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26 décembre 2009 6 26 /12 /décembre /2009 07:18

Les 26 et 27 décembre 1999, un phénomène d'une ampleur inconnue semait la mort et la destruction.

http://la.climatologie.free.fr/tempete/tempete-degats.jpg

Dix ans après, le souvenir demeure vivace et toutes les traces n'ont pas été effacées. Les 26 et 27 décembre 1999, les deux ouragans Lothar et Martin balayent la France d'ouest en est, causant la mort de 92 personnes. Les vents n'ont soufflé que quelques heures au total, mais leurs ravages sont impressionnants. Des centaines de milliers d'hectares de forêts sont dévastés. Dans les villages, l'électricité et les routes sont coupées, les toitures arrachées. Partout en France, on découvre des scènes d'apocalypse.

 

Mer en furie

Lorsque le maire de Saint-Pierre-sur-Dives se réveille, ce 26 décembre au matin, il repense au 6 juin 1944. «C'était le chaos, raconte Marcel Rivière. Le courant et le téléphone étaient coupés ; personne n'avait pu me prévenir. Des briques, des arbres étaient tombés sur les voitures. Des appartements étaient à ciel ouvert et des cheminées s'étaient effondrées.» Dans ce village du Calvados, les rafales ont atteint les 170 km/h, mais les vents ont été plus violents encore en d'autres points du littoral. Le record 198 km/h a été relevé à Oléron par Météo France.

Le port de plaisance de La Rochelle est particulièrement touché. Ici, des morceaux de pontons ont été arrachés et des dizaines de bateaux gisent sur le quai, éventrés. «Personne n'avait jamais vu un spectacle aussi effrayant, se souvient le maître de port. Mes collègues qui n'avaient pu débaucher à cause de la tempête ont attendu que ça passe dans la capitainerie. Ils ont eu vraiment très peur.» La mer en furie a aussi inondé les routes et toutes les boutiques le long du quai.

Souillées par la marée noire du siècle, après le naufrage de l'Erika le 12 décembre, les plages de Loire-Atlantique furent, elles, à nouveau touchées après la tempête. «De nouvelles nappes de fioul ont été poussées vers le rivage, se rappelle un élu local. Sous la force du vent, elles ont sali le haut des falaises, les routes et les façades. On a alors eu le sentiment d'une double peine… Nous étions vraiment désemparés.»

La tristesse fut parfois immense devant l'ampleur des dégâts. «Après les bombardements de 1944, Jean-Marc Lanfry avait aidé son père à sauver la cathédrale de Rouen, raconte une paroissienne. C'est moi qui lui ai ouvert la porte, le 26 décembre après le passage de la tempête. Quand il a vu le chœur envahi de gravats, il a pleuré.» Arraché par un vent tourbillonnant, un des quatre clochetons 30 tonnes et 26 mètres de haut a percé la toiture de la cathédrale de Rouen, puis s'est écrasé au sol, pulvérisant les stalles en bois du XVIe siècle. Tout est à refaire. Dix ans après, les travaux de restauration ne sont pas achevés.

 

Effets bénéfiques

«Ces tempêtes, on ne les avait pas vues venir ; personne n'avait anticipé une violence pareille», rappelle Cédric Lewandowski, chargé à l'époque de coordonner la cellule de crise d'EDF. Cette année-là, par chance, l'entreprise est mobilisée pour affronter le bug de l'an 2000. Ses cadres et techniciens sont donc prêts à intervenir. Le travail qui les attend est colossal. Le 28 au matin, 10% des foyers français sont privés de courant. Du jamais-vu. Cédric Lewandowski, qui se souvient d'avoir dormi 3 heures en 3 jours, n'a pas eu le temps de douter : «Dans la salle de crise, il devait y avoir une trentaine de téléphones. Tous sonnaient en même temps. Tous pour annoncer des mauvaises nouvelles...»

Partout en France, on se retrousse aussitôt les manches. Dans la forêt vosgienne, il faudra des années pour nettoyer. Dans certains bois de Meurthe-et-Moselle, l'équivalent de 12 années de récolte a été abattu par le vent. De la crête où il est monté pour avoir une vue plus large, le chef des gardes forestiers de la forêt domaniale de Bousson découvre avec effroi le spectacle de milliers de sapins et de hêtres couchés à terre. «Je m'étais toujours senti en sécurité dans une forêt, protégé par les grands arbres, dit-il. Je n'ai plus ce sentiment depuis ce jour-là.»

Dix ans après, les bois vosgiens portent encore les séquelles de la tempête. On rencontre des troncs qui, cassés net par le vent, ont été laissés en place pour les chauves-souris et les insectes. On se promène dans des forêts adolescentes, où les arbres ne se hissent pas à plus de 8 mètres de haut. Selon un garde forestier, «ces années de travail, de négociations acharnées pour vendre le bois au meilleur prix, ont rapproché les acteurs de la forêt». La tempête a aussi eu des effets bénéfiques : elle a permis de nettoyer des zones entières et, parfois, accéléré des replantations inévitables. Comme au château de Versailles, dont le parc fut alors sévèrement endommagé, suscitant un élan de générosité des Français.

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23 décembre 2009 3 23 /12 /décembre /2009 07:44
STEREO.jpg
Juste un petit rappel astronomique.

Le 21 décembre, jour du solstice d'hiver, la durée de la nuit finit de croître et, durant trois jours, la durée du jour et de la nuit ne bouge pas.

3 jours plus tard ( les trois jours avant la résurrection ), la nuit commence à décroître et les journées s'allongent et ce, jusqu'à la Saint-Jean, autre fête de la lumière.

Le 24 décembre, depuis très longtemps, est un moment de fête pour l'humain.
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9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 07:26
par Tiberio Graziani*

Le président Obama vient de choisir l’escalade militaire en Afghanistan où l’OTAN affronte l’insurrection pashtoune, assimilée par la propagande à l’obscurantisme religieux. Ce faisant Washington s’engage dans un nouveau bourbier. L’analyste italien Tiberio Graziani observe ici que le piège afghan, qui avait été créé par les États-Unis en 1979 pour nuire aux Soviétiques, se referme aujourd’hui sur eux.




Insurgés afghans paradant sur la carcasse d’un hélicoptère soviétique. À l’époque, les moujahidin étaient considérés par Washington comme des « combattants de la liberté », aujourd’hui, ils abattent des hélicoptères de l’OTAN et sont qualifiés de « terroristes taliban ».
1979, l’année de la déstabilisation

Parmi les divers évènements de la politique internationale de l’année 1979, il y en a deux qui sont particulièrement importants à souligner, pour avoir contribué au bouleversement de la géopolitique mondiale basée à l’époque sur la confrontation entre les USA et l’URSS.
Il s’agit de la révolution islamique d’Iran et de l’aventure soviétique en Afghanistan.

Comme on le sait, la prise du pouvoir par l’ayatollah Khomeiny élimina un des piliers fondamentaux sur lesquels reposait l’architecture géopolitique occidentale, édifiée par les États-Unis à partir de la fin de la Seconde Guerre mondiale.
L’Iran de Reza Pahlavi représentait, dans les relations de pouvoir entre les États-Unis et l’URSS, en particulier au niveau géostratégique, un pion très important dont la disparition poussa le Pentagone et Washington à une révision profonde de leur politique régionale.
En fait, un Iran autonome et hors de contrôle introduisait, sur l’échiquier géopolitique régional, une variable qui compromettait potentiellement toute la cohérence du système bipolaire.
En outre, le nouvel Iran, comme puissance régionale anti-étatsunienne et anti-israélienne, possédait également toutes les caractéristiques (en particulier, l’étendue et la centralité géographiques, ainsi que l’homogénéité politico-religieuse) pour prétendre à l’hégémonie sur une partie au moins du Proche-Orient, en opposition ouverte avec les aspirations analogues et les intérêts d’Ankara, de Tel-Aviv —les deux solides piliers de la stratégie régionale de Washington— et d’Islamabad.

Pour ces raisons, les stratèges de Washington, conformément à leur « géopolitique du chaos » bicentenaire, poussèrent immédiatement l’Irak de Saddam Hussein à déclencher une guerre contre l’Iran.

La déstabilisation de toute la région permettait à Washington et à l’Occident de se donner du temps pour mettre au point une stratégie à long terme, et de « harceler sur ses flancs », en toute tranquillité, l’ours soviétique.

Comme l’a révélé, il y a onze ans, Zbigniew Brzezinski [1], conseiller à la sécurité nationale du président Jimmy Carter, lors d’une interview donnée à l’hebdomadaire français Le Nouvel Observateur [2], la CIA avait pénétré en Afghanistan, en vue de déstabiliser le gouvernement de Kaboul, en juillet 1979 déjà, soit cinq mois avant l’intervention de l’armée soviétique.
La première directive par laquelle Carter autorisait l’action clandestine pour aider secrètement les adversaires du gouvernement pro-soviétique date, en fait, du 3 juillet 1979.

Le même jour, le stratège étatsunien d’origine polonaise écrivit une note au président Carter, dans laquelle il expliquait que sa directive conduirait Moscou à intervenir militairement.
Cela se réalisa parfaitement à la fin de décembre de la même année.

Toujours dans la même interview, Brzezinski rappelle que, lorsque les Soviétiques entrèrent en Afghanistan, il écrivit une autre note à Carter, exprimant l’opinion que les USA avaient finalement l’occasion de donner à l’Union soviétique « sa guerre du Vietnam ».
Le conflit, insoutenable pour Moscou, devait conduire, selon Brzezinski, à l’effondrement de l’empire soviétique.

Le long engagement militaire des Soviétiques en faveur du gouvernement communiste de Kaboul contribua, en effet, à affaiblir encore davantage l’Union soviétique, déjà en proie à une importante crise interne, aussi bien sur le plan politique que socio-économique.

Comme nous le savons aujourd’hui, le retrait des troupes de Moscou du théâtre afghan laissa toute la région dans une situation d’extrême fragilité politique, économique, et surtout géostratégique. En effet, dix ans seulement après la révolution iranienne, la région tout entière avait été complètement déstabilisée au profit exclusif du système occidental. Le déclin, contemporain et inéluctable, de l’Union soviétique, accéléré par son aventure en Afghanistan et, ultérieurement, le démembrement de la Fédération yougoslave (une sorte d’État tampon entre les blocs occidental et soviétique) dans les années 90, ouvrirent la voie à l’expansion des États-Unis —de l’hyper-puissance, selon l’expression du ministre français Hubert Védrine— dans l’espace eurasien.

Succédant au système bipolaire, une nouvelle saison géopolitique allait s’ouvrir : celle du « moment unipolaire ».
Le nouveau système unipolaire aura, toutefois, une vie très courte, qui se terminera —à l’aube du XXIe siècle— avec la réaffirmation de la Russie en tant qu’acteur mondial et l’émergence concomitante, économique et géopolitique, de la Chine et de l’Inde, les deux États-continents de l’Asie.

Les cycles géopolitique de l’Afghanistan

L’Afghanistan, en raison de ses spécificités, relatives, en premier lieu à sa position par rapport à l’espace soviétique (frontières avec les Républiques —à l’époque soviétiques— du Turkménistan, d’Ouzbékistan et du Tadjikistan), à ses caractéristiques géographiques, et aussi à son hétérogénéité ethnique, culturelle et confessionnelle, représentait, aux yeux de Washington, une grande partie de l’ « arc de crise », c’est à dire de cette portion de territoire qui s’étend des frontières sud de l’URSS à l’océan Indien. Le choix, comme piège pour l’Union soviétique, était donc tombé sur l’Afghanistan pour d’évidentes raisons géopolitiques et géostratégiques.

Du point de vue de l’analyse géopolitique, l’Afghanistan représente en fait un excellent exemple d’une zone de crise, où les tensions entre les grandes puissances se manifestent depuis des temps immémoriaux.

Le territoire actuellement dénommé République islamique d’Afghanistan, où le pouvoir politique a toujours été structuré autour de la domination des tribus pachtounes sur les autres groupes ethniques (Tadjiks, Hazaras Ouzbeks, Turkmènes, Baloutches), s’est constitué à la frontière de trois grands dispositifs géopolitiques : l’Empire mongol, le khanat ouzbek et l’Empire perse. Et ce sont les différends entre ces trois entités géopolitiques limitrophes qui détermineront son histoire.

Pendant les XVIIIe et XIXe siècles, lorsque l’État se consolidera en tant que royaume d’Afghanistan, la région deviendra l’objet de différends entre deux autres entités géopolitiques majeures : l’Empire de Russie et la Grande-Bretagne. Dans le cadre du « grand jeu », la Russie, puissance continentale, dans sa poussée vers les mers chaudes (océan Indien), l’Inde et la Chine, se heurte à la puissance maritime britannique, qui tente, à son tour, d’encercler et de pénétrer la masse de l’Eurasie, vers l’est en direction de la Birmanie, de la Chine, du Tibet et du bassin du Yangtze, en s’appuyant sur l’Inde, et vers l’ouest en direction de l’actuel Pakistan, de l’Afghanistan et de l’Iran jusqu’au Caucase, à la mer Noire, à la Mésopotamie et au Golfe Persique.

Dans le système bipolaire, à la fin du XXe siècle, comme on l’a vu plus haut, l’Afghanistan est une fois de plus le théâtre de la compétition entre une puissance maritime, les USA, et une puissance continentale, l’URSS.

Aujourd’hui, après l’invasion étatsunienne de 2001, ce que Brzezinski avait, de façon présomptueuse, appelé le piège afghan des Soviétiques, est devenu le cauchemar et le bourbier des États-Unis.

 Tiberio Graziani

Directeur d’Eurasia –Rivista di studi geopolitici– et de la collection Quaderni di geopolitica aux Edizioni all’insegna del Veltro (Parme, Italie). Co-fondateur de l’Istituto Enrico Mattei di Alti Studi per il Vicino e Medio Oriente. Professeur à l’Istituto per il Commercio Estero (placé sous l’autorité du ministère italien des Affaires étrangères).

 

 

 

Réseau Voltaire
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27 novembre 2009 5 27 /11 /novembre /2009 12:44


La tour de Babel était selon la Genèse une tour que souhaitaient construire les hommes pour atteindre le ciel.

Selon les traditions judéo-chrétiennes, c'est Nemrod, le « roi-chasseur » régnant sur les descendants de Noé, qui eut l'idée de construire à Babel (Babylone) une tour assez haute pour que son sommet atteigne le ciel.

Descendants de Noé, ils représentaient donc l'humanité entière et étaient censés tous parler la même et unique langue sur Terre, une et une seule langue adamique. Pour contrecarrer leur projet qu'il jugeait plein d'orgueil, Dieu multiplia les langues afin que les hommes ne se comprissent plus. Ainsi la construction ne put plus avancer, elle s'arrêta, et les hommes se dispersèrent sur la terre.

Cette histoire est parfois vue comme une tentative de réponse des hommes au mystère apparent de l'existence de plusieurs langues, mais est aussi le véhicule d'un enseignement d'ordre moral : elle illustre les dangers de vouloir se placer à l'égal de Dieu, de le défier par notre recherche de la connaissance, mais aussi la nécessité qu'a l'humanité de se parler, de se comprendre pour réaliser de grands projets, ainsi que le risque de voir échouer ces projets quand chaque groupe de spécialistes se met à parler le seul jargon de sa discipline.

Wikipédia

 

En culminant à 818 mètres de hauteur, Burj Dubaï est devenu le plus haut gratte-ciel jamais construit. Inauguré le mois prochain, il devrait néanmoins se faire rapidement dépasser par d'autres projets.

Les chiffres disent à eux seuls l'immensité de l'édifice. Aux confins du désert du Rub al-Khali et du golfe Persique, Burj Dubaï taquine les rares cumulus et brille de mille feux. Elle est visible à plusieurs dizaines de kilomètres. 818 mètres de hauteur, 162 étages habitables, 517.240 m² de superficie, 35.000 personnes en capacité d'accueil… Après cinq années de travaux titanesques et des millions d'heures cumulées par les quelque 8.000 travailleurs employés sur le site - indiens pour la plupart et payés en moyenne cinq dollars par jour, quinze au mieux -, le chantier arrive à son terme. A l'intérieur, tout est prévu depuis des années pour accueillir les premiers occupants début décembre.

Le Figaro

 

Dubaï est tombé, avant hier...

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21 novembre 2009 6 21 /11 /novembre /2009 10:51
L'historienne Barbara Frale relance le débat autour du Suaire de Turin. Dans un nouveau livre, cette chercheuse des archives du Vatican affirme avoir découvert un texte invisible sur le tissu, prouvant selon elle qu'il s'agit bien du drap mortuaire ayant recouvert le corps de Jésus lors de sa mise au tombeau.

Une affirmation accueillie avec un immédiat scepticisme par tous ceux qui considèrent qu'il s'agit d'un faux datant du Moyen-Age et non d'une relique portant l'image de Jésus crucifié.

La fragilissime pièce de lin, propriété du Vatican, est enfermée dans un chambre protégée spéciale de la cathédrale de Turin, et n'est que rarement montrée au public.

Mme Frale dit avoir utilisé l'imagerie informatique pour révéler et agrandir des photos de mots, en grec, latin et araméen inscrits sur le Suaire. Elle affirme qu'on peut notamment y lire "Jésus le Nazaréen", et considère donc que le texte ne peut être médiéval, aucun chrétien de l'époque, faussaire ou pas, n'ayant pu évoquer ainsi la figure du Christ sans allusion à sa divinité.

Selon les sceptiques, la datation au carbone effectuée en 1988 a effectivement déterminé que le Suaire avait été fabriqué au XIIIe ou XIVe siècle.

Mais, selon Mme Frale, le type d'écriture figurant sur le drap évoque pour les spécialistes le Proche-Orient du Ier siècle. Ce texte pourrait avoir figuré sur un document d'identification apposé sur le suaire par un responsable légiste, afin que le corps puisse être identifié par les proches et inhumé dans les formes. Les métaux présents dans l'encre utilisée pourraient donc avoir incrusté ces lettres dans le tissu, a-t-elle ajouté.

Pour la chercheuse, le texte confirme également ce que disent les Evangiles des derniers instants de la vie de Jésus: un fragment en grec signale "enlevé à la neuvième heure", qui correspond à l'heure de sa mort. "Ce que j'ai étudié était un document ancien certifiant l'exécution d'un homme, à un lieu et une date spécifiques", dit-elle, toute considération religieuse mise à part.

Le livre de Mme Frale, "Le Suaire de Jésus le Nazaréen", a soulevé les objections d'autres experts. "Des gens travaillent sur des photos à gros grain et croient voir des choses", estime Antonio Lombatti, historien également auteur d'ouvrages sur le Suaire.

Il dit n'avoir jamais entendu parler d'utilisation d'inscriptions latines lors d'enterrements juifs au Ier siècle. Et réfute aussi l'idée que les autorités romaines rendent aux familles les corps des crucifiés après avoir pris soins de remplir des formalités par écrit... D'après lui, les cadavres étaient laissés sur les croix, ou jetés, pour rajouter encore à l'effet dissuasif. "Le message était que vous n'aurez même pas droit à une tombe où vos proches pourront vous pleurer", dit-il.

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14 octobre 2009 3 14 /10 /octobre /2009 17:38
Après l'Histoire de Ben Laden financé par la C.I.A., l'histoire de la fiche de Hitler Adolphe Jacob, des services de renseignements français, voici Bénito Mussolini employé par le MI-5, les services secrets britanniques.

Mussolini a été agent du MI-5
Des documents d'archive publiés au Royaume-Uni montrent que Benito Mussolini a commencé sa carrière politique en travaillant pour les services de renseignement britanniques (MI5) en 1917 pour un salaire de 100£ par semaine.

Journaliste de 34 ans, Mussolini était une recrue de choix pour le MI-5: il soutenait activement la participation de l'Italie à la Première guerre mondiale aux côtés des Alliés en publiant des articles de propagande dans son journal, Il Popolo d'Italia, et était également prêt à envoyer ses hommes «convaincre» les manifestants pacifistes à rester chez eux.

Peter Martland, l'historien de Cambridge qui a découvert les détails du contrat, explique dans les colonnes du Guardian: «A l'époque, l'Italie était l'allié le moins fiable de la Grande-Bretagne dans la guerre [...]. Mussolini était payé 100£ par semaine pendant au moins une année à partir de l'automne 1917 pour maintenir la campagne pro-guerre — l'équivalent de 6.000£ par semaine aujourd'hui (6.400 euros). [...] Je n'en ai aucune preuve, mais je pense que Mussolini, qui était un homme à femmes, a dépensé une bonne partie de cette argent sur ses maîtresses.»

Il explique que ce salaire était très conséquent pour l'époque, mais qu'il ne représente pas grand chose comparé aux quatre millions de livres dépensés chaque jour par la Grande-Bretagne pour l'effort de guerre.

Le contrat avec Mussolini a été signé par Sir Samuel Hoare, alors député et représentant du MI-5 à Rome, d'où il dirigeait une équipe de plus de 100 agents britanniques dans toute l'Italie. «Dans ses souvenirs, publiés en 1954, Samuel Hoare, qui devint lord Templewood, a évoqué ce recrutement» écrit Le Monde. Le même Hoare, devenu ministre des Affaires étrangères, signa en 1935 le pacte Hoare-Laval avec le désormais dictateur Mussolini, qui donna à l'Italie le contrôle de l'Abyssinie. L'impopularité de ce pacte en Grande-Bretagne força Hoare à démissionner.

Martland conclue: «Mussolini a fini sa vie pendu à l'envers à Milan, mais l'histoire n'a pas été tendre avec Hoare non plus, qui est considéré comme un homme s'étant accommodé du fascisme au même titre que Neville Chamberlain.»

[Lire l'article complet sur guardian.co.uk]


Source

Les noeudnoeuds vont dire "oui mais ils ont retourné leurs vestes, après"...

Mouarf... Il est évident que tous les "grands" (pourris) de ce monde travaillent pour la poignée de personnes qui dirigent la finance internationale, donc le monde.

Très logiquement, il ne peut pas en être autrement, avec ou sans élection.
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13 octobre 2009 2 13 /10 /octobre /2009 09:04

Par Mohamed Hantech et Firas Hammad



Pour le ministre irakien du tourisme et des sites archéologiques, Mohamed Abbas Al Aribi, le site archéologique d'Ur, au sud de l’Irak, n’est plus seulement le lieu de naissance du patriarche Abraham, ancêtre de tous les prophètes, mais aussi et surtout le site le plus menacé par les activités actuelles de l’armée américaine.


Le journal irakien Al Mada a rapporté cette semaine les propos du ministre qui déclare que « les travaux effectués par les américains, avec notamment la création de camps, le creusement de tunnels, l’établissement de murs de fortifications pour protéger leurs troupes, le nivellement des terrains à l’aide d’engins lourds ont gravement endommagé le site ». Ajoutant « que la présence militaire sur un site archéologique est en elle-même illégale et que nous avons adressé de nombreux appels aux américains pour qu’ils évacuent les lieux et s’interdisent de s’en approcher dans l’avenir ». Le ministre a rappelé qu’il agit en coordination avec les ministères de la défense et de l’intérieur, mais que tous ses appels sont restés lettre morte.

 

Le ministre a ajouté que des photos satellites de la ville d’Uruk-Warka*, proche de Ur, ont choqué l’archéologue allemande Marguerite Von Hess qui avait travaillé sur le site quelque temps avant l’occupation américaine en 2003.


L’archéologue allemande a estimé, à la vue des photos, que la colline sur laquelle a été construite la ville a subi de graves dégâts par suite de la construction de la base aérienne de Talil dans les environs de Nassirya au sud de l’Irak et a exprimé sa profonde déception en constatant que les bulldozers avaient fait disparaître tout un quartier de la zone sud-est de la ville.


L’expert archéologue britannique, Kohn Kurtis, responsable de la conservation des vestiges du proche orient au musé britannique, n’a pas été moins surpris et déçu que sa collègue allemande. Quand Kurtis a visité le sud de l’Irak, il y a un an, il a constaté que l’armée américaine avait édifié des constructions avec toutes leurs dépendances et leurs canalisations souterraines dans la base d’aviation de Talil, appelée aujourd’hui camp d’Adbour et ce, dans une zone d’Ur qui n’a pas encore fait l’objet de fouilles par des archéologues.


Selon certains archéologues, la situation actuelle à Ur avec des cimetières datant de près de 3000 ans avant J.C. et dont certaines tombes renfermaient des casques en or ainsi que des instruments de musique et autres objets de valeur inestimable enfouis avec les morts, leur rappelle celle qui prévalait à Babylone.


Là aussi les troupes américaines et polonaises avaient infligé de graves dégâts au site et détruit beaucoup de ses vestiges (Cf. De Babylone à "Camp Babylone" - IN). Elles ont fini par l’évacuer suite aux protestations et à la pression internationale.


Rappelons que Babylone était la capitale du roi Babylonien Nabuchodonosor.


Source: terreentiere.com

 


Les troupes américaines en Irak sont très mal vues par la communauté internationale des archéologues. Malgré tout, on a assisté récemment à une prise de conscience par certains officiers américains de l’importance des ruines babyloniennes, sumériennes et assyriens dans l’histoire universelle dont elles constituent un pan important et qu’elles méritent d’être protégées.

C’est ainsi que certains généraux américains ont distribué à leurs troupes des jeux de cartes portant au dos des photos de sites archéologiques irakiens importants. Une de ces photos représente l’arc colossal en briques ou « la voûte de Cyrus » considérée comme la plus importante voûte construite en terre cuite et sans la moindre structure armée. Le dos de la carte porte l’inscription suivante « ce monument a pu traverser dix sept siècles d’histoire, pourra-t-il t’échapper à toi aussi ? » indique le valet, et le 2 de trèfle « l’héritage de l’ancien Irak est une part de votre héritage ».


Les archéologues se font aussi du souci pour les vestiges islamiques de Samarra, au nord de l’Irak, considéré par l’UNESCO, depuis 2007, comme patrimoine culturel universel menacé.


L’UNESCO a alerté l’opinion internationale que les autorités irakiennes n’étaient pas en mesure de protéger le site de la vieille ville qui remonte au neuvième siècle. D’autres archéologues de la Sorbonne, à Paris, ont vivement critiqué la construction d’une caserne de police à proximité de la mosquée du Calife Al-Moutawakkel, au minaret en spirale et haut de plus de cinquante mètres et considérée comme le symbole de Samarra. Ils ont fait remarquer que cette caserne a été construite à proximité des ruines du palais de Aïssa « Jésus », construit en l’an 852.


Source: bible.archeologie.free.fr

 


Les propos du ministre irakien des sites archéologiques et du tourisme concernant le pillage du musée national n’étaient pas plus optimistes que pour les grands sites de Babylone, Ur et Samarra. Il a indiqué en effet que sur plus de quinze mille pièces de tout genre volées lors de l’occupation de Bagdad par les troupes américaines en mars 2003, seules quatre mille ont été récupérées. Selon l’archéologue allemande Von Hes, la plupart des pièces récupérées appartiennent au département des civilisations antiques, relativement moins protégé que les autres et que les pilleurs ont pu pénétrer facilement. Il semblerait que des gangs bien organisés avaient préparé son pillage et c’est pour cette raison que ces objets n’ont pas été retrouvés jusqu’ici ».

Mohamed Hantech et Firas Hammad


Titre original: Le site archéologique de Ur, en Irak, en danger (11 octobre 2009) - Traduit de l’arabe par Ahmed Manai - http://www.iraqirabita.org/index3.php?/

 

http://tunisitri.wordpress.com/2009/10/11/le-site-archeologique-de-ur-en-irak-en-danger/


Sur le même sujet:

De Babylone à "Camp Babylone" : http://www.internationalnews.fr/article-12826532.html

Pillage et vandalisme en Irak, berceau de la civilisation (Combat-Nature n° 143, novembre 2003). Repris par 2003). Repris par 2003, pp. 57-61) Repris 

 

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29 septembre 2009 2 29 /09 /septembre /2009 07:16
Un historien victime de la guillotine sèche

En 1985, un jeune chercheur soutenait à Paris IV-Sorbonne, devant un jury prestigieux, une thèse intitulée : Contribution à l'étude du génocide franco-français : La Vendée-Vengé.


Un travail exceptionnel. Qui lui valut d'être félicité par certains. Mais aussi d'être littéralement lynché par d'autres. Reynal Secher attendait au moins un débat contradictoire. Il n'eut droit qu'à des invectives et à des insultes. Et à <une condamnation à la guillotine sèche. Du jour au lendemain, il devint un paria et perdit dans l'aventure sa carrière universitaire, sa maison, sa santé...

Le premier à sonner l'hallali fut un universitaire (aujourd'hui professeur émérite à Paris I-Panthéon-Sorbonne), Jean-Clément Martin, membre du comité scientifique de la Société des Etudes robespierristes. Reynal Sechel relève quelques-unes des attaques de cet « érudit » pour qui le génocide vendéen ne fut qu'une simple opération de police qui aurait dérapé, ici ou là, sous le feu de l'action.

Suivirent d'autres tenants du dogme républicain, puis de journalistes ( La Tribune, Ouest-France, Télérama, Libération etc) qui, avec plus ou moins de savoir-faire, s'ingénièrent à coller sur le dos de Secher l'étiquette qui tue : « révisionnisme »(1). Ce qui est pour le moins indécent de la part de gens qui, niant le génocide vendéen ( des dizaines de milliers de personnes exterminées non pas en raison de ce qu'elles faisaient, mais de ce qu'elles étaient), relèvent elles, à la fois du révisionnisme ( la répression en Vendée, simple mesure de police) et du négationnisme ( il n'y a pas eu de génocide).

Un autre que Reynald Secher (bientôt abandonné par ceux-là même qui lui avaient dit « Foncez, nous sommes derrière-vous »), se serait écroulé. Pas lui. Et pourtant....

– Je me retrouvais désargenté, endetté et sans source de revenus professionnels (...) Quant à ma carrière universitaire (...) elle fut définitivement brisée. J'ai postulé à plus de 20 postes jusqu'au jour où un professeur, se disant « admirateur de mes travaux », m'expliqua que je n'avais aucune chance d'être élu, mon nom et mon oeuvre étant trop marqué politiquement et idéologiquement. J'en pris acte.

Dans ce livre, incisif et dur tout à la fois, et qui démontre textes à l'appui pourquoi et comment il y eut un génocide en Vendée, Reynald Secher témoigne pour la première fois de ce qu'il eut à subir. Il n'empêche qu'aujourd'hui le génocide vendéen est en passe d'être officiellement reconnu. Un génocide « légal ». Sans doute pas le premier. Mais le premier de type moderne, proto-industriel. « avec ses deux caractéristiques, c'est-à-dire la planification et la volonté souveraine d'un peuple d'exterminer et d'anéantir une partie de lui-même ».

Le témoignage d'un homme, mais aussi,
 un implacable témoignage
 pour l'Histoire.

Alain Sanders.
Journal Présent du jeudi 24 septembre 2009


(1) L'un d'entre eux téléphona même à son fils, âgé de 8 ans, pour lui demander si son père avait « un portrait d'Hitler » et s'il lui faisait faire « le salut nazi...»

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  • Atelier Fol'Fer, BP 20047 - 28260 Anet. Tél : 06.74.68.84.40 - Prix 19 euros franco.
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Trouvé sur l'excellent DEVENIR LUCIDE
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27 septembre 2009 7 27 /09 /septembre /2009 08:29
Voyons, tout d'abord, ce que sont les Cagots :

Bénitier des cagots Ste Colome

Les cagots  font partie d'une peuplade pyrénéenne d'origine inconnue, rejetée par la population, à l’instar de la caste des intouchables indiens. On les trouve des deux côtés des Pyrénées et dans le sud de la Gascogne, désignés sous diverses appellations : agots en Espagne, agotaks, kaskarots au Pays basque,  capots, gahets en Gascogne ... etc  (kakou en celte)...Ils étaient particulièrement nombreux en Béarn , répartis un peu partout, mais avec des concentrations plus fortes dans tout le Piémont, en vallée d'Aspe et le long du gave d'Oloron.
                   Leur provenance est mystérieuse, mais dans la plupart des hypothèses, ils correspondraient à une peuplade vaincue, de religion différente , donc hérétiques (barbares venus de l'est, wisigoths, arabes, ariens, cathares...). Ils apparaissent au X°s sous l’appellation de chrestiaas, ce qui laisse supposer qu’ils s’étaient convertis au catholicisme et faisaient même preuve de zèle dans le domaine de la pratique religieuse, d’où leurs surnoms qui laissaient entendre qu’ils étaient hypocrites. C'est sous cette dénomination qu'ils sont enregistrés dans le recensement de 1385 initié par Gaston Fébus
                  Repoussés à l’extérieur des villages, en lisière de forêts, ils furent assimilés à des lépreux qui devaient les côtoyer, ainsi que tous les parias successifs . Selon une croyance tenace , on pouvait les reconnaître à certains traits physiques, comme leurs pieds palmés ou l’absence de lobes à leurs oreilles. Ils ne devaient pas se déplacer les pieds nus de peur qu'ils ne transmettent de maladie, ni laisser pousser de trop leurs cheveux.
                On leur prêtait des pouvoirs paranormaux, contradictoirement, aussi bien négatifs que positifs (guérisseurs)...C'est ainsi qu'on disait que parfois, les fruits pouvaient se dessécher en un instant à leur seul contact.  L’irrationnel ayant ses raisons que la raison ignore, ils faisaient parfois office de médecin et de sage-femme (sic!). Toute fonction publique leur était par contre interdite, ainsi que toute possession foncière. 
                Ils avaient bien entendu leur propre fontaine dont le nom s'est perpétué dans quantité d'endroits en Béarn. (la houn dous cagots.., la hounda de la cagote...) Ils se spécialisèrent dans le domaine du bois, du fait de leurs hébergements situés en bordures de forêts et surtout du fait que le bois était censé ne pas communiquer de maladie (peste, lèpre..). Ainsi leur tendait-on  les marchandises, ainsi que les osties à l’église, au bout d’une longue palette de bois. Ils acquirent d’ailleurs une telle  maîtrise en ébénisterie, confection de tonneaux et charpente, qu'ils finirent par devenir incontournables en Béarn, pour tout ce qui concernait les ouvrages en bois.  
              Autre signe d'ostracisme, ils avaient leur petite entrée latérale particulière dans les églises, leurs places dans un renfoncement obscur , leur propre bénitier...et leur cimetière particulier (qu'ils partageront plus tard avec les huguenots) . On les obligeait à se signaler quand ils arrivaient dans le village,  par des bruits de crécelles, et à porter un signe dénonçant leur état: une patte d’oie rouge. Leur rejet dura plusieurs siècles et malgré la publication d'édits en leur faveur, il fallut attendre la Révolution pour enregistrer une rupture définitive avec cet honteux  passé. Pourtant, au début du siècle dernier , les gens savaient encore qui en était...

(extrait de Lo Noste Béarn  d' Hubert Dutech)


Source


J'ai trouvé une référence au fait qu'ils avaient une température corporelle irradiante, ce qui va en phase avec leurs facultés d'irradiations. Mais c'est encore un peu trop limite pour en tirer des conclusions.

Le sujet est très flou et même l'hypothèse extra-terrestre est proposée. Ma théorie, simple, est que notre "faculté" à ne pas vraiment nous intégrer dans cette société, a être réfractaires à ses principes basiques nous parraissant absurdes, est que nous avons un ou plusieurs gènes de Cagot, gènes qui se réveilleraient après avoir sauté plusieurs générations.

Voilà, je vais continuer les recherches, en invitant ceux que ça interesse à en faire de même. Il semble que le phénomène se soit répandu dans presque toutes la France, ce qui est normal compte tenu de la longue période d'ostracisme. Ce n'est qu'au siècle dernier que les Cagots ont disparus. Non pas corps et biens mais en étant assimilés au reste de la population.

Qui étaient-ils vraiment à l'origine, d'où venaient-ils?
Je pense que nous ne trouverons pas les réponses, mais en regroupant les informations, nous pourrons peut-être en savoir plus.

Quelques liens :


http://www.originepyrenees.com/mag/hist/

http://cgpa64.free.fr/cagots/13/131.HTM

http://secretebase.free.fr/civilisations/autrespeuples/chrestians/chrestians.htm

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17 septembre 2009 4 17 /09 /septembre /2009 12:20
Trouvé sur BELLACIAO, cet article met en exergue un fait important de la deuxième guerre mondiale. Je ne veux, bien entendu, pas parler de la première remarque...

de Bernard Gensane

Deux passages ont retenu mon attention durant le deuxième volet (15/09/09) du documentaire “ Apocalypse ”. C’est très subjectif, mais on ne se refait pas.

On nous montre, pendant quelques secondes l’actrice Magda Schneider «présentée au Führer à Berchtesgaden. » Aux pieds d’Hitler, quelques têtes blondes jouent gaiement. Parmi elles : Romy Schneider, âgée de trois ans.


Ce bref épisode ne correspond pas à la réalité. Magda Schneider, la brave et plon-plon mère de Sissi impératrice, était une amie de Martin Bormann, très proche conseiller d’Hitler, camarade de Rudolf Höß, le futur commandant d’Auschwitz. C’est Bormann qui fit construire le Nid d’aigle où les grands dignitaires du régime se retrouvaient en famille. Il fallait être très proche de ces cercles pour être reçu dans ce site sublime. Le chalet de Magda était situé à une vingtaine de kilomètres de Berchtesgaden. Romy fréquentera d’ailleurs l’école primaire de cette petite ville à la fin de la guerre.

C’était cela aussi, le nazisme : l’image chaleureuse d’une actrice des familles et l’amitié de l’homme de confiance d’Hitler. Magda a-t-elle jamais su si Bormann s’était suicidé en 1945 ou s’il était parvenu à se réfugier en Amérique latine ?


Est-ce à cause de ce lourd passé que Romy a, consciemment ou inconsciemment, donné à ses deux enfants les prénoms de David et Sarah ?

 


Autre bref moment sans aucun rapport avec le précédent : on nous parle d’un brillant général allemand comptant parmi ses hauts faits d’armes la prise de plusieurs villes françaises, dont Arras. Loin de moi l’idée de dénigrer les qualités de cet officier, mais l’armée allemande a pris Arras encore plus facilement que les révolutionnaires français la Bastille.

Cela m’a été raconté maintes et maintes fois par mon père et mon grand père qui vivaient à l’époque dans le chef-lieu du Pas-de-Calais.


La veille de l’entrée des Allemands dans Arras, un (pas deux) avion a survolé la ville. Très lentement et très bas. Mon père m’a toujours dis qu’il aurait pu reconnaître le pilote dans la rue, et que s’il avait disposé d’un fusil ce jour-là il aurait pu facilement toucher l’aéronef. Au bout d’une dizaine de minutes, on entendit deux petites explosions dans le lointain. Le pilote allemand s’était délesté de deux bombes, sans causer de vrais dégâts, avant de repartir d’où il était venu.

Le lendemain, une imposante colonne allemande se présenta à l’entrée d’Arras – ville de garnison, patrie de “ L’ami Bidasse ”, ne l’oublions pas. Il n’y eut aucune résistance militaire face à cette invasion. Ou plutôt, si. Un (pas deux) soldat anglais, armé d’une mitrailleuse, se plaça dans l’enfilade du boulevard par lequel les Allemands progressaient et il tira. Il parvint à arrêter l’avance des Allemands pendant une demi-heure avant d’être abattu.


Tout cela pour dire que la “ désorganisation ” de l’armée française (supérieure en nombre et en armement à la Reichswehr à ce moment précis des hostilités) n’était pas le fait du hasard. Au plus haut niveau de l’État-major et de certaines sphères politiques, l’ordre fut bel et bien de ne pas se battre. En tout cas , le moins possible. Mieux valait Hitler que le Front populaire.




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