de faire campagne pour la CED, mais de mobiliser les élites pour la Guerre froide.

S.A.R. le prince Bernhard a été choisi pour convoquer ce congrès parce que son statut de prince consort lui donne un caractère étatique sans pour autant être officiel.
Il masque le commanditaire : une organisation intergouvernementale qui entend manipuler les gouvernements de certains de ses États membres.

John S. Coleman n’est pas encore le président de la Chambre de Commerce des États-Unis, mais il vient de créer le Comité des citoyens pour une politique nationale du Commerce (Citizen’s Committee for a National Trade Policy — CCNTP). Selon lui, le libre-échange absolu, c’est-à-dire le renoncement à tous les droits de douane, permettra aux pays alliés des États-Unis d’accroître leur richesse et de financer la Communauté européenne de Défense (c’est-à-dire de réarmer l’Allemagne et d’intégrer sa puissance militaire potentielle au sein de l’OTAN)

Or, les documents en notre possession montrent que le CCNTP n’a de citoyen que le nom. C’est en réalité une initiative de Charles D. Jackson, le conseiller en guerre psychologique de la Maison-Blanche. L’opération est pilotée en amont par William J. Donovan, l’ancien commandant de l’OSS (le service de renseignement US durant la guerre) désormais chargé d’édifier la branche américaine du nouveau service secret de l’OTAN, le Gladio [2].

Paul van Zeeland n’est pas seulement le promoteur de la Communauté européenne de Défense, c’est aussi un politicien de grande expérience. À la Libération, il a présidé la Ligue indépendante de coopération européenne (LICE) dont l’objectif est de créer un union douanière et monétaire. Cette organisation a été mise en place par Joseph Retinger, déjà cité.

Précisément Retinger, qui fait office de secrétaire du congrès de Bilderberg, a servi durant la guerre dans les services secrets anglais (SOE) du général Colin Gubbins. Aventurier polonais, Retinger s’est retrouvé conseiller du gouvernement Sikorski en exil au Royaume-Uni. À Londres, il a animé le microsome des gouvernements en exil se faisant ainsi le plus beau carnet d’adresse de l’Europe libérée.

Son ami Sir Gubbins a officiellement quitté le service et le SOE a été dissous. Il dirige une petite entreprise de tapis et textiles, qui lui sert de « couverture ». En réalité, aux côtés de son homologue Donovan, il est chargé de créer la branche anglaise du Gladio. Il a participé à toutes les réunions préparatoire du congrès de Bilderberg et est présent parmi les invités, assis à côté de Charles D. Jackson.

À l’insu des participants, ce sont donc les services secrets de l’OTAN qui sont la puissance invitante. Bernhard, Coleman et van Zeeland servent de paravents.

N’en déplaise aux journalistes imaginatifs qui ont cru discerner dans le Bilderberg une volonté de créer un gouvernement occulte mondial, ce club de personnalités influentes n’est qu’un outil de lobbying de l’OTAN pour la promotion de ses intérêts. C’est beaucoup plus sérieux et beaucoup plus dangereux, car c’est l’OTAN qui ambitionne d’être un gouvernement occulte mondial garantissant la pérennité du statu quo international et de l’influence US.

D’ailleurs, la sécurité de chaque réunion ultérieure ne sera pas assurée par la police du pays hôte, mais par les soldats de l’Alliance.

Parmi les dix orateurs inscrits, on relève deux anciens Premiers ministres (Guy Mollet, France et Alcide de Gasperi, Italie), trois responsables du Plan Marshall, le faucon de la Guerre froide (Paul H. Nitze) et surtout un très puissant financier (David Rockefeller).

Selon les documents préparatoires, une vingtaine de participants sont dans la confidence. Ils savent plus ou moins en détail qui sont les tireurs de ficelles et ont rédigé à l’avance leurs interventions. Les moindres détails ont été ajustés et il n’y a aucune part d’improvisation. Au contraire, la cinquantaine d’autres participants ignore tout de ce qui se trame. Ils ont été choisis pour influencer leurs gouvernements respectifs et l’opinion publique de leur pays. Le séminaire est donc organisé pour les convaincre et pour les pousser à s’engager à propager les messages que l’on veut diffuser.

Les interventions ne portent pas sur les grands problèmes internationaux, mais analysent la stratégie idéologique supposée des Soviétiques et exposent la manière doit elle doit être contrée dans le « monde libre ».

Les premières interventions évaluent le danger communiste. Les « communistes conscients » sont des individus qui entendent placer leur patrie au service de l’Union soviétique afin d’imposer au monde un système collectiviste. Ils doivent être combattus. Mais cette lutte est difficile car ces « communistes conscients » sont noyés en Europe dans une masse d’électeurs communistes qui ignorent tout de leurs sombres desseins et les suivent dans l’espoir de meilleures conditions sociales.

Progressivement, la rhétorique se durcit. Le « monde libre » doit affronter le « complot communiste mondial », non seulement de manière générale, mais aussi en répondant à des questions concrètes sur les investissements états-uniens en Europe ou sur la décolonisation.

Enfin, les orateurs en arrivent au problème principal —que les Soviétiques, assurent-ils, exploitent à leur profit— : pour des raisons culturelles et historiques, les responsables politiques du « monde libre » emploient des arguments différents aux États-Unis et en Europe, arguments qui se contredisent parfois. Le cas le plus emblématique est celui des purges organisées par le sénateur McCarthy aux États-Unis. Elles sont indispensables pour sauver la démocratie, mais la méthode choisie est ressentie en Europe comme une forme de totalitarisme.

Le message final, c’est qu’aucune négociation diplomatique, aucun compromis n’est possible avec les « Rouges  ». Il faut empêcher coûte que coûte les communistes de jouer un rôle en Europe occidentale, mais il va falloir ruser : comme on ne peut pas les arrêter et les fusiller, il faudra les neutraliser avec discrétion, sans que leurs électeurs eux-mêmes s’en rendent compte. Bref, l’idéologie qui est développée, c’est celle de l’OTAN et du Gladio. Il n’a jamais été dit que l’on truquerait les élections, ni que l’on assassinerait les tièdes, mais tous les participants ont admis que pour sauver le « monde libre », il faudrait mettre la liberté entre parenthèses.

Bien que le projet de Communauté européenne de Défense (CED) ait échoué trois mois plus tard sous les coups de boutoir des députés communistes et « nationalistes extrémistes » (c’est-à-dire gaullistes) au Parlement français, le congrès fut considéré comme un succès. Malgré les apparences, il n’avait pas pour but de soutenir la création de la CED ou toute autre mesure politique précise, mais de diffuser une idéologie dans la classe dirigeante, puis à travers elle dans la société. Objectivement, les Européens de l’Ouest avaient de moins en moins conscience des libertés dont ils étaient privés et ils étaient de plus en plus informés des libertés dont étaient privés leurs habitants de l’Est.

Le Bilderberg devient une organisation

Un second congrès est donc organisé en France, du 18 au 20 mars 1955. À Barbizon.

Progressivement l’idée que ces congrès seront annuels et qu’ils nécessitent un secrétariat permanent s’impose. Le prince Bernhard se met en retrait lorsqu’il est pris en flagrant délit de trafic d’influence (scandale Lockheed-Martin). Il cède la présidence à l’ancien Premier ministre britannique Alec Douglas Home (1977-80), à l’ancien chancelier et président allemand Walter Scheel (1981-85), à l’ancien gouverneur de la Banque d’Angleterre Eric Roll (1986-89), à l’ancien secrétaire général de l’OTAN Peter Carrington (1990-98), et enfin à l’ancien vice-président de la Commission européenne Étienne Davignon (depuis 1999).

Pendant longtemps, le président du Groupe de Bilderberg est assisté de deux secrétaires généraux, un pour l’Europe et le Canada (les États vassaux), l’autre pour les États-Unis (le suzerain), cependant, il n’y a plus qu’un seul secrétaire général depuis 1999.

D’une année sur l’autre, les débats sont très redondants, c’est pourquoi les invités changent. Il y a toujours un noyau dur qui a préparé le séminaire à l’avance et des nouveaux venus à qui l’on inculque la rhétorique atlantiste du moment.

Actuellement, les séminaires annuels rassemblent plus de 120 participants, dont toujours un tiers forment le noyau dur. Ils ont été sélectionnés par l’Alliance en fonction de l’importance de leurs relations et de leur capacité d’influence, indépendamment de leurs fonctions dans la société. Ainsi, ils restent membres du noyau dur lorsqu’ils changent de métier.

Voici la liste exacte de ce noyau dur, incluant les membres du Conseil d’administration, qui servent de devanture pour les invités, et des membres moins visibles pour ne pas effaroucher les nouveaux venus.

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Étienne Davignon, secrétaire général du Groupe de Bilderberg

Conseil d’administration

Josef Ackermann Banquier suisse, directeur de la Deutsche Bank, vice-président du Forum de Davos.
Roger C. Altman Banquier états-unien, ancien conseiller des campagnes électorales de John Kerry et Hillary Clinton, directeur de la banque d’affaire Evercore Partners Inc.
Francisco Pinto Balsemão Ancien Premier ministre socialiste du Portugal (1981-83), président-fondateur du plus important groupe de télévision portugais SIC. (T)
Fran Bernabè Banquier italien, actuel patron de Telecom Italia (T)
Henri de Castries Pdg de l’assureur français AXA
Juan Luis Cebrián Directeur du groupe de presse écrite et audiovisuel espagnol Prisa.
W. Edmund Clark Banquier canadien, PDF de Toronto-Dominion Bank Financial Group
Kenneth Clarke Ancien vice président de British American Tobacco (1998-2007), Garde des sceaux et ministre britannique de la Justice, vice-président du Mouvement européen UK.
George A. David Pdg de Coca-Cola.
Étienne Davignon Homme d’affaire belge, ancien vice-président de la Commission européenne (1981-85), actuel vice-président de Suez-Tractebel.
Anders Eldrup Pdg de la société danoise des gaz et pétrole DONG Energy.
Thomas Enders Directeur d’Airbus.
Victor Halberstadt Professeur d’économie à l’université néerlandaise de Leiden, il conseille diverses sociétés telles que Goldman Sachs ou Daimler-Chrysler.
James A. Johnson Financier états-unien, il fut un des principaux responsables du Parti démocrate et un des artisans de l’investiture de Barack Obama. Il est vice-président de la banque d’affaire Perseus.
John Kerr of Kinlochard Ancien ambassadeur du Royaume-Uni à Washington, vice-président du groupe pétrolier Royal Dutch Shell (T)
Klaus Kleinfeld Pdg allemand du géant états-unien de l’aluminium, Alcoa.
Mustafa V. Koç Pdg de la holding Koç, première entreprise turque.
Marie-Josée Drouin-Kravis Éditorialiste économique dans la presse écrite et audiovisuelle canadienne. Chercheuse au très militariste Hudson Institute. Elle est la troisième épouse de Henry Kravis.
Jessica T. Mathews Ancienne directrice des affaires globales au Conseil de sécurité nationale des Etats-Unis. Actuelle directrice de la Fondation Carnegie.
Thierry de Montbrial Économiste, directeur-fondateur de l’Institut français des relations internationales (IFRI) et de la World Policy Conference.
Mario Monti Économiste italien, ancien commissaire européen à la concurrence (1999-2005), co-fondateur du Spinelli Group pour le fédéralisme européen.
Egil Myklebust Ancien président du patronat norvégien, directeur de Scandinavian Airlines System (SAS).
Matthias Nass Directeur adjoint du quotidien allemand Die Zeit
Jorma Ollila Homme d’affaire finlandais, ancien Pdg de Nokia, actuel président du groupe pétrolier Royal Dutch Shell.
Richard N. Perle Ancien président du Conseil consultatif de Défense du Pentagone, il est un des principaux leaders des Straussiens (les disciples de Leo Strauss) et à ce titre, une figure majeure du néo-conservatisme.
Heather Reisman Femme d’affaire canadienne, Pdg du groupe d’édition Indigo-Chapters.
Rudolf Scholten Ancien ministre autrichien des Finances, gouverneur de la Banque centrale.
Peter D. Sutherland Ancien commissaire européen irlandais à la concurrence, puis directeur général de l’Organisation mondiale du Commerce.Ancien directeur de BP. Actuel président de Goldman Sachs International. Ancien président de la section européenne de la Commission trilatérale, et vice-président de l’European Round Table of Industrialists, actuel président d’honneur du Mouvement européen Irlande.
J. Martin Taylor Ancien député britannique, Pdg du géant de la chimie et de l’agroalimentaire Syngenta.
Peter A. Thiel Chef d’entreprise états-unien, Pdg de PayPal, président de Clarium Capital Management et à ce titre actionnaire de Facebook.
Daniel L. Vasella Pdg du groupe pharmaceutique suisse Novartis.
Jacob Wallenberg Banquier suédois, il est administrateur de nombreuses compagnies transnationales.
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Henry Kissinger, principal responsable des invitations au Groupe de Bilderberg

Membres cachés du noyau dur

Carl Bildt Ancien Premier ministre libéral de Suède (1991-94), ancien envoyé spécial de l’Union européenne puis de l’ONU dans les Balkans (1995-97, 1999-2001), actuel ministre suédois des Affaires étrangères. (T)
Oscar Bronner Pdg du quotidien autrichien Der Standard.
Timothy C. Collins Financier états-unien, directeur du fond de placement Ripplewood. (T)
John Elkann PDG du groupe italien d’automobile Fiat (son grand-père Gianni Agnelli fut pendant quarante ans un des animateurs du Groupe de Bilderberg. Il a hérité de la fortune familiale après la mort prématurée de son oncle Giovanni, probablement d’un cancer. Cependant, des sources policières sont convaincues que Giovanni a été assassiné après qu’il se soit converti à l’islam chiite, de sorte que la fortune revienne à la branche juive de la famille).
Martin S. Feldstein Ancien conseiller économique de Ronald Reagan (1982-84), et actuel conseiller économique de Barack Obama. Il a aussi été conseiller de George W. Bush pour le Renseignement extérieur. Il enseigne à Harvard. (T)
Henry A. Kissinger Ancien conseiller de sécurité nationale des Etats-Unis et secrétaire d’Etat, personnalité centrale du complexe militaro-industriel US, actuel président de la société de conseil Kissinger Associates.
Henry R. Kravis Financier états-unien gestionnaire du fond de placement KKR. Il est un des principaux collecteurs de fonds du Parti républicain.
Neelie Kroes Ancienne ministre néerlandaise libérale des Transports, commissaire européenne à la concurrence, et actuelle commissaire à la société numérique.
Bernardine Léon Gross Diplomate espagnol, secrétaire général de la présidence du gouvernement socialiste de José-Luis Zapatero.
Frank McKenna Ancien membre de la Commission de surveillance des services de renseignement canadiens, ambassadeur du Canada à Washington (2005-06), vice-président de la Banque Toronto-Dominion.
Beatrix des Pays Bas Reine de Hollande. Elle est la fille du prince Bernhard.
George Osborne Ministre britannique des Finances. Ce néo-conservateur est considéré comme un eurosceptique. Il faut comprendre par là qu’il est opposé à la participation du Royaume-Uni à l’Union européenne, mais qu’il est partisan de l’organisation du continent au sein de l’Union.
Robert S. Prichard Économiste canadien, directeur du groupe de presse écrite et audiovisuelle Torstar.
David Rockefeller Le patriarche d’une longue lignée de financiers. Il est le plus ancien membre du noyau dur des Bilderbergers. Il est également le président de la Commission Trilatérale, une organisation similaire intégrant des participants asiatiques.
James D. Wolfensohn Financier australien ayant pris la nationalité états-unienne pour devenir président de la Banque mondiale (1995-2005), aujourd’hui directeur du cabinet conseil Wolfensohn & Co.
Robert B. Zoellick Diplomate états-unien, ancien délégué au Commerce des États-Unis (2001-05), actuel président de la Banque mondiale.
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David Rockefeller, conseiller du Groupe de Bilderberg

Les Bilderbergers n’engagent pas les entreprises ou institutions dans lesquelles, ils travaillent. Cependant, il est intéressant d’observer la diversité de leurs secteurs d’activité.

Le lobby de la plus puissante organisation militaire mondiale

Au cours des dernières années, le nombre de sujets abordés lors des séminaires annuels a augmenté en fonction de l’actualité internationale. Mais cela ne nous apprend rien, car ces discussions n’ont aucun objet en elles-mêmes, elles sont juste des prétextes pour faire passer des messages. Malheureusement, nous n’avons pas eu accès aux documents préparatoires les plus récents et ne pouvons que supputer sur les mots d’ordre que l’OTAN s’efforce de diffuser via ces leaders d’opinion.

La réputation du Groupe de Bilderberg a conduit certains auteurs à lui attribuer des capacités de nomination. C’est stupide et cela masque les vrais tireurs de ficelles qui se trouvent au sein de l’Alliance atlantique.

Par exemple, on a rapporté que durant la dernière campagne électorale présidentielle aux États-Unis, Barack Obama et Hillary Clinton ont disparu durant une journée, le 6 juin 2008, pour négocier à l’écart la fin de leur rivalité. Ils se sont en réalités rendus au séminaire annuel du Groupe de Bilderberg, à Chantilly (Virginie, USA). Or, le lendemain, Mme Clinton annonçait qu’elle se retirait de la course. Certains auteurs en ont conclu que la décision a été prise au cours de la réunion du Bilderberg. Ce n’est pas logique, dans la mesure où cette décision était certaine depuis trois jours vu le nombre de voix du sénateur Obama au sein du comité d’investiture du Parti démocrate.

Selon notre source, c’est autre chose qui s’est passé. Barack Obama et Hillary Clinton ont conclu à l’écart un accord financier et politique. Le sénateur Obama a renfloué les caisses de sa rivale et lui a offert un poste dans son administration (Mme Clinton a refusé la vice-présidence et a choisi le département d’État) en échange de son soutien actif durant la campagne contre le candidat républicain. Puis, les deux leaders ont été introduits par James A. Johnson au séminaire du Bilderberg où ils ont assuré les participants qu’ils travailleraient ensemble. Depuis longtemps déjà, Barack Obama était le candidat de l’OTAN. M. Obama et sa famille ont toujours travaillé pour la CIA et le Pentagone [3]. De plus, les premiers financements de sa campagne ont été fournis par la Couronne d’Angleterre via l’homme d’affaire Nadhmi Auchi. En présentant le sénateur noir aux Bilderbergers, l’Alliance atlantique organisait à l’échelle internationale les relations publiques du futur président des États-Unis.

De même, on a rapporté que le Groupe de Bilderberg a organisé un dîner impromptu, hors séminaire, le 14 novembre 2009 au Château de Val Duchesse, propriété du roi de Belgique. L’ancien Premier ministre belge Herman von Rompuy y a prononcé un discours. Or, cinq jours plus tard, il fut élu président du Conseil européen. Là encore, certains auteurs en on conclu à tort que le Groupe de Bilderberg était le « faiseur de roi ».

En réalité, le président de l’Union européenne ne pouvait pas être choisi en dehors des cercles de l’OTAN, puisque —rappelons-le— l’Union européenne est issue des clauses secrètes du Plan Marshall. Et ce choix devait être avalisé par les États membres. Ce type de décision nécessite de longues négociations et ne se prend pas lors d’un dîner entre amis.

Toujours selon notre source, le président du Groupe de Bilderberg, Étienne Davignon, a convoqué ce dîner exceptionnel pour présenter van Rompuy à ses relais d’influence. La chose était d’autant plus indispensable que la première personnalité à occuper la nouvelle fonction de président de l’Union était totalement inconnue en dehors de son pays. Au cours du repas, M. Van Rompuy a exposé son programme de création d’un impôt européen pour financer directement les institutions de l’Union sans passer par les États membres. Il restait aux Bilderbergers à clamer partout où ils le pouvaient qu’ils connaissent Herman von Rompuy et attestent de ses qualités pour présider l’Union.

La réalité du Groupe de Bilderberg est donc moins romantique que certains auteurs à succès l’ont imaginée. L’incroyable déploiement de forces militaires pour assurer sa sécurité n’a pas tant pour objet de le protéger que d’impressionner ceux qui y participent. Il ne manifeste pas leur puissance, mais leur montre que la seule vraie puissance en Occident, c’est l’OTAN. Libre à eux de la soutenir et d’être appuyés par elle, ou de la combattre et d’être inexorablement écrasés.

En outre, bien que le Groupe de Bilderberg ait développé à ses débuts une rhétorique anti-communiste, il n’était pas tourné contre l’URSS et n’est pas aujourd’hui tourné contre la Russie. Il suit la stratégie de l’Alliance qui n’est pas un Pacte contre Moscou, mais pour la défense —et éventuellement l’extension— de la zone d’influence de Washington. À sa création, l’OTAN avait espéré intégrer l’Union soviétique, ce qui aurait équivalu à un engagement de Moscou de ne pas remettre en cause le partage du monde issu des conférences de Postdam et de Yalta. Récemment l’Alliance a accueilli le président Dmitry Medvedev au sommet de Lisbonne et lui a proposé que la Russie se joigne à elle. Il ne s’agirait pas alors d’une vassalisation, mais de la reconnaissance du Nouvel Ordre Mondial, dans lequel toute l’Europe centrale et orientale est passée dans l’orbite états-unienne. Une adhésion russe vaudrait en quelque sorte traité de paix : Moscou reconnaitrait sa défaite dans la Guerre froide et le nouveau partage du monde.

Dans ce cas, le Groupe de Bilderberg inviterait des personnalités russes à ses réunions annuelles. Il ne leur demanderait pas d’influer l’opinion publique russe pour l’américaniser, mais pour la convaincre de renoncer définitivement aux rêves de grandeur du passé.

 

Réseau Voltaire

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