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A LA UNE

15 octobre 2008 3 15 /10 /octobre /2008 20:08
medium_television.gif Je viens de lire cet article sur une émission de l'épouse d'un ministre...

On se demande s'il y aura autre chose que des époux ou amants de politiques dans un proche avenir, à la télévision et à la radio. En tout cas, tous leur lèchent les bottines.
Mais ne soyons pas méchants, ils doivent le faire pour toucher leur salaire, ces misérables petits adorateurs de pastilles Vichy.

Non, on ne nous ment pas seulement sur les évènements du 11 septembre 2001, on ne nous ment pas seulement sur le "réchauffement climatique" dû aux citoyens qui essaye de survivre en allant se prostituer pour des voyous, des escrocs s'affublant du terme "patron".

Non, ils nous mentent sur absolument tous les sujets. Les médias sont devenus des organes de propagandes et les soviétiques, à côté, passent pour de joyeux apprentis tellement novices que la Pravda est représentée aujourd'hui par le Monde Diplomatique...ou Charlie Hebdo.

Nous devrions tous, le même jour, poser notre téléviseur et notre radio devant la porte. Leur faire comprendre ainsi qu'il y en a marre d'être ainsi amusés par des choses que l'on paye. Et oui, messieurs, dames, vous payez une redevance pour qu'on vous bourre de crâne de mensonges, pour vous faire vivre dans une irréalité totale.

Des citoyens?

Non, juste de pauvres esclaves masochistes.
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13 octobre 2008 1 13 /10 /octobre /2008 21:40
J'ai eu une nuit avec celle que j'Aime.

Une nuit.

Ca été magique, fabuleux... Divin.

Comme aucun de nous n'avait prévu de préservatif (et oui, ça existe) il n'y a pas eu acte sexuel... Mais il y a eu sexualité.
Cette sexualité gentille et magique, celle faite de douceurs, de tendresses et de goût.

Non, rien à voir avec la recherche de satisfaction égoïste actuelle. Non. Du plaisir dans la plus simple dénomination qu'il soit.

Je vous dit cela car je pense que c'est ainsi le plaisir de la Vie.
Prendre un instant, une nuit, comme un moment d'éternité. Pourquoi vouloir plus?

Pour se détruire alors qu'il faut construire? Pour se maudire alors qu'il faut chérir?...

Je remercie l' Amour de ma Vie de m'avoir donné qu'une seule nuit. Elle m'a fait comprendre, par là même, que le futur n'existe pas. Seul le présent compte...

Je l'ai touchée, je l'ai embrassée... je l'ai chérie...

Mais elle reste libre de son chemin, de sa Vie.

Je suis juste son Amoureux. Celui qui est là quand il le faut...

Elle ne me doit rien pour cela.

Je ne lui dois rien non plus.

N'est ce pas cela, l'Amour?



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13 octobre 2008 1 13 /10 /octobre /2008 19:58
J'ai été aux Prud'hommes confiant... J'avais la preuve écrite (relevé d'heures de l'entreprise où celle ci m'enlevait des heures effectives de travail sur des absences hors-contrat!!) que l'entreprise m'avait volé des heures de travail.

Et bien non, j'ai été condamné pour rupture abusive de contrat. Je leur doit de l'argent parce qu'ils ne m'ont pas payé des heures de travail...

A part que nous n'avons plus aucun droit en tant que travailleurs, comment puis-je interpréter un tel jugement?

C'est 40 heures dans un mois qui m'ont été volées... et je me retrouve condamné à payer 1200 Euros pour cela...

Je m'excuse de propager mes histoires personnelles, mais elles reflètent assez bien ce qu'il est en train de se produire dans ce pays... et pas que dans celui-ci.

Mais que faire quand il n'y a plus de Justice?

Que faire quand il n'y a plus de Droit?

Courber l'échine en dilatant au maximum son sphincter?

Attendre que cela passe?

Non!

Il est grand temps de passer à l'action. Quel qu'en soit le prix.

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11 octobre 2008 6 11 /10 /octobre /2008 20:45
Il y a une analyse de la crise par un sociologue, Immanuel Wallerstein...

http://fr.news.yahoo.com/lemonde/20081011/twl-le-capitalisme-touche-sa-fin-acb1c83.html

Comment un sociologue peut ignorer des facteurs aussi évidents que la mise en place progressive d'un système policier en Occident depuis 2001?
C'est à peine croyable.

Il voudrait nous faire croire que nous sommes juste à une chute de système, nonobstant des indices pourtant cruciaux dans une analyse de contexte social. Ce n'est pas de la sociologie, c'est du bourrage de crâne.

Non, le capitalisme n'est pas en train de mourrir, il a mis doucement en place un système d'évolution progressif.

- Des "attentats" spectaculaires, pour ne pas dire hollywoodiens, faisant démarrer une guerre éternelle contre le "terrorisme". Un monde en guerrre est propice à la mise en oeuvre de lois liberticides. Petit à petit, ce sont tous les contestataires politiques, religieux ou sociaux qui sont catégorisés comme "terroristes".

- Après 50 ans d'activité solaire intense, on prend le prétexte d'une montée de température mondiale de 0,7° sur 100 ans (sur quelle base? c'est la différence annuelle de température entre Marseille et Nice!) pour nous faire comprendre que nous polluons trop, que l'humanité est excessivement prolifique sur la planète.
On oublie biensur de parler de la pollution chimique, nucléaire, industrielle et marchande pour se focaliser sur le CO2...

Je soupire... j'envoie du gaz carbonique dans l'atmosphère... Je pollue cette planète... je suis à tuer...

Dans un même temps, on organise une production de biocarburants qui font flamber les prix de l'agriculture alimentaire. Les 10 à 20% de terres cultivables promises aux biocarburants ne produisent plus de nourriture. Les responsables semblent surpris...
Un enfant de 4 ans pourrait comprendre cette simple équation: autant de biocarburants sont moins de nourriture...

Les experts n'ont, semble-t-il, rien vu venir...

Dans le même temps, on organise une flambée des prix sur le carburant. Et l'on entend dire que c'est normal, ça pollue...
Les pétroliers, désignés comme couplables, n'ont jamais fait autant de bénéfices que depuis le film d'Al Gore...

Etonnant non?...

Non.

Ils nous ont tout simplement préparés au pire. Ils nous ont déroulé le tapis de la grande dépression. Comme après les années 20, les années folles, ils concentrent les capitaux, commencent à éliminer les résistances en fermant les robinets...

Ils ont attendu 10 ans pour imposer la guerre à cette époque. Cela ne durera pas autant aujourd'hui.

Ceux qui ont connu la guerre de 40 savent ce qu'elle a engendré. Après 45, la France ne voulait plus entendre parler du passé.

On a tout bétonné ce qui rappelait le passé. On a comblé les puits artésiens pour faire place au système de consommation.

Il se passe la même chose aujourd'hui. Ils ont quelque chose à nous imposer. Ils ne veulent pas de notre avis.

Ils vont faire en sorte que l'ensemble, après un choc pire que les années 40, appelle à ce changement, qu'ils le souhaitent...

Et vous verrez, ceux qui survivront seront en presque totalité les plus fervents partisans de ce changement.
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11 octobre 2008 6 11 /10 /octobre /2008 07:33
Effectivement, je n'ai que peu d'optimisme pour les temps à venir. Ils ont décidé de faire un coup d'état planétaire, la crise encore appellée financière mais qui est aujourd'hui économique, et qui sera très prochainement sociale, débordera largement dans les prochaines semaines. Ce sera le prétexte pour ces gens (les hautes instances financières, celles qui payent nos politiques) de prendre le pouvoir total sur la planète.

Ils décident déjà de presque tout. Mais les maigres barrières démocratiques dont nous disposons encore les dérangent. Ils leur faut toutes les manettes de commandes, toutes!

Ces articles sont à lire. Il est étonnant que personne dans la classe politique ou intellectuelle française ne se lève.
Peur ou corruption?... La limite est parfois confondue...
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10 octobre 2008 5 10 /10 /octobre /2008 22:01
Depuis que j'ai internet, m'en servant surtout pour combler un manque certain de culture (je dis cela en ayant passé mon enfance dans les livres, mais les livres restent des livres) et surtout de discernements quant au monde nous entourant, je me suis rendu compte de la résurgence très fréquente de certaines prophéties analytiques.

Surtout celles concernant un Krach économique mondial.

Je vous vois déjà venir, oui mais...
- On peut crier au loup, il reviendra un jour.
- C'était évident!
- Je le savais, ça ne pouvait pas durer...

Il y a une infinité de platitudes que vous pouvez émettre dans votre cerveau. Elles ne valent rien.

Ce qui est en train de se passer, je le lis depuis au moins trois ans. La finance dominante créera un Krach pour imposer le Nouvel Ordre Mondial au niveau économique, comme elle a imposé au niveau militaire, économique et social dans tous les secteurs où elle s'est immiscé depuis 70 ans.

Regardez l'Amérique du Sud, l'Afrique, l'Asie...

Des dictatures, des guerres civiles, des coups d'état, des assassinats ciblés, du terrorisme, le cocktail magique de l'économie de marché pour imposer la dominance de l'Occident.

Sauf qu'aujourd'hui, ils ont décidé de s'occuper de nous, tous les petits bourgeois bien lotis dans leur couche culotte consumériste, dans leurs déviances programmées pour l'argent et le sexe, dans leur confort et leur sécurité illusoire marquées au fer rouge télévisuel dans le cerveau.

Nous ne les intéressons plus. Nous sommes trop cher comme esclaves, nous avons trop de droits sociaux. Nous ne sommes plus assez nombreux pour défier les 3 milliards d'indiens et de chinois. De plus, nous sommes pétris de culture des droits de l'homme, des droits sociaux.

Nous demandons beaucoup plus que nous ne vallons, bande de connards que nous sommes.

Des droits de chômage? Une retraite? une couverture sociale et médicale?...

Tout cet argent est perdu par ceux qui produisent de la richesse, ceux qui exploitent et tirent profits. Nous ne devons pas les priver de telles ressources. Nous sommes devenus des non-sens, des mangeurs de bénéfices faciles.

Nous sommes devenus la cible, nous sommes devenus les nuisibles de La Finance.

Ce n'est pas un problème. En tout cas, ils vont le résoudre très vite. En nous privant de subsistance et de sécurité pendant quelques mois, nous ramperons tous à genoux pour leur quémander les épluchures qu'ils nous donneront comme pitance.

Une religion nous figure en porcs, et ils n'ont pas tort.

Nous sommes tous des porcs capables de nous vautrer dans la boue de l'obscénité pour quelques pelures se nommant "écran plasma" ou "téléphone portable"...

Un peu plus et nous nous contenterons de beaucoup moins. Juste un bol d'eau et de quoi manger.

Pensez vous qu'ils ne l'ont pas compris?

Pensez vous qu'ils sont aussi stupides que nous?

Ils nous manipulent depuis des siècles.

Aujourd'hui, ils ont décidé de nous mater, de descendre nos prétentions plus bas qu'en dessous de nos pieds.

Ils vont faire de nous des crevures.

Franchement, nous avons mâché le travail...
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10 octobre 2008 5 10 /10 /octobre /2008 21:07
Je suis passé à ma boite d'intérim, cet aprem...

J'ai jamais vu le patron avec une gueule aussi déconfite. Je sais pas, peut-être venait-il de perdre sa mère...

Surement...

Sinon, pourquoi?

Le Soleil brillait aujourd'hui. J'ai passé l'aprem avec mon âme soeur, sur les rives de la Dordogne. On a vu des Bernaches, des martins-pécheurs, des mésanges, des bergeronnettes des ruisseaux, des carpes...
Même qu'une grosse libellule est passée au ras de l'eau...

Tout était vraiment magnifique.

La vieille ville, de l'autre côté, faisait l'objet d'un traffic intense... fourgons rentrant d'un chantier, parents allant chercher les enfants à l'école...

La vie quoi.

Bin, non...

Tout cela faisait déjà parti du passé.

Peu de gens en ont encore réellement conscience, mais ce monde là est déjà fini.
Mort, révolu.

Bienvenus dans le chaos.


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9 octobre 2008 4 09 /10 /octobre /2008 12:07
UNE
NOTE DE LECTURE
 

A propos de :
Bernays et l'invention du totalitarisme démocratique


 

Propaganda est un livre écrit par Edward Bernays en 1928.

Qui était ce monsieur Bernays ?

C’était le neveu de Sigmund Freud. Né en 1891, mort en 1995, on le considère généralement comme l’inventeur de l’industrie des relations publiques. Journaliste, il se fit connaître juste avant la grande guerre en organisant une campagne de presse en faveur d’une pièce à scandale, « Damaged goods ». Le sujet : un homme atteint de la syphilis cache son état à sa fiancée. Argument : l’hygiénisme. Problème : le thème heurte la pudibonderie américaine. Bernays réussit à « vendre » la pièce au grand-public. Dès lors, son habileté de publicitaire est reconnue, et sa capacité à influencer le public lui vaut l’intérêt rémunérateur du patronat américain...

Dans le contexte créé par le heurt entre l’hyperconcentration du capital par les « robber barons » Rockfeller & compagnie, Bernays arrive à point pour occuper un rôle non négligeable : devenir l’homme qui sait « vendre » le capitalisme prédateur à une Amérique alors en révolte latente. Bernays participe ainsi à la manipulation de l’opinion après la répression sauvage d’une grève dans le Colorado, faisant avaler à l’opinion publique américaine qu’après tout, il est acceptable de faire tirer sur des grévistes.

Ce « talent » de propagandiste lui vaut, pendant la Grande Guerre, d’intégrer la commission Creel, chargée par l’administration Wilson de « vendre » la guerre à une opinion publique américaine plutôt isolationniste. Il y brille, et c’est muni d’un redoutable carnet d’adresse qu’il ouvre, en 1919, le premier « bureau de relations publiques » des Etats-Unis.

Pendant les années 20, Bernays se fait remarquer par l’esprit novateur de ses méthodes. Il est premier publicitaire à comprendre l’intérêt de la psychanalyse dans une optique de manipulation des foules. Il est aussi le premier à construire une « éthique » adaptée à son métier de bonimenteur… Son grand succès ? Amener les femmes américaines à fumer. Le commanditaire de l’opération est tout bonnement l’industrie du tabac, mais Bernays réussit un coup de maître en présentant l’affaire comme une « libération de la femme ». Instrumentalisant le mouvement des suffragettes, il exploite l’image phallique associée à la cigarette allumée pour faire de la « femme qui fume » l’image d’une « femme libérée, dotée de son propre phallus ». Le succès est foudroyant : les Américaines se mettent à fumer.

A la fin des années 20, Bernays commence à théoriser sa méthodologie. Il conçoit la propagande comme une « fabrique du consentement ». Il s’agit d’enfermer le public dans un paradigme restreint, à l’intérieur duquel il ne pourra choisir qu’entre deux manières d’adhérer à la thèse qu’on veut lui vendre. Déjà s’esquisse la dimension politique du propos, et les conceptions de Bernays, à ce stade, commencent à devenir applicables au marketing politique.

Bernays lui-même n’eut jamais le moindre doute à ce sujet. Homme profondément réactionnaire, de la pire manière qui soit, il se vantait en privé d’avoir réussi à faire travailler son chauffeur toute sa vie, jusqu’à le faire mourir de fatigue, et cela en ne lui versant qu’un salaire de misère. En 1928, cependant, il entreprit de présenter ses conceptions au public, et il le fit sous un jour plus chatoyant…

 

*

 

Le premier chapitre du bouquin de Bernays s’intitule : « Organiser le chaos ». La thèse : il existe un gouvernement invisible, qui règne secrètement sur la démocratie. Ce gouvernement est formé par les hommes qui savent influencer le public. Ce gouvernement est indispensable : sans lui, l’opinion, livrée à elle-même, ne pourrait pas faire fonctionner la « machine » démocratique. Si tout le monde devait étudier sérieusement les questions sérieuses, on n’en sortirait plus. Exemple : en théorie, tout le monde décide de quel savon il achète. En pratique, si les consommateurs se mettaient à étudier la formule chimique des savons et la composition des prix, ils n’auraient même plus le temps de se laver !

Le gouvernement invisible, en rendant la démocratie possible, se substitue aux anciennes oligarchies au pouvoir visible. Des techniques existent, qui permettent « d’enrégimenter l’opinion ». Ce sont ces techniques que les hommes de pouvoir doivent désormais maîtriser. Dans une société devenue très diverse et très complexe, c’est le seul moyen de maintenir l’ordre. Il faut savoir se repérer dans le fouillis inextricable des médias, pour comprendre par quel canal on peut toucher quelle partie de l’opinion, et il faut connaître la segmentation de l’opinion pour savoir l’influencer de la manière la plus efficace. Il faut connaître les réseaux d’influence, comprendre comment ils s’entrecroisent, et comment dans une société ouverte, des castes se reconstituent par le jeu spontané des affinités.

Le chapitre 2, intitulé « la nouvelle propagande », nous explique comment « influencer l’opinion » à travers cette société ouverte. Il faut, dit Bernays en 1928, une « nouvelle propagande ». La bourgeoisie a retiré son pouvoir au roi, mais à son tour elle tremble devant le petit peuple : elle peut cependant garder le pouvoir au lieu de le transmettre à son tour. Il faut pour cela qu’elle comprenne qu’une minorité peut influencer la majorité. Pourquoi ? Tout simplement parce que l’instruction a permis au peuple de lire, mais il ne lit que ce qu’on lui donne à lire.

Tout est là : il faut utiliser l’instruction du peuple pour l’enfermer dans un mode de pensée programmé. Il n’y a rien de scandaleux là-dedans : la propagande a été inventée par l’Eglise catholique, avec sa congrégation pour la propagation de la foi. C’est une technique de gouvernement, ni plus ni moins.

Une propagande efficace ne doit pas être perçue comme telle. Elle consiste à entourer une information vraie d’un écrin qui va amener le public à percevoir cette information d’une certaine manière. Par exemple, on citera une source prestigieuse à l’appui d’une information qu’on veut cautionner, et une source litigieuse à l’appui d’une information qu’on veut disqualifier. Pour que cette méthode fonctionne, il faut qu’elle soit poursuivie sans relâcher l’effort, c’est une œuvre de longue haleine. Elle doit imprégner progressivement les esprits, de manière inconsciente, par la répétition. Il faut modifier les « images mentales que nous avons du monde » pour nous faire changer d’avis. On doit jouer sur les associations, les « chichés mentaux », et privilégier l’émotion au détriment de la raison. Alors, on peut « fabriquer le consentement » des masses, et ainsi rendre possible l’action du gouvernement en respectant les règles formelles de la démocratie.

Un exemple de technique de manipulation : trouver des leaders d’opinion, et leur faire promouvoir par leur comportement, par leur image, ce qu’on veut « vendre » à l’opinion. C’est la technique utilisée dans le marketing de la mode. Elle est transposable à n’importe quel autre domaine où la « fabrique du consentement » est nécessaire.

Le chapitre 3 s’intéresse aux « nouveaux propagandistes », les hommes qui savent jouer sur ces techniques pour « fabriquer le consentement » des masses. Ces hommes-là ne sont généralement pas connus du grand-public. Le public voit le président, pas le conseiller qui a rédigé le discours du président. Mais souvent, c’est justement parce qu’ils se tiennent dans l’ombre que ces hommes sont puissants. Bernays, avec un cynisme tout de même étonnant, même venant de lui, cite par exemple le cas du « cabinet secret » qui négociait autour d’une table de poker, sous le président Harding, et où les chefs de la pègre et les politiciens se retrouvaient pour négocier : réductions de peine pour les caïds contre appui de la mafia ! Etrange conception de la vie démocratique…

Des dirigeants invisibles, nous dit Bernays, contrôle secrètement les décisions de l’homme ordinaire, en lui imposant le système de références à l’intérieur duquel il évolue. Monsieur Smith achète un costume en croyant qu’il agit selon sa propre volonté. En fait, il imite inconsciemment telle grande figure du monde, laquelle est habillée par un tailleur londonien lui-même employé par une grande société du textile.

Ces dirigeants invisibles sont en réalité moins nombreux que les dirigeants officiels, parce que le coût de la « fabrique du consentement » est très élevé, donc le pouvoir en cause est concentré. Cela revient très cher de toucher le grand public. La nouvelle profession des relations publiques est née de la nécessité de mutualiser ces coûts et d’en rationaliser la pratique en ne confiant de gros budgets qu’à des professionnels qualifiés. Exactement comme les riches ont besoin d’avocats pour faire interface avec la justice, et se payent les meilleurs juristes, ils ont besoin de conseillers en relations publiques pour faire interface avec le public, et ils se payent là aussi les meilleurs spécialistes, ceux qui savent se retrouver dans le dédale des réseaux d’influence et des médias.

Le conseiller en relation publique comprend les interactions entre les divers domaines de la psyché collective. Toujours à l’affût des mouvements profonds de l’opinion, il cherche à faire surfer ses clients sur les tendances du moment. Il est sensible aux isomorphies entre les divers domaines de l’esthétique collective. Il cherche à faire profiter les compagnies de chemin de fer des modes nées dans des domaines complètement différents, comme par exemple l’esprit des banlieues pavillonnaires. Le public croit que ce type de conseiller se contente de mettre en œuvre une communication autour de la stratégie commerciale des entreprises, mais en réalité, il intervient surtout en amont de cette stratégie. Conscient de l’importance de son rôle, ce conseiller est un professionnel soucieux de préserver sa réputation. Il ne défendrait pas deux clients en opposition, ne mentira pas : il se contentera de présenter l’aspect de son client qui correspond aux tendances du moment… Nuance !

Le chapitre 4 plonge plus profondément dans les techniques des relations publiques. Bernays part de l’étude de la psychologie des foules. Le groupe n’a pas les mêmes caractéristiques psychiques que l’individu : celui qui comprend ces caractéristiques peut influencer les groupes, qui à leur tour conditionnent les individus. Ainsi, les barrières de la psychologie individuelle sont contournées.

Les foules sont moutonnières. Elles suivent des leaders s’il y en a, à défaut des clichés imprimés dans les esprits, et réverbérés par l’écho infini de la masse. Il faut jouer sur ces clichés, ou sur l’image des leaders, et pour maximiser l’effet, il faut chercher à les mettre en cohérence avec les pulsions individuelles. Il faut jouer sur les frustrations des individus, deviner ce qui les fait souffrir en tant que personne, et proposer un schéma collectif qui, en enserrant l’individu dans un conformisme rassurant, lui permettra de surmonter sa frustration. C’est là, nous dit Bernays, que la connaissance des réseaux d’influence peut être décisive : en comprenant dans quelle « niche » du conformisme social une catégorie d’individus est logée, qui partage une certaine frustration, on peut faire coup au but à coup sûr. Au lieu de demander aux gens d’acheter, il faut leur montrer qu’on a résolu une souffrance sur laquelle ils butent. Alors, c’est eux qui vous demandent de vendre !

Le chapitre 5 s’intéresse plus précisément à la manière dont les entreprises peuvent utiliser cette méthode générale. La préconisation générale : doter l’entreprise d’une « personnalité », faire de cette « personnalité » l’indice d’une résolution crédible de certains problèmes sociaux, en somme produire ce que nous appelons aujourd’hui une « image de marque ». Ce chapitre ne présente plus beaucoup d’intérêt : son contenu est aujourd’hui pratiquement devenu le fondement de tout le marketing proactif. En gros, Bernays, en 1928, inventait les techniques publicitaires contemporaines. On remarquera simplement que Bernays ne pose à aucun moment la question de savoir si, en « vendant » la grande entreprise au public, il ne cautionne pas éventuellement un système économiquement inopérant et socialement injuste. Cette question n’entre tout simplement pas dans le cadre de sa réflexion. Il part du principe que l’objectif est de « vendre » la grande entreprise. Quant à la légitimité de cet objectif, elle n’est pas questionnable.

Le chapitre 6 s’intéresse aux rapports entre la propagande et l’autorité politique. Bernays plaide pour l’utilisation par les politiciens des techniques commerciales qu’il a détaillées au chapitre 5. Il nous annonce, dès 1928, le marketing politique contemporain, s’étonnant que les campagnes électorales se résument à une suite d’évènements mineurs, alors qu’elles devraient, selon lui, prendre la forme de la construction d’une « image de marque » associée à un politicien donné. Là encore, inutile de détailler : le bouquin de Christian Salmon sur le storytelling n’est jamais que la conséquence directe de l’application des thèses de Bernays. On remarquera simplement que le leitmotiv de Bernays est le suivant : les politiciens doivent cesser de penser à leurs électeurs en termes politiques, il faut « dépolitiser » la politique, segmenter le corps social en « niches » renvoyant à des schémas émotionnels distincts.

Ici, deux remarques s’imposent.

Premièrement : quand on lui demanda comment il avait fait pour faire travailler son chauffeur si longtemps et pour si peu, Bernays répondit : « C’était avant que les gens aient une conscience sociale ». Il n’est pas possible, sachant cela, de ne pas voir, derrière l’argumentaire apparemment scientifique de Bernays sur le « marketing sectoriel » adapté à la politique, une machine à détruire cette conscience sociale, ou encore mieux, à en empêcher l’émergence. Il est à noter que cette dimension-là, c'est-à-dire la lutte des classes, n’est jamais explicite chez Bernays. Le type n’était pas conseiller en relations publiques pour rien !

Deuxièmement : certains passages de Bernays, dans ce chapitre, ressemblent tellement aux déclarations de Goebbels sur le rôle de la propagande qu’il semble très probable que le ministre nazi de « l’information » avait lu le « propaganda » de Bernays. Par exemple cette phrase : « Un homme politique qui a les qualités d’un chef saura, en utilisant habilement la propagande, guider le peuple au lieu de le suivre à l’aveuglette ». On croirait entendre parler qui vous savez…

Le chapitre 7 s’intéresse à la propagande et aux activités féminines. Bernays voit dans les femmes américaines un instrument politique que les politiciens doivent savoir utiliser. Les femmes, organisées, constituent en effet le plus puissant de tous les réseaux d’influence. Dans une société où les rôles des sexes sont encore très distincts, Bernays souligne que la femme, sans poids ou presque dans le champ politique, contribue grandement à façonner l’esprit collectif. Ce chapitre est assez peu fouillé, au demeurant. On relèvera simplement que Bernays parle des femmes comme d’une « minorité » qui peut « peser » sur la majorité. Il faut croire que par « minorité », Bernays veut dire : « qui peut acquérir un pouvoir de décision indirect », car jusqu’à nouvel ordre, ce sont les femmes qui sont majoritaires dans l’espèce humaine. Il y a là un détail révélateur, si l’on prend la peine d’inverser les termes : quand Bernays parle de la majorité, il parle en réalité des gens qui ne peuvent pas acquérir de pouvoir de décision indirect. En d’autres termes, ce que Bernays nous avoue à mots couverts, c’est que le véritable propos de sa méthode, c’est : comment empêcher le peuple d’acquérir une influence réelle. Il faut prendre le temps de méditer cet enchaînement logique : il donne la clef de toute la démarche.

Nous ne nous arrêterons pas aux chapitres relatifs à la propagande au service de l’éducation, des œuvres sociales ou de la science. Il y aurait beaucoup à dire, mais rien de décisif. En gros, c’est un manuel de marketing.

Le chapitre 11, intitulé « les mécanismes de la propagande », est plus intéressant. Bernays souligne que pour pouvoir s’immiscer au cœur de l’information, la propagande a besoin d’une inversion des priorités entre actualité et analyse. Si le critère de décision des rédacteurs en chef, quand ils doivent décider de passer une information ou pas, est l’actualité de cette information, alors la propagande prend la même valeur que l’information objective. Si, au contraire, c’est la qualité de l’analyse qui entraîne la décision, la propagande est pénalisée. On comprend mieux, en lisant le génial manuel du sieur Bernays, pourquoi notre génération, née (dans le cas des scriptoboys) au moins 35 ans après « Propaganda », a été dès le berceau noyée sous un flux continu d’informations, l’actualité chassant l’actualité.

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8 octobre 2008 3 08 /10 /octobre /2008 21:31
Suite aux commentaires, je voulais faire un petit point.

Je ne suis pas financier, c'est donc en profane que je m'exprime. J'attends les contradictions avec impatience et je ferais des mises au point si je me suis trompé.

L'argent qu'injectent les banques centrales n'existe pas pour l'instant. Tous les états sont endettés un maximum, c'est qu'ils n'ont pas d'argent.

Ils injectent donc dans les banques de l'argent qui n'existe pas encore. De l'argent public.
C'est donc de la dette qui se rajoute à la faramineuse dette actuelle.

C'est quelque chose que vous et moi allons devoir payer demain, avec les intérêts.

C'est donc de l'argent prêté par la finance pour relever la finance... cherchez l'erreur...

Nous sommes déjà endettés pour beaucoup, mais, désormais, nous allons être endettés pour l'éternité.

Ce n'est pas de votre faute, ni de la mienne, mais parce que des petits malins ont inventé une spéculation sur les prix exorbitant de l'immobilier.

Entre nous, je ne pense pas que ce soit une bévue, c'est un plan pour nous asservir totalement, mais c'est un autre sujet que j'évoquerais, car il est très semblable au "réchauffement climatique dû au CO2", c'est la même trame..

Nous travaillons actuellement la moitié de notre temps pour rembourser la dette du pays. Demain, ce sera combien?... les trois quarts?...

Ce sont des milliers de milliards d'Euros qui sont en train d'être "créés" sur notre dos pour éviter le gouffre.

Mais nous sommes déjà dans le gouffre.

Ils nous endettent pour rien (pas vraiment si c'est un plan).

Car, maintenant, c'est certain, comme pour les tours du WTC s'étant écroulées sans résistance, la finance, dynamitée pour tomber, est en train de s'écrouler sans aucune résistance physique.

Tout cela est de la haute prestidigitation. 

Bienvenu dans un monde magique qui vous déshabille et qui déshabille vos arrières petits enfants sans même se présenter devant vous...
 
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7 octobre 2008 2 07 /10 /octobre /2008 22:03

Je vais vous donner le fruit de mes réflexions. Cela ne convaincra personne, et c'est tant mieux, mais je pense qu'il faut l'écrire.

La prévision du Webbot, pour ce jour, est une "crise" , surtout financière, entraînant une émotion forte pendant 4 mois au niveau global de l'humanité.

Les autres prévisions, futures, sont une destructuration du système de consommation pour novembre 2008.

Si quelque chose de dramatique s'était joué aujourd'hui, comme du terrorisme nucléaire (supérieur au 11/9), le système, dans la configuration actuelle, serait tombé le jour même...

C'est, entre parenthèses, la preuve que nous ne sommes pas en guerre contre le terrorisme, car c'est en ce moment qu'ils frapperaient. Ce serait fatal.

Aujourd'hui, 7 octobre, nous avons presque tous pris conscience que la crise économique est fondamentale, viscérale (virus) et qu'elle va toucher nos vies dans le tréfonds. Cela va occuper nos esprits bien plus longtemps que le 11 septembre 2001. Bien plus longtemps.

D'après moi, cela cessera en février car nos dirigeants trouveront bien une guerre pour épurer cet occident trop axé sur ses droits... Comme en 14, comme en 39...

Regardons donc l'Histoire et les émeutes sociales du début du siècle dernier.. de 1936...

Tout se répète...

Aujourd'hui, si nous sommes vraiment éveillés, il va falloir se réunir pour bâtir un monde nouveau, un monde humain, et surtout résister au monde qu'ils veulent nous imposer.

Contactez moi.

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