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3 janvier 2008 4 03 /01 /janvier /2008 21:04

SYDNEY (AFP) - Le ministre australien de l'Agriculture, Tony Burke, a estimé jeudi que les fermiers australiens devaient évoluer pour réagir face au changement climatique et notamment envisager de recourir plus massivement aux OGM pour faire face à la sécheresse qui touche le pays. 

"Il y a des solutions qui pourraient bien être fournies par les plants génétiquement modifiés, dans certaines régions du pays", a déclaré M. Burke, dans un entretien à la radio publique australienne.

"Dans certaines zones, il faudra recourir à de nouvelles stratégies de gestion de l'eau, dans d'autres il faudra procéder à des évolutions des techniques de labour", a ajouté le ministre, précisant toutefois qu'en aucune façon le gouvernement ne se risquera à "dire aux agriculteurs ce qu'ils pourront cultiver ou pas sur leurs terres".

2007 a été la sixième année la plus chaude de l'histoire en Australie, et cette année la sécheresse a été la pire vécue par le pays depuis un siècle.

Le gouvernement fédéral australien a consacré 2,64 milliards de dollars US (1,79 milliards d'euros) au fonds anti-sécheresse depuis 2001.

fr.news.yahoo.com/afp/20080103/tsc-australie-agriculture-environnement-c2ff8aa_1.html

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24 décembre 2007 1 24 /12 /décembre /2007 20:11

Le réchauffement climatique est naturel et ne montre aucune influence humaine: le dioxyde de carbone (CO2) n'est pas un polluant.

Des scientifiques du climat de l'Université de Rochester, de l'Université d'Alabama, et de l'Université de Virginie rapportent que le comportement des changements de température observés durant les 30 dernières années ne sont pas en accord avec ce que les modèles de gaz à effet de serre prédisent et peut être mieux expliqué par des facteurs naturels, tels que la variabilité solaire. Par conséquent, le changement de climat ne peut pas être arrêté et ne peut être affecté ou modifié par le contrôle des émissions de gaz à effet de serre, comme le CO2, comme il est proposé dans la législation actuelle.

Ces résultats sont en conflit avec les conclusions du Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Évolution du Climat des Nations-Unies (GIEC) et également avec des publications de recherches récentes basées essentiellement sur les mêmes données. Cependant, elles sont soutenues par les résultats du Programme sur la Science du Changement de Climat, financé par les États-Unis.

20340544-p.jpgLe rapport est publié dans le numéro de décembre 2007 du Journal International de Climatologie de la Société Royale Météorologique. Les auteurs sont les professeurs David H. Douglass (Université de Rochester), John R. Christy (Université d'Alabama), Benjamin D. Pearson (étudiant diplômé), et S. Fred Singer (Université de Virginie).

La question fondamentale est de savoir si le réchauffement observé est naturel ou anthropogénique (causé par l'homme). Le principal auteur, David Douglass a déclaré: "le comportement du réchauffement observé, comparant les tendances des températures de surface et atmosphériques, ne montre pas l'empreinte caractéristique associée avec le réchauffement du aux gaz à effet de serre. La conclusion indéniable est que la contribution humaine n'est pas significative et que les augmentations observées du dioxyde de carbone et d'autres gaz à effet de serre apportent seulement une contribution négligeable au réchauffement du climat."

Le co-auteur John Christy a déclaré: "Les données satellite et les données de ballons indépendants confirment que le réchauffement atmosphérique n'excède pas celui de la surface. Les modèles de gaz à effet de serre, par contre, exigent que les valeurs des tendances atmosphériques soient 2 à 3 fois plus grandes. Nous avons donc de bonnes raisons de croire que les modèles de climat actuels surestiment grandement les effets des gaz à effet de serre. Les observations des satellites suggèrent que les modèles de gaz à effet de serre ignorent les réactions négatives, produites par les nuages et la vapeur d'eau, qui réduisent les effets de réchauffement du dioxyde de carbone."

Le co-auteur S. Fred Singer a dit: "la tendance au réchauffement actuelle fait simplement partie d'un cycle naturel de réchauffement et de refroidissement du climat qui a été vu dans les carottes glaciaires, les sédiments du fond des mers, les stalagmites, etc, et publié dans des centaines d'articles dans des journaux approuvés par des pairs. Le mécanisme produisant de tels cycles de changement de climat est encore discuté; mais ils sont le plus probablement causés par des variations des vents solaires et leurs champs magnétiques associés qui affectent le flux des rayons cosmiques incidents sur l'atmosphère terrestre. On croit que de tels rayons cosmiques influencent la couverture nuageuse et ainsi contrôlent la quantité de lumière solaire atteignant la surface de la terre - et donc contrôlent le climat. Nos recherches démontrent que l'augmentation actuelle du CO2 atmosphérique a seulement une influence mineure sur le changement de climat. Nous devons donc conclure que les tentatives de contrôler les émissions de CO2 sont inefficaces et sans objet - mais très coûteuses."


www.chemtrails-france.com/articles/rechauffement_climatique_naturel/index.htm

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24 décembre 2007 1 24 /12 /décembre /2007 19:56

Par Prof. Syun-Ichi Akasofu, Professeur Emérite de Physique, fondateur du Centre International de Recherche Arctique (IARC) de l'Université de Fairbanks Alaska, directeur de l'IARC entre 1998 et janvier 2007. Avant cela, Prof Akasofu a été Directeur de l'Institut de Géophysique (1986-1999) où il a concentré les efforts de l'Institut sur la recherche arctique.19728344-p.jpg


Nous rencontrons des termes scientifiques tels que changement climatique, réchauffement global, effet de serre et dioxyde de carbone plus d'une fois chaque jour dans les journaux papiers, radio, télé ainsi qu'au fil des conversations. Cela doit être la première fois dans l'histoire des sciences qu'un sujet scientifique spécifique attire autant l'attention du grand public. En tant que scientifique, je me réjouis de cet intérêt du public pour la science. Malheureusement, j'ai bien peur que ce grand intérêt pour la climatologie est largement le résultat d'une prolifération de nouvelles confuses des médias basées sur une mauvaise interprétation des informations au sujet de l'effet de serre du CO2.

Si le GIEC veut représenter ce domaine scientifique particulier, il est de sa responsabilité de rectifier la grande confusion et la mauvaise interprétation des faits scientifiques dans l'esprit du public. Certains des points qui demandent des clarifications et des actions sont :

1. Définir changement climatique, réchauffement global, l'effet de serre d'origine humaine et demander au public de cesser d'utiliser ces termes comme des synonymes (ceux qui font cela ne savent pas de quoi ils parlent).

2. Demander aux médias d'arrêter d'utiliser les scènes de larges blocs de glace tombant à l'extrémité et la fonte printanière de l'Arctique pour illustrer l'effet prétendu de serre d'origine humaine. Les glaciers sont des "rivières de glace", donc leur ablation est normale et la fonte de printemps est un événement annuel normal ; ces deux phénomènes se sont produits depuis des temps géologiques.

3. Demander aux médias de cesser de montrer des maisons s'effondrant sur le permafrost pour illustrer le résultat de l'effet de serre d'origine humaine. Cet effondrement est dû à une construction impropre qui laisse la chaleur de la maison fondre le permafrost dans la fondation.

4. Dire que la glace de l'Océan Arctique n'est pas un seul plateau de glace. L'Arctique est recouvert de la glace de mer qui change considérablement à cause du vent et des courants océaniques, pas seulement à cause de la fonte.

5. Attirer l'attention sur le fait que les phénomènes anormaux, extrêmes et inhabituels ne sont pas directement liés à l'effet de serre d'origine humaine. L'effet de serre d'origine humaine est représenté par une hausse lente de température à un rythme de 0,6°C/siècle.

6. Reconnaître que l'utilisation de la dite "crosse de hockey" dans le Résumé pour Décideurs de 2001 est inappropriée. Elle montre une hausse soudaine de température aux environs de 1900 après une baisse lente pendant 900 ans, en donnant l'impression d'un "changement climatique abrupt".

7. Reconnaître que le réchauffement actuel n'est pas inhabituel ou anormal par rapport aux changements de températures passées. Il y avait eu de nombreux périodes plus chaudes que l'actuelle, qui avaient duré des centaines d'années, pendant l'interglaciaire actuel qui a commencé il y a 10,000 ans.

8. Faire la distinction entre l'effet de serre d'origine humaine et une grande variété de destructions environnementales faites par l'homme qui sont souvent mis dans le même sac par les activistes de la théorie de l'effet de serre d'origine humaine. Sont inclus dans ces destructions la surexploitation des forêts et de la pêche, la pollution, l'extinction de certaines espèces.

9. Arrêter les nouvelles des médias qui disent que le niveau des océans a déjà augmenté de plusieurs mètres ces 50 dernières années. D'après le rapport 2007 du GIEC, la vitesse de la montée est de 1,8 mm/an donc le niveau des océans est monté de 9 cm pendant les 50 dernières années.

10. Les scientifiques qui étudient les données satellites ne doivent pas utiliser le terme de changement "sans précédent". Ils n'ont pas de données satellites avant les années 1970 et ne peuvent pas dire si un changement est "sans précédent", même comparé aux événements entre les années 1930 et 1940, car ils n'ont pas de données comparables.

11. Encourager les médias de masse à ne pas reprendre des annonces scientifiques sensationnelles qui pourraient ne représenter l'opinion d'un seul scientifique ou de quelques-uns uns. Les journalistes qui ne sont pas familiers avec les phénomènes arctiques ont tendance à rapporter les événements normaux comme anormaux.

12. Rappeler aux scientifiques de faire attention de ne pas suggérer des scénarios possibles de désastres liés à l'effet de serre sans avoir de bases scientifiques solides.

Je pense que ce sont des requêtes raisonnables, qui n'ont pas besoin d'être débattues. Le public est alarmé et donc se sent concerné par le changement climatique largement parce qu'il est dans la confusion à cause des points exposés ci-dessus et d'autres désinformation et mauvaises interprétations, pas parce qu'il est particulièrement intéressé par la climatologie. Les gens rappellent ces points et d'autres points non compris quand je discute avec eux au sujet du réchauffement actuel. Je suis inquiet d'un inévitable retour de flamme contre la science et les scientifiques, quand le public prendra connaissance des informations correctes au sujet du changement climatique. Même si le GIEC n'est pas directement responsable de cette confusion, il doit prendre ses responsabilités et entreprendre les actions nécessaires pour rectifier la situation.

Source

 

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9 décembre 2007 7 09 /12 /décembre /2007 18:30
Par Michel Chossudovsky, publié dans la revue The Ecologist et sur Global Research

« HAARP est une arme de destruction massive, capable de déstabiliser des systèmes agricoles et écologiques au niveau mondial. »

« "La guerre climatique" est susceptible de menacer l'avenir de l'humanité, mais elle a été exclue des rapports du GIEC, qui a reçu le Prix Nobel de la Paix en 2007. »

 
HAARP: Il faut se méfier des expérimentations de guerre climatique réalisées par l'armée des États-Unis
 
Rarement reconnu dans le débat sur le changement climatique mondial, les conditions météorologiques dans le monde peuvent maintenant être modifiées dans le cadre d'une nouvelle génération d'armes électromagnétiques sophistiquées. Les États-Unis et la Russie ont développé la capacité de manipuler le climat à des fins militaires.

Des techniques de modification de l'environnement ont été appliquées par l'armée US pendant plus d'un demi-siècle. Le mathématicien étasunien John von Neumann, en lien avec le Département de la Défense des États-Unis, a débuté ses recherches sur la modification des conditions météorologiques à la fin des années 1940, au plus fort de la Guerre Froide, et il prévoyait des « formes de guerre climatique encore inimaginables. » Pendant la guerre du Vietnam, les techniques d'ensemencement des nuages ont été utilisées à partir de 1967 dans le cadre du projet Popeye, dont l'objectif était de prolonger la saison des moussons et de bloquer les voies d'approvisionnement ennemies le long de la route de Ho-Chi-Minh-Ville [NDT : À l'époque de la guerre du Vietnam, Ho-Chi-Minh-Ville était connue sous le nom de Saigon].

L'armée US a développé des fonctionnalités sophistiquées qui permettent de modifier les conditions climatiques de manière sélective. La technologie, qui est actuellement perfectionné dans le cadre du programme HAARP, High-frequency Active Auroral Research Program [En français : Recherches dans le domaine des hautes fréquences appliquées aux aurores boréales], est un appendice de l'Initiative de Défense Stratégique, « la Guerre des Étoiles. » D'un point de vue militaire, HAARP est une arme de destruction massive, qui opère à partir de l'atmosphère externe et qui est capable de déstabiliser des systèmes agricoles et écologiques partout dans le monde.

La modification des conditions météorologiques, selon le document de l'US Air Force intitulé AF 2025 Final Report, « offre aux combattants de guerre un large éventail d'options possibles pour faire échec ou pour contraindre un adversaire, » des capacités, dit-on, de déclencher des inondations, des ouragans, des sécheresses et des tremblements de terre: « La modification des conditions météorologiques va devenir un élément de la sécurité intérieure et de la sécurité internationale et elle pourrait se faire de manière unilatérale… Elle pourrait avoir des applications offensives et défensives et pourrait même être utilisé comme moyen de dissuasion. La capacité de générer des précipitations, du brouillard et des tempêtes sur terre ou de modifier la météo spatiale … de même que la création de conditions météorologiques artificielles sont une partie d'un ensemble intégré de technologies [militaires]. »

En 1977, une Convention Internationale a été ratifiée par l'Assemblée générale des Nations Unies qui interdit, « un usage militaire et toute autre forme d'utilisation hostile des techniques de modification environnementale ayant des effets étendus, durables ou graves. » Elle a défini « les techniques de modification environnementale » comme « toute technique pour changer, grâce à une manipulation délibérée des processus naturels, la dynamique, la composition ou la structure de la terre, y compris ses biotes, sa lithosphère, son hydrosphère et son atmosphère, ou de l'espace intersidéral. »

Bien que le fond de la Convention de 1977 a été réaffirmé dans la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) signée au Sommet de la Terre à Rio en 1992, le débat sur la modification météorologique à des fins militaires est devenue un tabou scientifique.

Les analystes militaires sont muets sur le sujet. Les météorologistes n'enquêtent pas sur cette question et les écologistes se concentrent sur les émissions de gaz à effet de serre en vertu du Protocole de Kyoto. Il n'est pas non plus question de la possibilité que les manipulations climatiques ou environnementales fassent parties d'un agenda militaire ou des service de renseignement, alors qu'il est tacitement reconnu qu'elles font partie du débat plus large sur les changements climatiques sous l'égide de l'ONU.

Le Programme HAARP
HAARP: Il faut se méfier des expérimentations de guerre climatique réalisées par l'armée des États-Unis
 
Créé en 1992, HAARP, basé à Gokona en Alaska, est un réseau d'antennes de forte puissance qui transmettent par ondes radios haute fréquence, d'énormes quantités d'énergie dans l'ionosphère (la couche supérieure de l'atmosphère). Leur construction a été financée par l'US Air Force, l'US Navy et l'Agence pour les projets de recherche avancée de défense [Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA)]. Exploité conjointement par le Laboratoire de recherche de l'Air Force et le Bureau de la recherche navale, HAARP constitue un système de puissantes antennes capable de créer «des modifications locales contrôlées de l'ionosphère». Selon son site Internet officiel, www.haarp.alaska.edu , HAARP sera utilisé « pour induire un petit changement localisé dans la température de l'ionosphère afin que les réactions physiques puissent être étudiées par d'autres instruments située sur le site ou à proximité du site de HAARP. »

Mais Rosalie Bertell, la présidente de l'Institut international des affaires de santé publique [International Institute of Concern for Public Health],a déclare que HAARP fonctionne comme « un gigantesque appareil qui peut causer d'importantes perturbations dans l'ionosphère, ce qui crée non seulement des trous, mais de longues incisions dans la couche protectrice qui empêche les radiations mortelles [en provenance de l'espace sidéral] de bombarder la planète. »

Le physicien Dr Bernard Eastlund l'a appelé « le plus grand appareil de chauffage de l'ionosphère jamais construit. » HAARP est présenté par l'US Air Force en tant que programme de recherche, mais les documents militaires confirment que son objectif principal est « d'induire des modifications ionosphériques » en vue de modifier les conditions météorologiques et de perturber les communications et les radars.

Selon un rapport de la Douma d'État russe: « Les plans étasuniens visant à réaliser des expériences à grande échelle sous le Programme HAARP [et] de créer des armes capables de rompre les lignes de communication radio et les équipements installés sur les engins spatiaux et les fusées, provoquent de graves accidents dans les réseaux d'électricité et dans les oléoducs et les gazoducs et ils ont un impact négatif sur la santé mentale de régions entières. »

Une analyse des déclarations émanant de l'US Air Force nous fait penser à l'impensable: les manipulations clandestines de phénomènes météorologiques, des communications et des réseaux d'électricité comme arme de guerre mondiale, permet aux États-Unis de perturber et de dominer des régions entières. La manipulation météorologique est l'arme préventive par excellence. » Elle peut être dirigée contre des pays ennemis ou des « pays amis » à leur insu et être utilisée pour déstabiliser les économies, les écosystèmes et l'agriculture. Elle peut également déclencher des ravages sur les marchés financiers et les marchés de produits. La perturbation dans l'agriculture crée une plus grande dépendance de l'aide alimentaire et des grains de céréales de base importés des États-Unis et d'autres pays occidentaux.

HAARP a été élaboré dans le cadre d'un partenariat anglo-étasunien entre Raytheon Corporation qui possède les brevets de HAARP, l'US Air Force et la compagnie British Aerospace Systems (BAES).

Le projet HAARP est l'un des nombreux projets de collaboration dans le domaine des systèmes d'armement entre les deux géants de la défense. Le projet HAARP a été lancé en 1992 par Advanced Power Technologies Inc (APTI), une filiale de la société Atlantic Richfield (ARCO). APTI et ses brevets HAARP ont été vendus en 1994 par ARCO à E-Systems Inc. E-Systems Inc, engagé par contrat pour la CIA et le Département de la défense des États-Unis, est équipé du « Doomsday Plan [NDT : le plan de l'Apocalypse], » qui « autorise le Président à gérer une guerre nucléaire. » Le tout a été par la suite acquis par Raytheon Corporation, une compagnie qui compte parmi les plus importants fournisseurs de renseignement dans le monde. La compagnie British Aerospace Systems (BAES) a été impliquée dans le développement plus sophistiqué du réseau d'antennes HAARP, dans le cadre d'un contrat signé en 2004 avec l'Office de la Recherche Navale [Office of Naval Research].

L'installation de 132 émetteurs de fréquence élevée a été confiée par BAES à sa filiale étasunienne, BAE Systems Inc. Selon un reportage publié en juillet par Defense News, le projet a été entrepris par la division de Guerre Électronique de BAES. En septembre, elle a reçu de l'Agence pour les projets de recherche avancée de défense (DARPA) la principale récompense pour la réalisation technique de la conception, la construction et l'activation du réseau d'antennes HAARP. Le système HAARP est pleinement opérationnel et à bien des égards, il éclipse les systèmes d'armes stratégiques conventionnels existants. Bien qu'il n'existe pas de preuve formelle de son utilisation à des fins militaires, les documents de l'US Air Force laissent entendre que HAARP fait partie intégrante de la militarisation de l'espace. Par ailleurs, il est vraisemblable que les antennes ont déjà été soumises à des tests d'essai.

En vertu de la CCNUCC, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a pour mandat « d'évaluer les informations scientifiques, techniques et socioéconomiques utiles pour la compréhension des changements climatiques. » Ce mandat comprend une guerre écologique. « La géo ingénierie » est reconnue, mais les applications militaires implicites ne sont ni l'objet d'analyse politique ni l'objet de recherche scientifique dans les milliers de pages des rapports du GIEC et des documents connexes, qui pourtant sont appuyés sur l'expertise et les contributions de quelque 2500 scientifiques, décideurs et écologistes. « La guerre climatique » est susceptible de menacer l'avenir de l'humanité, mais elle a été exclue des rapports du GIEC, qui a reçu le Prix Nobel de la paix en 2007.

Michel Chossudovsky est professeur d'économique à l'université d'Ottawa au Canada et il est le directeur du Centre de recherche sur la mondialisation www.mondialisation.ca en anglais www.globalresearch.ca

Traduction de Dany Quirion pour Alter Info

L'article original anglais est publié dans la revue The Ecologist de décembre 2007. Il est aussi publié sur ici : http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=7561

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7 décembre 2007 5 07 /12 /décembre /2007 06:42

2437274.jpgCOPENHAGUE (AFP) - Il est l'un des rares écologistes sceptiques à affirmer que le réchauffement climatique "ne constitue pas une menace imminente contre la planète", alors que se réunissent à Bali les dirigeants du monde entier pour une conférence majeure sur ce péril.Selon Bjoern Lomborg, ancien directeur de l'Institut pour l'évaluation de l'environnement et auteur controversé de plusieurs ouvrages, la réduction des gaz à effet de serre "n'est pas la priorité des priorités".

Ce Danois de 42 ans martèle depuis des années ses idées qui dérangent, à contre-courant des prophéties alarmantes et des catastrophes annoncées."Il y a d'autres défis à relever (…) comme la lutte contre le sida, la malaria, la malnutrition et la pauvreté", assure Lomborg dans un entretien à l'AFP.

Auteur en 1998 de "L'écologiste sceptique", un premier ouvrage polémique, traduit en anglais en 2001, ce professeur associé de statistique appliquée à l'Ecole de commerce de Copenhague s'est attiré les foudres des scientifiques dans le monde.

Il dénonce dans ce livre l'"hystérie" autour du climat. "L'ours polaire est devenu une icône dans le débat sur le réchauffement, menacé d'extinction, alors qu'il suffit de cesser de le chasser par centaines chaque année!".

Pour lui, combattre le réchauffement en réduisant les émissions de gaz à effet de serre préviendrait des dégâts d'un montant de 4.820 milliards de dollars d'ici la fin du siècle mais coûterait entre 4.575 et 37.632 milliards.

En 2004, Lomborg figurait parmi les cent personnalités les plus influentes du monde, selon Time Magazine.

Dans un nouveau livre paru en 2007, "Cool It", il s'en prend violemment au Protocole de Kyoto, "trop coûteux et inefficace", et appelle les décideurs à "garder leur sang froid" et à éviter "l'état de panique qui empêche de prendre des décisions rationnelles".

La conférence qui a lieu à Bali doit permettre de tracer une feuille de route de discussions pour prolonger au-delà de 2012 le protocole de Kyoto sur la réduction des gaz à effet de serre, responsables de la montée des températures selon la grande majorité des scientifiques.

Le fait que l'ancien vice-président américain Al Gore ait remporté cette année, avec le panel de l'ONU sur le climat (Giec), le prix Nobel de la paix, fait sortir Lomborg de ses gonds.

"Il est ironique que l'on prime quelqu'un qui s'est employé pendant une bonne partie de sa carrière à exagérer considérablement les conclusions des experts des Nations unies", estime-t-il.

Et de dénoncer les "dérives" d'Al Gore "lorsqu'il parle dans son film ("Une vérité qui dérange", ndlr) de l'élévation du niveau des océans de 6 mètres alors que le panel onusien parle de 30 cm".

"Je ne réfute pas le réchauffement de la planète. C'est une réalité, mais exagérée par beaucoup. Il faut stopper cette obsession climatique et nous intéresser à d'autres problèmes plus urgents", dit-il.

"La réduction des émissions de CO2 ne fera pas du monde un meilleur endroit pour vivre", car "même si on atteint les objectifs fixés (par le protocole), on ne pourrait retarder que de deux ans le réchauffement climatique global à la fin du siècle", estime-t-il.

"C'est très peu pour beaucoup d'argent", constate Lomborg, plaidant "pour la recherche de technologies et le développement d'énergies alternatives bon marché pour réduire la dépendance aux énergies fossiles polluantes".

"On peut aussi avoir beaucoup plus pour son argent en investissant dans la lutte contre le sida, la malaria, la famine", assure-t-il, car "pour une personne sauvée de la malaria en freinant le réchauffement climatique, on en sauvera 36.000 par une politique de santé dans le tiers-monde".

Adulé par les uns, il est cloué au pilori par les autres.

L'un de ses détracteurs, Tim Flannery, professeur à l'université Macquarie à Sydney et auteur d'un livre sur le changement climatique, a récemment estimé que "Cool It" était une "attaque sournoise contre l'avenir de l'humanité".

skyfall.free.fr/

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1 décembre 2007 6 01 /12 /décembre /2007 20:54

Le gouvernement de sa gracieuse Majesté à Londres, avait décidé de demander aux écoles la projection du film d'Al Gore à tous les élèves du système scolaire. Or, un parent a décidé d'attaquer cette décision, au motif qu'elle portait atteinte à l'obligation légale de l'enseignement de ne pas participer à des tentatives d'endoctrinement. Il est vrai que nous sommes en Grande-Bretagne et non en France! La présentation du film de Gore ne pouvait, selon ce parent d'élève, s'apparenter à de l'information, mais à de la propagande, et ne pouvait être présenté aux élèves que précédé d'un avertissement sur son caractère partial et, conjointement avec des points de vue opposés.

Le juge a donné raison au père, au motif que:
"Pour pouvoir diffuser ce film, la cour décide que le Gouvernement doit modifier le guide de diffusion aux enseignants pour mettre en évidence que : 1/ le film est une oeuvre politique qui ne montre qu'un seul point de vue ; 2/ si les enseignants présentent le film sans le signaler clairement, ils peuvent se trouver en violation de la section 406 de l'Education Act 199, et coupables d'endoctrinement politique. 3/ Onze inexactitudes doivent être en particulier portées à l'attention des enfants des écoles".

Ces onze inexactitudes, révélées par les débats qui ont eu lieu lors du jugement, portent sur des affirmations infondées d'Al Gore, qui réduisent singulièrement la valeur scientifique de son "travail".

Les inexactitudes sont :
· Le film prétend que la fonte des neiges au Mont Kilimandjaro est une preuve du réchauffement climatique. L'expert du Gouvernement a été forcé de reconnaître que cela n'était pas correct.

· Le film suggère que les données ("evidence") des calottes glaciaires ("ice cores") prouvent que l'augmentation du CO2 entraînait une hausse des températures sur 650 000 ans. La Cour considère ("found") que le film est trompeur ("misleading") : sur cette période, l'augmentation du CO2 était en retard de la hausse des températures de 800 à 2000 ans.

· Le film utilise des images à forte teneur émotionnelle ("emotive") de l'ouragan Katrina et suggère que le réchauffement climatique en est la cause. L'expert du Gouvernement a dû accepter qu’il n'était "pas possible" d'attribuer des événements uniques en leur genre ("one-off") au réchauffement climatique.

· Le film montre l'assèchement du Lac Tchad et prétend que c’est une conséquence du réchauffement climatique. L'expert du gouvernement a dû convenir que ce n'était pas le cas.

· Le film prétend qu'une étude montre que des ours polaires se sont noyés à cause de la fonte des glaces arctiques. Il s'est révélé que M. Gore a mal lu ("misread") l'étude ; en réalité quatre ours polaires se sont noyés à cause d’un orage particulièrement violent.

· Le film avertit ("threatens") que le réchauffement climatique pourrait stopper le Gulf Stream et renvoyer l'Europe à l'âge de glace. Les preuves du plaignant (the Claimant's evidence) montrent que c’est une impossibilité scientifique.

· Le film accuse le réchauffement climatique d'être à l'origine de la disparition d'espèces, dont la décoloration ("bleaching) des récifs de corail. Le Gouvernement n'a pu trouver de preuves permettant de corroborer cette affirmation.

· Le film suggère que la calotte de glace du Groenland pourrait fondre et entraîner une hausse alarmante du niveau des mers. Les preuves montrent que le Groenland ne pourra pas fondre avant des millénaires.

· Le film suggère que la calotte antarctique est en train de fondre. Les preuves montrent que leur volume augmente.

· Le film suggère que les mers pourraient augmenter de 7 mètres, entraînant le déplacement de millions de personnes. En réalité les preuves montrent que la hausse prévue du niveau des mers est de 40 cm sur les cent prochaines années et qu'il n'y a pas de menace d'un déplacement massif de population.

· Le film prétend que la hausse du niveau des mers a causé la dérive de certaines îles du Pacifique en direction de la Nouvelle Zélande. Le Gouvernement n'a pas été en mesure de corroborer cette affirmation, et la Cour a noté que cela ressemblait à une fausse affirmation.

Le tribunal statue on ne peut plus clairement que de nombreuses affirmations clé d'Al Gore ne sont que des affirmations péremptoires, dénuées de fondement scientifique.

Un film qui aura mis en évidence que l'écologie est un véritable business au même titre que la politique, pour preuve Nicolas Hulot.
par William Cardspeare   

Alors qu'il vient tout juste de se voir attribuer le prix Nobel de la Paix, le vendredi 12 octobre, Al Gore est sévèrement critiqué. Ses détracteurs estiment qu'il ne mérite pas ce prix.
Pour certains comme Bjoern Lomborg, la distinction du prix Nobel de la Paix, au GIEC est une "bonne chose", mais pour Al Gore, c'est un problème. L'auteur de "l'écologie sceptique" met en doute sa légitimité étant donné qu'Al Gore "a ignoré les recherches de ce panel".
Claude Allègre, ancien ministre socialiste et médaille d'or du CNRS, remet en cause l'attribution de ce prix à des personnalités qui luttent contre le réchauffement climatique car, selon lui, "la climatologie n'est pas une discipline, ça n'existe pas". Il s'attaque farouchement à Al Gore et à son film "une vérité qui dérange" : "le nombre de conneries qui sont racontées dans le film d'Al Gore ! Ca c'est de la politique, c'est pour intervenir dans la politique américaine, c'est scandaleux!" précise-t-il.
Le président tchèque, Vaclav Klaus, ne comprend pas la relation entre la paix dans le monde et le réchauffement climatique. "Il semble plutôt que le fait qu'Al Gore mette en doute les piliers de la civilisation actuelle n'apporte pas trop à la paix" a-t-il expliqué.

Aucun changement

L'ancien conseiller économique du président russe, Vladimir Poutine, Andreï Illarionov, a estimé de son côté qu'il s'agissait du "pire choix de toute l'histoire" des Nobel. Selon Andreï Illarionov, opposé à la ratification par la Russie du protocole de Kyoto, "le prix Nobel est décerné pour la déformation et la falsification des connaissances sur l'environnement et pour un appel à un règlement, non pas pacifique, mais violent de problèmes inexistants".
Washington a souligné que l'attribution du Nobel à Al Gore ne modifierait pas la politique de George W. Bush en matière d'environnement, même s'il s'agit d'une "reconnaissance importante".
Le prix Nobel de la Paix a été décerné conjointement à Al Gore et au panel de l'Onu sur le climat (GIEC) pour leurs effots visant à accroitre les connaissances sur le changement climatique.

Autant l'écologie est une bonne chose car la pollution sur tous ces aspects doit être réglée, autant il faut plus de crédibilité en ne citant que des faits et il ne faut pas déformer la réalité à des fins politico-financières.

www.laterredufutur.com/html/modules.php

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20 novembre 2007 2 20 /11 /novembre /2007 10:35

Après six années de travail, auxquelles ont participé plus de 2 500 scientifiques internationaux, le Rapport de Synthèse du quatrième Rapport du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental  sur l'évolution du climat)  vient d'être validé  lors d'une réunion plénière de ce dernier , à Valence en Espagne, le 16 novembre 2007.

Le résumé du rapport de synthèse en anglais

Le résumé du rapport de synthése en français : partie 1, partie 2

Les éléments clés des 3 rapports du Giec

Il fait suite à la publication durant toute l'année 2007 des rapports des 3 groupes de travail du Giec. Après la réunion du Groupe de travail I, ( Les bases scientifiques et physiques ) ,  en janvier à Paris sur invitation de la France , le Groupe de travail II (Impacts, adaptation et vulnérabilité) s'est réuni à Bruxelles, début avril. Le Groupe de travail III (L'atténuation des changements climatiques) s'est retrouvé pour sa part à Bangkok en mai . Un ensemble de travaux qui a livré les derniers enseignements scientifiques concernant le changement climatique et s'attarde, notamment, sur les conséquences de celui-ci en matière d'adaptation et de développement durable. Le quatrième Rapport a également fournit des observations plus fines et plus approfondies sur les différents aspects régionaux du changement climatiques.

Ce rapport de synthèse reprend des informations contenues à la fois dans ces 3 rapports et dans les Résumés à l'attention des Décideurs de chacun de ces rapports . Il devient  ainsi l' ouvrage essentiel de référence scientifique sur le changement climatique pour les décideurs politiques et alimentera les négociations de la 13ème Conférence des Parties à Bali en décembre prochain, notamment celles sur  le débat du futur régime multilatéral post 2012

www.effet-de-serre.gouv.fr/la_synthese_des_rapports_du__giec

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25 octobre 2007 4 25 /10 /octobre /2007 13:39
Je suis journaliste (à Terre Sauvage et à La Croix), après avoir travaillé pour Politis, Géo, Le Canard Enchaîné, Télérama. Je suis le co-auteur, avec François Veillerette, du livre “ Pesticides, révélations sur un scandale français ” (Fayard, 2007). Si je me permets aujourd’hui de vous adresser ce message, c’est qu’il y a urgence, une urgence absolue.
Je publie le 3 octobre un livre intitulé  La faim, la bagnole, le blé et nous. ” (Fayard). Son sous-titre est clair : une dénonciation des biocarburants.  Je veux vous en parler directement. Vous pouvez certes y voir une banale opération commerciale, mais tel n’est pas le cas.
L’expansion fulgurante des biocarburants est une tragédie planétaire. Elle conduit en premier lieu à la stérilisation de millions d’hectares de terres agricoles et à l’aggravation tragique de la faim. Pour faire rouler des bagnoles. Savez-vous que le quart du maïs américain sert déjà à fabriquer du carburant automobile ? Une telle révolution a des effets en chaîne sur toutes les céréales et plantes alimentaires, dont le cours explose.
Elle conduit également à la destruction de ce qui reste de forêts tropicales. En Indonésie, le palmier à huile menace tout à la fois l’homme, l’orang-outan et l’éléphant d’Asie, ridiculisant tous les grands discours sur la biodiversité. En Afrique, le bassin du Congo est attaqué. Au Brésil et en Amérique latine, on plante de la canne à sucre ou du soja partout. Pour remplir les réservoirs au détriment de la forêt et du cerrado, pourtant des écosystèmes uniques. Les biocarburants sont des armes de guerre et de mort.
Qui les soutient ? L’agriculture industrielle, les transnationales et tous ceux qui leur sont soumis, dont nombre de journaliste hélas. En France, je décris un système complexe dont l’un des centres n’est autre que le ministère de l’Écologie de M. Borloo, à travers l’Ademe et un organisme méconnu, Agrice. À quelques semaines du “ Grenelle de l’Environnement ”, cela mérite d’être discuté. Mais je n’oublie pas tous les autres, y compris certains écologistes fort mal inspirés.
Car les biocarburants, comme je le montre, et malgré de rares études manipulées par lobby, ont un bilan écologique désastreux, qui aggravera l'effet de serre, quoi qu’en dise la propagande. Et en France, leur développement signe la fin de la jachère, refuge de la faune banale, des oiseaux et petits mammifères.
Au fait, savez-vous qu’une usine du Havre transformera dès 2008 des animaux en biocarburants ? Et qu’on tente de faire pousser, par génie génétique, des arbres mous, permettant d’extraire leur cellulose, matière première des biocarburants ?
Ce monde est fou, et sans la moindre morale. J’ai fait ce que je pouvais, c’est-à-dire mon job. Pour tenter d’arrêter cette insupportable machine, j’en appelle solennellement à vous. Agissez ! Agissons ensemble.
Fabrice Nicolino, le 1 septembre 2007


www.liberterre.fr/actualiterres/nicolino.html
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22 octobre 2007 1 22 /10 /octobre /2007 20:14
Beaucoup d’entre-nous ont été surpris d’apprendre que le prix Nobel de la Paix a été décerné cette année indistinctement à Albert Arnold Gore, Jr. plus connu sous le nom de Al Gore ainsi qu’au GIEC (groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat ou Intergouvernemental Panel on Climate Change, IPCC en anglais).

On peut immédiatement se demander en quoi le travail médiatique de Al Gore à propos du réchauffement climatique, ou les rapports du GIEC on servi en quoi que ce soit à améliorer la paix dans le monde.

Al Gore est un homme politique du parti démocrate et homme d’affaires américain, opposant du républicain George Bush, et qui est l'acteur et l'orateur du documentaire “Une Vérité Qui Dérange”, plutôt bien réussi, réalisé par David Guggenheim. Un film sur les causes du réchauffement climatique, et leurs conséquences pour l’humanité, diffusé à l’échelle planétaire.

Le GIEC est une organisation créée en 1988 à la demande du G7, financée par l’ONU, censée regrouper 2000 à 2500 des meilleurs scientifiques mondiaux dans le but de produire des consensus sur les causes et les conséquences du réchauffement climatique.

Selon ce que nous présentent Al Gore et le GIEC, la cause principale du réchauffement climatique est d’origine humaine, liée à l’hyper-industrialisation du monde, et notamment par la production massive de CO2, un gaz à effet de serre, qui augmente ainsi inéluctablement la température dans l’atmosphère terrestre.

Le GIEC arrive exactement au même résultat synthétique, à partir de divers consensus scientifiques qu’il publie dans ses rapports depuis 1990.

Seulement il y a un autre véritable problème.

Le GIEC est de plus en plus critiqué par nombre de scientifiques, les langues se délient, et Al Gore ne fait pas l’unanimité. En réalité, c’est la théorie toute entière du réchauffement climatique trouvant son origine dans l’augmentation du CO2 produit par l’activité humaine qui est contestée par les spécialistes indépendants.

Quand on observe la composition des membres du GIEC, on s’étonne d’abord de constater qu’il n’y a pas que des scientifiques, et sûrement pas les 2500 meilleurs mondiaux, puis que les scientifiques indépendants et objectifs (appelés encore “hérétiques”) n’y figurent pas, certains même ont fini par démissionner lorsqu’ils étaient préalablement intégrés au GIEC.

C’est ainsi que l’une des figures emblématiques du GIEC, Christopher Landsea, claquait la porte du groupement en janvier 2005 ou que Roger A. Pielke écrivait un peu plus tard “Nier que les facteurs politiques étaient plus que présents dans les négociations est un manque d'attention.”

Le film d’Al Gore qui a fait le tour du monde et qui a remporté un vif succès dans l’opinion publique repose sur une information hautement contestée désormais par les climatologues et les scientifiques spécialistes du climat. Il s’agit de la corrélation entre le taux de CO2 dans l’atmosphère et les températures terrestres.

Selon Al Gore, les analyses et les études réalisées à l’époque à partir de l’étude des carottes de glace démontraient que lorsque l’air contenait beaucoup de CO2, la température était élevée, et lorsque l’air contenait moins de CO2, la température était plus basse.

Toute la théorie du réchauffement climatique telle qu’elle est connue aujourd’hui, plébiscitée par les associations écologiques et les gouvernements politiques de presque tous les pays dans le monde repose sur cet élément: il existerait un lien déterminant entre la production de CO2 et la hausse des températures.

Hélas, les meilleurs scientifiques du climat, qui ne sont pas membres du GIEC et qui hésitent toujours à s’exposer ou à s’exprimer en public ont désormais démontré le contraire si l’on en croit leurs propres analyses, beaucoup plus complexes, et beaucoup moins médiatisées que dans le film “Une Vérité Qui Dérange”.

Selon ces climatologues, les données connues en matière de climat (déterminées notamment par l’analyse des carottes de forages des glaces) démontrent que la Terre a régulièrement connu des périodes glacières et des périodes très chaudes, depuis au moins 10000 ans, et probablement depuis toujours.

Pour être concret, il a déjà régulièrement fait plus chaud qu’actuellement dans les pôles, ou déjà régulièrement fait plus froid dans la zone occidentale par exemple, ceci bien avant l’ère industrielle, et sans que ça n’ait eu d’incidence sur le développement de l’humanité.

Ces mêmes scientifiques ont également “corrigé” les données présentées par Al Gore en les contredisant totalement, notamment en expliquant qu’à aucun moment il était possible de juxtaposer les courbes de la hausse du CO2 dans l’atmosphère avec la hausse de la température terrestre, mais que celles-ci devaient être au moins espacées de 800 ans dans l’échelle du temps, et mieux encore, la hausse de température précédait la hausse du CO2 dans l’air!

Ces résultats sont obtenus par les dernières connaissances en matière d'analyse chimique et isotopique de la glace, confirmées par le Professeur Ian Clark, paléoclimatologue de l’Arctique de premier rang.

Je me souviens d’un jour de 2006 où j’avais entendu, sur une radio française, que le Professeur Claude Allègre (également ancien ministre du gouvernement Jospin) dont je connaissais le formidable cursus scientifique, émettait ouvertement des doutes sur les origines humaines du réchauffement climatique. C’était alors à ma connaissance le premier homme public qui osait aller à l’encontre de l’ordre établi.

Je dois dire que c’est ce qui m’a mis en éveil sur le sujet, je me demandais comment un homme de son rang pouvait contester une théorie qui apparaissait comme indiscutable s’il n’avait pas lui même ses propres informations ou ses propres certitudes. Par la suite, j’ai voulu savoir si d’autres scientifiques tels que lui doutaient également de la théorie d’Al Gore et du GIEC.

En approfondissant, je n’ai pas été déçu. J’ai constaté qu’ils étaient nombreux, ces hérétiques, et qu’il existait une autre théorie expliquant le réchauffement climatique.

Elle était défendue par des scientifiques inconnus du grand public, qui n’étaient pas relayés dans les médias, mais qui étaient des cadors dans leurs domaines scientifiques respectifs, que ce soit aux USA, en Europe, en Asie ou même en Israël.

Cette théorie, qui reposait sur des démonstrations complexes qui semblent incontestables tant elles recoupent d’informations de sources variées et d’études approfondies de divers domaines de la science moderne, explique qu’il existe une extraordinaire corrélation entre l’activité du soleil et la température terrestre. Ces démonstrations ont été faites par l’équipe du Professeur Eigil Friis-Christensen du Centre Spatial National Danois en examinant 400 ans d’enregistrements astronomiques.

Dans des termes plus simples, plus l’activité solaire est intense à certains moments, plus il fera chaud sur Terre, et moins le soleil est actif, moins il fera chaud sur Terre. Et ceci, depuis toujours, c’est à dire depuis aussi loin que la Terre et le soleil existent conjointement.

C’est le physicien solaire Piers Corbyn qui a été le premier dès la fin du XXème siècle a avoir entamé des recherches dans ce sens. C’était le premier scientifique à vouloir utiliser l’étude de l’activité solaire pour prévoir le climat sur Terre.

Le soleil est un magma en activité permanente, il faut imaginer qu’à sa surface il se produit des explosions solaires à tout moment (appelées “tâches solaires” et qui sont d’immenses explosions magnétiques), de plus ou moins forte intensité, de manière à priori aléatoire et pour des durées plus ou moins longues. Les rayonnements sont dirigés vers l’extérieur du soleil, bon nombre se dirigent vers la Terre, et sur leur parcours, des vents solaires aléatoires perturbent leur trajectoire, pouvant les conduire plus ou moins intensivement ou rapidement vers la Terre. Arrivés dans l’atmosphère, ils sont ensuite plus ou moins filtrés par les nuages.

Ce sont les océans impactés par les rayonnements solaires, couvrant plus de 70% de la surface du globe, qui réagissent avec plus ou moins de latence et d’inertie à ces rayonnements solaires. Les océans sont donc directement réchauffés ou refroidis en fonction des activités solaires.

Certains océanographes, comme le Professeur Carl Wunsch du MIT, affirment que les océans peuvent avoir une mémoire de 10000 ans avant de restituer la hausse ou la baisse de la température dans l’atmosphère, conditionnant ainsi le climat sur Terre.

Par ailleurs, plus les océans sont chauds, plus ils émettent du CO2, et inversement plus ils sont refroidis, plus ils ont tendance à absorber du CO2.

Il a en outre été démontré que pendant le XXème siècle, l’activité du soleil a doublé en terme d’évènements solaires.

Saviez-vous que depuis des siècles, des astronomes à travers le monde avaient observé que plus il y avait de tâches solaires à la surface du soleil, plus il faisait chaud sur Terre, et inversement?

En 1893, l’astronome britannique Edward Maunder observa que durant le petit âge glaciaire, il y avait à peine quelques tâches solaires visibles, pendant une période d’inactivité solaire appelée “Minimum de Maunder”.

Et si c’était le soleil, et non le CO2, qui serait à l’origine du réchauffement climatique que nous connaissons et qui nous est présenté comme catastrophique?

Si c’est le cas, il faudrait d’urgence réorienter toutes les politiques, partout dans le monde, car les conséquences sociales et économiques sont très différentes dans un cas comme dans l’autre.

Pour être pragmatique, je dirais que si la théorie du réchauffement climatique par le CO2 causé par les activités de l’homme reste privilégiée, les peuples du sud, en Afrique principalement, seront sacrifiés, car leur développement ne pourra jamais se faire (ils n’auront jamais accès à l’industrialisation, et même plus simplement à l’électricité massive), et les peuples du nord, occidentaux principalement, paieront le prix fort de la modernisation de leur production énergétique “écologique” lié au “nouveau business climatique”.

Reste à savoir ce que nous ferons des centaines de millions d’humains du sud, probablement quelques milliards, qui auront tendance à vouloir se déployer vers le nord.

Olivier RIMMEL
Analyste stratégique

www.observabilis.com/

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19 octobre 2007 5 19 /10 /octobre /2007 19:42
Par Iouri Goloubtchikov, de l'Université Lomonossov, pour RIA Novosti

Canicule en Europe, vagues de froid en Afrique et chutes de neige en Inde: on attribue aujourd'hui tout cela au réchauffement de la planète.

En effet, depuis cent ans la température moyenne de l'air à la surface de la Terre s'est accrue de 0,3 à 0,7 degrés Celsius. En Sibérie orientale et en Arctique, la température s'est élevée de 3 degrés depuis le début du siècle dernier.

On suppose que le réchauffement se poursuivra en raison de la concentration de gaz à effet de serre dans l'atmosphère: la vapeur d'eau, le gaz carbonique, le méthane, l'oxyde d'azote et tout un ensemble de substances contenant du chlore en font partie. Ils laissent passer les rayons du Soleil, à l'instar du verre dans les serres, tout en absorbant les émissions calorifiques que la Terre émet en direction de l'espace. La vapeur d'eau joue le rôle principal dans l'effet de serre, alors que le gaz carbonique, considéré comme le principal coupable, n'est à l'origine que de 4% de la quantité de gaz à effet de serre.

C'est pourquoi toute une série d'éminents savants affirment que ce n'est pas la concentration de plus en plus importante de gaz carbonique dans l'atmosphère qui est la cause du réchauffement, mais bien l'inverse. Il suffit que la température de l'océan s'élève ne serait-ce que d'un degré pour que d'immenses quantités de gaz carbonique pénètrent dans l'atmosphère à la suite du processus d'évaporation de l'eau: la surface des océans contient 57 à 60 fois plus de gaz carbonique que l'atmosphère.

Bien que le lien entre le réchauffement de la planète et l'accroissement de la concentration de gaz carbonique dans l'atmosphère ne soit pas prouvé, les fonctionnaires internationaux ont proposé la mise en place du protocole de Kyoto. Ses signataires se sont engagés à réduire de 5% avant 2012 leurs émissions de CO2 par rapport à 1990. C'est une quantité infime car l'air contient très peu de gaz carbonique: seulement 0,037%.

La production industrielle de la Russie a baissé par rapport à 1990. L'adhésion au protocole lui a alors offert la possibilité de vendre son quota d'émissions de gaz carbonique dans l'atmosphère. C'est la raison pour laquelle Moscou a ratifié le protocole de Kyoto en 2004. Cependant, personne n'a encore acheté ses quotas.

En revanche, si le secteur énergétique et l'industrie rattrapent leur niveau de 1990, ce qui est tout à fait possible d'ici deux ans, le pays, à cause de ces quotas d'émissions, tombera sous le coup d'un contrôle écologique rigoureux géré depuis l'étranger. Le gaz carbonique ne présente aucun danger en tant que tel. Au contraire, il est nécessaire à la photosynthèse des plantes. Si le gaz carbonique cesse de pénétrer dans l'atmosphère, les plantes épuiseront leurs réserves au bout de 8 à 11 années seulement.

Le principal problème avec le protocole de Kyoto se résume à ceci: selon ses prévisions, en cas de réchauffement et même sans essor économique, la Russie produira une quantité colossale de gaz carbonique. Avec le réchauffement climatique, les tourbières sibériennes éternellement gelées passeront de l'état de "dépôts" de carbone à celui de sources colossales d'émissions de gaz carbonique. Elles recèlent des réserves d'hydrates de gaz, contenant du carbone sous forme de cristaux de glace. Si elles venaient à fondre, les hydrates solides se transformeraient en gaz, émettant ainsi d'énormes quantités de méthane et d'acide carbonique.

Seule une analyse isotopique onéreuse permet de distinguer le carbone naturel du carbone d'origine anthropique. Ce genre d'analyses ne sont pas prévues par le protocole de Kyoto. Autrement dit, ce dernier deviendra un moyen standard de faire payer l'air à notre pays.

En théorie, la Russie pourrait s'abstenir de payer pour l'air de ses vastes étendues et pourrait même en tirer profit, en exigeant par exemple l'introduction de quotas de consommation d'oxygène compte tenu de ses possibilités en matière de renouvellement de l'air. En effet, les forêts russes sont la principale source d'oxygène pour l'atmosphère terrestre. Grâce à elles l'air du pays se distingue par la plus haute concentration d'oxygène sur Terre. Selon de nombreuses estimations sur la consommation d'oxygène lors de la combustion et de la corrosion, l'humanité aurait déjà détruit, au cours du siècle dernier, environ 1% de l'oxygène présent dans l'atmosphère. En outre, la surface des forêts se réduit de plus en plus sur la planète.

La Russie serait donc menacée non pas par le réchauffement de la planète, mais par les accords internationaux conclus pour lutter contre ce réchauffement. La formation du marché international des quotas de CO2 (bourse du carbone) pourrait être lourde de conséquences pour le pays. Aujourd'hui ils visent le gaz carbonique, demain ils concerneront "l'énergie sale", après-demain la superficie: puisque la Russie est le plus vaste pays du monde, qu'elle dédommage la petite principauté de Monaco et tous les autres.

Iouri Goloubtchikov est chercheur à la faculté de géographie de l'Université d'Etat Lomonossov de Moscou.

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