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30 décembre 2007 7 30 /12 /décembre /2007 10:29

Plusieurs scientifiques ne croient plus à l’effet du CO2 sur le climat

Pierre Lutgen[lix]
Docteur en sciences
lutgenp@lu.coditel.net

 

"Die drohende Klimakatastrophe und die ganze politische Klimahysterie ist ein gigantischer Betrug."
Prof H.Markl,  Präsident der Max Planck Gesellschaf.t

 

Fin 1999 les scientifiques des centres météorologiques de 15 pays ont mis en garde contre la conclusion précipitée que les hommes seraient la cause des changements climatiques récents.
En 2000, 100 climatologues ont signé la déclaration de Leipzig qui déclare que le traité de Kyoto ne se base sur aucune réalité scientifique.
En 2001, 1800 scientifiques américains ont envoyé une pétition au gouvernement de leur pays demandant de ne pas signer la convention de Kyoto parce que les retombées négatives pour l’humanité seraient de loin supérieures aux effets éventuels sur le climat.

Pour résumer cette introduction,  donnons les résultats d’une étude Gallup faite en 1992. Sur 400 météorologistes et géophysiciens interrogés, 60% étaient d’accord pour dire que les températures moyennes avaient augmenté au cours de ce siècle, mais seulement 19% attribuaient cette augmentation à l’influence de l’homme.

  Il semble vrai cependant  que  la température a augmenté de 0,3 à 0,6°C depuis 150 ans. Mais le point de référence est toujours le milieu du 19ème siècle (voir fig.1), qui a connu un petit âge glaciaire, marqué par de terribles périodes de famine. Si on prend comme référence le milieu du 18ème siècle l’augmentation[i] n’est que de 0,1° C et si on compare au Moyen-Âge (10-12ème siècle) nous devons parler d’un refroidissement. Il manque au moins un degré (voir fig.2) . A cette époque les Scandinaves faisaient pousser du blé au Groenland ! En d’autres mots, le ‘réchauffement’ de la planète n’a pas encore permis à la terre d’atteindre, en l’an 2000, la température qu’elle avait en l’an 1000.

  Et certains scientifiques émettent des doutes concernant la validité de certaines données. La plupart des stations météorologiques se trouvent de plus en plus encastrées dans des zones urbanisées où la température est influencée par les chauffages et l’industrie. A New-York la différence de température entre ville et campagne est de 3°C. A Buenos Aires[ii] la température a augmenté de 1,5°C en un siècle alors que dans la région avoisinante elle a légèrement baissé. Dans l’Antarctique, en Laponie[iii] et dans certaines régions [iv]africaines la température est également en baisse. Dans la petite île de Valentia au sud-ouest  de l’Irlande et exposée aux vents de l’Atlantique on n’a vu aucune augmentation de température, ni à Marrakech, ni à Nouakchott. Ni au pôle Nord où pourtant les longueurs d’onde du rayonnement IR correspondant aux températures basses devraient être plus fortement absorbées par l’augmentation du CO2. Il est étonnant également que depuis 1979 les satellites mis en orbite  n’ont pas enregistré d’augmentation de la température terrestre. Au contraire ils ont détecté des diminutions des températures (0,88°C dans l’Arctique) [v]. Ces données des satellites sont en parfait accord avec les températures mesurées par les ballons météorologiques[vi], (voir fig.3) par les mesures des anneaux de croissance des arbres ou les carottes de glaces polaires qui elles non plus ne montrent aucun réchauffement depuis 1950.

Le phénomène est complexe :  généralement les hivers deviennent plus chauds et les étés plus frais, la température augmente au ras du sol et diminue en altitude. G.R. Weber a publié[vii] des graphiques donnant la moyenne des températures estivales de 9 stations météorologiques réparties à travers l’Europe. Depuis 1946 les températures estivales ont chuté de 0,6°C. Ceci a conduit certains auteurs des années 70 à voir venir une nouvelle période glaciaire[viii]. Comment expliquer en effet que les glaciers en Alaska augmentent de taille (d’un million de km2 entre 1972 et 1980) ? La calotte glaciaire antarctique a également augmenté de 14 800 km2 depuis 1978[ix]. Ceci vient d’être confirmé par un article paru dans Nature et cité par WorldWatch dans son journal de mai 2002. Et le nombre de jours où les Grands Lacs américains sont couverts de glace est progressivement passé de 35 jours en 1965 à 45 jours en 1995. En 1999 les Alpes ont connu un enneigement exceptionnel que Greenpeace attribue à l’effet de serre. Mais en 1880 John Muir, fondateur de l’association verte Sierra Club, se plaignait déjà de la fonte des glaciers de la Sierra californienne, et cela longtemps avant l’augmentation de CO2 de ce siècle. Du temps des Romains il n’y avait pas de glaciers dans les Alpes. Hannibal  n’avait pas de problème à passer les cols de Suisse.

Aux Etats-Unis[x] les années de sécheresse n’ont pas augmenté. Des climatologues suisses viennent d’étudier tous les enregistrements détaillés faits dans leur pays sur les chutes de neige et l’ensoleillement estival. Ils ne peuvent détecter une évolution quelconque au cours de ce siècle. Et de conclure : “Es ist eine grosse Enttäuschung, wenn liebgewordene Schreckensvorstellungen an schnöden Fakten zerschellen”[xi]. Même les experts de l’International Panel on Climate Change (IPCC), pourtant généralement assez alarmistes, viennent de reconnaître que le nombre de typhons, hurricanes et autres tempêtes n’a pas augmenté au cours de ce siècle[xii] ». L’augmentation du niveau des océans est une autre fausse alarme. Il y a des endroits où le niveau des océans monte (côte Est des Etats-Unis), d’autres où il baisse (Stockholm) et d’autres où il reste constant ( Inde, Australie). Les satellites non plus ont pu détecter une montée des océans. Et si réellement la température augmentait, la couverture nuageuse augmenterait, les précipitations de neige aux pôles augmenteraient et les niveaux des océans baisseraient.

  Notre climat est essentiellement régulé par l’effet tampon des océans et des calottes glaciaires. L’effet de serre ne joue qu’un rôle secondaire. L’énergie thermique stockée dans les océans est de 2000 fois supérieure à celle stockée dans l’atmosphère [xiii] . Les variations  de la circulation profonde des océans (le courant El Niño dans le Pacifique ou les courants dans l’Atlantique Nord[xiv]) ont un effet très marqué sur le climat. Ainsi, on a pu déterminer à l’aide d’une carotte de forage prélevée au large du Portugal et par l’analyse des coquilles de foraminifères, que très brutalement, il y a 12 500 ans, les températures en ce pays ont augmenté de 10° C en 70 ans seulement. Des eaux chaudes baignaient soudainement les côtes du Portugal suite à une perturbation des courants de l’Atlantique causée par des changements de salinité des eaux superficielles causés eux mêmes par des migrations d’icebergs. La France avait connu un petit âge glaciaire du règne de Louis XIV à celui de Napoléon III dû à des caprices de l’océan Atlantique.

  Certains scientifiques, dont le Laboratoire Français du Climat et de l’Environnement,  prédisent un nouveau refroidissement de l’Europe[xv], qui serait relié à des perturbations dans la circulation des courants ‘thermohalins’[1] dans l’Atlantique Nord[xvi]. Les hivers 1993-94 et 1995-96 ont été particulièrement rudes en Amérique du Nord, avec des blizzards comme on n’en avait plus vu depuis 1888 et 1947.
Les changements de climat dépendent également des variations de l’orbite de la Terre, des variations d’excentricité, de précession de l’orbite et de l’inclinaison de l’axe de la terre. Ces facteurs changent l’insolation dans l’un ou l’autre hémisphère au cours des saisons.  C’est ainsi que le Sahara et le Sahel ont pu être plus humides il y a 9000 ans et que le 12° siècle a pu connaître un climat idéal pour nos régions. Les courbes paléoclimatiques montrent que le climat terrestre fluctue avec des composantes périodiques où dominent les valeurs 19 000, 23 000, 41 000 et 100 000 ans[xvii]. A cela se superposent des variations irrégulières dues à des phénomènes tels que ‘El Niño’[xviii] qui serait dû d’après des découvertes récentes à des éruption volcaniques massives sous le Pacifique[xix]. 
 
C’est la variation cyclique des tâches solaires (voir fig.4) et du vent solaire qui semble donner la meilleure corrélation avec le climat des deux derniers siècles[xx], avec un coefficient de corrélation de 0,85. En un siècle la clarté du soleil a augmenté de 0.3 %, comme l’ont montré des chercheurs allemands et danois[xxi]. On dispose de données sur les tâches solaires et leur variation cyclique qui est en moyenne de onze ans. Des cycles plus courts que 11 ans dénotent une activité accrue du soleil et entraînent une augmentation de la température terrestre. Ils se fait que les derniers 5 cycles du soleil étaient plus courts que 11 ans[xxii].  On a même pu confirmer la  corrélation entre l’activité du soleil et le climat avec des données trouvées à la Cité Interdite de Pékin sur le début printanier de la floraison des plantes dans la vallée du Yangtse, remontant jusqu’au 17ème siècle. Les Chinois ont rempli depuis cette époque 120 000 volumes sur les inondations, sécheresses et autres faits climatiques de leur pays.  Les inondations récentes du Yangtse ne sont pas les premières dues à El Niño[xxiii].
Au regard de ces fluctuations climatiques naturelles, quel peut être l’impact des activités humaines ? Il est clair que les effets locaux peuvent être importants : tout le monde sait qu’il fait plus chaud (jusqu’à 5°C) l’hiver, dans une grande ville que dans la campagne environnante, par suite du dégagement de chaleur produit par les chauffages, les transports et l’activité industrielle. Mais peut-il y avoir un effet significatif à l’échelle planétaire?

La puissance solaire absorbée par le système climatique (atmosphère-océan-glaces-terres émergées-biosphère) est de l’ordre de 1016 watts. Il y a 45 000 orages par jour sur notre globe, générant d’immenses quantités d’oxydes d’azote  et de dioxyde de soufre. Devant ces chiffres, la chaleur dégagée par l’activité humaine n’est qu’une goutte d’eau dans la mer[xxiv] .

 

  Le CO2                                                            

 

C’est vrai. On a mesuré que la concentration du CO2  dans l’air a augmenté de 0,029%  à 0,035%  en 100 ans. Mais les carottages dans les calottes glaciaires arctiques laissent les scientifiques perplexes. Ils indiquent de grandes variations de la concentration en CO2 dans l’atmosphère. Pendant le crétacé et pendant le jurassique la pression partielle du gaz carbonique dans l’atmosphère était de 4 à 16 fois plus élevée sans que la température soit plus élevée[xxv]. Mais essayons d’abord de faire le bilan du gaz carbonique sur notre terre.

  La plus grande partie du gaz carbonique se trouve dissoute dans les océans, qui en contiennent 52 fois plus que l’atmosphère. Les océans exercent un effet tampon considérable. Le CO2 atmosphérique s’y dissout, est en partie absorbé par le phytoplancton, mais la majeure partie précipite au fond sous forme de carbonate de calcium[xxvi]. Les roches sédimentaires contiennent 200 000 fois plus de CO2 que l’atmosphère.Les réserves souterraines de gaz carbonique sont énormes. En Australie, sous le volcan Gambier, il y a un lac souterrain de gaz carbonique. Aux Etats-Unis on le pompe sur des centaines de kilomètres à partir de nappes souterraines vers les champs de pétrole du Texas pour l’utiliser comme propulseur. La contribution humaine par le biais des combustibles fossiles est mineure. 4 % au grand maximum du CO2 atmosphérique sur  base de calculs faits à partir de la répartition des isotopes du carbone.[xxvii]
Il se pourrait même que la relation entre CO2 et température soit inverse, c’est-à-dire que c’est le réchauffement intrinsèque du climat qui cause une augmentation de la concentration du CO2 dans l’atmosphère, parce que le CO2 est moins soluble dans l’eau aux températures élevées. Si on regarde de près les courbes de la température et des changements en CO2 des dernières 30 années on voit que les concentrations du CO2 changent avec un retard de 5 mois sur les changements de température. L’augmentation de température due au cycle des taches solaires provoque une libération de gaz carbonique par les océans. Le réchauffement du climat précède l’augmentation du gaz carbonique dans l’atmosphère. Très déroutants sont également des résultats publiés récemment sur les carottes glaciaires prélevées dans  l’Antarctique. Pendant le Miocène la température était de 5°C supérieure à celle d’aujourd’hui bien que la concentration du gaz carbonique soit deux fois plus basse[xxviii].

  A certains moments comme en 1991 la concentration de CO2 dans l’atmosphère est restée constante[xxix]. C’est étrange, parce que les émissions anthropiques n’ont guère varié. Les émissions de poussières par le volcan Pinatubo ont pu conduire à un refroidissement du climat et des océans. Plutarque en 44 av. J.C. avait déjà relié les mauvaises récoltes en Italie aux éruptions de l’Etna. D’autres pensent au contraire que les poussières de suie émises par les feux de forêt et les moteurs Diesel contribuent au réchauffement. Elles absorbent la chaleur du soleil.

  Une autre hypothèse qui mérite considération : à cause des “accidents” de supertankers les mers se sont recouvertes d’une mince pellicule de pétrole qui freine la dissolution du gaz carbonique dans l’eau. Le rôle important des bactéries Synechocystis dans la précipitation du CO2 sous forme de carbonate de calcium dans les océans vient d’être découvert[xxx], de même l’effet de la concentration du fer dans l’eau de mer sur la croissance des algues et du phytoplancton, gros consommateurs de gaz carbonique[xxxi]. Le phytoplancton mort tombe au fond des océans et on estime que le stock  de carbone ainsi accumulé est 30 fois supérieur au carbone végétal qui se trouve sur le sol non inondé.

 Il est certes utile de se battre contre les gaspillages d’énergie et les émissions de gaz carbonique qui en résultent. Celle de pays industrialisés tels que la Grande-Bretagne ou l’Allemagne a d’ailleurs baissé depuis le choc pétrolier de 1973[xxxii].  Mais il est futile de vouloir changer du jour au lendemain une économie mondiale basée sur l’utilisation de combustibles fossiles. Les pays du Tiers-Monde ne se laisseront pas freiner dans leur développement économique et ce développement aura fatalement besoin d’énergies. Au lieu d’être gaspillé pour générer des modèles climatiques sur ordinateur, l’argent de la recherche serait mieux utilisé pour développer des énergies nouvelles.

  99% du dioxyde de carbone terrestre sont liés dans les roches sous formes de carbonates dans les roches. Lors d’une augmentation de la concentration de gaz carbonique dans l’atmosphère, celui-ci retombe sous forme d’acide carbonique. Cet acide dissout les roches et les entraîne sous forme de carbonates de potassium et de magnésium au fond des océans. Ce phénomène de dissolution est également plus prononcé à des températures plus élevées. Il exerce un effet d’autorégulation sur l’effet de serre[xxxiii]. Un tel effet régulateur a été mis en évidence par des forages effectués dans les sédiments de  l’Atlantique. Ces forages on montré qu’à certaines époques il y a eu des émissions massives de gaz carbonique et de méthane dans l’atmosphère qui ont conduit à un réchauffement de plusieurs degrés, mais qui ont résorbés au cours des décennies[xxxiv]. 

  N’oublions pas non plus les capacités énormes de la végétation en croissance à absorber le gaz carbonique lors de photosynthèse. Celle des forêts jeunes et non pas celle des forêts vierges, parce que la putréfaction y génère autant de gaz carbonique que la photosynthèse n’en absorbe.[xxxv] En plus, les forêts tropicales ont un effet d’albédo important : elles absorbent la presque totalité de l’énergie solaire incidente. Dans nos régions on note une diminution prononcée du gaz carbonique dans l’air à la fin du printemps à cause de la consommation énorme de ce gaz par les plantes en croissance. Un programme de reforestation dans les régions sahéliennes ou tropicales pourrait conduire à une énorme consommation de gaz carbonique, parce que la croissance des arbres y est 10 fois plus rapide que dans nos régions tempérées. En Colombie[xxxvi] par exemple, 600 000 hectares sont abattus chaque année et seulement 4000 hectares sont replantés.

  Une augmentation du CO2 dans l’atmosphère n’a pas que des effets néfastes. Des études faites sur 475 variétés de plantes ont montré que leur vitesse de croissance augmentait de 50% lorsque l’air contenait 650 ppm de gaz carbonique au lieu de 350 ppm comme maintenant. Dans certaines serres on injecte du gaz carbonique[xxxvii] en provenance d’installations de combustion, car le gaz carbonique est la matière première essentielle de la photosynthèse[xxxviii]. Les plantes vivent en fait dans un état permanent de manque de gaz carbonique[xxxix] et elles consomment avidement tout excédent de ce gaz et contrecarrent toute augmentation momentanée. Le CO2 les aide à devenir plus résistantes, à mieux utiliser les ressources minérales de sols pauvres et à survivre dans des conditions d’ensoleillement plus faible.  En plus, aux concentrations élevées en gaz carbonique dans l’air les stomates des feuilles sont moins ouverts et il y a moins de pertes d’eau par transpiration. Des plantes qui ne peuvent survivre en région sèche repeupleraient le Sahel. Chaque goutte d’eau est utilisée plus efficacement. L’habitat pour beaucoup d’espèces s’élargirait, garantissant ainsi la biodiversité. Le rendement agricole dans beaucoup de régions augmenterait pour le bénéfice de populations sous-alimentées.

Au cours des dernières années, on a identifié d’autres facteurs anthropiques qui peuvent avoir une influence sur le climat (méthane, oxydes d’azote, poussières, sulfates). Le protoxyde d’azote -N2O- est doté d’un pouvoir d’effet de serre 280 fois supérieur à celui du gaz carbonique et on vient de se rendre compte que les quantités émises par les océans et les champs agricoles sont de loin[xl] supérieures à ce que l’on croyait[xli]. Les concentrations  en méthane (CH4) ont augmenté de 124%  au cours du dernier siècle[xlii] alors que le CO2 n’a augmenté que de 30%.

  Les émissions de gaz carbonique en provenance des combustibles fossiles s’accompagnent d’émissions de sulfates (75 millions de tonnes par an) qui se retrouvent sous forme d’aérosols dans l’atmosphère. Ceux-ci réfléchissent une partie des rayons solaires vers l’espace, ne leur permettent plus d’atteindre la terre[xliii]et conduisent ainsi à un léger refroidissement. Cette explication est largement utilisée maintenant par ceux qui se sont rendus compte que leurs prévisions d’augmentation dramatique des températures calculées sur base de programmes d’ordinateur  ne se réalisent pas.

  N’oublions pas non plus l’effet variable de la couverture nuageuse. Celui-ci, d’après les calculs faits par certains auteurs[xliv], est 100 fois plus important que celui du gaz carbonique. La vapeur d’eau contribuerait pour 98% à l’effet de serre et le dioxyde de carbone pour 2% seulement[xlv]. Le gaz carbonique est en effet tout à fait transparent à la lumière pour une large gamme de longueurs d’onde[xlvi]. Il absorbe certains rayonnements infrarouges , mais la concentration naturelle en dioxyde de carbone dans l’atmosphère est telle qu’elle absorbe déjà la presque totalité des rayonnements à ces longueurs d’onde. Un doublement de la concentration ne peut augmenter l’effet de serre que de 0,1%[xlvii]. Il est par ailleurs difficile d’intégrer la couverture nuageuse dans les modèles d’ordinateur, parce que les nuages bas ont un tout autre effet que les cirrus. L’évaporation de 2 cm d’eau de pluie requiert trois jours de plein soleil. Une température moyenne plus élevée mènerait à une évaporation plus intense des océans, à plus de nuages et plus de pluie. Autre effet d’autorégulation (on parle dans ce cas de ‘whitehouse effect’ au lieu de ‘greenhouse effect’). Et en fait les précipitations moyennes ont augmenté de 10 % en Europe et en Amérique du Nord au cours de ce siècle.[xlviii]

  On vient de découvrir également que les algues unicellulaires émettent d’énormes quantités de sulfure de méthyle : 40 millions de tonnes par année. Dans l’atmosphère ce sulfure s’oxyde et forme des aérosols qui contribuent à la formation de nuages.[xlix]  Ces aérosols auraient un effet beaucoup plus prononcé sur le climat que ne peuvent l’avoir les fumées émises par les feux de forêts.[l] Au-dessus des océans existent également des aérosols salins. Des chercheurs américains viennent de déterminer que ceux-ci réfléchissent les trois quarts du rayonnement solaire vers l’espace[li].

Les teneurs de l’atmosphère en CO2 au Congo et au Sahara sont les mêmes. Mais la couverture nuageuse fait qu’au Sahara les différences les différences entre température diurne et nocturne sont de 55°C et au Congo de 5°C.

 

 Le réchauffement global et l'IPCC                     

  En publiant dès 1a fin des années 80 des rapports qui prédisaient une augmentation de la température moyenne de 2°C pour l’an 2025 et en diffusant largement ces rapports alarmants dans les médias, le IPCC (Intergovernemental Panel on Climate Change) s’est mis dans une situation de “Erfolgszwang”. Les prévisions ne se sont pas vérifiées et des analyses plus fines ont montré que dans l’hémisphère nord la température n’avait pas augmenté depuis 1940 et que l’augmentation globale de 0,5°C en un siècle s’était produite avant 1920 et avant l’émission massive de gaz à effet de serre[lii]. Certains des inventeurs de modèles d’ordinateur pour la prévision du climat (tels que James Hansen de la NASA) commencent à douter eux-mêmes de leurs modèles et à reconnaître que les belles cartes du globe avec des couleurs rouges, jaunes et vertes que l’on montre à la télévision donnent le frisson, influencent les politiciens à Kyoto mais ne représentent pas grand-chose[liii]. En Allemagne également, on commence à douter de ces modèles d’ordinateur qui ont été utilisés abusivement pour influencer le public et les politiciens[liv].

  On peut se demander pourquoi les rapports du IPCC sont toujours pessimistes quant à l’évolution future du climat et qu’ils passent sous silence les rapports récents et beaucoup moins pessimistes de l’European Climate Support Network (organe de coordination des instituts météorologiques européens), ceux de la FAO et de l’UNESCO[lv], , celui de l’Académie des Sciences de France et celui publié conjointement par la NASA et l’EPA en Amérique, celui de la Deutsche Meteorologische Gesellschaft[lvi]. Celle-ci vient de publier la prise de position suivante : « Es ist unstrittig, dass der  anthropogene Treibhauseffekt noch nicht unzweifelhaft nachgewiesen werden konnte ». (L’effet de serre n’est pas encore démontré)[lvii]. Le Bulletin of the American Meteorological Society vient de montrer que  les modèles d’ordinateur tout en devenant plus complexes génèrent des prévisions climatiques de moins en moins fiables.

  Le CO2 n’est pas seulement un aliment pour les plantes, mais assure également le pain quotidien de beaucoup de climatologues payés par l’IPCC. Ou comme l’a dit Eisenhower :”Un contrat de recherche gouvernemental étouffe la curiosité intellectuelle”. L’IPCC, financé par les Nations-Unies, est malgré lui soumis à la pression de nombreux lobbies : écologistes, industrie nucléaire, gouvernements du Tiers-Monde, pétroliers etc. Comme l’a dit un de ses climatologues :”Pour capter l’attention des autorités et du public, nous devons publier des rapports simplistes et alarmistes et ne pas parler de nos propres doutes”[lviii].

  Les rapports apocalyptiques de l’IPCC sont de plus en plus contestés par  des scientifiques et des climatologues. Car a qui profite le doute ? Certainement aux chercheurs qui voient se multiplier les crédits et les missions d’études. Mais aussi aux gouvernants qui se donnent ainsi, à peu de frais, des allures de responsables planétaires.

  Mais le grand défaut de tous ses politiciens et de ces spécialistes est d’avoir la bougeotte. Il faut savoir que l’on compte, bon an mal an, de vingt à trente réunions organisées pour ces experts par ces experts. Et jamais au même endroit. Belle ville que Rio, beau pays que le Brésil. Mais le Japon et Kyoto ce n’est pas mal non plus. Les épouses qui souvent sont du voyage vous le confirmeront.

  Je me rallie à l’appel de Heidelberg contre le catastrophalisme, appel signé par une soixantaine de prix Nobel, ainsi qu’ à l’opinion S.F.Singer, professeur en Sciences de l’Environnement à l’Université de Virginia : “ Les bases scientifiques de l’effet de serre dû au gaz carbonique sont remises en question et ne justifient pas des actions précipitées. Des actions précipitées et drastiques qui auraient un effet dramatique sur l’emploi dans nos pays et sur la pauvreté dans les pays du Tiers-Monde, sans changer quoi que ce soit à l’évolution du climat”.



Les termites fabriquent autant à elles seules de CO2 que toute l’activité industrielle humaine.
Haroun Tazieff

  Pauvre fourmi humaine qui prétend pouvoir changer le climat de la terre !
Norbert Friob

 

Figures                                         

 

 

 

Fig 1. Températures de l’air à la station de Hohenstaufenberg en Autriche (source : Prof. C. Meier)

   

Fig.2

 

 

 

                                                                                                                (www.cato.org)

 Fig.3

 

 

  Fig 4. Surface temperature vs sunspot number (data-series completed by F.Massen)

 


[1] Ce sont des différences de salinité et de température et donc de densité qui sont le moteur d’un immense tapis roulant qui passe de l’océan Atlantique à l’océan Indien.

 

 



meteo.lcd.lu/globalwarming/Lutgen/plusieurs_scientifiques.html
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25 décembre 2007 2 25 /12 /décembre /2007 16:43
Au printemps 1997, alors qu’ils étaient partis chasser dans l'extrême nord de la Sibérie, un groupe de nomades Dolgans - l'une des 26 ethnies du Grand Nord russe - découvrit une paire d’immenses défenses de mammouth jaillissant de la surface gelée du sol. Une expédition fut aussitôt organisée pour extraire le mastodonte de la glace et l’étudier. Les scientifiques envoyés sur place observèrent que le corps était dans un état de conservation presque parfait. Leur conclusion fut qu’il avait dû être brutalement pris dans les glaces et congelé il y a environ 20.000 ans. La congélation avait été si soudaine que l’estomac contenait encore des fleurs exotiques non digérées ! D’autres corps de mammouths furent par la suite découverts, présentant les mêmes caractéristiques.
mammouth.jpg
Une question se posa alors : comment un troupeau de mammouths en train de paître dans une Sibérie au climat suffisamment chaud pour bénéficier d’une flore que l’on n’observe plus aujourd’hui que dans les régions tropicales, avait-il pu se retrouver congelé en quelques secondes ? Une première explication fut avancée, consistant à envisager que les mammouths avaient toujours habité l'Arctique ; mais l’hypothèse fut vite abandonnée, car un environnement à ce point défavorable n’aurait pu fournir une végétation suffisante à l’alimentation de pachydermes aussi énormes. Par ailleurs, les végétaux retrouvés dans l’estomac du mammouth ne pouvaient en aucune manière provenir d’une région soumise à un climat polaire.

Une seule explication s’est finalement avérée être réellement convaincante : celle d’un brusque basculement de l’axe de la Terre. Les géophysiciens avaient en effet déjà observé que certains changements climatiques coïncidaient avec des modifications du champ magnétique terrestre. Et il est tout à fait possible que la brusque disparition d'espèces animales entières (comme celle des dinosaures ou des mammouths) ait été due à un brutal bouleversement du champ magnétique terrestre, aboutissant à un débalancement des pôles, c’est-à-dire à un fort déplacement, voire à une inversion des pôles magnétiques.

NOTA : Le pôle nord magnétique de la Terre se situe actuellement à proximité de son pôle sud géographique et vice-versa. Le pôle nord géographique et le pôle sud magnétique sont en novembre 2004 séparés de quelques centaines de kilomètres. En effet, si le pôle nord géographique est un point qui ne bouge pas, le pôle sud magnétique se déplace lentement mais constamment dans la région alentour et il se situe en ce moment au nord du Canada. Il est d’ailleurs intéressant de savoir que nos boussoles, sensées indiquer le pôle nord, indiquent en réalité le pôle sud magnétique, si bien que lorsqu’un voyageur se trouve actuellement au pôle nord géographique et qu’il utilise une boussole, celle-ci lui indique la direction du Canada, qui correspond pour lui au sud géographique ! Le problème est que le pôle sud magnétique ne se contente pas de se déplacer aux alentours du pôle nord géographique ; il lui arrive de temps en temps de basculer, de migrer brutalement, ce déplacement pouvant atteindre un angle de 180° (ainsi que l’a démontré Peter Warlow dès 1978). Or, les scientifiques enregistrent depuis quelques années une rapide décroissance de l’intensité de notre champ magnétique (probablement liée à l’accélération de la résonance de Schumann et à la perte de densité progressive de notre planète), ce qui laisse présager un brusque mouvement de l’axe magnétique terrestre, aux conséquences physiques et climatologiques incommensurables.

dossshumpole2.jpg
Tout porte à croire qu’un tel débalancement se soit déjà produit dans le passé à différentes reprises. Ainsi, les importants gisements de charbon de la Grande-Bretagne prouvent qu'à l'ère carbonifère, la région connaissait un climat tropical, avec de vastes étendues de fougères et de marécages. Ces modifications ne sont pas pour autant des phénomènes perdus dans la nuit des temps géologiques. Certaines analyses récentes révèlent en effet qu’il y a quelques milliers d’années, une grande partie de l'Amérique du Nord était probablement couverte de forêts tropicales humides. À l'inverse, les régions ouest de l'Australie et de l'Afrique du Sud étaient sous les glaces.

Les chercheurs ont découvert, dans les cendres de feux de camp d'aborigènes australiens, des preuves irréfutables que les pôles nord et sud occupaient jadis des positions très différentes de celles d'aujourd'hui. Ces modifications magnétiques, et les bouleversements qu'elles auraient entraînés, dateraient de quelques dizaines de milliers d’années tout au plus ! L’inversion des pôles magnétiques est un phénomène qui semble se produire suivant un cycle de périodicité aléatoire, avec une fréquence (récurrence) variable et encore mal connue, qui pourrait aller de 700 ans à 30 000 ans !

La crainte d’une nouvelle inversion des pôles est survenue en 2002 lorsque le géophysicien français Gauthier Hulot a découvert un fléchissement de plus de 10 % de l’activité magnétique près du pôle nord, après qu’une inversion des pôles magnétiques du Soleil ait déjà été enregistrée au cous de l’année 2001, ce qui peut, selon lui, laisser présager la venue rapide d’une nouvelle inversion de polarités sur la Terre elle-même.

Ce processus est de toutes façons mécanique et inéluctable ; il provient des mouvements de rotation et de précession de la Terre sur sa structure interne qui est formée d’un noyau central et de plusieurs couches concentriques de natures physico-chimiques différentes abritant de vastes cavités, mais il résulte également de la réactivité de la fréquence de la Terre à sa ceinture ionosphérique (résonance de Schumann), qui s’intensifie au fur et à mesure du réchauffement climatique. Tous ces « trémoussements » de notre globe perturbent la régularité de la production naturelle des courants telluriques à l’origine du champ magnétique terrestre et sont à l’origine des changements de sa polarité successifs observés à travers les âges.

Lorsque le phénomène se produira à nouveau, le champ magnétique de la Terre s'amenuisera puis disparaîtra le temps de l'inversion, peut-être durant quelques jours ou quelques semaines, pour se rétablir ensuite, mais inversé : le nord magnétique se retrouvera donc à proximité du nord géographique. L'absence de champ magnétique pendant les quelques semaines que durera le processus de débalancement, laissera alors toutes les particules et radiations cosmiques (en provenance notamment de la Ceinture de Photons) arroser la Terre car, au cours de cette période, elle ne disposera plus de la protection de sa propre ceinture magnétique : la ceinture dite de Van Allen.

Ces inversions du champ magnétique terrestre sont bien connues grâce aux travaux de différents géophysiciens, mais elles restent d'analyse difficile, spécialement en ce qui concerne la durée d'annulation du champ. Cependant, quelle qu’en soit la durée, il apparaît déjà que les conséquences de ce prochain et inévitable débalancement des pôles seront colossales et qu’il affectera l’ensemble de la vie de notre planète et de ses habitants.

Conséquences physiques :

Un débalancement ou une inversion soudaine des pôles magnétiques comparable à ceux qui entraînèrent jadis la disparition brutale des mammouths ou des dinosaures, devrait bientôt provoquer une série de séismes le long des lignes de faille tectoniques et générer de gigantesques raz-de-marée consécutifs à des bouleversements sub-océaniques. Des îles seront sans doute englouties, des régions côtières et des plaines disparaîtront sous les flots, tandis que des fonds marins surgiront des abysses. De nombreux pays connaîtront des inondations comparables au Déluge de la Bible. Des prédictions semblables ont déjà été faites, par Edgar Cayce notamment, et plus récemment par Ned Dougherty
(Cf. notre page : Imminence d’un raz-de-marée sur la côte est des Etats-Unis), mais on ne les a pas prises au sérieux. Espérons que les responsables politiques des différents pays du monde - à commencer par ceux des États-Unis - acceptent enfin de prêter à ces avertissements toute l’attention qu’ils méritent et adoptent rapidement une stratégie planétaire unique et commune en matière de lutte contre l’effet de serre et la pollution énergétique ! Car, répétons-le : il est désormais scientifiquement établi que si rien n’est fait,un basculement axial de la Terre se produira au cours des prochaines années et qu’il générera inévitablement des tempêtes, des séismes, des ouragans et des raz-de-marée gigantesques. Aucune région du globe ne sera alors à l’abri !

www.erenouvelle.com/editdeba.php
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17 décembre 2007 1 17 /12 /décembre /2007 18:46

La fonte des glaciers est devenue une représentation emblématique du réchauffement climatique. Le Kilimandjaro et les glaciers tropicaux n’échappent pas à la règle. Mais est-on sûrs que les changements climatiques actuels soient liés à la fonte des glaces d’Afrique ? Les géophysiciens Philip Mote et Georg Kaser ne sont pas de cet avis. Dans un article publié par American Scientific, et republié ce mois-ci dans son édition française (Pour La Science, décembre 2007), ces deux spécialistes pointent du doigt un tout autre phénomène.

Le réchauffement climatique semble être le principal coupable du recul de la plupart des glaciers depuis 150 ans. Cependant, les glaciers tropicaux ont une dynamique particulière. Au sommet des montagnes d’Afrique tropicale, les températures sont négatives. Les neiges s’y accumulent au fil des années en glaciers et couches de glaces. Pour comprendre les processus gouvernant ces glaciers, il faut s’appuyer sur des bilans d’énergie et de masse. Le bilan de la masse de la glace est régi par le gain de masse, dépendant surtout des chutes de neige et des pertes de glace liées aux phénomènes de fusion et de sublimation. Or les mesures de dépôt annuel de neige effectuées depuis 2000 informent que les chutes de neige ont été moins abondantes. Le bilan est donc défavorable et le glacier perd progressivement en masse. Une sublimation accrue, favorisée par le rayonnement solaire net, serait donc certainement impliquée dans la perte de masse des glaciers tropicaux.

Le régime glaciaire du Kilimandjaro, pour sa part, est particulier. Ce glacier est constitué d’une calotte et de plusieurs glaciers en pente. La calotte glaciaire, qui atteint jusqu’à 40 mètres d’épaisseur, est posée à 5700 mètres d’altitude au sommet du pic volcanique le plus haut, le Kibo. Les glaciers en pente descendent le long des flancs du Kibo jusqu’à 5200 mètres d’altitude. A ces altitudes, la température atmosphérique mesurée au niveau des glaces dépasse rarement les –3°C. L’air ambiant ne peut donc pas réchauffer la glace. L’énergie entraînant la fonte de la glace proviendrait donc directement du rayonnement solaire. La hausse des températures atmosphériques, pointée du doigt en 2000 par Lonnie Thompson et ses collègues de l’Université de l’Ohio, serait donc très minoritaire dans le cas de ce glacier africain. Cette conclusion tranche nettement avec les diverses observations réalisées sur d’autres glaciers alpins, par exemple, où le réchauffement climatique est un des facteurs-clés du recul des glaces.

JPG - 98 ko
Les glaciers du Kilimandjaro, vus de l’espace par les satellites Landsat 5 et Landsat 7
Crédits : Jim Williams, NASA GSFC Scientific Visualization Studio, and the Landsat 7 Science Team

www.spectrosciences.com/spip.php
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12 décembre 2007 3 12 /12 /décembre /2007 06:03

Les satellites de la mission américaine THEMIS lancés début 2007 apportent de nouveaux éclairages sur les aurores boréales, dont l'énorme énergie est canalisée par de gigantesques cordes magnétiques reliant la Terre au Soleil, selon des travaux présentés mardi.
simulation-soleil.jpg

   

"Les satellites ont découvert des preuves de cordes magnétiques reliant la haute atmosphère terrestre directement au Soleil", a expliqué David Sibeck, le responsable scientifique de la mission à la Nasa, l'Agence spatiale américaine, lors d'une présentation à la conférence annuelle de l'"American Geophysical Union" qui se tient cette semaine à San Francisco (Californie ouest).

Une corde magnétique consiste en des faisceaux torsadés de champs magnétiques rappelant des cordages en chanvre de la marine, a-t-il dit, selon un résumé de l'étude publié à Washington.

Des vaisseaux spatiaux avaient déjà détecté des indices de l'existence de ces cordes magnétiques géantes mais un seul satellite était insuffisant pour donner une image tridimensionnelle de leur structure.

Les cinq micro-satellites identiques de THEMIS ont pu pour la première fois saisir ce phénomène dans toutes ses dimensions, a souligné David Sibeck.

"THEMIS a rencontré sa première corde magnétique le 20 mai dernier, sa taille était gigantesque à peu près équivalente à la largeur du globe terrestre et située à environ 70.000 kilomètres au-dessus de la Terre dans la région appelée la magnétopause", a poursuivi le scientifique.

La magnétopause est la zone où les vents solaires rencontrent le champ magnétique terrestre et se poussent l'un contre l'autre comme le font des lutteurs de sumo sur un ring.

C'est à cet endroit que se forment ces cordes magnétiques avant de se défaire en quelques minutes fournissant brièvement un conduit pour l'énergie des vents solaires.

Cette énorme énergie expliquerait aussi le phénomène observé par les satellites de THEMIS en mars quand une série d'aurores boréales d'une durée de dix minutes chacune sont apparues au-dessus du Canada et de l'Alaska, se déplaçant beaucoup plus rapidement qu'on ne le pensait possible jusque là.

"Ces tempêtes magnétiques ont traversé le faisceau horaire polaire, soit quelque 640 kilomètres, en 60 secondes", a indiqué Vassilis Angelopoulos, l'un des chercheurs de la mission THEMIS.

Il a estimé l'énergie dégagée par ces aurores boréales, qui ont duré deux heures au total, à 500.000 milliards de Joules soit l'équivalent d'une secousse sismique de 5,5 de magnitude sur l'échelle de Richter.

"Nous pensons que toute cette énergie provient des particules des vents solaires qui circulent le long de ces énormes cordes magnétiques et produisent les aurores boréales", a expliqué David Sibeck.

Les satellites de THEMIS ont enfin observé nombre de petites explosions sur l'onde de choc avant de la Terre comme l'onde se formant devant un bateau.

"Il s'agit de la zone où les vents solaires commencent à sentir les effets du champs magnétique terrestre", a indiqué le scientifique.

"Quelquefois une décharge électrique dans les particules solaires heurte cette onde de choc, produisant une explosion", a-t-il ajouté.

THEMIS (Time History of Events and Macroscale Interactions during Substorms) est une mission coordonnée par une équipe de l'Université de Berkeley (Californie,ouest) appelée à durer deux ans. Plusieurs pays contribuent à cette mission.

Les cinq satellites de THEMIS transportent une série identique de capteurs électriques, magnétiques et de particules. Tous les quatre jours, ils s'alignent le long de la queue du champ magnétique terrestre afin de suivre les perturbations observées dans la magnétosphère.

On peut ainsi conduire des observations simultanées depuis cinq angles.

fr.news.yahoo.com/afp/20071211/tsc-usa-sciences-astronomie-soleil-prev-c2ff8aa_1.html

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11 décembre 2007 2 11 /12 /décembre /2007 06:51

L'augmentation des ouragans serait normale et démontrerait que nous revenons dans les normes cycloniques depuis 1760.

On rappelera que la période climatique de cette époque est appelée le Petit Age Glaciaire. L'augmentation cyclonique actuelle ne serait donc pas dû au réchauffement actuel.

19535017-p.jpg

D'après certains spécialistes qui ont reconstitué l’histoire des tempêtes sur les Caraïbes depuis 270 ans , l’augmentation des ouragans violents sur l’Atlantique depuis une dizaine d’années serait ‘’normale’’.

Depuis 1995, de plus en plus de tempêtes tropicales se transforment en ouragans sur l’océan Atlantique Nord. La saison exceptionnelle de l’année 2005, marquée par les passages de Katrina ou de Rita, a relancé le débat sur les relations entre le réchauffement climatique et l’intensification des ouragans. Cependant, la tendance observée depuis une bonne décennie est peut-être plus un retour à la normale après une période d’accalmie que la traduction des changements climatiques, selon des chercheurs.


Faute de disposer de registres antérieurs à 1950 sur la fréquence des ouragans sur l’Atlantique, l’équipe de Johan Nyberg (Geological Survey, Uppsala, Suède) a foré des échantillons de coraux dans le nord des Caraïbes pour reconstituer un historique des tempêtes. Les chercheurs se sont concentrés sur deux facteurs majeurs de la formation des ouragans : les températures à la surface de l’océan et les cisaillements verticaux du vent. Ces cisaillements se produisent lorsque les vents qui soufflent à différentes altitudes n’ont pas la même force ni la même orientation. De forts cisaillements verticaux freinent ou empêchent la formation d’un ouragan.


Sachant que la densité des coraux dépend des précipitations, qui elles-mêmes sont liées à la force des cisaillements du vent, Nyberg et ses collègues ont pu reconstituer la fréquence des ouragans depuis 270 ans. Vers 1730 les ouragans violents étaient très fréquents et leur nombre a progressivement décru à partir des années 1760, expliquent les chercheurs dans la revue Nature, atteignant un niveau très bas dans les années 1970 et 1980.


Ces années auraient-elles été exceptionnellement calmes et les 15 dernières années ‘’normales’’ ? Il faudra beaucoup d’autres échantillons pour le prouver, estime James Elsner, (Florida State University, USA). Le nord des Caraïbes n’a peut-être pas toujours été le chemin favori des ouragans comme aujourd’hui, souligne le géographe, et l’étude d’un grand nombre de «paléo-stations» climatiques est nécessaire pour avoir une vision complète de ce passé climatique agité.

Source: Nature / http://tempsreel.nouvelobs.com

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2 décembre 2007 7 02 /12 /décembre /2007 08:59



Le Parc du Yellowstone vu de l'espace. La dépression sombre qui occupe tout le centre de l'image est le cratère d'un volcan monstrueux.
Il n'y a pas que les impacts d'astéroïdes qui peuvent provoquer des extinctions de masse, comme celle qui a emporté les dinosaures. Les chercheurs savent depuis longtemps que certaines sont associées à des épisodes de volcanisme très intense. Mais on ne comprenait pas bien comment ces éruptions à grande échelle pouvaient perturber le climat au point d'anéantir des écosystèmes complètement. Grâce à Elisabeth Parfitt, de l'Université de New York à Buffalo, c'est chose faite. Il suffisait de tenir compte de la chaleur de la lave. Des éléments démontrent que le Monstre est en train de se réveiller. Un documentaire devait sortir sur les écrans début février sur la bbc. Mais face à la tragédie de l'Asie du sud est, sa diffusion a été rétardée. En démontrant que s'il se réveillait il tuerait presque immédiatement 100000 personnes et ensuite 1 milliard. Il plongerait le monde dans une terrible glaciation.


Les super volcans sont soupçonnés d'avoir provoqués de nombreuses extinctions, n'ont rien à voir avec les volcans normaux. Le magma peut s'écouler à travers une faille de 100 kilomètres de long et s'accumuler pour former un lac de 200 kilomètres de diamètre. Une lave qui coule lentement n'a pas tendance à envoyer beaucoup de poussière dans la stratosphère. Alors que les poussières d'un super volcan peuvent bloquer le Soleil des années durant.


Mais selon Elisabeth Parfitt, la pression avec laquelle le magma est éjecté n'est pas le seul facteur en cause. Un grand lac de lave à 1 200 degrés, a-t-elle expliqué à ses collègues de la Société géologique des USA réunis en congrès, produit tellement de chaleur qu'il peut pousser les gaz et la poussière à une altitude de 30 kilomètres. Et une fois qu'ils y sont, elles ne retombent que lentement. Le Soleil est donc longtemps caché et le climat a le temps de se dérégler, entraînant du coup la mort des écosystèmes.
Le super volcan de Yellowstone


Ses aspects


Le super volcan le plus menaçant et le plus gros se trouve dans le parc de Yellowstone, aux États-Unis. Ce lieu est très actif géologiquement. Ce volcan a toujours été à cet endroit depuis deux millions d'années et il a explosé trois fois.


Un volcan ordinaire a une cheminée et un super volcan n'en contient pas mais il contient un immense réservoir magmatique. Il est situé dans une très grande dépression terrestre qui fait 70 Km de longueur par 30 Km de largueur et 8 km de profondeur. Cette dépression est vue de l'espace et a une image sombre. Depuis 60 ans, le sol a monté de 86 centimètres dans quelques secteurs qui se trouve dans la dépression. Tout cela a apporté des changements de combinaison des eaux des lacs et des sources thermiques, la combinaison du chlore et des sulfates.


Ce volcan a déjà éjecté 280 Km³, 1000 Km³ et 2500 Km³ de magma sur la terre et vous pouvez imaginer combien il pourrait envoyer de quantités phénoménales de matière en fusion la prochaine fois qu'il explosera. La température se situe à 1200°C dans la chambre magmatique. Ce super volcan à une puissance énergétique de 4500 mégawatts. Il a aussi une quantité phénoménale de gaz toxique qui sont produits par les réactions chimiques du magma. La chaleur très élevée fait fondre la roche qui entraîne une augmentation de quantité de magma et qui accélère le processus pour la prochaine date de l'explosion qui sera catastrophique pour le monde. Plus il y a de magma et de pression dans la chambre plus cela devient dangereux.


Ses conséquences


Le super volcan de Yellowstone explose en moyenne tous les 600 000 ans et cela fait maintenant 640 000 ans qu'il n'a pas encore explosé. Selon les autorités ça sera pour très bientôt à cause de ce qu'ils ont remarqué. Les bois et le rivage sont inondés, du à l'augmentation du sol du lac. D'après les actuels subtils et prophétiques ça sera pour l'an 2012 - 2013 ou peut être demain ou bien même plus tard que la date prévue, ce que j'espère, pour être mieux prêt technologiquement dans la médical, l'énergie et la nourriture.
Quand le super volcan explosera, il fera un immense cratère au-delà de 85 kilomètres sur 45, vu que ses éruptions vont exponentiellement chaque fois qu'il explose et de plus il à un retard de 40 000 ans ce qui rendrait le cas encore plus meurtrier. Yellowstone va disparaître de la carte et tout le Wyoming sera recouvert de lave, tout ce qui se trouve à des centaines de kilomètres va être enseveli de cendres d'une épaisseur de 10 à une centaine de mètres. Le reste de l'Amérique du Nord aura une mince pellicule de cendre et du gaz toxique et il y aura des impacts à plus de 5000 kilomètres. Lors de l'explosion, les cendres vont être projetées à une altitude d'une trentaine de kilomètres dans l'atmosphère.

Les Américains sont assis sur une bombe géologique très puissante. Le climat changera radicalement dans le monde entier. Malheureusement c'est garantit vu l'ampleur du super volcan qui est très rare par sa grosseur. La planète va vivre l'hiver volcanique qui affecte plus le climat que l'hiver nucléaire et sa devrait durer une grosse dizaine d'année. L'éclairage du soleil va diminuer radicalement ce qui va faire diminuer les températures de 3°C à 10°C dans certaines régions et même voir plus. Les vents augmenteront de beaucoup, à cause de la baisse des températures sur tout le globe. Les radiations solaires vont devenir dangereuses, elles seront causées par l'amincissement de la couche d'ozone qui sera refroidie.


La faune et la flore vont être durement toucher. La cendre contient de l'iridium qui est un élément radioactif et qui pourrait affecter la composition des coquilles des œufs d'oiseaux et qui les rendraient extrêmement fragile. L'amincissement de la couche d'ozone entraîne une augmentation sensible du degré de radiation des ultraviolets et qui monte radicalement le taux de cancers et mutations génétiques chez les organismes vivants. La concentration d'oxyde d'azote dans l'atmosphère va provoquer des pluies acides et par conséquent l'empoisonnement des rivières et des sources d'eaux potables. La plupart des espèces vivantes et même l'homme auront de très grandes difficultés de survit. Ce n'est par pour rien que les périodes de très grandes éruptions volcaniques coïncident avec des périodes d'extinction massive sur Terre. La plupart des gens vont faire en sorte de ne pas mourir.


Écrit par Nicolas Dumont-Rioux arrangé par Fred


On a pu reconstituer les effets de l'explosion du super volcan Toba, à Sumatra, il y a 74 000 ans. La température moyenne de la Terre aurait baissé de 3 à 5 degrés pendant cinq ans. L'été, sous les latitudes moyenne, la baisse aurait atteint 10 degrés. À titre de comparaison, le réchauffement inquiétant de l'atmosphère, depuis 100 ans, est d'environ 0,5 degré. Dans ces conditions, les récoltes auraient du mal à pousser et tout l'écosystème serait complètement bouleversé. Il y a 74 000 ans, cela fut un cataclysme monumental, 100 fois supérieur au Pinatubo aux philippines en 1991. Le Yellowstone devrait être de la même ampleur que Toba, cela provoquerait la fin de la civilisation actuelle. L'affaire est à suivre de très prêt.

Pour qu'il y ait une nouvelle super éruption, il faudrait que la chambre magmatique contienne 50% de lave. En 2001, nous étions seulement à 10%
Pour qu'il y ait une nouvelle super éruption, il faudrait également que le plancher se soulève de plus de 3 m.
Ce qui est intéressant à noter c'est que des années 1920 à 2002, le sol s'est soulevé de 70 cm.


Mais de 2004 à 2007, c'est 18 cm en 3 ans ! 
Le gonflement en 3 ans démontrerait que la chambre magmatique se remplie de lave tout doucement mais surement.

Témoignages d'experts que l'on remercie :

Effectivement le sol bouge au yellowstone et nous sommes actuellement dans une période d'élévation mais cela est considéré comme "normal". Il ne faut pas oublier qu'à plusieurs km de profondeur se trouve une chambre magmatique qui contient du magma liquide et qui donc bouge, s'agite sous l'effet du dégazage interne. Ce magma peut migrer dans des fissures et provoquer l'élévation du terrain sus-jacent, il peut aussi se retirer et alors le sol s'affaisse. Tous ces mouvements se produisent continuellement au-dessus de toutes les chambres magmatiques sans qu'il y ait éruption. L'éruption se produit si le magma trouve un passage vers la surface mais alors des séismes précurseurs sont désormais détectés par les appareils de surveillance dont le Yellowstone est grandement pourvu par rapport à d'autres sites tout aussi sensibles. Il n'y a pas pour l'heure de signaux précurseurs d'éruption au Yellowstone, seulement des manifestations classiques de la présence d'une chambre magmatique en profondeur. Cependant le futur commence demain et la situation peut changer mais nul ne peut prédire quand et comment.
Cordialement, Jean-Jacques, Volcan-Actif.

Je ne peux pas vraiment suivre la logique de cette question, ainsi c'est un peu difficile pour que je puisse répondre.
Cependant, ce que je peux dire c'est que la caldeira se déplace du nord au sud et fait ainsi depuis des milliers d'années. Nous avons en notre possession l'évidence que des mouvements très importants ont eu lieu dans le passé qui dépassent de loin ce qui se produit maintenant. Aucun volcanisme ne s'est produit pendant 70.000 ans.
La déformation actuelle va-t-elle pouvoir amener « à une crise principale » ? Il est possible, mais nous n'avons aucune réalité en ce moment pour que cela puisse être la cas. J'espère que cela vous sera utile.
Jake Lowenstern, USGS

Conclusion : même si le sol s'élève actuellement, rien ne permet de dire que nous allons vers une super éruption. Tout autre commentaire sur le sujet semble être fantaisiste. Oui le sol bouge, mais à l'échelle géologique cela peut très bien arriver demain, c'est à dire dans 1000 ans.

www.laterredufutur.com/volcano/modules.php


 

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26 novembre 2007 1 26 /11 /novembre /2007 10:09

Selon un rapport de l’ONU, les pays industrialisés ont augmenté leurs émissions de gaz à effet de serre entre 2000 et 2005. De quoi alimenter les discussions des ministres de l’Environnement qui négocieront dans deux semaines la suite du protocole de Kyoto…20070406.WWW000000608-14440-1.jpg

« Le total des gaz à effet de serre émis par 40 pays industrialisés a atteint un record en 2005 » : le constat a été énoncé à l'ONU lors de la présentation de la dernière Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. Alors que les pays industrialisés avaient réduit leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) entre 1990 et 2000, la tendance est repartie à la hausse, avec un accroissement de 2,6 % entre 2000 et 2005. Cette flambée de GES est en partie due à l’embellie économique dans les pays de l’Est.

On est donc très loin des engagements inscrits dans le protocole de Kyoto, censés amener en 2012 les émissions de GES 5,2 % au-dessous de ce qu’elles étaient en 1990. Pire, les nations ayant signé ce protocole (ratifié en mars 1998) n’ont guère fait mieux que les autres. Certains atteignent même des croissances à deux chiffres : l’Espagne émet 53 % de plus de GES qu’en 1990. Le Portugal affiche +43 % et l’Irlande, +26 %. Hors d’Europe, le Canada a fait grimper ses émissions de 25 % et le Japon de près de 7 % (alors que ce pays s’était fixé un objectif de -6 %).

Multiplication par 1,8 en Chine

Aux Etats-Unis et en Australie, qui n’ont pas ratifié Kyoto, on observe des augmentations du même ordre, respectivement 16 et 26 %. La Chine, elle, joue dans une autre catégorie, avec +80 %... Mais comme le soulignait la synthèse du rapport du Giec publiée récemment, les émissions chinoises rapportées au nombre d’habitants restent faibles si on les compare aux chiffres européens ou américains.

L’Europe, globalement, réduit légèrement ses émissions (-1,5 %), grâce à quelques pays : l’Allemagne (-18,4 %), le Royaume-Uni (-14,8 %) et la France (-1,6 %). Il semble donc assez clair que les objectifs du protocole ont peu de chances d’être atteints en 2012… Justement, la suite à donner à ce protocole sera discutée à Bali, du 3 au 14 décembre prochains.

Par Jean-Luc Goudet - Futura-Sciences

www.futura-sciences.com/fr/sinformer/actualites/news/t/developpement-durable-1/d/regain-demissions-de-gaz-a-effet-de-serre-dans-les-pays-riches_13680/

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20 novembre 2007 2 20 /11 /novembre /2007 21:39

ws.com/ /

Le Bangladesh vit des heures terribles. La malédiction semble s'abattre sur ce pays. Des responsables ont parlé de la pire tempête de ces dernières années dans un pays ravagé par un ouragan en 1970, qui avait fait un demi-million de morts, et par un terrible raz-de-marée cyclonique en 1991, qui avait tué 138.000 personnes.

Les autorités du Bangladesh craignent que l'ouragan Sidr a causé des milliers de victimes.

Le Bangladesh, une nouvelle fois victime. Le cyclone Sidr ravage tout sur son passage. Une masse blanche de plus de 500 km de diamètre plonge le pays dans le drame. Des pluies torrentielles, emportant tout sur leurs passages, les récoltes détruites, les habitations s'envolant, les rafalers de vent dépassant les 240 km/h, une vision de l'enfer.



Malgré les précautions des autorités gouvernementales, évacuant plus de 250 000 personnes, le bilan risque d'être terrible. Les cultures étant ravagées, la famine risque bien de succéder au cyclone. Le Bangladesh est un pays très pauvre, plus de 40 % de la population, vit avec moins d'un dollar par jour. Les conséquences économiques, de ce nouveau drame qui frappe le pays seront très lourdes a gérer.

Le bilan officiel fait état de 667 morts, mais les autorités craignent qu'en réalité des milliers de victimes sont à craindre. Jhalokati, une ville cotière du Sud, a 140 km de Dacca (la capitale) est entiérement ravagée. Des témoins relatent les faits, les toits s'envolant, les maisons disparaissant, engloutis sous des trombes d'eau..à un rythme infernal.

Le Sud du Bangladesh est particulièrement touché. UNB, une agence de presse locale, fait état d'un bilan bien plus lourd, annoncant déja 1100 victimes, étant bien pessimiste, tant le nombre de disparus est grand...

Le cyclone Sidr se dirige vers l'état indien d'Assam. Le Bangladeh est plongé dans l'horreur, une fois encore. Les cyclones sont monnaie courante dans le Golfe du Bengale, surtout à cette période de l'année. Les catastropes naturelles se succédent à un rythme effréné, une résultance du réchauffement climatique ?...

Information de dernière minute :

DACCA (Reuters) - Les sauveteurs sont à pied d'oeuvre au Bangladesh pour fouiller les décombres laissées par le cyclone Sidr, qui a fait 2200 morts selon le dernier bilan encore provisoire.

Des navires et des hélicoptères de l'armée s'efforcent d'atteindre les milliers d'habitants bloqués sur les îles du golfe du Bengale et les zones côtières toujours isolées après le passage de cette tempête dévastatrice jeudi soir dernier.

"Il faudra plusieurs jours pour terminer les recherches et connaître le vrai bilan des victimes et l'extension des dégâts", a déclaré un responsable du ministère de l'Alimentation et des catastrophes, Ayub Miah.

Un vaste effort a été entrepris pour fournir de l'eau potable, des vivres et un abri aux dizaines de milliers de personnes affectées par le cyclone, le plus meurtrier depuis une tempête de 1991 qui avait fait 143.000 morts.

Les vents de 250 km/h ont provoqué une lame de fond de cinq mètres de haut et emporté des centaines de pêcheurs.

La plupart des décès concerne des habitants des côtes dont les maisons ont été balayées par la tempête, d'autres personnes sont mortes noyées au large.

A Barisal, l'une des régions les plus touchées, les autorités ont utilisé des éléphants pour dégager les arbres déracinés qui bloquent les routes.

VASTES DEGÂTS

Les hélicoptères larguent de la nourriture, de l'eau et des médicaments aux rescapés, sans pouvoir se poser, beaucoup de terres restant inondées.

Plusieurs pêcheurs récupérés en mer par un chalutier ont dit avoir vu des dizaines de corps flottant dans les eaux proches de la mangrove des Sundarbans, la plus vaste du monde, qui abrite le tigre royal du Bengale.

Ils ont aussi aperçu beaucoup de cadavres d'animaux sur le fleuve Pashur, près de la forêt.

Les navires de l'armée sillonnent les zones côtières et s'emploient à dégager les chenaux bloqués par des épaves de bateaux.

Cent cinquante bateaux et un millier de pêcheurs sont toujours portés disparus, a rapporté la Croix-Rouge internationale.

Selon les services de secours, les dégâts matériels sont immenses. "Nos équipes de secours ont entamé la distribution d'urgence, qui concerne 100.000 personnes dans un premier temps", a déclaré Vince Edwards, directeur national de World Vision Bangladesh.

Dans de nombreuses régions, la quasi-totalité de la récolte de riz est compromise.

Les sauveteurs poursuivent leurs recherches au Bangladesh dans les décombres laissés par le cyclone Sidr, qui a fait plus de 2.200 morts selon un bilan encore provisoire.

Mohammad Abdur Rob, président du Croissant rouge bangladais, a dit à Reuters craindre que le bilan définitif n'atteigne les 10.000 morts.

sources : http://www.come4ne http://www.lemonde.fr/ / http://www.rfi.fr/ / Meteo France

www.laterredufutur.com/html/modules.php

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18 novembre 2007 7 18 /11 /novembre /2007 11:04
Des civilisations d’êtres humains avancés sont-elles dispersées dans la galaxie ?
par John Stokes


Un groupe de chercheurs travaillant sur le Projet Génome Humain indique qu'ils ont fait une découverte scientifique étonnante : Ils croient que les prétendus 97 % de séquences non codantes de l’ ADN humain n'est rien de moins qu’un code génétique de formes de vie extraterrestres...

Les séquences non codantes sont communes à toute la matière organique sur terre, des moules aux humains. Dans l’ADN humain, elles constituent la plus grande partie de tout le génome, dit le Pr Sam Chang, directeur du groupe. Les séquences non codantes, à l'origine connue sous le nom d’« ADN poubelle », ont été découvertes il y a des années et leur fonction reste un mystère. L’écrasante majorité de l'ADN humain est « hors de ce monde » de part son origine. Les « gènes poubelles extraterrestres » apparents « profitent simplement du voyage » avec les gènes actifs fonctionnels transmis de génération en génération.
Après analyse complète avec l'aide d'autres scientifiques, d'informaticiens, de mathématiciens et d'autres savants, le professeur Chang s'est demandé si l’apparemment « ADN poubelle humain » avait été créé par une sorte « d’extraterrestre programmeurs ». Les morceaux étrangers dans l’ADN humain, observe encore le professeur Chang, « ont leurs propres veines, artères et leur propre système immunitaire qui résiste vigoureusement à tous nos médicaments anticancéreux. »
Le Professeur Chang stipule encore que « notre hypothèse est qu'une forme de vie extraterrestre supérieure a entrepris de créer une nouvelle vie et de l’implanter sur diverses planètes. La terre est juste l’une d'entre elles. Peut-être, après programmation, nos créateurs nous cultivent de la même manière que nous cultivons des bactéries dans des boîtes de Pétri. Nous ne pouvons pas connaître leurs motifs - si c'était une expérience scientifique ou une manière de préparer de nouvelles planètes à la colonisation ou si c’est depuis longtemps affaire de semer la vie dans l'univers. »
Le Professeur Chang indique encore que " si nous pensons à cela en termes humains, les « programmeurs extraterrestres » apparents travaillaient le plus probablement sur un « grand code » consistant en plusieurs projets et les projets devraient avoir produit diverses formes de vie pour différentes planètes. Ils ont également essayé diverses solutions. Ils ont écrit « le grand code », l'ont exécuté, n'ont pas aimé certaines fonctions, les ont modifié ou en ont ajouté de nouvelles, l’ont exécuté encore, ont fait plus d'améliorations et ont fait de multiples essais. »
L'équipe de chercheurs du professeur Chang conclut en outre que les « extraterrestres programmeurs » apparents ont pu avoir reçu l’ordre de couper court tous leurs plans idéalistes de l'avenir quand ils se sont concentrés sur le « projet terre » pour tenir leur délai. Très probablement dans une précipitation apparente, les « extraterrestres programmeurs » ont pu avoir réduit drastiquement le grand code et fourni le programme de base prévu pour la terre. »
Le Professeur Chang est seulement l'un des nombreux scientifiques et autres chercheurs qui ont découvert les origines extraterrestres de l'humanité.
Le professeur Chang et ses collègues de recherches prouvent que des lacunes de l’apparente programmation extraterrestre dans le séquençage de l'ADN précipité par une hâte hypothétique

pour créer la vie humaine sur terre ont donné à l'humanité une croissance illogique de masses de cellules que nous connaissons sous le nom de cancer. »
Le Professeur Chang indique encore que « ce que nous voyons dans notre ADN est un programme se composant de deux versions, un grand code et un code de base ». M. Chang affirme alors que « le premier fait est que le programme complet n'a certainement pas été écrit sur terre ; c'est maintenant un fait vérifié. Le deuxième fait est que ces gènes par eux-mêmes ne sont pas suffisants pour expliquer l'évolution ; il doit y avoir quelque chose de plus en jeu. »
« Tôt ou tard », dit le professeur Chang « nous devrons affronter la notion incroyable que chaque vie sur terre porte le code génétique de son cousin extraterrestre et que l'évolution n'est pas ce que nous pensons. »

www.wikio.fr/article=10736611

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18 novembre 2007 7 18 /11 /novembre /2007 08:11

Le sud-est des USA est éprouvé par une période de sécheresse exceptionnelle. Les 4 millions d’habitants d’Atlanta n’ont plus que quelques mois de réserves en eau, et le gouverneur de Georgie a organisé une séance de prière publique pour faire tomber la pluie. Tara Lohan nous rappelle combien cette ressource vitale, considérée comme un dû, est désormais fragile.

Par Tara Lohan, AlterNet, 11 octobre 2007

Albert Szent Gyorgi, prix Nobel de médecine hongrois, l’a dit un jour : « L’eau est la matière et la matrice du vivant, sa mère et son milieu. Il n’y a pas de vie sans eau . »

Nous dépendons d’elle pour notre survie. Elle circule dans nos corps, dans les terres, apportant les nourritures, drainant les impuretés. Elle se transmet, telle les légendes, de génération en génération, des glaciers de montagne aux rivières et aux océans.

Historiquement, l’eau a été l’objet de rituels, autour d’elle les hommes se rassemblaient, elle était l’ossature des communautés.

Mais les temps ont changé. « A une époque ou l’homme a oublié ses origines et est aveugle même en ce qui concerne ses besoins les plus essentiels, l’eau est désormais victime de son indifférence, » écrit Rachel Carson.

Aujourd’hui, 35 ans après la promulgation de la loi sur la qualité de l’eau [1] nous approchons d’une crise mondiale, encore aggravée par le réchauffement climatique qui provoque la fonte des glaciers et la montée du niveau des mers.

Notre sommes confrontés à une urbanisation intensive recouvrant les zones inondables, à des barrages qui provoquent le déplacement des populations et défigurent les fleuves, une croissance industrielle sans frein qui pollue les cours d’eau, une consommation croissante qui excède les ressources naturelles. Nous sommes également de plus en plus menacés par la vague des privatisations qui balaie le monde, transformant cette précieuse ressource publique qu’est l’eau en une fourniture, source de gains économiques.

Ces problèmes existent à l’échelle du monde, au nord comme au sud, et se généralisent partout. Les politiques de l’eau recouvrent plusieurs dimensions. Lorsque l’on aborde la crise de l’eau, on aborde les problèmes de la pauvreté, du commerce, des communes et des privatisations. Cela soulève également la question des droits indigènes, du droit de l’environnement, de l’éducation, de la responsabilité des entreprises et de la démocratie. Toutes ces facettes dessinent non seulement les causes du problème, mais aussi les dimensions de sa solution.

Où nous sommes nous trompés ?

Au fur et à mesure que le monde se réchauffe, que s’accroît la pollution, et que nous consommons les ressources mondiales d’eau douce, nous faisons face à un problème humain et environnemental de proportion gigantesque.

La consommation d’eau double tous les 20 ans, deux fois plus vite que la population mondiale. En ce moment, 1,3 milliards d’humains n’ont pas accès à une eau potable, et 2,5 milliards vivent sans réseau d’égout convenable. On prévoit qu’en moins de 20 ans la demande en eau potable mondiale excède les capacités de 50%.

La plus grosse part de la consommation revient à l’agriculture, qui représente 70% de l’usage au niveau mondial, et dont une grande partie est subventionnée dans le monde industrialisé, ce qui n’incite pas l’agrobusiness à économiser ou a cultiver des espèces moins gourmandes en eau.

Ces chiffres vont vraisemblablement augmenter quand nous devrons nous efforcer de nourrir une population croissante, qui devrait passer de 6 à 8 milliards en 2050.

Le problème de rareté de l’eau ne concerne pas seulement les pays en voie de développement. Selon Tony Clarke, un expert du Polaris Institute, « 21% de l’irrigation aux USA provient de pompage de nappes, à un rythme supérieur à celui de leur reconstitution. » Il est l’auteur avec Maud Barlow d’un ouvrage essentiel sur le sujet : L’Or bleu, le combat pour stopper le vol commercial de l’eau.

La nappe phréatique d’Ogallala, la plus grande d’Amérique du nord, qui s’étend du Texas au Nord Dakota, est aujourd’hui consommée 14 fois plus vite qu’elle ne se reconstitue, écrivent-ils. Ailleurs, « L’administration de la ressource en eau de Californie prévoit qu’en 2020, si d’autres sources ne sont pas découverte l’état fera face à un manque d’eau douce d’une ampleur comparable à celle de l’ensemble de la consommation des villes aujourd’hui. »

La demande excède la ressource un peu partout, de la pluvieuse Seattle aux villes du désert comme Tucson et Albuquerque, des régions agricoles du Middle West aux grandes cités de la côte Est.

La crise est aussi mondiale, particulièrement au Mexique, au Moyen Orient, en Chine et en Afrique.

Avec la croissance démographique, le développement, consommation et la pollution impriment leur marque sur les ressources d’eau. La lutte contre ces problèmes a été rendue plus difficile du fait de la propagation du néolibéralisme. Les mêmes conceptions qui ont conduit aux contrats avec le privé en Irak sont grandement responsables de cette crise de l’eau, ce sont elles qui ont transformé en fourniture la ressource commune et permis aux entreprises de privatiser ce qui autrefois appartenait au public.

En 2000, le magazine Fortune écrivait de façon révélatrice « L’eau promet d’être au 21ème siècle ce que le pétrole était au 20ème siècle, c’est-à-dire la précieuse ressource qui détermine la richesse des nations. »

On a souvent dit que les prochaines guerres pour le contrôle des ressources ne seraient pas faites pour le pétrole - ou l’énergie - mais pour l’eau. Alors que les idées néolibérales se répandaient à travers des institutions comme le FMI et la Banque Mondiale, le secteur public a été dangereusement privatisé. Et au lieu de richesse des nations, il pourrait s’agir de celle des entreprises.

Un cadre dirigeant d’une filiale de Vivendi, le plus grand fournisseur au monde, le résumait ainsi « L’eau est un élément vital et nécessaire de la vie quotidienne de chaque humain et elle est au même titre un élément très important pour le profit des compagnies. »

Mais lorsque les compagnies privées contrôlent la ressource en eau, les besoins essentiels de la population sont mis de côté et laissent place aux critères de profit. En Afrique, on estime à 5 millions le nombre de personnes qui décèdent chaque année par manque d’eau potable. Pourtant l’Afrique dont de nombreux pays manquent de ressources, est visée par les multinationales qui obligent les gouvernements à privatiser leur réseau d’eau en échange d’un allègement de la dette.

Lorsque les entreprises contrôlent l’eau, les tarifs montent, le service baisse, et ceux qui n’ont pas les moyens de payer sont forcés de boire de l’eau sale, au risque de leur vie. C’est ce qui s’est passé à travers le monde, en Afrique du Sud, en Bolivie aux USA et ailleurs.

Cette même philosophie du contrôle par les entreprises est à l’œuvre pour la construction des barrages, qui ont déplacé selon les estimations 80 millions de personne de part le monde. Rien qu’en Inde, plus de 4000 barrages ont submergé 37 500 km carrés de terre et expulsé 42 millions d’habitants de leurs maisons.

Les multinationales à la recherche de revenus dans l’industrie de l’eau ont également pris des parts de marché énormes en vendant de l’eau en bouteille dans les pays riches. Des campagnes de publicité onéreuses persuadent que l’eau du robinet est peu sûre. Ce qui n’empêche pas ensuite des compagnies comme Coca Cola ou Pepsi de mettre en bouteille l’ eau du robinet tandis que d’autres, comme Nestlé, s’accaparent les sources des communes rurales et revendent l’eau en faisant un énorme profit.

La crise de l’eau grandit, mais les résistances aux privatisations également. Les communes se battent contre le contrôle privé de la ressource la plus vitale au monde.

Comment redresser la situation ?

Nous avons besoin d’eau pour vivre, non seulement en tant qu’individus, mais aussi en tant que sociétés. John Thorson l’exprime parfaitement en écrivant « l’eau nous relie à nos voisins selon un mode bien plus fort et complexe qu’aucun autre »

Demander donc aux habitants du Bassin du Klamath, situé entre Oregon et Californie, ce qu’ils en pensent. Ils ont connu des guerres pour l’eau durant des centaines d’années durant lesquelles le voisin se battait contre le voisin, et la tribu contre l’agriculteur.

Les tribus autochtones, les Klamath, Hoopa, Karuk et Yaruk ayant des privilèges sur l’eau se sont confrontés avec les fermiers pour le contrôle d’une eau trop rare. La nature n’a pas donné aux uns et aux autres, tribus, fermiers et pêcheurs, autant d’eau que le gouvernement en avait promis. Avec trop peu d’eau dans la rivière, soit les récoltes mourraient, soit les poissons disparaissaient. Cette situation était génératrice de tensions entre les communautés.

L’année dernière, les choses ont commencé à changer. Ces différents groupes se sont réunis en une coalition pour sauver la rivière dont ils dépendent tous pour leur survie. Ils s’assoient à la même table et commencent à entendre les uns et les autres parler des besoins des fermiers, de la valeur des économies de subsistance, de l’histoire des familles vivant là, des cérémonies en l’honneur du saumon, des droits de la nature.

Tous ensemble, cette alliance improbable s’en prend désormais à la Pacificorp, l’une des plus grandes multinationales de l’énergie, dont les barrages vieillots menacent l’écosystème et l’économie locale.

De l’autre côté du sommet du Mont Shasta, une autre communauté, une autre tribu se bat pour préserver leur eau de source de Nestlé, qui espère puiser dans la plus grande richesse de ces gens à son profit.

Les habitants de la petite ville de Mc Cloud et de la tribu des Winnemin Wintu se sont rebellés et ils ne sont pas seuls. A travers le pays la résistance à l’industrie de l’embouteillement gagne en vigueur. Des restaurants californiens et new yorkais à la mode ont rejoint ce combat. San Francisco a montré le chemin Parmi les villes qui ont décidé de résilier leurs contrats d’approvisionnements en eau en bouteille, conscientes des torts causés par cette industrie à l’environnement et aux communautés rurales.

L’eau embouteillée n’est la pas la seule cause de problèmes. Les compagnies privées qui achètent les réseaux d’eau municipaux puis augmentent les tarifs en diminuant le service aux usagers y participent également. L’un des meilleurs exemples de ce processus est fourni par Stockton, en Californie, l’une des plus grandes opérations de privatisation réalisée sur la côte ouest. Depuis 2001, les habitants de Stockton se battent pour retrouver le contrôle de leur eau contre un consortium multinational.

Cet affaire a mobilisé l’attention jusqu’au-delà des frontières lorsqu’elle a fait l’objet d’un livre et d’un film : « Soif : Lutter contre le vol de notre eau. » Les citoyens ont eu finalement gain de cause en juillet, lorsque le conseil municipal a voté pour résilier le contrat de 20 ans et renvoyé la compagnie.

Les groupes de citoyens qui travaillent à la défense de leurs intérêts communs ont le soutien de nombreux groupes qui combattent la mainmise des sociétés, tels le Polaris Institute de Tony Clarck, au Canada, qui s’est spécialisé dans les travaux de recherche sur les questions liées à la privatisation des services d’eau, l’exportation de la ressource, la sécurité de l’approvisionnement et les eaux embouteillées.

Aux USA, Corporate Accountability International a lancé une campagne nommée « sortir de la bouteille, » qui encourage à la consommation de l’eau du robinet au lieu de l’eau embouteillée. Ce groupe se donne pour objectif de sensibiliser le public mais aussi les communes et les gouvernements, avec succès.

A l’occasition du 35ème anniversaire de la loi sur l’eau aux USA, l’ONG Food & Water Watch, a pris l’initiative d’une journée nationale d’action pour la pureté de l’eau, destinée à enjoindre les élus d’apporter leur soutien à la création d’un organisme national de l’eau destiné à financer les améliorations des réseaux publics d’adduction. Cette ONG veut protéger les réseaux publics contre la privatisation, et aider au financement des réseaux municipaux permettant à tous les habitants de disposer d’une eau propre, saine, et bon marché.

Ces mouvements s’étendent à travers le pays, et au-delà des frontières, où l’on voit des citoyens se rebeller contre l’accaparement des réseaux publics, comme en Californie, au Ghana, au Brésil, en France, en Indonésie, liste de pays qui s’allonge de jour en jour.

Cette opposition au contrôle du privé se base sur l’idée que l’eau est un bien public. Tout le monde devrait avoir accès à de l’eau potable, quelque soit le niveau de revenu, ou la richesse du pays.

Pour nous assurer que tout le monde ait accès à l’eau potable, nous devons entreprendre quelques réformes.

Pour certains, c’est la technologie qui est sera le remède, ou à tout le moins permettra d’effectuer un pas dans la bonne direction. Comme le rappelle la BBC :

Les nouvelles technologies peuvent aider, particulièrement en ce qui concerne l’assainissement, rendant ainsi la ressource plus abondante, mais aussi en agriculture ou l’utilisation de l’eau peut être rendue plus efficace. L’emploi d’espèces résistantes aux sécheresses peut également aider.

L’irrigation en pulvérisation peut réduire considérablement les quantités d’eaux employées, les jets à basse pression sont aussi une amélioration, et la construction de simples digues en terre battue peut concourir a retenir l’eau de pluie.

Certains pays traitent désormais les eaux usées qui peuvent ainsi être consommées et bues plusieurs fois.

La désalinisation rend l’eau de mer utilisable, mais requiert d’énormes quantités d’énergie et créent des résidus salés.

Mais de nombreux observateurs mettent en garde contre l’idée qu’un remède technique pourrait donner la solution à nos problèmes.

Les experts dans le domaine affirment que nous devons réduire notre consommation tant au niveau personnel qu’au niveau collectif. Tony Clarke conseille de travailler au plus proche des usagers, comme par exemple en aidant les fermiers à développer un modèle d’agriculture plus durable. La même chose peut être faite dans l’industrie. L’observation des pratiques des autochtones et des cultures traditionnelles nous aidera aussi à apprendre comment fonctionne un écosystème.

Nous devons entreprendre le développement d’une politique générale de l’eau, qui aille du niveau régional au niveau international. La Banque Mondiale et les Nations Unies ont la capacité de transformer la définition de l’eau, en substituant la notion de droit humain à celle de besoin humain, en s’assurant que les entreprises ne peuvent exploiter cette ressource pour obtenir un gain économique, préconisent Clarke et Barlow, dans leur ouvrage « Or Bleu »

Les gouvernements devraient investir pour leurs citoyens dans des opérations de préservation et portant sur l’infrastructure dont nous dépendons pour une eau potable accessible.

En dernier ressort, il s’agit d’une question de démocratie. « Nous avons appris que les conflits pour l’eau soulèvent des questions essentielles sur la démocratie elle-même. Qui participera au processus des décisions engageant le futur, et qui en sera exclu ? » écrivent Switon, Kaaufman et Fox dans leur ouvrage récent « Soif . » « Si les citoyens n’ont pas le contrôle de la ressource la plus essentielle, contrôlent-ils réellement quoi que ce soit ? »

Sur le même sujet :

Le blog de Marc Laimé Les eaux glacées du calcul égoïste

Marc Laimé est journaliste spécialisé et conseil sur les politiques publiques de l’eau auprès de collectivités locales.

Tom Engelhardt : As the World Burns

Engelhardt fait le point sur la sécheresse aux USA et rappelle qu’elle est loin d’être un cas isolé. La Turquie, la Grèce, le Maroc, l’Europe Centrale et l’Australie ont subi un déficit pluviométrique considérable - jusqu’à 50% - cet été.


Publication originale Alternet, traduction Contre Info

Illustration : Lac Lanier, USA

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