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13 septembre 2007 4 13 /09 /septembre /2007 19:45

Petites corruptions locales.

Coût pour les contribuables : un million d'euros.


Il n'y a plus de journaliste chez moi, mais je n'en ai pas besoin. J'agis.

Le petit maire de mon petit village voit arriver le remembrement. Ravi, il en profite pour virer un plus petit paysan et s'approprie un joli bout de terre touchant les siennes, certes, mais virant l'autre à un litre de gazoil de chez lui. Il souhaite ensuite engager un projet de sablière, au bord du Cher, sur ses terres gagnées et pour ce faire, les fait impunément déclasser de première en troisième catégorie. Il monte le dossier et le dépose pour l'enquête d'utilité publique quinze jours à la mairie.

 

Je consulte le premier jour, et constate tous les inconvénients et aucun avantages. Pas de base nautique en fin de travaux où je puisse, à vélo, emmener ma fille, pas de baisse d'impôts communaux dûs à une si belle activité professionnelle, je ne sais combien de camions au stop sous les fenêtres de ma maison du douzième siècle et une sérieuse déterrioration du site adorable choisi pour traverser le canal.

 

Je souligne que j'habite ce sympathique petit bourg où Alain Fournier s'inspira de son roman « Le Grand Meaulne ».

 

Je reviens le quatorzième jour, ouvre le cahier d'observations publiques, où deux petits commentaires se réjouissent ( des parisiens voisins ) et un de la DDE renâcle ( alors que j'ai rameuté toute la ville ). J'ajoute mon point de vue et m'inquiète de savoir pourquoi le tracé ne rejoint pas directement la nationale à deux kilomètres de là, de l'autre coté du Cher et évitant ainsi les traversées de deux bourgs. Monsieur le maire renvoie le dossier qui reste en suspens. « Oui mais » réponds le Préfet

 

Puis il contacte le maire de l'autre commune responsable du pont qui objecte un arrêté, limitant à dix neuf tonnes sauf transport scolaire. Il entreprend de tracer une autre piste à travers un bois au frais de la commune qui n'aura jamais servi. L'autre maire finit par installer des bornes plastiques rouges et blanches pour limiter les croisements de deux véhicules. Une rangée contre le trottoir du pont à droite et une rangée au milieu à gauche. L'interdiction passe à six tonnes. Après avoir risqué l'accident surplace, j'entreprends de repousser cinq bornes, avec mon pneu avant, au milieu du pont, au niveau du pilier central, pour autoriser le croisement et interdire la manoeuvre de recul jusqu'au virage d'entrée, très dangereuse. À chaque fois que je repasse, les bornes ont été remises. Puis un jour, un tas de sable est installé tout le long du pont juste derrière les bornes. J'ai compté, ayant travaillé moi-même dans des sablières, quinze godets de deux tonnes...ajoutez quinze tonnes d'eau et vous comprendrez pourquoi six mois plus tard, le pont, ayant supporté quarante cinq tonnes de sable mouillé.... a été jugé à refaire.

 


 

Après six autres mois de travaux et un million d'euros, le pont a pu être refait à neuf et le dossier sablière accepté.

 


 

Vivement que je sois maire que je puisse faire accepter et financer ma piste de cross pour 4 / 4 dans ma joyeuse carrière de glaise personnelle...Sûr, tous les parisiens et les paysans locaux vont se réjouir...ils en ont tous au moins un !

 

Je suis sûr que rien qu'en pensant à moi, il vont en écraser et pouvoir se défouler...! (pensez donc, à quinze euros de la demi heure...dans un an...j'ai le mien...! )

 


 

Prochain épisode : l'élevage de deux mille cinq cents cochons.

Gilles Couturier.

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