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27 juin 2008 5 27 /06 /juin /2008 07:08

Les messages subliminaux sont des messages qui ne sont pas détectés par notre conscience mais sont détectés par nos sens et notre subconscient : leur effet pourrait, selon de nombreuses études concordantes, influencer notablement les récepteurs, en l’occurence les lecteurs de ces messages subliminaux.

Nous avons vu de nombreuses manipulations subliminales pro-NWO, et il est désormais intéressant de se pencher sur ce dossier intrigant des chèques bancaires :

Chèques bancaires : supports subliminaux en faveur d’un Nouvel Ordre Mondial ?

Messages sublinimaux sur les chèques barrés utilisés par des dizaines de millions de consommateurs - source internet

C’est un intervenant d’un forum dédié au NWO (sur inscription) qui a soulevé le lièvre, et nous relayons cette information intéressante, sachant que tout le monde est amené à rédiger des chèques bancaires très régulièrement, sauf bien entendu les personnes interdites bancaires, qui se retrouvent de fait exclues de cette gigantesque campagne de communication subliminale (elles n’intéressent visiblement pas beaucoup les prescripteurs de ces messages).

Rappelons au préalable que les messages subliminaux sont particulièrement encadrés dans divers pays “développés”, et notamment en France ou au Canada, où leur utilisation est souvent interdite.

1. Quelle est donc concrètement cette “campagne subliminale d’infoxication” menée grâcieusement (ou presque, puisque les chèques sont payants) par les grandes corporations bancaires multinationales ?

En fait, quand on regarde bien nos chèques, on s’aperçoit que ce qui semble a priori des lignes ne sont en fait pas des points mais des caractères minuscules, un peu comme le sceau illuminate découvert sur des documents Top secrets et récemment déclassés du KGB.

On a l’impression quand on rédige le montant de son chèque que l’on écrit sur des lignes en tout petits pointillés : oui, on a l’impression, c’est même ce que l’on nous dit en général…

Idem pour la date, la ville, etc…

Même les barres obliques du chèque appelé dans son acception orthodoxe “chèque barré” sont parfois des successions de lettres et parfois de chiffres (mais cela dépend des supports programmatiques, euh, des chèques barrés).

2. Ces successions de lettres minuscules ont-elles un sens ?

Que des lettres se succèdent les unes aux autres au lieu de points ou pointillés, c’est une chose, mais il est intéressant à ce stade de savoir si ces successions de lettres ont-elle un sens ou sont-elles inscrites au hasard ? Eh bien, il se trouve que ces lettres successives ont un sens et constituent des phrases parfaitement construites et compréhensibles par tout utilisateur de la langue de Molière…

3. Ces phrases subliminales sont-elles des slogans publicitaires pour les banques respectives qui les utilisent ?

Que ces, lettres, et en réalité ces mots et phrases successives aient un sens, c’est une chose, on peut facilement imaginer que ce pourraient être des slogans publicitaires du genre ‘Bougez avec la Banque” ou “Tous avec Jérôme Kerviel”…

Que nenni : ces phrases ne sont pas des propagandes publicitaires pour les banques qui les impriment sur les chèques de leurs chers clients, mais sont étrangement des idées politiques souvent parfaitement nwo-compatibles, comme on peut en jauger ci-dessous.

4. Les chèques comportent différents slogans politiques subliminaux, notamment en faveur de la Construction européenne :

L’une des phrases les plus importantes est une ode à la construction européenne :

L’Europe ne se fera pas d’un coup, ni dans une construction d’ensemble. Elle se fera par des réalisations concrètes, créant d’abord une solidarité de fait.

Rappelons pour comprendre le lien potentiel avec le NWO que selon nombre d’exégètes du Nouvel Ordre Mondial, l’Europe a vocation à se réunir jusqu’au Moyen-Orient et à reprendre le leadership mondial (en lien avec les USA) avec Jérusalem en capitale mondiale (d’où selon certains observateurs l’implémentation d’une Europe intégrant les pays méditerranéens, chère à Nicolas Sarkozy mais vue d’un “mauvais oeil” par les pays du Maghreb)… La phrase ci-dessus est parfaitement nwo-compatible.

Il existe aussi un autre message avec le même genre de déclaration “dogmatique” et politique sur l’avenir de la planète ou le développement “durable”, mais cette fois-ci plus consensuel, comme pour donner un gage d’universalité au message subliminal et permettant comme souvent d’établir un écran de fumée, que les initiés peuvent surmonter facilement mais que les autres ne comprendront pas :

L’avenir de la planète dépend des capacités de tous à modifier ses modes de production et de consommation… suffisamment respectueux de l’environnement pour conduire à un développement durable et harmonieux.”

Vous aviez finalement voté contre la Constitution Européenne ? C’est que vous ne faites pas assez souvent des chèques, ou peut-être que ces messages sont trop récents… et notez pour l’anecdote que les personnes qui sont le plus en faveur de l’Europe sont globalement certainement celles qui font le plus de chèques…

Outre le côté pro-NWO des messages, du genre : écoutez-nous et vous serez sauvés, ce qui surprend est le caractère universel de ces messages subliminaux, puisqu’il semblerait que la plupart des banques françaises aient toutes le même message inscrit sur les chèques, comme s’il s’agissait d’une mention (propagandiste) obligatoire.

Un autre point “étonnant”, comment se fait-il que ces slogans n’aient pas été présentés par la presse et les grands médias, ou par les banques elles-mêmes ?

Si ces lettres n’ont aucun intérêt ni aucune influence, pourquoi les inscrire sur tous les chèques, supports parmi les plus populaires et les plus utilisés en France et dans le Monde ?

Qui a décidé d’inscrire ces slogans politiques ? Qui a donné son accord ? Quand et pourquoi les banques se sont-elles entendues pour inscrire ces messages subliminaux sur les chèques ?

Pourquoi utiliser le futur indicatif là où tout un chacun utiliserait le conditionnel ?

La France est-elle le seul pays touché ou ces pratiques inquiétantes touchent-elles d’autres pays liés au système bancaire mondial ?

Est-ce un ballon d’essai ou ces pratiques vont-elles se généraliser sur d’autres supports et ou avec d’autres slogans ?

Est-il prévu un NOM, Nouvel Ordre Monétaire, si ce système subliminal venait à “plaire” et à donner satisfaction à ses “inventeurs” ?

Beaucoup, beaucoup de questions sans réponse…

5. Info ou Intox ?

Il est parfois des sujets difficiles à vérifier, mais il en est d’autres que chacun/e peut vérifier par soi-même, de ses propres yeux, comme Saint Thomas : Pour cela, il suffit ici de se munir d’une loupe efficace ou d’un scanner suffisamment récent pour scruter ses propres chèques de sa propre banque.

A vos microscopes, nous avons testé et nous confirmons que cela est bien présent sur nos chèques adorés (BNP, Caisse d’Epargne, Société Générale, Banque postale…).


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18 juin 2008 3 18 /06 /juin /2008 06:40
lundi 16 juin 2008, par Evo Morales Ayma


Jusqu’à la fin de la Seconde guerre mondiale, l’Europe était un continent d’émigrants. Des dizaines de millions d’Europe partirent aux Amériques pour coloniser, échapper aux famines, aux crises financières, aux guerres ou aux totalitarismes européens et à la persécution des minorités ethniques.

Aujourd’hui, je suis avec préoccupation le processus de la dite “directive retour”. Ce texte, validé le 5 juin passé par les ministres de l’Intérieur des 27 pays de l’Union européenne, doit être approuvé le 18 juin par le Parlement européen. Je perçois qu’il durcit de manière drastique les conditions de détention et d’expulsion des migrants sans papier, quelque ait été leur temps de séjour dans les pays européens, leur situation de travail, leurs liens familiaux, leur volonté et le succès de leur intégration.

Les Européens sont arrivés dans les pays d’Amérique latine et d’Amérique du Nord, en masse, sans visa ni conditions imposées par les autorités. Ils furent toujours bienvenus, et le demeurent, dans nos pays du continent américain, qui absorbèrent alors la misère économique européenne et ses crises politiques. Ils vinrent sur notre continent en exploiter les richesses et les transférer en Europe, avec un coût très élevé pour les peuples premiers de l’Amérique. Comme par exemple dans le cas de notre Cerro Rico de Potosi et de ses fabuleuses mines qui donnèrent sa masse monétaire au continent européen entre le XVIème et le XIXème siècle. Les personnes, les biens, les droits des migrants européens furent toujours respectés.

Aujourd’hui, l’Union européenne est la principale destination des migrants du monde, conséquence de son image positive d’espace de prospérité et de libertés publiques. L’immense majorité des migrants viennent dans l’Union européenne pour contribuer à cette prospérité, non pour en profiter. Ils occupent les emplois de travaux publics, dans la construction, les services aux personnes et dans les hôpitaux, que ne peuvent ou ne veulent occuper les Européens. Ils contribuent au dynamisme démographique du continent européen, à maintenir la relation entre actifs et inactifs qui rend possible ses généreux systèmes de solidarité sociale et dynamisent le marché interne et la cohésion sociale. Les migrants offrent une solution aux problèmes démographiques et financiers de l’UE.

Pour nous, nos émigrants représentent l’aide au développement que les Européens ne nous donnent pas - vu que peu de pays atteignent réellement l’objectif minimum de 0,7% du PIB d’aide au développement. L’Amérique latine a reçu, en 2006, 68 milliards de dollars de transferts financiers de ses émigrés, soit plus que le total des investissements étrangers dans nos pays. Au niveau mondial, ces transferts atteignent 300 milliards de dollars, qui dépassent les 104 milliards de dollars octroyés au nom de l’aide au développement. Mon propre pays, la Bolivie, a reçu plus de 10% de son PIB en transferts de fond des migrants (1,1 milliards de dollars), soit un tiers de nos exportations annuelles de gaz naturel.

Il apparaît que les flux de migration sont bénéfiques pour les Européens et, de manière marginale, aussi pour nous du Tiers-Monde, vu que nous perdons des millions de personnes de main-d’oeuvre qualifiée en laquelle, d’une manière ou d’une autre, nos États, bien que pauvres, ont investi des ressources humaines et financières.

Il est regrettable que le projet de “directive retour” complique terriblement cette réalité. Si nous concevons que chaque État ou groupe d’États puisse définir ses politiques migratoires en toute souveraineté, nous ne pouvons accepter que les droits fondamentaux des personnes soient déniés à nos compatriotes et à nos frères latino-américains. La directive retour prévoit la possibilité d’un enfermement des migrants sans papier jusqu’à 18 mois avant leur expulsion - ou “éloignement” selon le terme de la directive. 18 mois ! Sans procès ni justice ! Tel qu’il est le projet de directive viole clairement les articles 2, 3, 5, 6, 7, 8 et 9 de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1948. Et en particulier l’article 13 qui énonce :
-  “1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un Etat.
-  2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.”

Et, pire que tout, il existe la possibilité d’emprisonner des mères de familles et des mineurs, sans prendre en compte leur situation familiale ou scolaire, dans ces centres de rétention où nous savons que surviennent des dépressions, des grèves de la faim, des suicides. Comment pouvons-nous accepter sans réagir que soient concentrés dans ces camps nos compatriotes et frères latino-américains sans papier, dont l’immense majorité travaille et s’intègre depuis des années ? De quel côté est aujourd’hui le devoir d’ingérence humanitaire ? Où est la “liberté de circuler”, la protection contre les emprisonnements arbitraires ?

Parallèlement, l’Union européenne tente de convaincre la Communauté Andine des Nations (Bolivie, Colombie, Équateur, Pérou) de signer un “Accord d’association” qui inclue en son troisième pilier un traité de libre-échange, de même nature et contenu que ceux qu’imposent les États-Unis. Nous subissons une intense pression de la Commission européenne pour accepter des conditions de profonde libéralisation pour le commerce, les services financiers, la propriété intellectuelle ou nos services publics. De plus, au nom de la “protection juridique”, on nous reproche notre processus de nationalisation de l’eau, du gaz et des télécommunications réalisés le Jour des travailleurs. Je demande, dans ce cas : où est la “sécurité juridique” pour nos femmes, adolescents, enfants et travailleurs qui recherchent un horizon meilleur en Europe ?

Promouvoir d’un côté la liberté de circulation des marchandises et des flux financiers, alors qu’en face nous voyons des emprisonnements sans jugement pour nos frères qui ont essayé de circuler librement... Ceci est nier les fondements de la liberté et des droits démocratiques.

Dans ces conditions, si cette “directive retour” devait être approuvée, nous serions dans l’impossibilité éthique d’approfondir les négociations avec l’Union européenne et nous nous réservons le droit d’imposer aux citoyens européens les mêmes obligations de visas qui sont nous ont été imposées le 1er avril 2007, selon le principe diplomatique de réciprocité. Nous ne l’avions pas exercé jusqu’à maintenant, attendant justement des signaux positifs de l’UE.

Le monde, ses continents, ses océans, ses pôles, connaissent d’importantes difficultés globales : le réchauffement global, la pollution, la disparition lente mais sûre des ressources énergétiques et de la biodiversité alors qu’augmentent la faim et la misère dans tous les pays, fragilisant nos sociétés. Faire des migrants, qu’ils soient sans papier ou non, les boucs émissaires de ces problèmes globaux, n’est en rien une solution. Cela ne correspond à aucune réalité. Les problèmes de cohésion sociale dont souffre l’Europe ne sont pas la faute des migrants, sinon le résultat du modèle de développement imposé par le Nord, qui détruit la planète et démembre les sociétés des hommes.

Au nom du peuple de Bolivie, de tous mes frères du continent et des régions du monde comme le Maghreb et les pays de l’Afrique, je fais appel à la conscience des dirigeants et députés européens, des peuples, citoyens et militants d’Europe, pour que ne soit pas approuvée le texte de la “directive retour”. Telle que nous la connaissons aujourd’hui, c’est une directive de la honte. J’appelle aussi l’Union européenne à élaborer, dans les prochains mois, une politique migratoire respectueuse des droits de l’Homme, qui permette le maintien de cette dynamique profitable pour les deux continents, qui répare une fois pour toutes l’énorme dette historique, économique et écologique que les pays d’Europe ont envers une grande partie du Tiers-Monde, et qui ferme définitivement les veines toujours ouvertes de l’Amérique latine. Vous ne pouvez pas faillir aujourd’hui dans vos “politiques d’intégration” comme vous avez échoué avec votre supposée “mission civilisatrice” du temps des colonies.

Recevez tous, autorités, eurodéputés, camarades, un fraternel salut depuis la Bolivie. Et en particulier notre solidarité envers tous les “clandestins”.

Evo Morales Ayma
Président de la République de Bolivie

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13 juin 2008 5 13 /06 /juin /2008 09:04
par Thierry Ternisien d’Ouville

« Nos débats idéologiques hexagonaux entre les « 35h », d’un côté et le « travailler plus pour gagner plus », de l’autre ne sont pas à la hauteur. C’est à une véritable question de civilisation que nous sommes confrontés. Le travail, comme activité et « valeur » dominantes, n’a jamais été aussi efficace pour produire de la richesse au bénéfice de quelques-uns. Le travail, comme ressource, n’a jamais été aussi peu efficace pour fournir les moyens de la « (sur)vie » au plus grand nombre. » L’étude des quantités réelles de travail utilisées dans le monde développé révèle le non dit majeur de l’époque. Le développement considérable des sciences et des techniques, l’arrivée sur un marché globalisé de centaines de millions de nouveaux travailleurs aux salaires faibles, rendent structurellement le travail moins nécessaire, moins rémunérateur et conduisent ainsi à l’appauvrissement, alors même que les quantités produites n’ont jamais été aussi importantes.

Un article à lire ici.
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12 juin 2008 4 12 /06 /juin /2008 15:32
Lorsque le prix du pétrole atteindra 200 dollars le baril, ce ne sera pas parce que les Chinois sont de plus en plus nombreux à posséder une voiture, mais à cause de la spéculation sur les prix, organisée depuis Londres. Lors d’une audition devant la commission sur le commerce du sénat américain, le 2 juin, des experts ont montré comment cette spéculation se fait sur des marchés de matières premières « offshore » supervisés par les autorités britanniques. Ce mécanisme, qui leur permet d’échapper à toutes les législations officielles, a été baptisé par les sénateurs de London loophole.

Michael Greenberger, professeur de droit à l’Université du Maryland et consultant du département de la Justice, et Mark Cooper, de la Fédération des consommateurs américains, ont expliqué aux sénateurs que 35 % des contrats à terme sur le pétrole brut West Texas Intermediate (WTI), prix de référence pour le pétrole échangé à New York, sont conclus sur un marché basé à Atlanta — l’Intercontinental Exchange (ICE) – par le biais de sa filiale londonienne, l’International Petroleum Exchange.

Fondé en 1980 par un groupe de spéculateurs sur l’énergie et les matières premières, ce dernier fusionna avec l’ICE en 2001. Juridiquement, il s’agit d’un marché offshore londonien, supervisé par la Financial Services Authority (FSA) de Grande-Bretagne, qui échappe donc à la juridiction de la CFTC, l’agence américaine de régulation des marchés des matières premières.

Selon le Pr Greenberger, environ 70 % de tous les contrats à terme pétroliers sont de nature spéculative et 30 % d’entre eux sont assurés par trois banques, Goldman Sachs, Morgan Stanley et JP Morgan Chase. Ce qui leur donne un contrôle indéniable sur le prix.

Pariant sur la chute de dollar, ces banques et fonds de placement achètent aussi de grosses quantités de produits pétroliers qu’ils ne mettent pas à la disposition des marchés, ce qui fait encore plus monter le prix de l’or noir. Il ne s’agit donc pas seulement de spéculation, mais aussi de manipulation du marché.

En outre, la FSA britannique accorde à ces banques et hedge funds le statut de traders « commerciaux » et non « spéculatifs » — comme s’il s’agissait de compagnies aériennes ou de distributeurs d’essence devant acheter des produits pétroliers à terme pour se prémunir. Ainsi, puisque plus d’un tiers des contrats à terme sur le brut West Texas se font sur des marchés britanniques offshore, les organismes de régulation américains n’en sont pas informés.

Ce rôle dominant des Britanniques a été confirmé par l’International Financial Services de Londres (autrefois baptisé « les Invisibles britanniques »), qui vient de publier un rapport sur les effets bénéfiques pour la City de la spéculation sur les matières premières. En 2007, lit-on, "la valeur nominale des contrats de produits dérivés sur les matières premières échangés de gré à gré sur les marchés londoniens a augmenté de 27 % pour atteindre 9000 milliards de dollars, grâce notamment à l’accroissement des contrats énergétiques. Entre 2002 et 2007, la valeur des exportations physiques mondiales de matières premières a gagné 17 %, tandis que les contrats de produits dérivés sur matières premières augmentaient de 213 % et l’encours nominal de ces mêmes produits grimpait d’environ 540 %."

Confirmant l’ampleur du mécanisme décrit ci-dessus, le rapport des Invisibles note que l’ICE "est la plus importante Bourse de produits énergétiques. Le chiffre d’affaires s’est accru en 2007 pour la dixième année consécutive, atteignant 138,5 millions de contrats."

Pour creuser le sujet : focus

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12 juin 2008 4 12 /06 /juin /2008 05:36
Le ministre allemand de l'Environnement, Sigmar Gabriel, a vivement critiqué la proposition de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) de lutter contre le réchauffement climatique en construisant notamment plus de 1.300 centrales nucléaires d'ici 2050.

"C'est un acte de folie en matière de politique énergétique", a affirmé le ministre social-démocrate. "On ne peut guère traiter ce thème de façon plus irresponsable", a-t-il critiqué, faisant valoir qu'"il n'y a plus autant d'uranium que ça" et que de toute façon, ce scénario était techniquement complètement irréaliste. Celui qui demande "une telle bêtise", ne devrait pas s'étonner "des fantaisies nucléaires en Iran et en Corée du Nord" et "ferait mieux de chercher un travail à Fantasy Island (île de la fantaisie) qu'à l'AIE", a-t-il ajouté. La décision allemande de sortie du nucléaire d'ici 2020, résolument défendue par le Ministère fédéral de l'environnement (BMU), fait l'objet de polémiques récurrentes dans le pays.

L'AIE, dont le siège est à Paris, a estimé dans un rapport publié à Tokyo vendredi qu'une "révolution technologique" était nécessaire pour diviser par deux les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050. Des émissions dont "l'augmentation s'est accélérée ces dernières années malgré la reconnaissance internationale du problème", commente Nobuo Tanaka, directeur de l'AIE. Pour y parvenir, l'AIE a plaidé notamment en faveur de la construction chaque année de 32 centrales nucléaires, 17.500 éoliennes et 215 millions de mètres carrés de panneaux photovoltaïques d'ici 2050 (les énergies renouvelables devraient assurer la moitié de l'approvisionnement énergétique). Le coût planétaire de cette révolution technologique : 40.000 milliards de dollars (29.000 milliards d'euros) d'ici 2050, soit l'équivalent de 1,1% du PIB mondial en plus de ce qui est déjà dépensé chaque année.

L'AIE a suggéré aussi que 35 centrales thermiques au charbon et 20 centrales au gaz soient équipées chaque année de technologies de capture et de stockage du CO2 émis.

Les députés allemands ont adopté le 6 juin 2008 un paquet législatif (4 lois) du programme gouvernemental de lutte contre le réchauffement climatique, programme qui doit permettre à l'Allemagne d'atteindre son objectif de réduction d'émissions de CO2 de 40% d'ici 2020.


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11 juin 2008 3 11 /06 /juin /2008 16:48
Au Canada, un projet de loi mis de l'avant par l'industrie pharmaceutique vise à proscrire jusqu'à 60 % des produits de santé naturels actuellement vendus au pays, allant même jusqu'à criminaliser les parents qui donnent des plantes médicinales ou des suppléments à leurs enfants. Le projet de loi, connu sous le nom de Bill C-51 et présenté par le ministre canadien de la santé le 8 avril 2008, propose des changements radicaux à la Loi canadienne sur les aliments et drogues et qui pourraient avoir des conséquences dévastatrices sur l'industrie des produits de santé naturels.

Parmi les modifications proposées par le projet de loi on retrouve des modifications radicales aux définitions dont, entre autre, le remplacement dans le texte de loi du mot « drogue » par « produit thérapeutique, » donnant ainsi de plus grands pouvoirs au gouvernement canadien afin qu'il puisse réglementer la vente de toutes les plantes médicinales, les vitamines, les suppléments et autres produits semblables. Par cette simple modification linguistique, tout ce qui est «thérapeutique » devient automatiquement régi par la Loi sur les aliments et drogues. Ça pourrait même inclure l'eau embouteillée, les bleuets, les feuilles de pissenlit et la quasi-totalité des substances dérivées de plantes.

La loi modifie également la définition du mot « vendre » afin d'inclure à cette définition toute personne qui donne de tels produits thérapeutiques à quelqu'un d'autre. Ainsi, une mère qui donne des plantes médicinales à son enfant pourrait, en vertu des nouvelles définitions proposées, être arrêtée pour avoir fait la «vente » non permise et non autorisée de « substances thérapeutiques. » Vous pouvez en apprendre davantage au sujet de ces modifications proposées visant à restreindre les libertés sur le site anglais « Stopc51.com » : http://www.stopc51.com

De nouveaux pouvoirs d'exécution donnés au gouvernement canadien permettront de saisir votre maison ou votre entreprise

Par la même occasion, ce projet de loi C-51 qui rend illégal les plantes médicinales, les vitamines et les suppléments, accordera de nouveaux pouvoirs « d'exécution » alarmants aux délateurs des forces de l'ordre qui prétendent « protéger » le public contre les effets néfastes et non autorisés des « produits thérapeutiques » tels que, par exemple, les feuilles de pissenlit. Tel qu'il est expliqué sur le site anglais http://www.Educate-Yourself.orgwebsite ((http://educate-yourself.org/cn/canadian ...), le projet de loi C-51 permettra aux délateurs des forces de l'ordre du gouvernement canadien:

• de perquisitionner votre maison ou votre entreprise sans mandat;

• de saisir vos comptes bancaires;

• d'imposer des amendes allant jusqu'à 5 millions de dollars et une période d'emprisonnement allant jusqu'à 2 ans et ce, simplement pour avoir vendu des plantes médicinales;

• de confisquer votre propriété et de vous facturer les frais d'entreposage encourus pour stocker les produits qu'ils vous auront volés.

Le projet de loi C-51 criminaliserait même les simples herbes séchées qui se retrouvent dans votre cuisine et qui seraient susceptibles d'être utilisées dans un produit ayant des propriétés médicinales. Ce sera désormais considérée une «activité contrôlée, » et toute personne qui se livrera à de telles « activités contrôlées » sera arrêtée, condamnée à une amende voire même emprisonnée. Les autres « activités contrôlées » comprennent l'étiquetage des bouteilles, la récolte des plantes sur une ferme, la cueillette des herbes dans votre cour arrière, ou même des essais sur vous-même de produits à valeur médicinale! (Oui, pratiquement toutes les activités impliquant des plantes médicinales ou des suppléments seront criminalisées ...)

Mais il y a bien plus. Le projet de loi C-51 représente la « solution finales » du gouvernement canadien contre l'industrie des produits de santé naturels. C'est un effort désespéré qui vise à détruire cette industrie qui menace les bénéfices et la viabilité de la médecine conventionnelle.

La médecine naturelle fonctionne si bien parce qu'elle devient tellement utilisée, que les gouvernements canadien et américain ont décidé d'attaquer cette industrie en votant de nouvelles lois qui ont pour effet de criminaliser toute personne qui vend de tels produits. Ils ne peuvent tout simplement pas tolérer qu'il soit permis aux consommateurs d'avoir un accès simple et facile aux produits naturels. S'ils ne faisaient rien, cela représenterait finalement la destruction de l'exploitation criminelle de l'industrie pharmaceutique, son délabrement et la corruption qui l'entoure de même qu'à ceux qui exploitent de manière criminelle le gouvernement, afin qu'il tente de la protéger.

Traduit par Dany Quirion pour Alter Info

Source : http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=8850

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10 juin 2008 2 10 /06 /juin /2008 13:48

Naomi klein - la stratégie du choc
envoyé par masesami

La stratégie du choc
La montée d'un capitalisme du désastre
Naomi Klein - éditions Actes Sud

Qu'y-a-t-il de commun entre le coup d'état de Pinochet au Chili en 1973, le massacre de la place Tiananmen en 1989, l'effondrement de l'Union soviétique, le naufrage de l'épopée Solidarnösc en Pologne, les difficultés rencontrées par Mandela dans l'Afrique du Sud post-apartheid, les attentats du 11 septembre, la guerre en Irak, le tsunami qui dévasta les côtes du Sri-Lanka en 2004, le cyclone Katrina, l'année suivante, la pratique de la torture partout et en tous lieux - Abou Ghraib ou Guantanamo, aujourd'hui ?
Tous ces moments de notre histoire récente, répond Naomi Klein, ont partie liée avec l'avènement d'un « capitalisme du désastre. » Approfondissant la réflexion entamée avec son best-seller, No Logo (Actes Sud, 2001) Naomi Klein dénonce, ici, documents à l'appui, l'existence, depuis plus d'un demi-siècle, de stratégies concertées pour assurer la prise de contrôle de la planète par les multiples tenants d'un ultralibéralisme qui a systématiquement mis à contribution crises, désastres ou attentats terroristes - et qui n'a pas hésité, du Chili de Pinochet à Guantanamo - à recourir à la torture sous diverses formes pour substituer aux acquis des civilisations et aux valeurs de démocratie la seule loi du marché et la barbarie de la spéculation.
Rédigée dans une langue efficace, tonique, directe, traquant les zones d'ombre, identifiant responsables et bénéficiaires d'une marchandisation de la terreur dont les conditions peuvent, le cas échéant, se voir créées de toutes pièces, cette histoire secrète du libre marché souligne l'inquiétant avènement d'un « capitalisme du désastre ».

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9 juin 2008 1 09 /06 /juin /2008 14:04
Une nouvelle qui, j'en suis sûr, va ravir tous les gens en train de crever de faim...

Les dépenses militaires mondiales ont bondi de 45% en dix ans
Les dépenses militaires mondiales se sont accrues de 6% en 2007 en glissement annuel et ont bondi de 45% en dix ans, selon le rapport annuel de l'Institut international de recherche pour la paix à Stockholm (SIPRI), publié lundi.

L'an passé, elles ont atteint 1.339 milliards de dollars (851 milliards d'euros), les Etats-Unis représentant à eux-seuls 45% de ce total, ce qui correspond à 2,5% du produit intérieur brut (PIB) mondial ou encore à 202 dollars (128,4 euros) par personne.

"Les facteurs expliquant l'accroissement des dépenses militaires mondiales sont, entre autres, les objectifs de politique étrangère des pays, les menaces réelles ou supposées, les conflits armés et les politiques destinées à contribuer aux opérations de maintien de la paix multilatéral combinés à la disponibilité des ressources économiques", commente le SIPRI.

Cette hausse est à la fois "excessive et obscène", a réagi M. Jayantha Dhanapala, membre du SIPRI et ancien sous-secrétaire général des Nations unies pour le désarmement, au cours de la conférence de presse organisée à Stockholm pour présenter le rapport.

Pour la période 1998-2007, l'Europe de l'Est a enregistré la plus forte hausse de ces dépenses qui ont plus que doublé (+162%) et c'est également dans cette région que les dépenses ont le plus augmenté l'an passé (+15%), note ce rapport.

Avec 13% d'augmentation en 2007, la Russie compte pour 86% de l'accroissement des dépenses régionales.

Le SIPRI ajoute que, sur dix ans, les dépenses militaires de l'Amérique du Nord ont bondi de 65%, celles du Moyen-Orient de 62%, celles d'Asie du Sud de 57% tandis que celles d'Afrique et d'Asie orientale se sont accrues de 51%.

L'institut relève que l'augmentation des dépenses militaires des Etats-Unis a, en 2007, atteint un niveau supérieur à celui enregistré pendant la Seconde guerre mondiale.

"Depuis 2001, les dépenses militaires américaines se sont accrues de 59%, principalement en raison des opérations militaires en Afghanistan et Irak mais aussi en raison de l'accroissement du budget de la défense de base", explique-t-il.

L'Europe de l'Ouest et l'Amérique centrale sont les deux régions où les dépenses militaires ont le moins progressé avec respectivement 6 et 14% de hausse.

Conséquence directe, les ventes d'armes des cent principaux fabricants mondiaux (hors Chine) ont augmenté de près de 9% en 2006 sur un an, atteignant 315 milliards de dollars.

Les sociétés américaines et d'Europe de l'Ouest (respectivement 41 et 34) ont largement dominé ce marché, réalisant à elles seules 92% des ventes en 2006, dernière année pour laquelle le SIPRI dispose de données.

D'après cet institut, il y a eu 14 conflits majeurs dans le monde en 2007, un chiffre identique à celui de 2006. En 2001, relève le SIPRI, il y en avait 20.

"Un nouveau type de conflit émerge et nous assistons à une fragmentation de la violence", comme en Irak et au Soudan dans la province du Darfour, a expliqué Ekaterina Stepanova, chercheuse à l'Institut international.

Cette violence est le fait de groupes armés qui ne dépendent pas directement d'un Etat. "Les acteurs de cette violence tendent à être opportunistes et à changer de côté", a-t-elle ajouté.

En ce qui concerne les arsenaux nucléaires, le président du SIPRI, Bates Gill, a jugé qu'il "y avait de véritables occasions de progrès réels sur le contrôle des armes nucléaires comme jamais depuis 10 ans" en raison des positions des deux candidats à la Maison Blanche, le démocrate Barack Obama et le républicain John McCain.

Source.


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30 mai 2008 5 30 /05 /mai /2008 18:15

Avril 2004 : désormais, dans l’Union européenne, tous les produits contenant plus de 0,9% d’OGM devront être étiquetés, qu’ils soient pour la consommation humaine ou animale. Tous ? Non, car les produits (viande, œufs, lait..) issus d’animaux ayant consommé des OGM ne sont pas soumis à cet étiquetage.

L’organisation Greenpeace dénonce ce qu’elle considère être une lacune de la réglementation européenne. Que sait-on au juste du devenir des transgènes et des protéines transgéniques des végétaux consommés par les animaux ? Les retrouve-t-on dans les œufs, la viande, le lait ?

Lire l'article ici.

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30 mai 2008 5 30 /05 /mai /2008 18:03

[Article de The Guardian, pourtant d'habitude gardien du temple du climatiquement correct]

Les producteurs d'énergie abusent régulièrement des fonds de compensation d'émissions de carbone, selon une des études américaines

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Des milliards d'euros sont gaspillés à payer les industries de pays en développement à réduire les émissions responsables du réchauffement climatique, selon deux analyses du programme de compensation de carbone de l'ONU.

Des universitaires et groupes de surveillance affirment que le fond de compensation principal de l'ONU est systématiquement abusé par les compagnies de produits chimiques, de gaz et les producteurs d'énergie éolienne et hydroélectrique qui demandent des crédits de réduction des émissions pour les projets qui ne le devraient pas. Selon les chercheurs, le résultat est qu'il n'y a pas eu de véritable réduction de pollution, ce qui remet en cause l'assurance donnée par le gouvernement britannique et d'autres que les marchés du carbone pourraient réduire de manière spectaculaire les gaz à effet de serre.


Suite de l'article à lire ici.

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