Me vient en mémoire cette anecdote vieille de 15 ans...
Je passais au tribunal pour tapage nocturne. Bon, il est vrai qu'on avait exagérés, lors d'une fiesta, à courir sur les toits des maisons voisines. J'habitais une maison d'un quartier ouvrier, où les maisons, identiques, s'enfilaient tout le long de la rue...
Nous étions jeunes, désespérés et cons, bourrés, en plus, c'est un fait. Mais l'intervention policière fut aussi conne. A ce demander s'ils ne font pas des concours, des fois.
Lorsqu'un pote est allé leur parler et a pris une baffe, j'ai pété les plombs... J'ai déballé mon sac sans me rappeler de ce que j'ai dit. Mais ce devait être du copieux.
- "Vous avez eu de la chance que les agents ont d'autres choses à faire, Monsieur Ferlin, car les propos que vous avez tenus étaient dignes de la correctionnelle". A dit le juge...
Je suis arrivé au tribunal en jean troué, pas rasé. Ce n'était pas fait exprès, c'était une époque de totale perdition, comme peut en fabriquer le système. J'étais ce que sont des centaines de milliers de jeunes, désoeuvrés, sans espoir, perdus...
J'ai quand même eu de la chance, car le procureur demandait 3000 francs d'amende, et le juge, m'ayant pris à la bonne, n'en a jugé que 600...
J'ai adoré son conseil, en fin de jugement : " Monsieur Ferlin, réveillez vous...".
C'est fait, gentil juge, et je te dédie cette chanson, à toi ( pas le pire, visiblement ) et à tous les collabos du système, nombreux, trop nombreux.
Les connards ont envahit ce pays, avec leurs privilèges, leurs acquis et leurs abus. Ils ne font que protéger ce qu'ils ont chèrement payer avec leur sueur, leurs compromissions ou leur cul. Souvent sans la sueur, mais avec une compromission totale.
Alors, Monsieur le juge, t'es tu réveillé toi-même ou bien tu continues a soutenir ce système inhumain?
En lisant les commentaires, ces jours-ci, je me dis que tout est perdu, la division règne, le chacun pour soi prévaut sur le bien commun. Tout est donc perdu, mais c'était écrit, alors je ne suis pas déçu.
Je m'attends au pire depuis bien longtemps. Garabandal est vrai... J'en suis persuadé, désormais. J'aurais aimé l'utopie d'un peuple soudé, marchant ensemble, tel un rouleau compresseur, pour se libérer. Un peuple répondant à la violence par la force du nombre, par une unité invincible.
Que néni, la lâcheté et l'individualisme a pollué la majorité des esprits. Il n'y aura donc que chaos, au lieu d'une sainte anarchie constructive.
Nous paierons tous le prix de la division. Personne ne gagnera, l'humanité actuelle perdra, car le Châtiment viendra.
Heureusement que Dieu est là, car l'humain, en général, est bien trouble, bien faible, vraiment trop con.
Lorsque ça bouge, que ce soit dans les banlieues ou dans la rue, il se réfugie dans son petit confort intérieur... Paix, Paix, Paix... ( laissez moi vivre ma petite médiocrité tranquille )...Je supporterais tout tant que mon intégrité ne sera pas atteinte.
Tout le monde a oublié les cimetières remplis de jeunes cadavres tombés pour faire avancer leur emprise. Tout le monde s'est réfugié dans la lâcheté et la division, le mépris de la différence, dans les ordres émis par l'Elite.
Comme d'habitude, seule une minorité montera au front, résistera, versera son sang, alors qu'une majorité collaborera d'une façon active ou passive.
A ces quelques résistants, je dédie cette chanson.
Ensemble, nous serons responsables du Châtiment qui vient. Ne soyons pas surpris. Nous avons quittés Dieu et celui-ci va venir nous rappeler qui Il est. Nous n'avons pas voulu prendre notre destin en main. Nous n'avons pas voulu nous battre pour rester humains.
Nous mériterons tous ce qui va se passer.
Inch Allah.