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14 avril 2009 2 14 /04 /avril /2009 12:16


Une enquête sur la polémique sur le « stress au travail », ou plutôt, la polémique sur la dégradation des conditions de travail et la pression exercée sur les salariés.
Coïncidence, Xavier Bertrand annonçait hier « le lancement d’une enquête nationale pour mesurer le stress au travail et identifier les secteurs touchés ».
Enquête confiée à l’INSEE, « sera annuelle et basée sur des questionnaires »auto-administrés« croisant les conditions de travail du salarié et son état psychologique. »
Une fois encore, les annonces et les demandes d’enquêtes masquent une réalité bien connue des salariés : réorganisations, licenciements, restructurations, redéploiements des équipes, autant de mot pour que les profits augmentent, pour que la productivité augmente.
Maximisation de la force de production, les employés sont des machines sur un flux tendu, les rebus (employés qui craquent dans la chaine de travail) sont des statistiques que la société enverra à la poubelle.
Mais qu’elles en sont les conséquences : recrudescence des suicides (constatée sur et en dehors des lieux de travail), développement des maladies liées au stress, morts prématurées, arrêt de travail pour raison de santé.
Plutôt que de feindre une nouvelle fois d’être préoccupé , et de lorgner sur « les conditions psychologiques individuelles » qui poussent les salariés à l’extrême - chères au patronat en général - , les politiques, les citoyens, les employés et les patrons devraient simplement regarder les conditions de travail des salariés, conditionné par un système qu’il faudra changer ou faire évoluer.
Peut on être heureux au travail ? Doit on être heureux au travail ? Un travail qui occupe une place non négligeable dans les vies.
A suivre dans d’autre article.
Voir également sur Agoravox TV :
Harcèlement, violence psychologique : Le travail peut-il tuer ?
Echapper aux Manipulateurs : Les solutions existent
Psychologie : L’analyse Transactionnelle
L’économie du bonheur (bourdieu)
Annexe :
Le Bonheur National Brut.
Économie du bonheur
Indice de développement humain
Voir la vidéo: http://www.agoravox.tv/tb_receive.php3?id_article=22341

Merci gilles.
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commentaires

F
J'ai le même parcours, Gilles. La situation était grave dès mon entrée dans le monde du travail, en 1989, elle est aujourd'hui inhumaine.Et nous sommes en France. Je n'ose pas imaginer ce qu'il en est dans le tiers monde...Même dans le pire des scénarios, je sais que je serais loin de la réalité.
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L
Cette vidéo déclare avec précision comment la loi francaise a précarisé le travail pour faire appel aux intérimaires, et particulièrement dans le cas du désormais célèbre Harcelor Mittal. toute ma vie, j'ai quitté mon emploi pour la route buissonnière dès la première humiliation. Evidemment, je n'ai pas fondé famille ni cumulé propriétés, mais ai pu entrer ainsi dans une quarantaine d'entreprises. Souvent, la première humiliation intervenait très vite, mais la plupart du temps, elle arrivait la veille de la paye, laquelle ne tenait pas toujours sa promesse. Monde cruel !Une pensée pour monsieur Pruvost.
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B
Par expérience personnelle, je peux répondre oui on peut se suicider pour un boulot. J'ai eu envie de le faire car je n'avais plus de vie à part le boulot et quand le boulot va mal c'est toute sa vie qui s'effondre. Quand on se donne par naïvité et dévotion à un boulot et qu'en face on vous traite de m**** et qu'en plus on vous dit que personne ne voudra jamais de vous ...
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