Le message des syndicats, avant le départ du cortège, reflétait bien le sentiment présent. Nous ne sommes plus dans la rue pour les retraites, nous sommes dans la rue contre les traîtres à la nation. C'est le chef du gouvernement qui est maintenant visé, et qui l'a toujours été.
Mon sentiment est toujours le même, cette action citoyenne, manipulée dès le départ par les syndicats ( une manif tous les 36 du mois au départ, les deux dernières manifs en pleine période de vacances ) et les médias qui collaborent avec enthousiasme à la désinformation, était la dernière action pacifique du peuple français.
Désormais, les portes sont ouvertes aux actions beaucoup plus radicales et la moindre étincelle, dans les mois à venir, mettra le feu aux pays.
Que ceux qui sont restés tranquillement dans leur fauteuil ne viennent pas pleurer. L'action est un train qui peut se prendre en marche, mais inutile de pleurer sur le quai lorsqu'il n'y aura plus de rail.
Même si nous étions moins que la dernière fois, la
mobilisation reste très forte en Bergeracois.
Quand le pouvoir s'accapare les moyens publics
La chose significative, aujourd'hui, fut le parcours et la présence policière. Nous sommes passés devant la gendarmerie, le commissariat de Police, la marie, mais devinez où la présence policière était concentrée et manifeste ( sinon aux carrefours pour contrôler la circulation ).
Devant le bureau local de L'UMP, deux motards de la Police, et de l'autre côté du trottoir, des policiers de la BAC.
C'est un joli symbole d'un parti politique qui réquisitionne les forces de l'ordre pour son unique intérêt, tout cela parce que quelques affichettes ont été collées sur les vitrines lors de la dernière manifestation.
C'est le signe d'un état qui devient policier, c'est le signe, déjà manifeste, que le fascisme s'intalle inlassablement au pays des droits de l'homme.
Les français du XXI ème siècle accepteront-ils ce que leurs ancêtres ont combattu?