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18 février 2008 1 18 /02 /février /2008 09:28
Le scandale des fraudes fiscales vers le Liechtenstein prend de plus en plus d'ampleur en Allemagne
Par EuroNews euronews - il y a 1 heure 51 minutes

Selon les médias d'Outre-Rhin, les services de renseignements allemands ont versé 4,2 millions d'euros à un informateur pour un disque contenant des données bancaires concernant d'éventuelles fraudes fiscales. L'informateur craignant pour sa vie a demandé à être protégé.

Le porte-parole du ministère allemand des finances a déclaré que "c'était de l'argent bien investi". Le fisc pourrait récupérer jusqu'à 4 milliards d'euros dans cette affaire digne d'un roman policier.

Premier à être épinglé, le patron de la Deutsche Post, Klaus Zumwinkel, a présenté vendredi sa démission qui sera effective aujourd'hui.

Ce scandale a terni un peu plus l'image des chefs d'entreprise allemands et la visite mercredi à Berlin du premier ministre du Liechtenstein est très attendue

fr.news.yahoo.com/euronews/20080218/twl-le-scandale-des-fraudes-fiscales-ver-115566a_1.html

A quand la liste des noms français?...

 

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17 février 2008 7 17 /02 /février /2008 22:33
Les chantres du libéralisme, et du néolibéralisme, les batards prêts à tout pour casser le système  et l'"équilibre" social des trente glorieuses, ces mêmes  pourritures  faisant l'éloge du marché et de son auto-régulation viennent de prendre une décision remarquable...

Privatiser un organisme de crédit immobilier touché par la crise des subprimes...

Le but, toujours le même, est de faire supporter les pertes par la communauté. La communauté moins les riches, bien sûr. Celle qui paye le plus les impots indirects ou directs, les pauvres, les smicards, les bosseurs...

Quand cela sera fait, on revendra la boite à un ami.. pour une bouchée de pain... ou aux anciens proprios...

C'est encore une insulte faite au peuple.

Ce n'est pas la première, nous allons en voir une avalanche dans les mois à venir...

Ouvrir les yeux, disais-je hier soir...

Avant, il est bienvenu de s'enlever la merde de sur les paupières...

Un établissement de crédit immobilier nationalisé en Grande-Bretagne
Par EuroNews euronews - Dimanche 17 février, 19h12

L'établissement de crédit immobilier est en difficulté après avoir a subi de plein fouet la crise des subprimes.

Deux repreneurs se sont manifestés. Un consortium emmené par le groupe Virgin du milliardaire Richard Branson, et un dirigeants de la Northern Rock.

Pour le ministre des Finances Alistair Darling, les deux propositions n'offrent pas une valeur suffisante pour le contribuable. Le placement de l'établissement de crédit immobilier dans le secteur public sera temporaire. Il devrait durer selon le ministre le temps que les marchés financiers se stablisent. c'est la première fois depuis 1970 qu'une société est officiellement nationalisée au Royaume-Uni.
fr.news.yahoo.com/euronews/20080217/twl-un-etablissement-de-credit-immobilie-115566a_1.html




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17 février 2008 7 17 /02 /février /2008 09:00

Traités européens introuvables : un journaliste irlandais témoigne

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Enlèvement d'Europe d'après Guido Reni
© Musée des Beaux-Arts du Canada
On sait que les Parlements nationaux qui se sont empressés de ratifier le traité de Lisbonne l'ont fait, pour certains, sans en avoir jamais reçu le texte (!), pour les autres y compris le Parlement français le 5 février dernier, sans en avoir jamais eu la version consolidée c'est à dire codifiée. Les traités "consolidés" sont, rappelons-le, le texte final et définitif des deux traités révisés : le "traité sur l'union européenne" d'une part, "le traité sur le fonctionnement de l'union européenne" d'autre part, tels qu'amendés par le traité de Lisbonne. Comment en effet comprendre et voter pour ou contre le traité de Lisbonne sans avoir au moins sous les yeux ce qu'il ajoute et modifie aux traités existants ? Cela n'a visiblement pas posé problème aux parlementaires, qui de toutes façons obéissent majoritairement aux consignes de vote, non du peuple (deux s'étaient tout de même exprimés clairement par référendum en 2005) mais des partis dont ils tiennent leur investiture. Cette absence de version officielle "consolidée" des traités européens posera-t-elle problème au seul peuple consulté par référendum, le peuple irlandais ? Peut-être bien que oui.
Vincent Browne, l'un des plus célèbres journalistes irlandais (directeur du magazine Village, chroniqueur à l'Irish Times et au Sunday Business Post, titulaire d'une émission de radio quotidienne jusqu'à l'année dernière) vient d'en faire personnellement l'amère expérience. La dernière chronique de ce journaliste, situé à gauche, publiée par le Sunday Business Post est d'autant plus intéressante lorsqu'on sait l'influence du personnage sur l'opinion publique irlandaise.
Lire son aventure: www.observatoiredeleurope.com/Traites-europeens-introuvables-un-journaliste-irlandais-temoigne_a827.html
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14 février 2008 4 14 /02 /février /2008 21:23
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13 février 2008 3 13 /02 /février /2008 19:41

WASHINGTON, 13 février - RIA Novosti. Le président américain George W. Bush a salué l'adoption par le Sénat de la nouvelle mouture d'une loi autorisant le Renseignement américain à pratiquer sans autorisation préalable des écoutes téléphoniques à l'étranger, dans les affaires d'espionnage ou de terrorisme.

"Le Sénat a adopté un bon projet de loi autorisant le Renseignement à écouter en temps opportun les conversations des terroristes étrangers afin de défendre la liberté des Etats-Unis", lit-on dans une déclaration diffusée par le service de presse de la Maison Blanche.

La nouvelle version du projet de loi, soutenue par l'administration Bush, a été adoptée avec 68 voix pour et 29 contre par le sénat.

Le document propose l'immunité juridique aux compagnies de télécommunication et téléphoniques américaines accusées par la justice américaine de collaborer avec le gouvernement et les services secrets afin de pratiquer des écoutes illégales.

Actuellement, environ 40 requêtes en recouvrement de plusieurs milliards de dollars ont été engagées dans le cadre d'écoutes téléphoniques aux Etats-Unis.

La variante initiale ne mentionnait pas l'immunité juridique, et n'était donc pas soutenue par l'administration Bush. Le nouveau projet sera désormais soumis à l'examen de la Commission de conciliation du Sénat et du Congrès afin de trouver un compromis.


fr.rian.ru/world/20080213/99076312.html

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12 février 2008 2 12 /02 /février /2008 14:40
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Pédocriminalité: l'enquête qui accuse
Serge Garde, coauteur du "Livre de la honte" témoigne

Propos recueillis par Enrico Porsia

Des enfants sont en danger... Des menaces de mort pèsent sur des journalistes. Des réseaux pédocriminels se sentent à l'abri de la Justice. Dans le même temps, des démarches visent à interdire un livre. Un livre qui relate une enquête minutieuse sur "Le dossier de la honte".

Le 24 février 2000, Serge Garde publie un dossier de trois pages dans le quotidien L'Humanité. Il y révèle l'existence d'un CD-Rom informatique contenant 8.500 documents de pédocriminalité. On y voit des scènes de viols d'enfants, et même des viols de nourrissons. Quelque mois plus tard Laurence Beneux publie un article dans le Figaro et participe à un reportage sur Canal+. Logiquement, la Justice et la police auraient dû prendre le relais, averties par les révélations des journalistes qui montrent sans conteste qu'il existe en Europe des véritables réseaux pédocriminels. Des enfants sont en danger. Des réseaux obscurs s'adonnent au trafic de jeunes vies. Ce marché immonde rapporte davantage que la drogue. Il ne nécessite pas d'investissements. Il suffit de se "procurer" un enfant puis d'un appareil photo pour promouvoir la marchandise... Et, surtout, c'est une activité dont les risques vis-à-vis de la Justice sont bien limités. Tellement limités que les journalistes qui ont mené l'enquête dénoncent: "Du côté des institutions, police et Justice, c'est la gêne, le dénigrement et parfois la désinformation pour masquer une dépénalisation de fait de la pédosexualité dans de nombreux dossiers". Ils posent la question: Pourquoi la police et la Justice n'ont-elles pas poussé l'enquête?

Serge Garde nous raconte l'histoire du "dossier de la honte".

Serge Garde, vous venez de publier, avec Laurence Beneux, un livre qui a pour titre Le Livre de la honte. Pourquoi ce titre?

Parce que ce que nous racontons est honteux. Parce que la façon dont la Justice française a traité cette affaire de pédocriminalité ne mérite pas d'autres qualifications. C'est honteux car, au départ, nous avons publié dans L'Humanité et dans Le Figaro des révélations concernant un CD-Rom contenant 8.500 documents de pédocriminalité et de viols d'enfants, de nourrissons, et nous avions rapporté qu'à partir de ce CD-Rom la police hollandaise avait établi un fichier contenant 472 portraits d'enfants. D'enfants en danger car on les voit sur le CD-Rom dans des situations absolument sans équivoques. Pour beaucoup d'entre eux, on est témoin des scènes de leur viol. Ce qui nous a donc particulièrement choqués, c'est qu'à la suite de nos révélations concernant ce document, rien n'a été fait pour rechercher ces enfants en danger. Or ce document existe bien, il est en possession de la police hollandaise, il a été transmis à Interpol et donc aussi aux autorités françaises. Rien, absolument rien n'avait été entrepris de la part de la Justice, ni de la police et, il y avait même un certain embarras sur l'existence de ce fichier. Quand nous avons questionné les autorités, afin de savoir si elles avaient connaissance de ce fichier... il y a eu un refus de nous répondre (...)

La suite de l'article surwww.amnistia.net/news/articles/pedcrim/sgarde.htm

 

 
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12 février 2008 2 12 /02 /février /2008 04:41
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3 février 2008 7 03 /02 /février /2008 20:23

Par Brent Jessop


Information Operation Roadmap
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Information Operations Roadmap [feuille de route des opérations sur l'information], le Pentagone est franc sur le fait qu'Internet, avec son potentiel à la liberté d'expression, s'oppose directement à ses objectifs. Internet doit être traité comme s'il s'agissait d'un « système d'armement » ennemi.

​​​​Le document de 2003 du Pentagone, intitulé Information Operation Roadmap, a été divulgué au public suite à une demande, faite sous la loi de la Liberté de l'Information, aux Archives de la Sécurité Nationale de l'Université George Washington en 2006. L'explication détaillée de l'idée maîtresse de ce document, et l'importance de l'information ou des opérations de guerre de l'information, a été décrite dans le premier article de cette série (1).

Attaque du réseau informatique

​​​​Tiré du document Information Operation Roadmap :

​​​​Dès que les recommandations de ce rapport seront mises en œuvre, elles serviront de point de départ à l'amélioration rapide des capacités d'attaque du réseau informatique. - 7

​​​​L'amélioration des possibilités des opérations militaires sur l'information, incluent : ... Une série d'offensives vigoureuses incluant la gamme complète de moyens électroniques et les attaques contre le réseau informatique... - 7

​​​​Le Pentagone se servira-t-il de ses capacités d'attaque des réseaux informatiques contre Internet ?

Combattre le Net

​​​​Nous devons combattre le Net. Le Ministère de la Défense est en train de construire une force focalisée sur l'information. Les réseaux deviennent de plus en plus le centre de gravité opérationnel et le Ministère doit être prêt à « combattre le Net. » - 6

​​​​La stratégie de « défense en profondeur » du Ministère de la Défense devra fonctionner sur le principe de « combattre le Net » comme s'il s'agissait d'un système d'armement. - 13

​​​​On ne devrait donc pas s'étonner de voir le Pentagone s'attaquer énergiquement aux « autoroutes de l'information » pour tenter d'obtenir la suprématie dans la guerre de l'information. L'implication de Donald Rumsfeld dans le Projet pour un Nouveau Siècle Américain [Project for a New American Century - abréviation anglaise : PNAC] jette davantage de lumière sur le besoin et le désir de contrôler l'information.

Le PNAC souhaite dominer le cyberespace

​​​​Le Projet pour un Nouveau Siècle Américain (PNAC) a été établi en 1997 avec un nombre imposant de membres qui sont devenus plus tard le noyau de l'administration de George W. Bush. Parmi beaucoup d'autres puissants, mais dont les noms sont moins connus, la liste comprend : Jeb Bush, Dick Cheney, I. Lewis Libby, Donald Rumsfeld et Paul Wolfowitz. Leur objectif déclaré est d'utiliser une énorme expansion militaire étasunienne dans le plan de « domination mondiale des États-Unis. » En septembre 2000, le PNAC a publié le désormais tristement célèbre document intitulé Reconstruire les Défenses des États-Unis [Rebuilding America's Défenses]. Ce document a un thème très similaire à « Information Operation Roadmap » du Pentagone, qui fut signé par le Ministre de la Défense Donald Rumsfeld.

​​​​Tiré du document Reconstruire les Défenses des États-Unis :

​​​​Il est maintenant communément admis que l'information et les autres nouvelles technologies... créent une dynamique pouvant menacer la capacité des États-Unis à user de leur puissance militaire dominante. - 4

​​​​Le contrôle de l'espace et du cyberespace, tout comme le contrôle de la haute mer, et la protection du commerce international, permettait dans le passé de définir les puissances mondiales, le contrôle des « biens communaux internationaux » sera la clé du pouvoir mondial dans l'avenir. Si les États-Unis sont incapables de protéger leurs intérêts ou ceux de leurs alliés dans l'espace ou dans la sphère de l'information (infosphère) ils auront du mal à exercer le leadership dans la politique mondiale. - 51

​​​​Même s'il faut des dizaines d'années avant que le processus de transformation se déploie, avec le temps, l'art de la guerre dans les airs, sur terre et sur mer, sera très différent de ce qu'il est aujourd'hui, et le « combat » se déroulera probablement dans de nouvelles dimensions : dans l'espace, dans le « cyberespace, » et peut-être dans le monde microbien. - 60

​​​​Pour en savoir plus sur le document Reconstruire les Défenses des Etats-Unis, [Rebuilding America's Defences] lire ici (anglais).

Internet 2

​​​​Dans le document Information Operations Roadmap, la partie des plans relatifs à Internet consiste à assurer « la dégradation subtile du réseau plutôt que son effondrement. » (Page 45) C'est présenté en termes « défensifs, » mais il est probable que ce soit aussi exclusivement défensif que le Ministère de la Défense.

​​​​Que le Pentagone s'inquiète d'Internet n'est pas un mal en soi. C'est après tout le Ministère de la défense, par l'intermédiaire du DARPA, qui nous a donné Internet à l'origine. Parmi de nombreux autres point positifs pour le Pentagone, Internet est utile, non seulement comme outil d'affaires, mais aussi comme excellent moyen de surveillance et de suivi des utilisateurs, pour l'acclimater les gens au monde virtuel, et pour élaborer le profil psychologique de chaque utilisateur. Mais l'un des problèmes avec Internet tel qu'il est conçu actuellement, est son potentiel à la dissémination d'idées et d'informations en désaccord avec les thèmes et les messages du gouvernement étasunien, à ce que l'on appelle communément la liberté d'expression. Bien entendu, puisque le plan consiste à dominer totalement l'infosphère, Internet devrait être adapté ou remplacé par une version améliorée et encore plus sympathique pour le Pentagone.

​​​​Dans un article de Paul Joseph Watson du site Prison Planet.com, l'émergence d'Internet 2 est décrite.

​​​​Le développement d'« Internet 2 » est également conçu pour créer un système de castes en ligne, par lequel les anciens concentrateurs Internet seraient laissés se détériorer et mourir, forçant les gens à utiliser le nouvel Internet, taxable, censuré et réglementé. Si vous tentez de comprendre à quoi ressemblera exactement Internet dans cinq ans, à moins que nous n'y résistions, jetez juste un coup d'œil sur les derniers efforts de la Chine pour éliminer complètement la dissidence et l'anonymat sur le web.

Conclusion

​​​​Dans le prochain article nous examinerons le recours du Pentagone aux opérations psychologiques ou PSYOP et dans le dernier article de cette série nous examinerons si oui ou non il existe des limites à l'usage d'opérations sur l'information contre le publique étasunien ou l'audience étrangère.

​​​​L'auteur Brent Jessop est étudiant en deuxième année de maîtrise en génie biologique à l'université de Guelph en Ontario au Canada.

Original : http://www.knowledgedrivenrevolution.com/Articles/200711/20071119_IOR_3_Fight_Net.htm
Traduit au mieux par Dany Quirion et Pétrus Lombard pour Alter Info

Note des traducteurs :

(1) Cet article est le troisième d'une série de cinq. Étant donné les pannes majeures du réseau Internet au Moyen-Orient et les suspicions qui en découlent, nous avons choisi de traduire dans le désordre, ce troisième article spécifique à l'Internet. La traduction des quatre autres articles relatifs au document « Information Operation Roadmap » du Pentagone suivra.


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30 janvier 2008 3 30 /01 /janvier /2008 19:57
KOKOPELLI : biodiversité, la fin des illusions

Les verdicts sont tombés : l’association Kokopelli est lourdement condamnée :
12.000€ pour le grainetier Baumaux
23.000€ pour l’état et la fédération des industriels de la semence (FNPSPF).

Malgré les directives européennes, les avis de l’ONU, du Sénat, de scientifiques, d’agronomes affirmant l’urgence de sauvegarder la biodiversité végétale alimentaire, l’état français refuse de libérer l’accès aux semences anciennes pour tout un chacun.
C’est ce qui permet aujourd’hui aux magistrats d’infliger ces lourdes peines à l’association Kokopelli.

Dans le cas du procès de la SAS Baumaux pour concurrence déloyale, M. Baumaux verra donc son bénéfice de 800.000€ augmenté de 10.000€ et recevra 2.000€ pour ses frais.

L’état français recevra 17.500€ au motif que KOKOPELLI vend des semences illégales, 5.000€ seront consacrés aux frais et à l’information du bon peuple sur les pratiques dangereuses de l’association KOKOPELLI. Les semences qui ont nourri nos grands-parents et qui servent à nous nourrir aujourd’hui par le jeux des croisements, sont donc devenues illégales et dangereuses.

Nous avons eu droit au grenelle de l’environnement : il faut sauver la biodiversité ! alors pourquoi condamner une association qui sauvegarde avec ses adhérents et ses sympathisants, plus de 2500 variétés en risque de disparition ? Pourquoi condamner ces semences dont la FAO reconnaît qu’elles sont une des solutions pour assurer la souveraineté alimentaire, face aux dérèglements climatiques et à l’augmentation de la population mondiale ? Pourquoi les mêmes variétés, selon qu’elles sont vendues par KOKOPELLI ou d’autres opérateurs entraînent condamnation ou mansuétude ? Pourquoi les grandes surfaces vendent des fruits et légumes issus des variétés interdites à KOKOPELLI, en toute impunité (en tout cas à notre connaissance).

............


Le texte complet: www.kokopelli.asso.fr/proces-kokope...nis-fnpsp6.html
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14 janvier 2008 1 14 /01 /janvier /2008 18:36
« Si tout ceci ressemble à un château de cartes, c’est bien parce que c’en est un. Et il va s’effondrer, avec de sérieuses conséquences non seulement pour les banques et les investisseurs, mais aussi pour l’économie dans son ensemble. »

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Par Steven Pearlstein, Washington Post, 5 décembre 2007

Selon le journaliste écossais Charles Mackay, les hommes deviennent fous en masse, mais retrouvent la raison un par un.

Nous en sommes seulement au début du processus qui verra le monde financier retrouver la raison après l’éclatement de la plus grande bulle du crédit que le monde ait connue.

Tout le monde semble admettre maintenant qu’il y aura de nombreux emprunts impayés et que le prix des logements va chuter nationalement pour la première fois depuis la grande dépression. Des prêteurs et des fonds d’investissement sont en faillite, et les banques ont procédé à de douloureuses dépréciations et viré leurs directeurs. Il y a également un large consensus sur le fait qu’une récession est à l’horizon.

Mais croyez moi, nous n’avons encore rien vu.

Ce qu’il faut bien comprendre c’est que, contrairement à ce que vous avez entendu le président Bush déclarer, il ne s’agit pas uniquement d’une crise de l’immobilier et des emprunts hypothécaires. Les géants financiers qui ont créé, packagé, noté et assuré tous ces emprunts subprimes, sont les mêmes, administrés par les mêmes dirigeants, touchant les mêmes primes, utilisant les mêmes techniques financières et de gestion du risque, que ceux qui ont créé, packagé, noté et assuré les emprunts du secteur de l’immobilier d’entreprise, des crédits de cartes de paiement et des crédits finançant le rachat d’entreprises.

Il est très peu vraisemblable que ces établissements ait fait un meilleur travail dans ces autres secteurs que dans celui des emprunts hypothécaires. Mais l’étendue de leurs erreurs de jugement ne sera révélée que lorsque l’économie ralentira - ce qu’elle va sûrement faire.

Au cœur de ce désastre en cours, se trouvent les Collateralized Debt Obligation (CDO) (produits obligataires structurés) qui ont été à l’origine du boom dans l’immobilier et le crédit au début des années 2000. Durant les dernières années, le marché des CDO a explosé, donnant lieu non seulement à des prêts hypothécaires, mais à une expansion de toutes les formes de crédit. Selon certaines estimations, l’en cours des CDO serait de près de 2 000 milliards.

Mais commençons tout d’abord par les CDO adossés à des emprunts immobiliers.

Aujourd’hui, tout le monde sait que la plupart des créances sur ces emprunts ne sont plus détenues par les banques jusqu’au remboursement. Elles sont regroupées par paquets et vendues à des investisseurs, de façon semblable à des bons.

Dans la version la plus simple, chaque investisseur possèdait un petit pourcentage de l’ensemble, et reçevait la même rémunération que les autres. Puis quelqu’un a eu l’idée d’améliorer le système en vendant ces actifs en tranche, correspondants à différents niveaux de risque de crédit. Avec ce montage, si un emprunt du paquet était en défaut de paiement, seules les tranches les plus risquées absorberaient toutes les pertes avant de perdre toute valeur, puis le processus se répéterait de tranche en tranche selon un risque décroissant.

Grâce à ce découpage, les crédits hypothécaires ont pu être répartis entre les différentes familles d’investisseurs. Les tranches les plus risquées, avec les notes les plus basses, étaient cédé à des fonds d’investissements à la recherche de hauts rendements et acceptant les risques inhérents. Les plus sûres, offrant un rendement inférieur, et notées « AAA » comme les bons du Trésor, ont été achetées sur les marchés monétaires et par les fonds de pensions évitant les investissements risqués. Les tranches les moins recherchées étaient celles du milieu, nommées « mezzanines, » qui présentaient des rendements moyens avec un risque supposé modéré.

Suivez moi bien, maintenant, c’est là que cela devient intéressant. Car nous en arrivons au moment ou les banques ont eut la riche idée d’acheter des groupes de tranches mezzanine dans différents paquets. Puis, en utilisant des modèles informatiques sophistiqués, elles se sont persuadées, tout comme les agences de notation, qu’en répétant ce même processus de découpage, elles pouvaient se servir de ces actifs mezzanine pour créer une nouvelle famille de titres, certains à risques, certains mezzanines, mais la plupart pourvus de la note AAA que la plupart des investisseurs recherchaient.

C’était une merveilleuse combinaison d’alchimie financière, qui a permis aux banques de Wall Street et aux agences de notations d’empocher des milliards de dollars de rémunération. Tant d’argent emprunté a été utilisé - pour acheter les emprunts initiaux, acheter les tranches de CDO, puis acheter les tranches de CDO de tranches de CDO - donnant au système un tel effet de levier, que les retours sur investissements - au moins sur le papier - étaient très attractifs. Et ont bien sûr attiré les fonds d’investissements britanniques, les banques allemandes, les villages norvégiens et les fonds de pensions de Floride.

Ce que nous savons aujourd’hui, c’est que les banques d’investissement et les agences de notation ont sous-estimé le risque que les défaillances d’emprunteurs puissent atteindre des niveaux tels que même les investissements notés « AAA » perdent leur valeur.

Une étude réalisée par Eidesis Capital, un fonds spécialisé dans les CDO, estime que pour les CDO créés durant les années 2006 et 2007, à l’exception de ceux des tranches AAA qui perdront de 6 à 31%, les autres investisseurs vont perdre toute leur mise.

Les analystes de JP Morgan qui ont observé ce secteur, évaluent les pertes totales à au moins 300 milliards, pour la plupart encore dissimulées. Ceci inclut au moins 30 milliards de dépréciations supplémentaires dans les plus grandes banques et les fonds d’investissement, et beaucoup plus pour les fonds spéculatifs qui pour la plupart se refusent à reconnaître la réalité.

Pendant ce processus de liquidation, les agences de notations sont en train de mener une réévaluation à la baisse qui forcera de nombreuses banques, fonds de pensions et fonds intervenant sur les marchés monétaires à vendre leurs CDO sur un marché si déserté par les acheteurs, que lors d’une vente récente, E-Trade n’a réussi à obtenir que 27 centimes du dollar pour un portefeuille pourtant très bien noté.

Dans le même temps, les banques qui sont forcées de conserver les CDO dans leurs livres de comptes seront obligées de mettre de côté une grande partie de leur capital comme réserve de garantie, ce qui réduira considérablement la quantité d’argent disponible pour attribuer de nouveaux crédits.

Les conséquences ne s’arrêtent pas là. Les pertes sur les CDO menacent maintenant la note « AAA » de plusieurs compagnies d’assurances qui ont acheté des titres de CDO ou ont assuré les CDO contre les pertes. Ces assureurs fournissant également leur garantie aux investisseurs pour les bons émis par les collectivités locales, les états et les municipalités ont revu à la baisse leurs émissions de bons, face à des investisseurs réticents.

Si tout ceci ressemble à un château de cartes, c’est bien parce que c’en est un. Et il va s’effondrer, avec de sérieuses conséquences non seulement pour les banques et les investisseurs, mais aussi pour l’économie dans son ensemble.

Ce n’est pas là seulement un avis personnel. Mais c’est la raison pour laquelle les banques gardent leurs liquidités, ce qui fait que l’en cours des crédits bancaires et du papier commercial se réduit drastiquement.

C’est pourquoi les fonctionnaires du Trésor travaillent à plein temps pour tenter de lutter contre la marée montante des défaillances d’emprunteurs.

C’est pourquoi les fonctionnaires du budget des Etats et de la Fédération anticipent une diminution sévère des revenus fiscaux l’an prochain.

Et c’est pourquoi la Réserve Fédérale met désormais de côté ses craintes au sujet de l’inflation et du dollar en se dirigeant résolument vers une baisse des taux d’intérêts et en injectant des liquidités dans le système bancaire.

Ce n’est peut-être pas 1929, mais on peut parier que c’est bien plus grave que la crise financière de 1987, celle des Caisses d’Epargne de 1990 ou l’éclatement de la bulle Internet de 2001.


Publication originale Washington post, traduction Contre Info

contreinfo.info/article.php3
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