Michèle Alliot-Marie a demandé à l'inspection des services judiciaires d'enquêter sur d'éventuels dysfonctionnements dans l'enquête sur des disparitions d'enfants dans l'Isère, dont le sort d'une douzaine de cadavres non identifiés qui, d'après "Le Nouvel Observateur", ont été détruits en 1998 à Grenoble avec l'accord du parquet.
Dans l'Isère, où neuf cas de disparitions ou de meurtres d'enfants restent non élucidés, ces révélations sont mal vécues par les familles des victimes.
"Le garde des Sceaux souhaite que l'on donne la vérité aux familles", a déclaré dimanche sur France-Info Guillaume Didier, porte-parole du ministère de la Justice. Et pour cela, Michèle Alliot-Marie a décidé d'une "une enquête administrative interne".
"On entend parler de destruction de corps humains. On entend parler de disparition de dossiers, de destruction d'ossements", a rappelé Guillaume Didier.
Composée de magistrats spécialisés, l'inspection des services judiciaires va "pouvoir se faire communiquer les pièces des dossiers qui existent toujours (et) entendre les différents acteurs de ces enquêtes", a expliqué le porte-parole du ministère.
"Le Nouvel Observateur" rapporte cette semaine que, "débordant de scellés", le service de médecine légale du CHU de Grenoble a demandé en mars 1998 l'autorisation au parquet de détruire un certain nombre d'objets. Son courrier contenait une liste de six pages répertoriant près de 250 scellés biologiques, parmi lesquels "une douzaine de dépouilles non identifiées".
D'après l'hebdomadaire, le procureur de la République de Grenoble, Pierre-Marie Cuny, a répondu par écrit en mai 1998: "Les prélèvements biologiques que vous détenez peuvent être détruits". Alors qu'il avait noté "à conserver" en marge de certains scellés de la liste, le magistrat n'avait rien précisé pour les dépouilles non identifiées.
Je rajoute, suite à cette nouvelle accablante, le reportage diffusé par France 3, il y a une dizaine d'années. Attention, c'est très dur.
dans son livre de 400 pages "Pasque di sangue" (Pâques de sang), la pratique du meurtre rituel des enfants chrétiens chez les juifs ashkénazes. Il révèle l'utilisation magique & thérapeuthique du sang humain dans la Kabbale, ainsi que l'existence de trafic clandestin de sang humain, labellisé Kasher.