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16 décembre 2008 2 16 /12 /décembre /2008 19:14
L'économie mondiale broie du noir...

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16 décembre 2008 2 16 /12 /décembre /2008 16:13

« Combien de hedge funds, de fonds d’investissement spéculatifs, fonctionnent-ils sur un autre schéma que la cavalerie, que la fuite en avant ? Étendons la question : combien d’établissements financiers ? Deuxième question : combien de clients de Mr. Madoff ignoraient-ils que son fonds était une pyramide ? »

Par Paul Jorion, 15 décembre 2008

Ce texte est un « article presslib’ » (*)

La version officielle de l’affaire Madoff, est que l’ancien patron du NASDAQ avoua à ses fils que son entreprise n’était qu’une gigantesque pyramide, une cavalerie où l’on verse aux clients plus anciens les fonds qu’apportent les plus récents, et que ceux-ci - probablement subjugués par l’indignation - allèrent vendre la mèche à la police.

Il y a de nombreuses raisons de remettre en cause cette version officielle. D’abord le fait que ce soient ses fils qui aient contacté la police. Vous feriez ça à votre père, homme d’affaires à la stature colossale, parce qu’il a été malhonnête ? Ensuite, les fils Madoff sont non seulement financiers eux-mêmes, mais travaillant aussi dans l’affaire du papa (même si ce n’est pas dans le même département) : pas des enfants de chœur non plus donc et peu susceptibles de tomber à la renverse en apprenant qu’une affaire rentable l’est essentiellement parce qu’elle est une pyramide. Le chiffre de 50 milliards de dollars manquant dans la caisse a éventuellement pu les surprendre.

Je lis les journaux et je vois que ce que l’on essaie de nous vendre, c’est de la consternation : « Comment est-ce Dieu possible ? » C’est possible parce que la pyramide est le meilleur business plan que l’on puisse imaginer : la formule par défaut qu’ignorent seulement les gagne-petit qui - par manque de relations - sont obligés de vraiment vendre quelque chose.

Passons alors aux vraies questions. La première : combien de hedge funds, de fonds d’investissement spéculatifs, fonctionnent-ils sur un autre schéma que la cavalerie, que la fuite en avant ? Étendons la question : combien d’établissements financiers [1] ? Deuxième question : combien de clients de Mr. Madoff ignoraient-ils que son fonds était une pyramide ?

Ma réponse, à vue de nez, pour chacune de ces deux questions, est qu’on peut les compter sur les doigts d’une seule main.

Les lecteurs de mon blog - et apparemment de blogs apparentés - succombent souvent à la théorie du complot pour expliquer ce qui se passe en finance et je leur répète inlassablement : « Vous ne comprenez pas : en finance, les complots ne sont pas nécessaires ! »

Bien sûr, ceux des clients grugés de Mr. Bernard Madoff, dont la participation à son fonds était passée par l’intermédiaire d’une banque, vont se tourner vers celle-ci et glapir pour réclamer l’argent qu’ils ont perdu. C’est de bonne guerre : malheur aux vaincus ! Mais ignoraient-ils vraiment ce qui se tramait ? Un fonds qui fonctionnait comme un mouvement d’horlogerie et rapporta pendant vingt ans 1 % par mois, qu’il pleuve ou qu’il vente ? Un fonds dont les journaux rapportaient depuis 1999 qu’il était une pyramide, après qu’un certain Mr. Markopoulos avait alerté sans effet la SEC (Securities & Exchange Commission), le régulateur des marchés financiers ? Non : pour participer au fonds, il fallait être parrainé, et ce que votre parrain devait vous glisser dans le tuyau de l’oreille, c’était ceci : « C’est l’ancien patron du NASDAQ, personne n’ira jamais voir ! Et s’ils devaient jamais aller regarder : il siège dans tous les comités de surveillance ! »

Alors, pourquoi les fils ont-ils vendu la mèche ? Un commentateur sur mon blog avance l’hypothèse suivante : « Quelqu’un a dû lui dire qu’il allait lui faire la peau et les fils ont pensé qu’il valait mieux pour leur père d’être sous les verrous ». C’est bien possible mais - comme vous le savez - la maison ici ne fait pas dans la supputation.

Paul Jorion, sociologue et anthropologue, a travaillé durant les dix dernières années dans le milieu bancaire américain en tant que spécialiste de la formation des prix. Il a publié récemment La crise. Des subprimes au séisme financier planétaire L’implosion. La finance contre l’économie (Fayard : 2008) et Vers la crise du capitalisme américain ? (La Découverte : 2007).

* Un « article presslib’ » est libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez. Votre soutien peut s’exprimer ici.

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15 décembre 2008 1 15 /12 /décembre /2008 21:02

Si vous tombez sur ce site, c'est que probablement vous vous demandez ce que signifie le port au bras gauche du brassard blanc, ou que vous souhaitez en savoir plus sur ce mouvement.

Ce mouvement citoyen rassemble tous ceux qui ne sont pas d'accord pour qu'une "élite" continue à piller la planête et ses habitants, autant au niveau écologique que social, pour donner toujours plus de pouvoir et d'argent à des minorités qui en ont déjà beaucoup trop.

Nous pronons les initiatives populaires, les associations locales, l'entraide ansi que toutes les initiatives non-violentes qui ont pour but de mieux vivre ensemble et de préserver la planète, sans passer par une quelconque intervention du gouvernement.

Nous ne souhaitons pas nécessairement faire pression sur le gouvernement mais plutôt apprendre à nous en sortir sans lui. Nous sommes les richesses et les connaissances, nous sommes les propriétaires de la terre. Nous sommes la vrai force. La monnaie n'est que du papier que nos gouvernements ne contrôlent même plus, et nous encore moins.

Si vous pensez que ce monde de consommation effreinée qui a pour but de centraliser les richesses en contrôlant les gens et en massacrant la nature n'est pas le votre alors bienvenue parmis nous. Il ne vous reste plus qu'à trouver un bout de tissu blanc et une paire de ciseaux. ;)

Si, au contraire, vous pensez que ce monde est juste, posez vous tout de meme ces questions :

  • Pourquoi on nous apprends pas à l'école publique, qui contrôle, créé, et régule la monnaie ?
  • Envers QUI tous les pays ont ils des dettes et pourquoi ?
  • Pourquoi le CSA refuse à des télévisions associatives d'émettre ?
  • Pourquoi nos politique qui savent depuis au moins 1995 que la crise arrive, n'ont-ils rien fait ? Souvenez vous de Jacques Cheminade un candidat à la présidentielle de l'époque l'avait dit ! et c'est pas le seul ! (Nous ne le soutenons pas pour autant, notre but étant de diminuer le pouvoir des autorités nationales, européennes et mondiales au profit des actions et systèmes locaux.)

Porter le brassard blanc c'est être prêt à toute initiative non violente pour rendre le système plus humain. Etre prêt à faire du troc de biens ou de services, à participer à des rassemblements ou à des actions populaires. Etre prêt à se mobiliser à tout moment contre une injustice flagrante. C'est se rendre compte de sa force, et arrêter de croire que papa gouvernement est le plus fort et qu'il va tout régler.

Ce signe distinctif permet de :

 

  • Se reconnaître entre gens conscients afin de créer des liens localement.
  • Invoquer la curiosité des autres, et donner matière a discussion.
  • Se rappeler à soi-même au quotidien, qu'on a fait serment d'agir dans l'intérêt général.
  • Montrer que nous sommes beaucoup à ne pas être dupe à ceux qui n'ont pas envie de le voir.

Ce site n'est ni affilié, ni partenaire d'aucun parti politique ou mouvement religieux tel qu'il soit et ne souhaite surtout pas l'être.

NON POUR SAUVER LES BANQUES
NON A LA MONDIALISATION
NON A LA GUERRE
NON AUX MEDIAS COMPLAISANTS
INDUSTRIELS ET GRANDES SURFACES
NON A LA PUB
NON AU BETON
NON AU FLICAGE
NON A LA PEUR
OUI POUR SAUVER LE PEUPLE
OUI AUX ACTIONS LOCALES
OUI A LA PAIX
OUI AUX MEDIAS ASSOCIATIFS
PAYSANS, ARTISANS, COMMERCANTS
OUI A LA QUALITE
OUI AUX ARBRES
OUI A LA LIBERTE
OUI A LA DETERMINATION

Voici une liste non exaustive des symptomes de notre système individualiste, matérialiste et déresponsabilisant :

  • Guerres, réarmement.
  • Nucléaire, radioactivité.
  • OGM, vaccins douteux.
  • Pollution.
  • Oligarchie financière, banksters.
  • Médias corrompus.
  • Violences policières.
  • Surveillance vidéo et biométrie.
  • Les riches spéculent pendant que les pauvres travaillent.
  • Surconsommation et publicité omniprésente.
  • Haine et peur.

Nous pouvons nous débarasser de toute cette merde d'un coup de chiffon ce n'est qu'une question de volonté.

Ok! Mais qu'es-ce que je peux y faire moi ?

La réponse est simple !

  • Arrêtons d'utiliser notre carte bleue! Retirons notre argent des banques dès qu'il arrive ! (Attention y'en aura pas pour tout le monde !)
  • Documentons nous et faisons évoluer la conscience collective en commençant par notre entourage !
  • Discutons avec nos élus locaux, et/ou associations de quartier, avec nos amis ! Faisons entendre les vérités qui dérangent !
  • Consommons moins !
  • Réapproprions nous les places publiques, elles peuvent servir à autre chose qu'à garer des voitures !
  • N'oublions pas: Nous nous battons POUR la paix et l'équilibre. Se battre CONTRE quelque chose c'est perdre son temps en énergies négatives !
  • Postez un lien vers ce site sur un maximum de forums. Ca le fera remonter dans les résultats des moteurs de recherche.

N'oubliez pas qu'une révolte non préparée et sans objectifs serait vaine ! Si on à rien à bouffer on sera près à accepter n'importe quoi pour que le calme revienne et "ils" n'attendent que ça !

Les finances sont le sang contaminé de cette société. Tuons le système bancaire et tout le reste tombera. 5 ou 10% de gens suffisent à faire tout tomber ! Vive les espèces ! Et les excités SVP si vous voulez vraiment tout défoncer, visez les vrais responsables pas la voiture du voisin. (surtout si c'est une clio ;))

N'oublions pas que ce que nous faisons de notre carte bleue a plus d'incidence sur le système que ce que nous faisons de notre droit de vote.

Article 122-7 du code pénal

N'est pas pénalement responsable la personne qui, face à un danger actuel ou imminent qui menace elle-même, autrui ou un bien, accomplit un acte nécessaire à la sauvegarde de la personne ou du bien, sauf si il y'a disproportion entre les moyens employés et la gravité de la menace.

Article 19 des droits de l'homme

Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.

Vidéos libres

Pas envie de claquer son peu d'argent ? Offrez de la prise de conscience aux gens que vous aimez ! Gravez des vidéos libres !

Nous en cautionnons pas forcément tout ce qui peut être dis dans ces vidéos, mais elles ont le mérite de provoquer des réflexions profondes sur notre système. Faites vous votre propre idée !

D'autres vidéos à venir !

Liens
Le site Brassard Blanc
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12 décembre 2008 5 12 /12 /décembre /2008 21:50
J'ai noté ton rôle dans la "Ligne Rouge", un de mes rares films fétiches, où tu scandes "C'est pour la propriété privéé que nous nous battons, que nous faisons cette guerre"... de mémoire.

J'ai adoré "Into The Wild", dont tu es le réalisateur, et qui est maintenant MON film fétiche, LE chef d'oeuvre, avant "La Ligne Rouge", "The Wall", et "Un Pont Trop Loin"...

Alors je retranscris ton article avec une immense joie, une immense fraternité.


Conversations avec Chávez et Castro, par Sean PENN

Joe Biden, peu de temps avant son élection à la vice-présidence des États-Unis, encourageait ainsi ses troupes : “Nous ne pouvons continuer à dépendre de l’Arabie Saoudite ou d’un dictateur vénézuélien pour notre approvisionnement énergétique”. Bon, je sais bien ce qu’est l’Arabie Saoudite. Mais comme je m’étais rendu au Venezuela en 2006, que j’y avais visité les bidonvilles, que je m’étais mêlé aux riches membres de l’opposition et que j’avais passé des jours et des jours avec les supporters du président, je me suis demandé – façon de parler – à qui faisait référence le sénateur Biden.

AUTEUR:  Sean PENN

Traduit par  Alexandre Govaerts, révisé par Fausto Giudice


Lire l'article ICI
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12 décembre 2008 5 12 /12 /décembre /2008 21:38
Depuis des années, la faible progression des salaires a été compensée dans le modèle anglo-saxon par un endettement des ménages, suppléant au manque de revenus. A cette réalité, la montée des pays émergents et la facture énergétique ont ajouté une autre dimension : l’accumulation par les exportateurs de surplus libellés le plus souvent en dollars, et réinvestis sur les places financières anglo-saxonnes. Cet afflux de capitaux a permis pendant un temps de repousser les échéances, en accumulant les dettes au-delà de toute raison, grâce à l’ingéniosité et au manque de scrupules de financiers qui trouvaient là une source de revenus en apparence intarissable. Jusqu’au moment où la prise de conscience, à l’occasion de la crise des subprimes, de l’énormité de cette bulle de papier, a conduit à une conclusion inévitable : elle ne sera pas payée. Aujourd’hui, les dégâts sont énormes, à la taille de la place prise par la sphère financière dans l’économie. La liquidation ou la restructuration de la partie irrécouvrable de cette dette prendra des mois si ce n’est des années et d’ici là, en l’absence de l’apurement des comptes, aucune véritable reprise ne peut avoir lieu. Mais ce n’est pas la seule difficulté à venir. Car les pays émergents ne laisseront pas partir en fumée les crédits accordés sans réagir. Et la Chine vient de le rappeler fermement à Paulson. Robert Peston, journaliste économique à la BBC, donne son analyse la situation - plutôt sombre - du Royaume Uni.

Un article à lire ICI
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11 décembre 2008 4 11 /12 /décembre /2008 14:26

Daniel Estulin ne monte jamais dans un ascenseur sans avoir au préalable vérifié la fermeture du plancher de celui-ci.
Daniel n’a pas toujours eu peur des ascenseurs. Cette peur a commencé en 1996 à Toronto, quand se retirant d’un étage supérieur d’un immeuble “intelligent”, de ceux qui ressemblent à ces fourmilières de bureaux, dans lesquelles on ne devrait pas avoir peur d’autre chose que du café, quelqu’un l’a prit par l’épaule quand il allait monter dans l’ascenseur sans vérifier la présence du plancher. Il n’y en avait pas. Celui-ci est convaincu que ce fut la 1ere des 3 tentatives d’assassinat par la CIA dont il a souffert afin de le réduire au silence lui et son enquête de plus de 13 ans sur le Club Bilderberg.

Une enquête déjà synthétisée dans son livre “La véritable histoire du Club Bilderberg” présent dans les classements de vente de 25 pays et qui met a nu la nature la conspiration de cette sorte de gouvernement mondial occulte qui part l’intermédiaire de réunions annuelles, toujours ignorées par la presse et toujours en parallèle des réunions du G8, décide des événements à venir et des mouvements des marches qui modèleront l’avenir de la communauté internationale. Guerres inclues, surtout les guerres.

Promu par Rockefeller et fondé en 1954, le Bilderberg Club serait le cœur d’un réseau de sociétés secrètes, parmi lesquelles la Skulls & Bones dont fait partie George Bush, John Kerry, Bill Clinton et une bonne part de la caste politique qui dirigent les USA.
Le but du Bildergerg serait celui d’exercer une domination globale sur le secteur commercial, financier et politique, laissant toutes les élections démocratiques comme une simple anecdote qui n’affecterait jamais le pouvoir établit. Qui contrôlerait aussi tout le secteur médiatique, et c’est pour cela, selon Daniel, que l’on ne parle jamais du Club, et que les réunions n’apparaissent pas aux infos, ces réunions dans lesquelles se rejoignent Chefs d’État, membres de familles royales, présidents de grandes multinationales et premiers ministres dans lesquelles ils viennent concourir pour recevoir des ordres ou écouter comment sera leur tache.

Dans ce sens, lors de la réunion de l’année dernière, qui a eu lieu au Sofitel de Rottach-Egern (Bavière), avec des forces de sécurité spéciales de cinq pays différents, auraient assisté tant Angela Merkel que Gerhard Schroeder pour apprendre qui des deux allait être le futur leader allemand.
Le Club aurait un noyau dur de quelques 75 membres permanents, plus 50 autres amovibles qui chaque année reçoivent une invitation pour la réunion, réunion traitant de programmes stratégiques pour savoir qui va occuper le pouvoir cyclique. Selon Estulin, lors de la dernière réunion, auraient été présents Joaquin Almunia y Miguel Sebastian, les conseillers économiques du Président espagnol.
Toutes les responsabilités d’influence mondiale, depuis le FMI jusqu’à la Banque Mondiale en passant par l’ ONU, seraient gérées et décidées par les Bilderbergers.

L’imperfection, un hasard ?

A propos de l’épisode de Toronto, il y a une coïncidence avec une info exclusive obtenue par Estulin qui provoqua au Canada de grandes manifestations qui portaient le slogan: “nous voulons savoir”. Les Bilderbergers, cette année se réunirent a King City, ville limitrophe avec Toronto, et avaient décidé, selon Daniel, de promouvoir le projet “Grand Canal” dans l’intention de fusionner les USA et le Canada anglophone en un seul pays et un seul marché énergétique, favorisant ainsi la séparation du Québec et la purge des éléments francophones par l’intermédiaire d’un pacte gouvernemental avec les nationalistes d’une façon très similaire à ce qui est en train de se dérouler en Catalogne.
L’info de première main, révélée par Estulin, le converti en un des journalistes d’investigation les plus sollicités aux USA, puis cette directive aurait été ajournée, mais pas le projet…
D’autre part cela lui a valu d’être mis en 1ere position sur plus d’une liste d’homme a abattre.
Face a ceci et face également aux informations plus ou moins incroyables qu’il traite, Estulin dit qu’il y a seulement deux options: Me croire, ou bien croire les médias dépendants du Bilderberg qui essayent de me faire passer pour une espèce de dingue qui invente des théories conspiratrices délirantes.

Daniel Estulin est russe et petit fils d’un Colonel du KGB dont la réputation est très présente chez les vétérans du service secret soviétique.

Il arrive à la réunion flanqué d’une chemise qui attire l’attention, catogan et un certain style “Dolce & Gabanna”. Il vient juste de recevoir un courrier urgent par UPS, une documentation sensible qui vient des USA d’un membre du service secret. Je dépend absolument de mes sources d’information. Ce sont des relations de plus de 13 ans et elles sont excellentes. Il faut savoir que dans tous les services secrets, même les plus néfastes, il y a toujours des patriotes qui se sentent en devoir d’informer des excès de leur gouvernement. Un des documents porte même dans son titre le mot tant suggestif: Iran…
Cette guerre est déjà décidée. De fait elle devrait déjà avoir débutée. Mais les Bilderbergs ont décidé de la retarder, à cause de Katrina et de l’enlisement de la guerre en Irak. Mail elle commencera cette même année ou début de la prochaine. Avant ceci, le prix du baril montera jusqu’à 150 dollars.

L’autre guerre qui a souffert des retards, c’est celle de l’Irak qui certainement a provoqué beaucoup de distensions au sein du Bilderberg à cause de la dénonciation populaire: ” Ce sont des obsédés de la discrétion. Ce qu’ils redoutent le plus c’est que les peuples se rallient à une cause commune, protestent et posent des questions, comme cela est justement arrive avec l’Irak. C’est pour cela que durant la réunion de 2002 dans l’état de Virginie, Donald Rumsfeld aurait été obligé de repousser jusqu’en mars 2003, une invasion qui était décidée pour octobre 2002″. Selon Daniel, les guerres d’Afghanistan et d’Irak comme la prochaine en Iran, seraient véhiculées à une stratégie globale fomentée par le Bilderberg pour prendre possession des sources d’énergie juste au moment ou les prévisions indiquent qu’il reste du pétrole pour 20 ou 30 ans. Car ceci préoccupe le Bilderberg. Et si eux sont préoccupés, nous, nous devrions être terrifié. Pour mener à bien cette campagne militaire qui n’est toujours pas terminée, ils avaient besoin d’un prétexte, une sorte de Pearl Harbor. Ce fut le 11 septembre, dans lequel Dick Cheney fut un des acteurs. Cette théorie fut déjà racontée par Michael Ruppert dans un livre, Franchir le Rubicon.

Que le lecteur choisissent vers quelle option se tourner pour assimiler cette vision du monde qu’à Daniel Estulin. Le croire ou non. Mais lui, cette année encore, continuera d’enquêter sur chaque réunion du Bilderberg pour essayer de découvrir ses secrets.
Tel est son insistance dans la cause, qu’il a réussi à ce que dans tous les aéroports sa photo soit illustre de la mention “terroriste”. L’année dernière, après avoir reçu l’information que l’Allemagne serait le prochain pays hôte de la réunion, il essaya de voler depuis Madrid vers Munich. Il mis 14 heures pour y arriver. Premièrement l’avion fut dévié vers Milan, où on l’attendait pour lui mettre les menottes et lui faire subir un interrogatoire de 4 heures. Sans aucun chef d’inculpation.
Quand enfin il arriva en Allemagne, la police locale lui refit le même interrogatoire et le laissa partir seulement avec l’avertissement suivant: “Tu seras sous surveillance à tous moments, à la moindre erreur on te mettra en prison.”

Plus que jamais, Daniel Estulin continuera de vérifier le plancher des ascenseurs avant d’y monter.

Traduit par Chevalier Jedi
Source :
http://www.elmundo.es/papel/2006/04/22/opinion/1960953.html

http://wearechangeparis.wordpress.com/2008/12/10/daniel-estulin-ennemi-numero-1-du-gouvernement-mondial-secret/

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11 décembre 2008 4 11 /12 /décembre /2008 13:30

En Italie, les blogueurs se font du souci... Au début de cette année, une décision de justice a conclu que presque tous les blogs étaient illégaux. Pas moins. Et en septembre, c'est un haut politicien qui a fait un pas de plus vers le black-out, en avertissant que la plupart des activités du Web sont susceptibles d'être contraires à la loi.

Non, ce n'est pas une blague. Même si l'information n'a pas été relayée en France, elle fait du bruit en Italie. C'est un article de John Ozimek, sur the theregister.co.uk, qui a dévoilé l'affaire. L'histoire commence en mai, quand un juge de Modica (Sicile) a condamné Carlo Ruta, auteur et historien, pour "publication clandestine"... sur son blog. Le juge a estimé que le site avait toutes les caractéristiques d'un journal en ligne, et qu'il devait donc s'astreindre à l'enregistrement officiel avant toute publication.

Stampa clandestina

Cette législation introduisant le concept de "stampa clandestina" date de 1948. Elle était destinée, à l'origine, à réglementer les publications fascistes. Mais en 2001, la généralisation d'Internet amena les pouvoirs publics à se pencher sérieusement sur la question. Très sérieusement, car loin de la libéralisation qu'on pouvait attendre, le gouvernement a confirmé que le Web devait bel et bien répondre aux mêmes règles que la presse écrite traditionnelle. La loi 62, votée en mars 2001, introduisait donc le concept de "stampa clandestina" pour la toile.

Cette législation est totalement inapplicable, hormis via l'interdiction pure et simple de la publication en ligne. Les réactions furent vives, mais inefficaces. L'État maîtrise les médias, commentait-on de l'autre côté des Alpes, et il souhaite conserver cette mainmise sur Internet. Un des farouches partisans de cette loi a été Giuseppe Giulietti. À l'époque, il écartait la critique en assurant que "la loi sur la presse n'a jamais eu comme objectif de s'étendre à Internet". Promis, juré, blogué !

La quasi-totalité de l'Internet italien considérée comme illégale

Mais visiblement, l'homme a changé. Dans le courant du mois de septembre, il écrivait au ministre de la justice, l'avertissant que «la logique actuelle aboutit à ce que la quasi-totalité de l'Internet italien, de par sa nature, peut être considérée comme illégale en tant que "stampa clandestina", ce qui constitue une violation des règles démocratiques». Cadenasser les blogs ne suffit plus, il faut interdire Internet, tout simplement...

La sanction pour ce délit est une amende de 250 euros et/ou d'une peine de prison allant jusqu'à deux ans. Carlo Ruta a été condamné à une simple amende. Mais il a maintenant un casier judiciaire et son site d'origine a disparu, même s'il en a créé un nouveau dans le but de dénoncer cette attaque contre les «principes qui ont fait l'histoire de la pensée démocratique». Un autre cas. Antonino Monteleone, journaliste de Calabre et blogueur à ses moments perdus, a également été sanctionné.

Les hasards et les coïncidences...

Une tempête dans un verre d'eau ou un risque réel pour les libertés individuelles ? Le fait est que la législation existe, et que la censure totale d'Internet ne tient qu'aux décisions de justice. Il faut aussi souligner que Carlo Ruta livrait, sur son blog, des études très complètes sur les liens entre le monde politique et la mafia... Un hasard total, à n'en pas douter !

(Article publié sur le site "Les mots ont un sens")

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10 décembre 2008 3 10 /12 /décembre /2008 21:59
Cet appel de la Finance Londonienne pour un gouvernement mondial non démocratique est le signal, explicite, que l'Elite mondiale a commencé son mouvement stratégique pour éradiquer la démocratie.

Si, à l'exemple du peuple grec, nous ne réagissons pas immédiatement par une mobilisation générale, nous perdrons tous nos droits.

La guerre est déclarée.

La City de Londres appelle à une dictature mondiale

10 décembre 2008 - 12:58

10 décembre 2008 (Nouvelle Solidarité) – Dans un éditorial publié hier dans le Financial Times, Gideon Rachman, chef du secteur politique étrangère du quotidien de la City de Londres, appelle à la création immédiate d’un gouvernement mondial, à condition que la démocratie soit abolie.

Sous le titre « Et maintenant, un gouvernement mondial » annoncé en première page, Rachman confie : « Pour la première fois de ma vie je pense que la formation d’une sorte de gouvernement mondial devient plausible ». Puis il nous détaille le concept : « Un gouvernement mondial serait bien plus qu’une coopération entre nations. Ce serait une entité ayant les caractéristiques d’un Etat et soutenu par un code de loi. L’Union Européenne a déjà mis en place un gouvernement pour 27 pays et peut servir de modèle ». Puis il évoque le concept sophiste de « souveraineté partagée » ou « souveraineté responsable ». Il justifie ensuite l’urgence de sa proposition par les situations de crises financières, climatiques et terroristes.

Rachman relève cependant un petit problème dans la réalisation de ce beau projet : un gouvernement mondial n’est pas une idée très populaire ; preuve en est, dit-il, le rejet de l’UE dans les derniers référendums en Europe. « La gouvernance internationale ne tend à être efficace que lorsqu’elle est anti-démocratique », dit-il avant de conclure « Tant que personne ne cassera ce problème, ce plan de gouvernement mondial restera sous clé aux Nations Unies ».

Faute de définir un nouvel horizon pour l’humanité et d’en finir avec le monétarisme et la prédominance des intérêts financiers sur les nations, l’effondrement des économies et le chaos social qu’il engendre pourraient bien être le terreau anti-démocratique de cette utopie.


Source
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10 décembre 2008 3 10 /12 /décembre /2008 15:37
Le budget des États aggrave la crise: L'émergence d'une crise humanitaire.


Mondialisation.ca, Le 8 decembre 2008

Les tragédies sociales ne sont guère reflétées par les statistiques. Une étude récente, réalisée par le Center on Budget and Policy Priorities*, révélait que 41 États seront confrontés en 2009 à de gros déficits budgétaires. Certains États étant plus mal lotis que d’autres, la Californie (31,7 milliards de dollars) et la Floride (5,1 milliards) mènent le bal. En tout, 41 États sont présentement confrontés à 71,9 milliards de déficit budgétaire. « Présentement » est ici le mot clef, car une étude similaire, conduite il y a trois mois par le même organisme, prédisait à ce moment qu’« à peine » 29 États auraient un déficit de « seulement » 48 milliards de dollars. La récession se creusant, le problème financier des États transformera cette « mauvaise passe pécuniaire » en catastrophe humanitaire. La prévision d’un déficit de 200 milliards de dollars a déjà été avancée pour 2010.

 

Ces déficits sur l'écran de l'ordinateur du statisticien se sont déjà sublimés en vraies souffrances dans les strates sociales les plus vulnérables. Dans des douzaines d'États, aux quatre coins du pays, ont été réduits les services essentiels pour personnes âgées, handicapés, pauvres, et nouveaux chômeurs. Dans les écoles, le nombre d’enseignants est réduit et les frais de scolarité sont en hausse. Les ouvriers des chantiers de construction des États sont mis à pied, alors que les employés des services sociaux subissent le même sort. Tout ce qui ne fait pas de profits ferme ses portes.

 

Selon toute vraisemblance, ces épreuves ne sont qu’un début. De nombreux États ont une « caisse pour jours pluvieux », servant en quelque sorte à prévoir ce genre de dépression. Ces fonds sont déjà épuisés, ou assurés de se tarir rapidement, du fait des « dures décisions » devant désormais être prises. C’est particulièrement inquiétant si l'on considère que, dans de nombreux cas, les réductions faites par les États lors de la récession de 2001 sont toujours en vigueur. Sans mentionner que les présidents successifs ont réussi l’exploit de piller les programmes sociaux fédéraux. Les nouveaux budgets étatiques exceptionnels, établis pour s’occuper du malaise déficitaire actuel, détruiront essentiellement le réseau de protection sociale de millions de gens, en particulier l'accès aux garderies, les bons alimentaires, les allocations, et les services médicaux de base. Le fait que le budget fédéral soit en situation encore pire, et optera sans doute de suivre une ligne similaire d’énormes réductions, rend la prévision d’un futur fléau social pratiquement assurée.

 

Les options dont disposent les États pour répondre à la crise budgétaire sont limitées, car il leur est interdit de faire courir les déficits, ils doivent résoudre tout de suite leurs problèmes financiers. Pour l’essentiel, chaque gouvernement étatique réagit pareillement à la crise : compression des services indispensables et hausse des taxes « indirectes » (alcool, cigarettes, essence, etc.) En réalité, les États ayant dépensé leur fonds de réserve n’ont que deux options viables: réduire les dépenses et augmenter les impôts.

 

Augmenter les impôts va à l’encontre du but recherché pour deux raisons : ça peut créer des troubles sociaux et ça pique dans la poche des gens le pognon qui sans cela permettrait de « perfuser » l'économie en achetant des choses.

 

Il existe pourtant une catégorie de gens pour qui ça ne s'applique pas : la richissime. En taxant plutôt celle-ci, l'argent ne sera pas ôté de l'économie, puisqu’il dort oisivement en banque (surtout depuis l’arrêt temporaire des jeux de hasard sur le marché boursier). En outre, aucun trouble social n’est à craindre si ce groupe est imposé, puisqu’il concerne une très, très petite, part de la société.

 

Plutôt qu'opter pour cette solution de bon sens, les États augmentent à la place les taxes sur l’essence, l'alcool, les ventes (TVA), entre autres choses qui entravent le travail et affectent les gens pauvres plus que les riches de manière disproportionnée, à un moment où la classe ouvrière est déjà aux abois financièrement.

 

Et malgré tout les États réagissent à la crise d’une autre manière glauque, construisant des prisons et se focalisant sur « la loi et l'ordre. » L'argent dépensé dans la construction de ces prisons servira probablement à héberger beaucoup de gens dont les services sociaux ont été résiliés ces derniers temps.

 

Le plus inquiétant peut-être à propos de cette crise, c’est qu'elle pourrait ne pas avoir été prévue. Dans une économie de marché, le budget de l’État dépend des revenus générés par « les forces du marché », qui déterminent la capacité des entreprises à vendre leurs produits et à employer des travailleurs. Quand la dépression sévit sur les marchés, quand de plus en plus de biens produits ne peuvent être achetés, la société dans son ensemble est entraînée vers le bas ; un « encombrement » apparaît dans le marché du travail, suivi d’une multitude de licenciements. Les États ne peuvent prévoir leur budget, ni le nombre de services qu’ils devront fournir, ni la quantité de routes qu'ils pourront construire, car le marché est totalement imprévisible. Toute projection faite sur l’avenir par un État se révèle complètement erronée : Au lieu de construire un avenir meilleur, ils détruisent ce qui existait déjà.

 

La première étape dans la lutte contre cette crise est d’affronter ceux qui profitent le plus de l'aménagement social actuel. Ce n'est pas un hasard si la plupart des entreprises paient beaucoup moins d'impôts que le travailleur moyen, pendant que les riches continuent à voir leurs impôts allégés. En fait, selon une étude récente, deux tiers la totalité des sociétés n’ont payé aucune taxe au cours de l'année écoulée. Ce sont ces mêmes intérêts qui ont déclenché la crise actuelle, non seulement en abaissant le salaire des travailleurs, au point qu’ils ne peuvent plus acheter de marchandises, mais aussi en créant la pyramide de combines qui a créé la crise du logement et en profitant d’elle.

 

Les immenses bénéfices réalisés par les riches et les sociétés lors du boom précédent doivent être réorientés vers les États et les gouvernements locaux pour payer cette crise. Comme cette solution est une menace envers les dirigeants des entreprises qui contrôlent le gouvernement, elle ne se réalisera pas simplement en la demandant.

 

Pour ce faire, il y a besoin d’une large coalition de travailleurs et de gens pauvres touchés par la crise actuelle, dirigée par la main-d’œuvre syndiquée des enseignants, des employés de la santé, et du secteur public, unis autour de la demande de mettre fin au renflouage des compagnies et d’une politique d'impôts progressifs visant à taxer les riches et les gens qui ne travaillent pas. Grâce au grand nombre de gens qu'elle représente, cette coalition, aurait le potentiel de réunir tous les travailleurs, tant du secteur public que privé. Elle aurait donc la force de transformer cette « requête » en exigence : taxer les riches !  

 

 

 

Article original en anglais :   «Tax the Rich! State Budget Crisis Deepens: Humanitarian Crisis Emerges», publié le 6 décembre 2008.  


Traduction: Pétrus Lombard.
 

* Pôle administratif sur le budget et les priorités politiques

 

Shamus Cooke est employé aux services sociaux, syndicaliste et écrivain pour Workers Action (www.workerscompass.org ). On peut lui écrire à l’adresse shamuscook@yahoo.com


 Articles de Shamus Cooke publiés par Mondialisation.ca
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10 décembre 2008 3 10 /12 /décembre /2008 14:31

Anne-Marie Garat est écrivain. Elle écrit ceci :



« En 1933, depuis près de trois ans, le Reichstag avalise sans broncher ; les décisions se prennent sans débats ni votes. Von Hindenburg gouverne un coude sur l'épaule des SPD, tétanisés, un coude sur celle des nazis, bons bougres. Hitler n'a plus qu'à sauter sur l'estrade, grand clown des atrocités, impayable dans son frac tout neuf.

Qui prétend encore que c'est arrivé du frais matin ?


Le sommeil a bon dos, où naissent les songes, et les cauchemars. Mais on ne se réveille pas dans le pire, stupeur, au saut du lit : le pire s'est installé, insidieux, dans le paysage, banalisé par l'apathie ou l'incrédulité des uns, la bénédiction des autres.


Des gendarmes brutaux, grossiers, débarquent impunément avec leurs chiens dans les classes d'un collège du Gers, pour une fouille musclée ; le proviseur entérine, bonasse. Et le ministre de l'Education, qu'en dit-il ? Que dit-il de l'enlèvement d'enfants dans une école de Grenoble, d'eux et de leur famille expulsés en vingt-quatre heures, après combien d'autres ? Qui tient la comptabilité de ces exactions ordinaires ?


Un journaliste est interpellé chez lui, insulté, menotté, fouillé au corps, pour une suspicion de diffamation, qui reste encore à démontrer en justice. Qu'en dit la Garde des Sceaux ? Elle approuve (mutine bague Cartier au doigt, n'en déplaise au Figaro).


Nos enfants, nos journalistes, ce sont encore catégories sensibles à l'opinion.

Celle-ci s'émeut-elle ? Mollement. Elle somnole.


Mais les réfugiés de Sangatte, chassés comme bêtes, affamés dans les bois ; les miséreux du bois de Vincennes menacés de « ratissage », les gueux de nos trottoirs au vent d'hiver ? Les sans-papiers raflés, entassés dans des lieux de non-droit, décharges d'une société qui détourne le regard ignoble de son indifférence ? Et la masse des anonymes, traités mêmement comme rebut par une administration servile ? Au secours, Hugo !


Il y a de jeunes marginaux qualifiés par la ministre de l'Intérieur d'« ultra gauche » - spectre opportun des bonnes vieilles terreurs -, jusqu'ici, pure pétition communicationnelle. Sa police veille, arme à la hanche, elle arpente, virile, les couloirs du métro, des gares. Sommes-nous en Etat de siège ? A quand l'armée en ville ?


Il y a le malade mental incriminé à vie par anticipation ; l'étranger criminalisé de l'être ; le jeune de banlieue stigmatisé pour dissidence du salut au drapeau : danger public ; le prisonnier encagé dans des taudis surpeuplés - à 12 ans, bientôt ; le sans-travail accusé d'être un profiteur, le pauvre d'être pauvre et de coûter cher aux riches ; le militant associatif qui le défend condamné, lourdement, pour entrave à la voie publique. Il y a le fonctionnaire taxé de fainéantise (vieille antienne) ; l'élu réduit au godillot ; le juge sous menace de rétorsion ; le parlementariste assimilé au petit pois ; la télé publique bradée aux bons amis du Président, qui fixent le tarif ; son PDG berlusconisé et des pubs d'Etat pour nous informer - à quand un ministre de la Propagande ? On en a bien un de l'Identité nationale. Et le bon ami de Corse, l'escroc notoire, amuseurs sinistres, protégés par décret du prince.


Criminalisation systématique de qui s'insurge, dénis de justice, inhumanité érigés en principe de gouvernement. Presse paillasson, muselée par ses patrons, industriels des armes. Intimidations, contrôles au faciès, humiliations, brutalités, violences et leurs dérapages - quelques précipités du balcon, quelques morts de tabassage accidentel -, sitôt providentiellement dilués dans le brouhaha des crises bancaires, de l'affairisme et du sensationnel saignant, bienvenue au JT : touristes égarés, intempéries, embouteillages du soir. Carla et Tapie en vedettes.

Ces faits sont-ils vraiment divers, ou bien signent-ils un état de fait ? En réalité, un état de droite.

Extrême. Dire que Le Pen nous faisait peur.


Cela rampe, s'insinue et s'impose, cela s'installe : ma foi, jour après jour, cela devient tout naturel.

Normal : c'est, d'ores et déjà, le lot quotidien d'une France défigurée, demain matin effarée de sa nudité, livrée aux menées d'une dictature qui ne dit pas son nom. Ah ! le gros mot ! N'exagérons pas, s'offusquent les mal réveillés. Tout va bien : M. Hortefeux est, paraît-il, bon bougre dans sa vie privée.


"Tout est possible", avait pourtant promis le candidat. Entendons-le bien. Entendons ce qu'il y a de totalitaire dans cette promesse cynique qui, d'avance, annonce le pire.


Sous son agitation pathologique, un instant comique - au secours, Chaplin ! -, sous ses discours de tréteaux, ses déclarations à tous vents, contradictoires, paradoxales, sous son improvisation politique (oripeau du pragmatisme), sous sa face de tic et toc s'avance le mufle des suicideurs de république, des assassins de la morale publique. La tête grossit, elle fixe et sidère.


Continuerons-nous à dormir ? Ou à piquer la marionnette de banderilles de Noël ? »


Anne-Marie Garat

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