Prison Planet, Mark Landsbaum, 15 février 2010
C’est dur de suivre l’avalanche de mauvaises nouvelles pour les alarmistes du réchauffement climatique. Nous sommes captivés dans l’expectative de la prochaine fraude du camp du réchauffement global
Voici quelques-uns des tout derniers potins à mettre sur le tapis lors de votre prochain dîner quand quelqu'un vous rappellera qu’Al Gore et le GIEC ont eu le Nobel pour leurs travaux sur le réchauffement climatique.
ClimatGate - Ce scandale a inauguré la dernière série de révélations, quand la divulgation de milliers de documents de l’Unité de recherche climatique (CRU) d’East Anglia en Grande-Bretagne a montré l’étouffement et le discrédit systématique de l’avis des sceptiques et la mise à l’écart de certains relevés de température, suggérant un parti pris pour défendre la cause du réchauffement. Pourquoi faire des trucs pareils si, comme le défendent les adeptes du réchauffement global, " la science est avérée ? "
SecretGate - Le gouvernement britannique a établi depuis que quelqu’un chez East Anglia a commis un délit en refusant de remettre les documents sur le réchauffement global, demandés par 95 requêtes faites en vertu de la loi sur la liberté de l’information. Le CRU est l’une des trois agences internationales qui compilent des données de températures mondiales. Si leur affaire est très solide, pourquoi le secret ?
ChineGate - Une enquête de The Guardian, le quotidien britannique à tendance de gauche, a découvert la preuve que les mesures des stations météorologiques chinoises, non seulement étaient fortement bancales, mais en plus n’ont pas pu être localisées. " Où sont exactement les 42 stations de surveillance des conditions météo dans les régions reculées de la Chine rurale ? " a demandé le journal. L'enquête du journal n’a pas pu trouver non plus la confirmation de ce que les scientifiques chinois ont remis aux scientifiques étasuniens, laissant sans réponse " dans quelle proportion le réchauffement des dernières décennies est dû à des effets locaux de diffusion des villes, plutôt qu’au réchauffement climatique ? " The Guardian soutient que les chercheurs dissimulent les données manquantes depuis des années.
HimalayaGate - Un officiel de la météo en Inde a admis en janvier que, en tant que principal auteur du rapport du GIEC sur l’Asie, il a volontairement exagéré en affirmant que les glaciers himalayens seront fondus en 2035 afin de pousser les gouvernements à agir. Cette allégation mensongère n'était ni établie sur la recherche scientifique, ni vérifiée par les pairs. Au lieu de cela, elle a été initialement avancée par un chercheur, embauché depuis par une organisation mondiale de recherche sur le réchauffement, qui a admis plus tard que c’était une " spéculation " piquée dans un magazine à la mode. Cette volonté politique, non scientifique, a au moins obtenu quelques fonds de recherche.
PachauriGate - Rajendra Pachauri, le président du GIEC qui a accepté avec Al Gore le Prix Nobel pour épouvanter les andouilles, a d'abord défendu le scénario de la fonte de l'Himalaya. Ceux qui critiquent [la fonte des glaciers], a-t-il dit, ont pratiqué la " science vaudou. " Après que l’auteur de la supercherie de la fonte glaciaire se soit mis à table, Pachauri a admis avoir fait une erreur. Mais, a-t-il insisté, nous devons toujours lui faire confiance.
PachauriGate II - Pachauri a aussi affirmé qu'il ne savait pas avant le sommet sur le climat de Copenhague en décembre que la fausse affirmation sur les glaciers himalayens était pure spéculation. Mais le Times de Londres a rapporté qu'un journaliste scientifique de premier plan a déclaré avoir signalé ces erreurs à Pachauri par plusieurs courriels et des discussions avec lui, qui " a décidé de les ignorer. " Obstructionnisme ? Dissimulation ? Pachauri a dit qu'il était " préoccupé. " Eh bien, ce n’était pas une raison de gâcher la fête de Copenhague, où des pays comme l'Inde de Pachauri ont exprimé l'espoir d’arracher des milliards à des pays comme les États-Unis pour lutter contre le réchauffement global en train de faire fonte les glaciers. Il y a maintenant des appels en faveur de la démission de Pachauri.
SternGate - Une excuse pour imposer des mesures énergiques en faveur du climat dans le monde entier fut le rapport Stern du Royaume-Uni en 2006, une prédiction économique apocalyptique, commissionnée par le gouvernement. Le Telegraph britannique signale à présent que, tranquillement, après publication, " certaines de ces prévisions avaient été édulcorées, car les preuves scientifiques sur lesquelles elles reposaient n’avaient pas pu être vérifiées. " Parmi les affirmations initiales aujourd’hui supprimées, il y avait les plus puissants typhons de ces dernières décennies que le Nord-Ouest de l'Australie ait subi, et la perte de précipitations dans le Sud de l'Australie à cause de la hausse de la température océanique. Ces affirmations exagérées ont fait les gros titres. Plus tard, des reporters ont révélé la vérité. Pourquoi ?
SternGate II - Un chercheur affirme aujourd'hui que le rapport Stern citait abusivement son travail pour suggérer un lien étroit entre le réchauffement global et une plus grande fréquence et gravité des inondations et des ouragans. Robert Muir-Wood a expliqué que sa recherche originale ne montrait aucune corrélation de ce genre. Il a accusé Stern d’" aller bien au-delà d’une extrapolation acceptable des évidences. " Nous sommes choqués.
AmazoneGate - Le Times de Londres a exposé une autre grosse boulette : l’affirmation du GIEC, que le réchauffement planétaire allait faire disparaître les forêts tropicales, encore présentée comme scientifique et révisée par les pairs, était fausse. Selon le Times, en réalité cette affirmation " reposait sur une allégation non étayée de militants verts ayant peu d'expertise scientifique, rédigée par deux militants écologistes " et piquée dans un rapport du WWF, un groupe de pression écologiste. La " recherche " était basée sur un article d’une revue scientifique populaire qui ne s’emmerdait pas à évaluer les précipitations. Il étudiait plutôt l'impact de l'exploitation forestière et des brûlis. Le Times signale que l’article original suggérait que " jusqu'à 40 pour cent " de la forêt tropicale brésilienne était extrêmement sensible à une faible réduction du volume des précipitations, mais le GIEC l’a gonflé pour couvrir toute l'Amazonie.
ÉlucubrationGate - Le Sunday Telegraph britannique a documenté au moins 16 rapports (à ce jour) non révisés par les pairs, du groupe de défense du Fonds mondial pour la nature (WWF), utilisés dans la bible du changement climatique du GIEC, qui exigent le plafonnement des gaz à effet de serre d'origine anthropique.
RussieGate - Même quand les alarmistes du réchauffement global basent leurs affirmations sur des faits scientifiques, ils trompent souvent. Les enquêteurs du groupe d’experts russe ont évalué des milliers de documents et de courriels divulgués du centre de recherche d’East Anglia et ont conclu que les relevés dans les régions les plus froides de leur pays avaient été omis, ce qui a fait grimper la moyenne des températures d’un demi-degré.
RussieGate II - Parlant de la Russie, une présentation en octobre dernier à la Société géologique d'Amérique a montré comment les données des cernes des arbres de Russie indiquait un refroidissement après 1961, mais elles ont été tronquées de manière trompeuse et uniquement discutées astucieusement dans les publications du GIEC. Eh bien, au moins les données des cernes ont fait l’objet de rapports du GIEC, bien déguisés et déformés.
YankeeGate - Si l’on ne peut guère se fier aux Britanniques, les Yankees sont-il plus fiables ? Selon l’expert en informatique E. Michael Smith et le météorologue Joesph D'Aleo, l’US National Climate Data Center a aussi manipulé les données météorologiques. Il y a quarante ans, on comptait 6.000 stations de mesure de la température de surface, mais seulement 1.500 en 1990, ce qui coïncide avec ce que disent les alarmistes du réchauffement global, qu’il y a une augmentation des températures records. La plupart des stations ont été supprimées dans les régions les plus froides, tout comme dans le cas de la Russie, ce qui a entraîné une élévation trompeuse de la température moyenne.
GlacierGate – Pas beaucoup de continents ont échappé au réchauffement climatique biaisé. Le GIEC a établi ses conclusions sur le retrait des glaciers de montagne des Andes, des Alpes et d’Afrique sur un reportage d'anecdotes de grimpeurs dans un magazine d'alpinisme populaire, et sur la thèse d’un étudiant suisse qui citait des guides de montagne. Évaluation par les pairs ? Battage publicitaire ? Pire ?
RechercheGATE - Le camp du réchauffement global titube tellement ces derniers temps, qu’il doit avoir pris ça comme une grande victoire quand une enquête du climatologue Michael Mann de l'Université d’État de Pennsylvanie n'a trouvé aucune faute relativement à trois accusations de manquement à la déontologie en recherche climatique. Mais l'université a estimé qu’" enquêter davantage est justifié " pour voir si Mann s’est engagé dans des actions " ayant gravement dérapé des pratiques acceptées dans la proposition, la conduite ou le rapport des recherches ou des autres activités savantes. " Faire l’objet d'une enquête pour une seule fraude représente de nos jours une grande victoire pour le camp du réchauffement global.
RécifGate - N'oublions pas le prétendu lien entre le changement climatique et la dégradation des récifs coralliens. Le GIEC a cité non pas de la littérature révisée par les pairs mais des articles de plaidoyer de Greenpeace, le groupe de défense affamé de publicité, comme unique source de cette affirmation.
AfriqueGate – L’affirmation du GIEC, selon laquelle la montée des températures pourrait réduire de moitié les rendements agricoles dans les pays africains, se révèle provenir d'un document de 2003 publié par un groupe d’experts écologistes canadiens, et non pas d’une revue scientifique révisée par les pairs.
PolderGate - Le GIEC a aussi affirmé que la montée du niveau de la mer compromet 55 pour cent des Pays-Bas. La partie des Pays-Bas sous le niveau de la mer fait en réalité 20 pour cent. La ministre néerlandaise de l'Environnement a dit qu'elle ne pouvait plus tolérer les erreurs des chercheurs climatologues.
AlaskaGate - Des géologues des études spatiales de géophysique et océanographie et leurs collègues étasuniens et canadiens affirment que les études antérieures ont pour une grande part surestimé de 40 pour cent la perte des glaciers de l'Alaska depuis 40 ans. Ces données incorrectes sont introduites dans les ordinateurs pour prédire un réchauffement futur.
Pliez cette rubrique et déposez-le à côté de votre serviette de table la prochaine fois que vous aurez Al Gore ou quelqu’un de son acabit pour dîner. Elle devrait rendre la conversation intéressante après le dîner.
Original : www.prisonplanet.com/guide-to-the-climate-scandals.html
Traduction copyleft de Pétrus Lombard
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