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25 juillet 2009 6 25 /07 /juillet /2009 08:24

Une nouvelle tendance dans l’alarmisme climatique

Global Research, Dr David Evans, 23 juillet 2009


      Dernièrement, le sénateur Steve Fielding a demandé à Penny Wong, ministre australien du Changement Climatique, en quoi les émissions humaines pourraient-elles êtres responsables du réchauffement planétaire, puisque la température de l'air est passée par son apogée en 1998, et qu’une tendance au refroidissement a démarré en 2002, alors que le niveau de dioxyde de carbone a augmenté de cinq pour cent depuis 1998. Je fus l'un des quatre scientifiques indépendants choisis par Fielding pour l'accompagner lors de sa visite au ministre.


      Le conseiller du ministre nous a dit en substance que les tendances à court terme de la température de l'air ne sont pas pertinentes, et de nous focaliser plutôt sur l'augmentation rapide de la chaleur emmagasinée par les océans :



Figure 1 : Le graphique de Wong


      C'est la nouvelle tendance de l’alarmisme climatique. Auparavant, le réchauffement planétaire avait toujours été mesuré à la température de l'air. Mais les données de la température de l'air collectées par satellite indiquent toutes une légère tendance à la baisse depuis 2002. Les thermomètres terrestres privilégiés par les alarmistes montraient un réchauffement jusqu'à 2006, mais ils montrent depuis lors la venue d’une tendance au refroidissement.


      (On ne peut faire confiance aux thermomètres terrestres, car, même aux États-Unis, 89 pour cent d'entre eux ne respectent pas les directives d'implantation disant qu’ils doivent être à plus de 30 mètres de toute source de chaleur artificielle irradiante ou réfléchissante, et leurs données sont toujours « corrigées. »)


      Les températures océaniques n'ont pas été mesurées convenablement avant mi-2003, au moment où le réseau Argo est devenu opérationnel.


      Avant Argo, les températures océaniques étaient mesurées avec des bathythermographes non récupérables (XBT), des sondes jetables, tirées dans l'eau à l’aide d’une arme depuis un navire le long des principales routes maritimes commerciales. La couverture géographique des océans du globe était médiocre, les XBT n’allant pas aussi profond que les sondes Argo, et leurs données sont bien moins précises.


      Le réseau Argo est composé de plus de 3.000 petites sondes automatisées à la dérive, flottant autour de tous les océans du monde. Les sondes Argo plongent à 1.000 mètres ou plus, enregistrent la température, puis remontent pour envoyer la mesure par radio.



Figure 2 : Le réseau de flotteurs Argo mesure la température de tous les océans.


Figure 3 : Le flotteur Argo descend à sa profondeur de croisière, dérive pendant quelques jours, remonte tout en enregistrant la température, puis transmet ses données aux satellites.


      Les données Argo montrent que les océans ont une légère tendance à se refroidir depuis au moins fin-2004, et peut-être dès mi-2003, quand le réseau Argo a démarré.



Figure 4 : La chaleur emmagasinée par les océans entre mi-2003 et début 2008, telle que l’a mesurée le réseau Argo entre 0 et 700 mètres. Il y a des fluctuations saisonnières, car les océans occupent essentiellement l'hémisphère sud, mais la tendance peut être évaluée à partir des hauts et bas. (Ceci montre des données corrigées, après que les données de certains instruments préjugées froides aient été supprimées. Les résultats initiaux d’Argo montraient un fort refroidissement.)


      Josh Willis, du Jet Propulsion Laboratory de la NASA, en charge des données Argo, a déclaré en mars 2008 : « Il y a eu un très léger refroidissement, mais rien de vraiment significatif. »


      Les données océaniques, sur lesquelles s’appuient les alarmistes pour fonder leur tendance au réchauffement, proviennent toutes des XBT, d’avant Argo. Depuis que nous mesurons les températures océaniques convenablement, le réchauffement a disparu. Et, comme par hasard, il a disparu juste au moment où nous avons commencé à le mesurer correctement ! Avez-vous remarqué à quel point est visible l'augmentation de la chaleur interne des océans de 2004 à 2006, ci-dessus sur le graphique du ministre, alors que les données Argo montrent une tendance au refroidissement ? Il y a-là un problème.


      Les données Argo sont extraordinairement difficiles à trouver sur Internet. Il n’existe aucun site officiel ou non officiel indiquant les dernières températures océaniques. En gros, la seule façon d'obtenir ces données, c’est de les demander à Josh Willis (ci-dessus). Le graphique ci-dessus vient de Craig Loehle. Il a obtenu les données auprès de Willis, les a analysées, et a mis les résultats dans un document évalué par les pairs sur Internet. Compte tenu de l'importance de la température océanique, ne trouvez-vous pas cela extraordinaire ?


      Si les données Argo montraient une tendance au réchauffement, ne pensez-vous pas qu'on leur ferait une publicité à n’en plus finir ?


      Que se passe-t-il donc ? Nos meilleures données, celles des satellites et d'Argo, indiquent à la fois que l'air et les océans ne se sont pas réchauffés depuis au moins cinq ans déjà. À court terme, certains dynamiques refroidissantes dominent le réchauffement dû aux émissions humaines.


      Examinons la tendance à long terme. La période médiévale chaude, autour des années 1000 à 1300, fut un peu plus chaude qu’aujourd’hui : des récoltes poussaient au Groenland, et il y avait aux quatre coins du monde de nombreux indices d’une chaleur plus grande au cours de cette période. Cela occasionna un froid plus rigoureux lors d’une petite période glaciaire de 1400 à 1800 : en Europe, les animaux mourraient de froid, même dans les étables, et la Tamise gela chaque hiver à Londres (la dernière fois qu’elle gela fut en 1804).


      La température de l'air mondiale a augmenté à un rythme régulier de 0,5°C par siècle depuis en gros 1750, quand le monde s’est relevé de la petite période glaciaire.



Figure 5 : Les données valables sur la température mondiale de l'air ne remontent qu’à 1880. Cette analyse d’une tendance régulière à la hausse et les oscillations sont simplement une observation empirique du Dr Syun Akasofu. Le GIEC (ou IPCC) a largement médiatisé ses prévisions de 2001.


      Par-dessus cette tendance générale, il y a des oscillations qui durent environ 30 ans dans chaque sens :

      - de 1882 à 1910, refroidissement

      - de 1910 à 1944, réchauffement

      - de 1944 à 1975, refroidissement

      - de 1975 à 2001, réchauffement


      En 2009, nous sommes là où pointe la flèche verte dans la figure 5, avec la température se stabilisant et commençant à diminuer légèrement. Ce modèle suggère que le monde est entré dans une période de refroidissement jusqu'aux environs de 2030.


      La tendance à long terme suggère que le réchauffement de la dernière période (1975-2001) était identique au précédent (1910-1944), et que, quand les effets de la petite période glaciaire cesseront enfin, la température redeviendra comme lors de la période chaude médiévale (qui était aussi celle qui prévalait durant l'optimum romain, et avant cela lors de l'optimum Holocène).


      Et l'influence humaine ? Les émissions humaines de CO2 étaient pratiquement inexistantes avant 1850 et furent négligeables jusque après 1945 par rapport au taux actuel.


      Il est bon de garder à l'esprit qu’aucune preuve concrète ne montre que le dioxyde de carbone est la cause principale du dernier réchauffement [*], ce n'est qu’une hypothèse, et le calcul de la montée future de la température provient en majorité du réchauffement d’une fausse remontée de vapeur d'eau pour laquelle il n’existe que des preuves contraires.



      Le Dr David Evans a travaillé pour l'Australian Greenhouse Office de 1999 à 2005, pour construire le modèle de comptabilisation du carbone que l'Australie utilise pour suivre le carbone dans sa biosphère, aux fins du Protocole de Kyoto. Il est mathématicien et ingénieur, avec six diplômes universitaires, dont un doctorat de l'Université de Stanford.



Original : www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=14504
Traduction libre de Pétrus Lombard pour Alter Info



* Ndt : Surtout que nous savons que, contrairement à ce que montrent les données pipées du GIEC, le CO2 n’a pas vraiment augmenté, mais est plutôt sujet à des variations dues sans doute à des causes naturelles, comme le volcanisme. Voir « Avant l’ère industrielle, le taux de CO2 était à peu près le même qu’aujourd’hui. Pourquoi nous raconter le contraire ? »

 

Trouvé sur ALTERINFO

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