Deux mesures phares pour lutter contre le réchauffement climatique dû au Co2: Buter les touristes et détruire les téléviseurs.
Deux articles qui, sortis du contexte mensonger du Co2=réchauffement climatique, sont intéressants.
Environnement, les vacances augmentent le réchauffement climatique21/08/2007 13:52 (Par Pierre MELQUIOT) Chacun d'entre nous exerce dans sa vie quotidienne des pressions sur l'environnement, dont nous n'avons pas toujours conscience. Ces pressions, qui paraissent négligeables à l'échelle de l'individu, peuvent avoir, collectivement, de forts impacts sur l'environnement. C’est ainsi que les vacances participent à l’augmentation du réchauffement climatique, selon l'Institut français de l'environnement (Ifen).
16% des émissions annuelles de gaz carbonique (CO2), le principal gaz à effet serre responsable du réchauffement climatique, provoquées par les déplacements des français en voiture, soit 12,4 millions de tonnes, correspondent aux déplacements de ceux qui partent en week-end ou en vacances. La moyenne de CO2 dégagé par un départ en vacances est de 187 kilos par français.
Pour l'Institut français de l'environnement (Ifen), les dynamiques en œuvre dans les activités touristiques des ménages en vacances évoluent et ont des effets croissants sur l’environnement et l’économie. Les motifs personnels (agrément, famille, amis…) amènent les Français à se déplacer en masse en France ; 165 millions de séjours (2005) s’ajoutent à environ 57 millions d’excursions (2004). En 2005, 65% des citadins, dont 23% habitant l’agglomération parisienne et 30% vivant dans des agglomérations supérieures à 100 000 hab., partent en vacances.
Selon l'Institut français de l'environnement (Ifen), les départs en vacances restent concentrés en été et les fins de semaine. Les séjours se raccourcissent. 29% des séjours annuels se déroulent sur les 2 mois d’été. En 2005, chaque Français est parti pour 5,4 week-ends et pour 2,66 excursions dont 60% les jours de fin de semaine et jours fériés. Les Français sont plus nombreux à partir en congés (+24% entre 1990 et 2004), mais les courts séjours (de moins de 3 nuitées) se multiplient (+14% entre 1998 et 2004), tandis que les longs et moyens séjours se raccourcissent (de 14 à 10 nuitées en moyenne en 15 ans).
Ces mouvements ont des implications locales : accroissement des nuisances routières (embouteillages, bruit, pollution de l’air), accentuation de l’utilisation des équipements collectifs des communes réceptrices (traitements des eaux usées, déchets, alimentation en eau potable), augmentation des loisirs ayant la nature pour support, tout en s’accompagnant d’un gain économique local indéniable.
Les déplacements liés aux vacances, effectués en voiture, génèrent environ 12,4 Mteq CO2, principal gaz à effet serre responsable du réchauffement climatique, soit 16% des GES émis sur le territoire national par les véhicules particuliers. Plus le déplacement est de courte durée, plus le poids du transport se fait ressentir dans les émissions de gaz à effet serre, comme dans le budget vacances des ménages. Pour l’ensemble des séjours, quelle que soit leur durée, un voyage en voiture représente en moyenne 187 kg eq CO2, sans considérer les déplacements quotidiens pendant la durée du séjour. Une seule excursion en voiture à la journée émet 93 kg de CO2.
Pour l'Institut français de l'environnement (Ifen), les voyages en train représentent 13% des déplacements touristiques sur le territoire national. Un voyage en train génère 12 fois moins d’émission de GES qu’un voyage en voiture à distance égale. En revanche, 53% des départs vers l’étranger (20 millions de séjours) s’effectuent en avion, ce qui représente environ 13 Mteq CO2.
Avec les arrivées de touristes, la démographie de certains départements peut doubler voire même tripler. Les Français se rendent essentiellement en ville, à la campagne (34% et 33%), pour des séjours relativement courts (en moyenne 4,5 nuitées). À l’opposé, ils sont moins nombreux à se rendre sur le littoral (26% des destinations) et à la montagne (14% des destinations), mais leurs séjours y sont plus longs (en moyenne 8 et 7 nuitées). Cet apport démographique temporaire, mais parfois considérable (surtout quand on rajoute les étrangers), pose des problèmes dans les milieux où la ressource en eau est fragile (mer et montagne). Des stations d’épuration, calibrées sur les populations de pointe, fonctionnent en "sous-régime" une partie de l’année.
Enfin, d’après l'Institut français de l'environnement (Ifen), les activités des ménages sur leur lieu de vacances tirent partie des ressources offertes par la nature. En 2005, les activités terrestres représentent 38% des activités déclarées, parmi lesquelles la promenade est évoquée à 22%, la visite de sites naturels à 5,5% et la randonnée 3,1%.
Parmi les activités nautiques déclarées (9,6% en 2005), la natation vient en tête. Certains espaces peuvent connaître un cumul d’activités créant des conflits d’usage soit entre loisirs (promeneurs et usagers de loisirs motorisés, ou chasseurs, pêcheurs par exemple), soit au détriment d’une ressource (la ressource halieutique pour la production conchylicole et la pêche à pied ou bien le nautisme…, la ressource en eau restreinte en période de sécheresse entre agriculteurs et usagers de l’eau potable). C’est en mer et en montagne que ces conflits peuvent être exacerbés, compte tenu de l’attractivité de ces espaces, de la fragilité des milieux et des aménagements durs qu’ils supportent (ports, stations de ski…).
Mais il n’y a pas qu’en vacances que les français participent au réchauffement climatique, c’est aussi le cas dans la vie de tous les jours. Ainsi, chaque français consacre à ses déplacements 55 minutes par jour. Cette durée est la même qu’il y a 20 ans. Mais les motifs et les moyens de cette mobilité ont évolué : dispersion des destinations et motorisation individuelle des modes de transport. Les pressions sur l’environnement liées à cette mobilité s’accroissent et touchent directement le cadre de vie et la santé des ménages (pollution urbaine locale et bruit). Le recours quotidien accru à la voiture met en jeu des émissions croissantes de gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique.
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La consommation domestique d'énergie s'accroît et impacte l’environnement 21/08/2007 14:02 (Par Pierre MELQUIOT)
L’énergie a de nombreux usages dans un logement, mais parmi ceux-ci, le chauffage prédomine. La consommation domestique d'énergie représente en 2004, tous usages confondus, 15% des dépenses des ménages consacrées au logement, ou 3,7% de leurs dépenses totales selon une nouvelle étude de l'Institut français de l'environnement (Ifen).
La consommation domestique d'énergie moyenne, toutes sources d’énergie confondues, est de 20,8 MWh/an par résidence principale, soit 229,5 kwh/m²/an (ou 1,9 tep/an/logement). Multipliée par 30,8 millions de logements, la demande moyenne énergétique des ménages depuis 30 ans correspond au tiers de la consommation totale d’énergie en France.
Pour l'Institut français de l'environnement (Ifen), la consommation domestique d'énergie a donc des incidences majeures sur l’environnement : émissions dans l’air de gaz polluants ou à effet de serre et autres impacts liés au mode de production de l’énergie.
Le chauffage des logements émet dans l’atmosphère des gaz précurseurs d’ozone (oxydes d’azote, composés organiques volatiles non métalliques (COVNM), et monoxyde de carbone), des particules (de diamètre de 1 à 10 µm - PM10, PM2,5 et PM1) et des gaz acidifiants (oxydes de soufre SOx, oxydes d'azote NOx, ammoniac NH3). Il est responsable de 25% des émissions nationales de COVNM et de 29% de celles de monoxyde de carbone (CO). Le secteur résidentiel est à l’origine en 2004, de 20% des PM10 émises au niveau national, 32% des PM2,5 et 53% des PM1. Les impacts sanitaires de ces dernières sont majorés, car plus fines, elles pénètrent plus profondément dans les voies respiratoires, prévient l'Institut français de l'environnement.
Le chauffage des logements contribue également à 14% des émissions nationales de gaz à effet de serre. En 2003, les émissions d’un logement sont de 3,8 tonnes équivalent CO2 (estimation selon le bilan Secten pour la France). Le principal gaz émis est du CO2, puisque 58% de l’énergie totale utilisée est d’origine fossile (gaz, fioul et charbon). Par ailleurs, le développement de la climatisation génère des émissions croissantes de gaz (HFC) au fort pouvoir réchauffant.
Pour l'Institut français de l'environnement (Ifen), la réduction des émissions de GES est un enjeu majeur pris en compte dans les politiques publiques (plan Climat et loi d’orientation énergétique de 2005). La maîtrise de la consommation d’énergie dans le bâtiment en général (logements et bâtiments du secteur tertiaire) est un levier essentiel. La mise en place de crédits d’impôts sur des équipements incite les ménages à maîtriser la consommation d’énergie et encourage l’approvisionnement en énergies renouvelables.
En 2004, 11% des ménages ont fait des dépenses pour des travaux de maîtrise de l’énergie. Ils ont dépensé, en 2004, 75 milliards d’euros (2 738 € en moyenne); les 2/3 pour l’isolation, le reste pour l’acquisition d’équipement de chauffage. En 2005, 90 000 chaudières individuelles sur les 450 000 remplacées chaque année sont performantes et à basse température, environ 31 250 chauffe-eau solaires individuels ont été achetés entre 2000 et 2004. Enfin, le réglage de la température intérieure en hiver à 19°C au lieu des 21°C, grâce aux thermostats dont sont équipés 64% des ménages, est aussi conseillé d’un point de vue sanitaire et environnemental.
L’électricité est la seconde source d’énergie domestique. Sa consommation annuelle a doublé entre 1982 et 2005 pour atteindre 273 TWh. Outre la pénétration de l’électricité comme source de chauffage, le développement de l’équipement électrique des foyers est une des raisons de cet accroissement : entre 1973 et 1998 la consommation d’électricité de l’électroménager a été multipliée par 29, celle de l’audiovisuel par 18. Les impacts environnementaux de la consommation d’électricité sont indirects car ils dépendent de la façon dont elle est produite.
Par exemple, la production électronucléaire génère des déchets radioactifs : en 2003, la consommation par le secteur résidentiel (134,6 M KWh) a été à l’origine de 121 tonnes de déchets radioactifs à vie longue (durée de vie supérieure à 10 000 ans). Les centrales électronucléaires ou hydrauliques perturbent aussi le fonctionnement des cours d’eau (rejets d’eau plus chaude, barrages…). Les centrales thermiques classiques qui fonctionnent au gaz, au fioul ou au charbon sont une source d’émission de carbone. En fin de vie, les appareils électroménagers deviennent des déchets spécifiques difficiles à recycler. L’acquisition d’équipements électroménagers avec une étiquette énergie A+, l’emploi de programmes froids pour le lavage du linge permettent de réduire de 20% à 40% la consommation d’électricité de ces équipements, conclu l'Institut français de l'environnement (Ifen).
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