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15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 13:49
Un visiteur de votre blog Le blog de Ferlinpimpim vient de signaler un contenu litigieux sur les pages dont vous avez la responsabilité.
Voici son message et ses coordonnées.
  • email : xx@xx.com
  • desciption : http://changementclimatique.over-blog.com/article-ma-france-46634872.html
  • raisons : dis etre nationaliste ( c'est à dire detester toutes autres nations = racisme ) insulte d'autre pays , d'autres nations et prone à ce qu'on les detestes autant que lui. ce site est minable , il pousse les gens a etre mauvais à detester tout le monde sauf lui et sa façon de penser .
Dans le cas où cette plainte serait fondée, veuillez modifier voire retirer les textes, images et fichiers incriminés.
Afin de régler l'éventuel litige de façon amiable, merci de vous mettre en rapport avec l'auteur de la plainte si nécessaire.
Cet email vous a été envoyé automatiquement suite à un report d'abus sur votre blog : changementclimatique.over-blog.com
Cordialement,
- L'équipe d'OverBlog -
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1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 21:55
276801.jpg
J'écoutais un maire d'une commune de l'ile d'Oléron, sur France Inter, aujourd'hui.

Ayant un nouvel ordi ( Merci Fleur), pas encore configuré au top , je n'ai pu retranscrire ce qu'il disait, mais en gros, de mémoire :

" Nous avons préparé des espaces d'accueil, nous avons évacué les zones inondées dès le début, car nous savions que la conjoncture était grave, très grave. Sur le continent, rien, absolument rien n'a été fait. Pourtant, les Préfectures avaient averti de la situation extrêmement dangereuse".

Il n'y a pas eu de victime sur l'île d'Oléron.

Ce n'est pas mot à mot, mais c'est à peu près ce qu'il a dit, et cela résume très bien la situation.

Une très forte tempête annoncée depuis plus de 4 jours, la Pleine Lune, des coefficients de marée que tout le monde connaît, débordants...Mais rien, absolument rien n'est fait sinon une alerte rouge.

On m'a signalé des sacs de sable et des parpaings livrés...

Ils se foutent de la gueule de qui?

C'est une débandade à tous les niveaux, c'est une démission générale. il n'y a plus de pouvoir, plus de décision, plus de République, plus d'état. Il n'y a plus que des mafieux, des macs, qui ponctionnent l'argent du travail quotidien,
seulement des racketteurs de bas-étages qui se servent au passage.

Maires, députés, présidents de département ou de région, tous sont complètement largués. Quoi qu'on se demande, puisque les Préfectures avaient averti, ils savaient tous, donc. Ils n'ont strictement rien fait.

Alors rien d'étonnant à la trêve politique actuelle, pour soit-disant respecter le deuil. La trêve, c'est parce qu'ils sont tous coupables, droite gauche et centre confondus.


La république, hier, s'est noyée, viscéralement noyée. La République, déjà gravement malade, suffocante, est morte.

Il n'y a plus personne au contrôle, ils ont tous démissionné du sacerdoce pour se remplir les poches
.. Et l'obsession ne laisse plus de place à la clarté, à l'urgence, à l'empathie, à la responsabilité.

Ce pays est moribond. Merci Monsieur Pompidou, Merci Monsieur Giscard, Merci Monsieur Mittérand, Merci Monsieur Chirac, Merci Monsieur Sarkosy.

Vous entrerez dans l'histoire comme les fossoyeurs de la République Française, celle qui s'occupe de son peuple, celle qui le protège.

Je sais, ça remonte à beaucoup plus loin, mais j'ai déjà nommé deux morts.

Déjà deux de trop.
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25 février 2010 4 25 /02 /février /2010 14:15
Comment la télé nous manipule
Par Marion Festraëts (L'Express)

Zone Xtrême, animée par Tania Young (à dr.). Une candidate (de dos) interroge Jean-Paul (en réalité un comédien) attaché sur une chaise électrifiée. En cas d'erreur, elle doit lui administrer une déchrge.

C. Russeil/ FRANCE 2

 

Zone Xtrême, animée par Tania Young (à dr.). Une candidate (de dos) interroge Jean-Paul (en réalité un comédien) attaché sur une chaise électrifiée. En cas d'erreur, elle doit lui administrer une déchrge.

Pour démontrer notre soumission au pouvoir du petit écran, des chercheurs en psychologie ont mené un test déguisé en jeu télévisé où des candidats croient infliger des décharges électriques à un concurrent.

Pour les besoins d'un documentaire dénonçant les dérives de certains programmes télévisés, une équipe de chercheurs en psychologie sociale a réalisé une expérience grandeur nature mettant en scène un jeu d'une exceptionnelle cruauté. Des candidats, sujets de l'expérience, croient infliger des chocs électriques à leur partenaire pour les besoins du show. Objectif: démontrer notre incroyable soumission au pouvoir de la télé.

Lire l'interview de Jean-Léon Beauvois, coordinateur de l'expérience de la Zone Xtrême: "Plus un individu se croit libre, plus il est manipulable"

Ça ressemble à un jeu télévisé. Le public applaudit et tape des pieds comme dans un jeu télévisé. L'animatrice a les dents blanches, comme dans un jeu télévisé. Mais la Zone Xtrême n'est pas un jeu télévisé. C'est une expérience scientifique de psychologie sociale, adaptée d'une célèbre étude imaginée dans les années 1960 par le chercheur américain Stanley Milgram, qui vise à démontrer la puissance de l'autorité télévisuelle. Autrement dit, la capacité de la télévision à faire obéir chacun d'entre nous à des injonctions qui vont, parfois, à l'encontre de nos valeurs, de nos émotions, de notre volonté profonde. L'enjeu est crucial: chaque Français de plus de 5 ans passe en moyenne 3h30 par jour devant le petit écran, faisant de cette activité la deuxième après le sommeil. Notre espérance de vie étant de 80 ans, nous y consacrons quatorze années entières de notre existence.

L'impressionnante machinerie télévisuelle

Bonus
Trois intellectuels réagissent au documentaire ici.

Réalisée et filmée pour les besoins d'un film documentaire diffusé en mars sur France 2, la Zone Xtrême met en situation des candidats candides. Vrais sujets de l'expérience, chacun de ces 80 "cobayes" représentatifs de la population française, recrutés par une société spécialisée dans les enquêtes marketing, croit participer aux répétitions d'un nouveau jeu télévisé. Il tient le rôle du questionneur. À ses côtés, Jean-Paul, un autre candidat -en réalité, un comédie- et une animatrice. Derrière lui, un public de cent personnes et toute l'impressionnante machinerie télévisuelle. Principe du jeu: Jean-Paul doit mémoriser des associations de mots. S'il se trompe, son questionneur lui administrera des chocs électriques de plus en plus violents, de 20 à 460 volts. Stupeur: la totalité des 80 candidats ont accepté de participer, donc d'administrer des décharges électriques à un inconnu pour les besoins d'un show sans enjeu (puisqu'il était entendu qu'il n'y aurait rien à gagner et qu'il ne serait pas diffusé). Pire: plus de 8 participants sur 10 ont joué jusqu'au bout, poussant la dernière manette malgré les suppliques désespérées et les hurlements de douleur de Jean-Paul. Dans leur livreL'Expérience Extrême à paraître le 4 mars, Christophe Nick, l'auteur du documentaire, et le philosophe Michel Eltchaninoff racontent les coulisses de cette étude et décryptent les conclusions des chercheurs.

 

Source

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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 07:53
Zeyneb D., élève de 3ème au collège Claude Bernard de Villefranche-sur-Saône (69400), est victime d’une exclusion de 3 jours pour avoir osé porter en classe un tee-shirt « Palestine libre ! ».

Son professeur d’histoire avait, dans un cours précédent, fait l’éloge d’Israël, reprenant à son compte toute la rhétorique justifiant la colonisation de la Palestine.

Zeyneb a eu le courage de s’opposer à cette propagande en venant le lendemain en classe avec un tee-shirt  : « Palestine libre  ! ».

Sommée de cacher son tee-shirt ou de quitter le cours, Zeyneb, face aux cris de son professeur, a préféré sortir de classe. Le professeur s’en est alors pris aux défenseurs de la cause palestinienne, les taxant de « charlots » et de « charlatans ».

La direction du collège, prenant fait et cause pour le professeur, a décidé d’exclure pour trois jours l’élève Zeyneb...

Parce que nous n’acceptons pas qu’un enseignant face la promotion d’un état colonial et raciste, parce que nous saluons le courage de Zeyneb de s’être opposée, avec ses propres moyens, au prosélytisme de son professeur :

Nous demandons l’annulation immédiate de la sanction (prévue pour prendre effet le 2 mars) et la pleine et entière réhabilitation de Zeyneb.

Nous demandons en outre que Zeyneb et ses camarades puissent bénéficier à l’avenir d’un enseignement d’histoire de qualité, honnête, neutre et respectueux des principes de la République, qui ne fasse pas l’éloge éhontée de la colonisation.

Écrivez au proviseur du collège de Zeyneb  : claudeb69@gmail.com avec copie à  : ccpp69400@yahoo.fr


Communiqué de presse du Collectif caladois pour le peuple palestinien Villefranche-sur-Saône, le 15 février 2010.


Le Collectif caladois pour le peuple palestinien (CCPP) témoigne tout son soutien à Zeyneb D., élève en classe de 3ème du collège Claude Bernard de Villefranche-sur-Saône (69400), victime d’une exclusion de 3 jours pour avoir osé porter, en classe, un tee-shirt « Palestine libre  ! ».

Alors que son professeur d’histoire avait, dans un cours précédent, fait l’éloge d’Israël et repris à son compte et devant les élèves toute la rhétorique justifiant la colonisation de la Palestine, Zeyneb a eu le courage de s’opposer à cette propagande indigne d’un fonctionnaire de la République en venant le lendemain en classe avec un tee-shirt  : « Palestine libre  ! ». Sommée de cacher son tee-shirt ou de quitter le cours, Zeyneb, choquée et humiliée par les cris de son professeur, a préféré sortir de classe. Le professeur s’en est alors pris aux défenseurs de la cause palestinienne, les taxant de « charlots » et de « charlatans ».

La direction du collège, prenant fait et cause pour le professeur, a décidé d’exclure pour trois jours l’élève Zeyneb…

Si l’École de la République ne saurait encourager le prosélytisme de la part des élèves, elle peut encore moins le supporter d’un enseignant. À cet égard, la réaction de l’élève Zeyneb relève du courage et de l’exemplarité dans son refus de voir réécrire l’histoire par son professeur et de voir bafouer les droits imprescriptibles de tout un peuple. Le droit des peuples a disposer d’eux-mêmes, inscrit dans la Constitution de la République (Préambule), fait partie de l’enseignement d’éducation civique de la classe de 3ème. Le défendre est tout sauf un acte de prosélytisme.

Le Collectif caladois pour le peuple palestinien demande donc l’annulation immédiate de la sanction prise contre Zeyneb D. ainsi que sa complète réhabilitation. Il demande en outre que Zeyneb et ses camarades puissent bénéficier à l’avenir d’un enseignement d’histoire de qualité, honnête, neutre et respectueux des principes de la République, qui ne fasse pas l’éloge éhontée de la colonisation.

Font également partie du Collectif caladois pour le peuple palestinien un certain nombre d’enseignants, actifs ou retraités, ainsi que des organisations syndicales (FSU), qui ont tenu à faire la déclaration suivante  : « Tous, nous avons été scandalisés par le comportement et les paroles de ce « collègue »  : de tels propos tendancieux, est-ce là l’enseignement ? L’humiliation et la violence traumatisante infligées à une adolescente, est-ce là la pédagogie ? Nous entendons dénoncer une faute grave  : et professionnelle, et humaine – une attitude indigne d’un enseignant responsable. »

Contact du collectif : ccpp69400@yahoo.fr


Exemple de mail :

Monsieur le Proviseur du collège Claude Bernard de Villefranche-sur-Saône,

J’ai pris connaissance du cas de Mlle Zeyneb D. que vous avez décidé d’exclure pendant 3 jours pour avoir osé porté en classe un tee-shirt « Palestine libre » et parce qu’elle a quitté le cours, sous les hurlements de son professeur (ce que vous nommez désobéissance !).

Mais vous savez fort bien que Zeyneb ne faisait que répondre à la propagande de son professeur d’histoire, qui dans un cours précédent, faisait l’éloge d’Israël, en parfaite violation des principes de l’école républicaine. Plus tard, ce même professeur s’en est pris aux défenseurs de la cause palestinienne, les taxant de « charlots » et de « charlatans » !

C’est pourquoi je vous demande l’annulation immédiate de la sanction visant Mlle Zeyneb D. et sa pleine et entière réhabilitation. Je demande en outre que Zeyneb et ses camarades puissent bénéficier à l’avenir d’un enseignement d’histoire de qualité, honnête, neutre et respectueux des principes de la République, qui ne fasse pas l’éloge éhontée de la colonisation.



De : DF

BELLACIAO
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13 février 2010 6 13 /02 /février /2010 15:42
La thèse de l'erreur humaine relancée pour expliquer l'éruption du volcan Lusi à Java

Une erreur humaine est-elle à l'origine de l'éruption de boue du volcan Lusi qui, depuis le 29 mai 2006, ravage une région industrielle de la province est de l'île de Java, en Indonésie ?

Une étude scientifique, présentée vendredi 12 février, accrédite cette thèse. Selon une équipe de chercheurs internationaux, un forage exploratoire, mené à 3 km de profondeur, a pu provoquer des fractures dans une roche instable et conduire à la formation d'un immense geyser de boue, d'eau et de gaz. "C'est au moment de retirer la tige de forage qu'il s'est produit un afflux de liquide dans le puits. La pression y a été si forte que les parois se sont fissurées, libérant à la surface une grande quantité de matières", a déclaré Richard Davies, géologue à l'université de Durham au Royaume-Uni, et coauteur du rapport.

A l'origine du forage, la compagnie d'énergie indonésienne Lapindo-Brantas a toujours contredit cette version. Jusqu'à présent la justice indonésienne lui a donné raison en l'acquittant lors du procès achevé en septembre 2009. Sa responsabilité dans le drame n'a pu être établie. A l'époque, la compagnie prospectait le sous-sol de la ville de Sidoarjo à la recherche de nouveaux gisements de gaz. Elle comptait au total une quinzaine de puits. Mais, selon elle, c'est un séisme qui, deux jours plus tôt, avait secoué la région de Yogyakarta, à 250 km plus au sud-ouest (d'une magnitude de 6,2 sur l'échelle de Richter), qui a provoqué l'éruption.


60 000 m3 par jour

Pour les auteurs de l'étude, l'hypothèse du séisme convainc peu. Epicentre trop éloigné, magnitude faible, "la probabilité qu'une telle secousse tellurique ait pu réveiller un volcan est mince", estime Michael Manga, professeur de sciences de la terre à l'université de Berkeley en Californie. "Nos recherches ont montré que la zone a été secouée par au moins vingt-deux tremblements de terre ces trente dernières années. Il n'y a pas eu d'éruption pour autant", insiste-t-il. Autre preuve avancée dans le rapport : le pompage de la boue, à l'intérieur de la cavité, a ralenti le flux, "ce qui démontre que le puits était connecté au volcan au moment de l'éruption", poursuit M. Davies.


Quatre ans après le forage, le volcan, baptisé Lusi, continue de vomir chaque jour près de 60 000 m3 d'eau et de boue. Les coulées ont causé la mort de quatorze personnes et noyé douze villages sous un lac visqueux d'un millier d'hectares. Plus de 50 000 habitants ont été évacués dans des camps de fortune. Derrière des digues de terre qu'il faut sans cesse surélever, quelque 3 000 sinistrés vivent sur une autoroute condamnée, dans des abris de tôle et de bambou. Tous attendent le remboursement de leurs maisons. Le gouvernement est déjà venu en aide à 9 000 déplacés, et l'entreprise Lapindo a néanmoins été tenue d'indemniser les autres. Mais le solde des remboursements - entre 20 % et 50 % de la valeur des biens a déjà été payée - arrive au compte-gouttes, ce qui provoque la colère de certaines victimes. Plusieurs d'entre elles ont manifesté, jeudi 11 février, sur les ruines de leur village. "Un mètre de boue a recouvert ma maison l'an dernier. Mais je ne vais pas reconstruire ici, j'ai trop peur des glissements de terrain, je vais partir faire ma vie ailleurs", se lamente Tony.

Le district est-il menacé de disparition ? Ni les opérations de pompage ni les barrages construits autour du cratère n'ont pour le moment stoppé la marée de boue, qui met en péril une dizaine d'autres villages. Certains sont déjà fantômes, comme un mauvais présage. "L'éruption du volcan ralentira dans quelques décennies, mais Lusi peut encore rester en activité durant des centaines d'années", alerte M. Davies.


Arnaud Guiguitant

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13 février 2010 6 13 /02 /février /2010 07:44
En Amérique, aucun centre de rétention au XVI ème siècle...

Les Indiens Mohawks
ne veulent plus des Blancs
Envoyé spécial à Kahnawake, Ludovic Hirtzmann
Un danseur portant une coiffe appelée Porcupine (porc-épic), faite en crin de cheval pendant le Pow Wow, (festival de danse indienne traditionnelle), dans la réserve de Kahnawake, près de Montréal.
Un danseur portant une coiffe appelée Porcupine (porc-épic), faite en crin de cheval pendant le Pow Wow, (festival de danse indienne traditionnelle), dans la réserve de Kahnawake, près de Montréal. Crédits photo : ALBORNO Andrea / hemis.fr

Les chefs de la réserve de Kahnawake, au Canada, ont décidé d'expulser les étrangers.

C'est un Mohawk pansu, à la tête de vieil oiseau. Il tient la première boutique de fumées en tous genres, à l'entrée de la réserve de Kahnawake. « Native Indian Cigarettes - Discount » (« cigarettes indiennes - soldées », NDLR), indique la pancarte près de sa cabane. L'homme sort comme un diable de la baraque le visage plein de haine. Il éructe : « Pas de photos. Pas de questions. Ne notez pas de noms car la route peut être dangereuse. » Le fier-à-bras, casquette rouge vissée sur une tête trop petite, fait signe à deux bouledogues. Kahnawake, dernier refuge de ces Mohawks autrefois alliés des Anglais, a déclaré ouverte la chasse aux Blancs.

Sur les 8 000 habitants, environ 300 ne seraient pas mohawks. Les chefs indiens, à la suite de lettres anonymes et d'appels téléphoniques d'une centaine de leurs compatriotes, ont décidé d'expulser un premier contingent de Blancs, dont les conjoints sont pourtant mohawks. « Nous avons identifié un premier groupe de 26 personnes. Ils ont dix jours pour déguerpir. Ces gens ne sont pas mohawks. Ils n'ont pas le droit de vivre ici. Nous ne faisons qu'appliquer la loi », confie l'ancien chef Joe Delaronde, aujourd'hui porte-parole du conseil de bande, qui gère la vie de la petite communauté.

 

Une loi raciale de 1981 

En 1973, les Amérindiens ont expulsé 1 000 Blancs de Kahnawake. Depuis une loi raciale de 1981, seuls les Mohawks ont droit de vivre dans la réserve. Ceux qui se marient ou vivent avec un étranger transgressent la tradition. « If you marry out, get out » (« Si tu te maries en dehors de la communauté, va-t-en », NDLR), dit le dicton mohawk. « Les gens pensent que nous sommes une ville comme une autre. Nous ne sommes pas canadiens. Nous sommes mohawks. Nous avons une histoire, une terre, une culture. Nous sommes encerclés par les Américains, les Canadiens, les Québécois. Nous préservons notre culture, notre droit d'exister », explique Joe Delaronde.

La décision d'expulser des Blancs a provoqué l'ire des Québécois. Le ministre fédéral des Affaires indiennes, Chuck Strahl, a exprimé son malaise. À Kahnawake même, les avis sont partagés. William, 29 ans, cuisinier du restaurant-épicerie Dustin, lance : « Pourquoi 26 personnes et pas toutes ? Il y a là un problème de justice. » Au Dustin, les travailleurs de force engouffrent des petits déjeuners roboratifs. Des costauds, les épaules rentrées, plongent le nez dans leur tasse de café. Regards en coin. Murmures. C'est une auscultation en règle. Ici, le Blanc est un étranger. Pete, un colosse rigolard, dit mi-figue, mi-raisin : « Un canard ne va pas vivre dans la maison du poulet. » Salopette ocre, veste noire matelassée, le Mohawk est ironworker (travailleur de l'acier sur les gratte-ciel, NDLR) à New York. Depuis trente ans, il aligne les allers-retours entre son appartement de Brooklyn et sa réserve. Pete montre une photo sépia accrochée au mur. C'était lors de l'été 1990. À l'époque, les Mohawks, barricadés, avaient bloqué le pont Mercier qui relie l'île de Montréal aux banlieues. Les Québécois, terrorisés, avaient fait appel à l'armée. Le conflit a duré deux mois.

Il a laissé de fortes rancœurs envers ceux que les Québécois considèrent comme des profiteurs, des « voleurs de taxes » exemptés d'impôts et bénéficiaires des subventions d'Ottawa.

Selon les médias canadiens, la réserve des trafiquants de tabac et des casinos Internet est devenue la ville du nettoyage ethnique. Kahnawake a deux visages. L'un regarde vers Montréal, de l'autre côté du fleuve. L'autre est tourné vers les États-Unis, distants d'une cinquantaine de kilomètres. D'un côté, la haine et les jalousies. La vente des cigarettes se fait à la barbe du gouvernement québécois. « Nous sommes depuis longtemps dans ce commerce qui fait vivre 2 000 personnes sur 8 000 », plaide Steve Bonspiel, le rédacteur en chef du journal autochtone The Eastern Door.

 

Une nation souveraine 

De l'autre côté, la fierté d'un travail aux États-Unis, pour un peuple victime du paternalisme canadien. Joe Delaronde souligne : « Lorsque j'étais enfant, tous nos pères travaillaient comme ironworkers à New York. Nous n'avons rien à voir avec les Canadiens. »

Pete, lui non plus, n'aime pas les mélanges avec les Blancs : « Tu vas vivre avec les chevaux, ça ne veut pas dire que tu deviens cheval. » Les Blancs se terrent. Ils sont devenus pestiférés. À quelques maisons de là, l'un d'eux requiert l'anonymat. Il est marié à une Mohawk. Il vit depuis huit ans dans la réserve. « Je suis inquiet. Je suis très impliqué dans la vie de Kahnawake, alors j'espère qu'ils seront compatissants. En même temps, je les comprends. Ce peuple a été peu à peu dépossédé de tout. » Le petit peuple amérindien est au garde-à-vous devant les chefs du conseil de bande. « Ils divisent la communauté. Historiquement, nous avons toujours adopté, protégé des non-Amérindiens. Des gens sont terrorisés. L'affaire peut très mal tourner, avec de la violence à la clé », déplore Steve Bonspiel. Le journaliste tempère : « Nous sommes une nation souveraine. Nous étions ici avant le Canada. »

Le Figaro

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11 février 2010 4 11 /02 /février /2010 23:47

Bill Clinton opéré du coeur

Bill Clinton hospitalisé


Bill Clinton a été opéré du coeur

Bill Clinton hospitalisé à New York

Bill Clinton subit une opération à New York


Ce sont les titres de l'actualité, ce soir, dans l'ordre...Sur internet.

Cela fait longtemps que les éboueurs n'avaient pas fait la une de l'info...
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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 20:28
81485_une-sol.jpg
Le soldat de 1re classe Enguerrand Libaert © DR

Il s'est caché derrière le véhicule, de l'autre côté des tirs.

C'est une drôle d'impression, le claquement des Kalashnikovs, les balles qui fissurent l'air, les impacts, les ricochets. Le coeur bat la chamade, l'adrénaline fait serrer la poignée du Famas comme si c'était une liane qui nous accroche d'en dessus du vide.

Il était là. L'ennemi, invisible, continuait à tirer.
Etaient-ils derrière ce rocher, celui là, ou bien derrière cette bute? Où tirer dans ce désert, quelle cible choisir alors que rien ne bouge, mais tout siffle, tout bruite, tout s'affole?

S'est-il assis en attendant, a-t-il visé une ombre, quelque part, a-t-il attendu?

La balle est arrivée, SCHLALK!

Il n'a pas su d'où, il n'a pas eu le temps de comprendre.
Car la guerre est ainsi, subversive au possible. Ce n'est pas un film, ce n'est pas un jeu. On ne voit pas l'ennemi, on ne sait pas d'où partent les coups, on les sent, seulement, pour une dernière fois.

Libaert est mort, soit disant pour la France, en Afghanistan, pour que l'occident contrôle les voies énergétiques de demain.

Libaert est mort, à 20 ans, pour rien.
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31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 10:34
Dix ressortissants américains soupçonnés d'avoir "volé" une trentaine d'enfants, ont été arrêtés vendredi 29 janvier en Haïti, a annoncé, samedi, le ministre des affaires sociales et du travail haïtien, Yves Christallin. Les dix personnes, cinq hommes et cinq femmes, ont été appréhendées en compagnie de 31 enfants, âgés de 2 mois à 12 ans, par un commissaire de police haïtien alors qu'ils allaient traverser la frontière dominicaine, a précisé le ministre. "C'est un vol, ce n'est pas une adoption", a-t-il affirmé, précisant que "pour quitter Haïti un enfant a besoin d'une autorisation de l'Institut du bien-être social qui s'occupe des cas d'adoption". Selon lui, deux pasteurs, l'un en Haïti, l'autre à Atlanta (sud-est des Etats-Unis), sont également impliqués dans cette affaire.

Les ressortissants américains ont été remis à la justice et étaient détenus samedi soir à la Direction centrale de la police judiciaire, à Port-au-Prince, avec deux complices haïtiens présumés, a confirmé à l'AFP le directeur général de la police Mario Andresol. Une enquête a été ouverte pour déterminer dans quelles circonstances les dix Américains sont entrés en possession des enfants, a précisé M. Andresol. "C'est désormais à la justice de faire son travail", a-t-il dit, précisant que les enfants ont été transférés dans un hébergement à Croix-des-Bouquets, au nord de Port-au-Prince.

Dans un entretien à la chaîne de télévision américaine NBC, un proche des Américains arrêtés a indiqué que cette affaire était, selon eux, un malentendu administratif. Ils sont présentés comme faisant partie d'une organisation caritative baptisée "Le refuge pour une nouvelle vie des enfants", basée dans l'Etat de l'Idaho (nord-ouest des Etats-Unis).


UN SYSTÈME D'IDENTIFICATION GÉNÉTIQUE


Depuis le séisme, de nombreux enfants errent dans les rues et les autorités locales craignent que des trafiquants ne profitent du chaos consécutif à la catastrophe pour se livrer à des adoptions illégales.

Afin de lutter contre les trafics d'enfants, le gouvernement espagnol propose d'offrir aux autorités haïtiennes un système d'identification génétique. Baptisé "ADN-Prokids", ce système consiste à établir les empreintes génétiques des mineurs déclarés sans famille, à partir d'échantillons de salive ou de sang, et parallèlement à mettre sur pied un fichier génétique des parents ayant déclaré la disparition d'enfants, afin de comparer les deux listes.

Ce programme, qui a été mis en place dans plusieurs pays en 2009, a permis d'identifier 230 enfants de 12 nationalités différentes qui ont été victimes de trafics, a indiqué le gouvernement espagnol.


LeMonde.fr
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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 21:39
Tout a son antagonisme et Isabelle a trouvé le sien au sein même de son journal à canons multitubes et ailes delta.

Nous voici donc au summum de la conspiration où deux gouvernements ( vraiment deux?), le Mexique et les Etats-Unis, s'entendent pour couler une île...
Oui, c'est bien de cela qu'il s'agit.
A l'heure de Copenhage, de la Taxe carbone et du Climategate, on efface de la surface de la Terre une île...


Bermeja, l'île disparue
au large du Mexique
San Salvador, Frédéric Faux

Cette île pourrait avoir été détruite pour permettre aux Etats-Unis d'élargir leur frontière maritime à une zone regorgeant de pétrole.

Un confetti de roche, un politicien disparu dans des circonstances étranges, des milliards de barils de pétrole tapis sous la mer… La saga de l'île de Bermeja recèle tous les ingrédients du roman d'espionnage. Cette affaire a resurgi quand des sénateurs du Parti d'action national, la formation du président mexicain Felipe Calderon, ont demandé des explications «dans les trente jours» à leur gouvernement sur la «disparition» de Bermeja. Cette île du golfe du Mexique, située à 160 kilomètres de la péninsule du Yucatan, avait toujours figuré sur les atlas et les cartes marines, avec des coordonnées géographiques très précises. Elle s'est pourtant officiellement volatilisée en 1997 lorsque la marine mexicaine, partie à sa recherche, est revenue bredouille. Au même moment, le Mexique négociait sa frontière maritime avec les États-Unis et perdait du même coup sa souveraineté sur El Hoyo de Dona Oeste, une zone maritime dont les fonds, selon les géologues, abriteraient vingt-deux milliards de barils de pétrole.

Pour les élus mexicains, cette coïncidence n'en serait pas une. Selon le sénateur Alberto Coppola, l'île se trouverait aujourd'hui entre 40 et 50 mètres sous la surface de la mer, et «cette immersion pourrait avoir été provoquée par l'homme».

Bermeja, qui apparaît encore sur les cartes éditées par le ministère de l'Intérieur en 1991 et 1998, pourrait même avoir été détruite après des «accords bizarres» entre le Mexique et les États-Unis. La presse, qui s'est passionnée pour le sujet, rappelle que Nestor Yee Amador, qui a dirigé en 1997 l'expédition de recherche de l'île de Bermeja, a été promu au grade d'amiral pour devenir aujourd'hui l'un des plus hauts responsables de la marine mexicaine. José Angel Conchello, le sénateur qui avait à l'époque soulevé la question de la disparition de l'île, est en revanche mort une année plus tard «dans un étrange accident».

 

Mutilation cachée

Quelles que soient les véritables causes de la submersion de Bermeja, il s'agit pour Alberto Coppola «d'un enlèvement d'une portion insulaire du pays dont les gouvernements précédents ont eu connaissance mais qu'ils ont caché. Nous devons connaître les responsables de cette mutilation», conclut-il.

Cette disparition, par ailleurs, ne serait pas isolée. Selon la Cour internationale de La Haye, le Mexique a des droits sur l'Archipel du Nord, qui fait face aux côtes de Californie. Mais malgré ce jugement favorable, prononcé en 1970, les autorités n'ont jamais réclamé leur souveraineté sur ces huit îles, qui abritent des installations militaires américaines et dont les eaux ont été partagées entre des compagnies pétrolières, également américaines. L'île française de Clipperton, isolée en plein Pacifique, aurait aussi profité de cette indifférence. Selon la presse mexicaine, cet atoll corallien, situé à 1 280 kilomètres à l'ouest d'Acapulco, aurait pu être récupéré en 2007… Mais le Mexique avait décidé d'abandonner Clipperton en échange de droits de pêche pour ses chalutiers.

 

LeFigaro.fr


Merci à Roche, pour l'info.
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