Les documents, mis en ligne ICI mettent en évidence des grossières manipulations pour cadrer avec le consensus politique et économique ( voire eugénique) du "réchauffement climatique" dû à l'humain.
Des hackers ont forcé cette semaine les ordinateurs d'un des principaux centres de recherche au monde sur le climat, le Climatic Research Unit de la célèbre université de East Anglia en Angleterre. Ils ont rendu public environ 3 000 documents et un millier de courriers électroniques qui remontent pour certains jusqu'à 13 ans dans lesquels des scientifiques éminents, anglais et américains, semblent parfois s'accorder pour présenter et manipuler les données climatiques afin de mettre en avant la responsabilité humaine dans le réchauffement.
Les critiques, très minoritaires, sur le réchauffement et son origine se sont emparés de ces documents en considérant qu'il s'agit de preuves de la gigantesque manipulation qu'ils ne cessent de dénoncer. Les chercheurs affirment eux que ce ne sont que des débats d'idées et des oppositions scientifiques normales.
Pour Greenpeace, «si l'on regarde les courriers électroniques de n'importe quelle organisation au cours des dix dernières années, on peut toujours trouver quelque chose de troublant. Contrairement à ce que pensent les sceptiques, la Royal Society, la US National Academy of Sciences, la Nasa et les plus grands spécialistes dans le monde de l'atmosphère ne font pas partie d'un mouvement clandestin mondial contre la vérité».
On peut trouver ces documents ici.
Michael E. Mann, qui dirige le Earth System Science Center de l'Université de Pennsylvanie souligne que les adversaires du réchauffement et de son origine humaine «ont pris ces mots totalement hors de leur contexte pour faire apparaître quelque chose de d'habituel et de trivial comme une manipulation».
Dans un courrier électronique remontant à 1999 le directeur du Earth System Science Center de l'Université de Pennsylvanie, Phil Jones, fait allusion à l'une des publications scientifiques de Michael E. Mann dans le journal Nature et écrit «je viens juste de terminer le truc de Mike dans Nature d'ajouter le climat existant dans chaque série pour les 20 dernières années et de le retirer depuis 1961 pour cacher le déclin».
Pour Myron Ebell, responsable de l'énergie et de la politique sur le réchauffement climatiques du CompetitiveEnterprise Institute, financé par des entreprises américaines, ces documents montrent que les chercheurs se sont «arrangés» pour établir un consensus scientifique montrant que les hommes sont responsables du changement climatique. «Il est clair que certains des scientifiques les plus éminents en matière de climat dans le monde, comme ils sont toujours décrits, sont plus préoccupés par la promotion d'un discours politique alarmiste que par la recherche scientifique», déclare Myron Bell. «Certains courriers électroniques que j'ai lu montrent qu'on tort la réalité scientifique pour qu'elle corresponde aux positions politiques», ajoute-t-il.
[Lire l'article complet sur le Washington Post]
Par exemple, deux tableaux de mesures des températures, le premier "brut" et le second publié. La manipulation est flagrante.