10 mars 2009
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Cela a commencé tôt, ce matin, et j'ai pris ces clichés au levé du Soleil...
Ensuite, des nuages sont arrivés. Ce qui devait rester des éclaircies, des morceaux de ciel bleu, n'étaient plus que du laiteux translucide.
J'ai pour l'habitude, désormais, de vérifier sur les images de SAT24. Mais, depuis quelques temps, j'ai remarqué quelque chose de très fort en chocolat.
Sur ce site, vous avez une colonne à gauche où vous pouvez voir des images sat de différents coins de l'Europe.
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9 mars 2009
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18:02
Il se joue un étrange concours, au dessus de nos têtes, en ce moment même. Les nuages et les avions se défient pour savoir lesquels produiront les plus beaux nuages, les plus tenaces.
Les avions semblent très doués à ce jeu là, laissant de fines trainées qui s'élargissent, s'élargissent...
Mais bon, il parait que c'est normal, c'est de la condensation.
Et ni monsieur Hulot, ni monsieur Gore ne semblent s'inquiéter de ces nuages artificiels. Bizarre non?
Photos prises il y a moins d'une heure, au dessus du Sud-Ouest.
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7 mars 2009
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Une des leçons de l'arrêt des vols au-dessus des États-Unis après le 11 septembre: Les avions réchauffent l'atmosphère...
Cyrille Vanlerberghe
Les attentats du 11 septembre aux États-Unis ont fourni aux scientifiques une opportunité tragique, mais exceptionnelle, pour comprendre l'impact des avions de ligne sur le réchauffement du climat. Du 11 au 14 septembre 2001, tous les vols commerciaux au-dessus du territoire américain ont été annulés, ce qui a eu comme conséquence de laisser le ciel américain vide des traînées de condensation blanches que tracent habituellement les avions à haute altitude.
L'Américain David Travis, de l'université du Wisconsin à Whitewater, a remarqué, en centralisant les données de 4 000 stations météorologiques sur le territoire américain, que l'absence des avions dans le ciel s'était accompagnée d'une forte augmentation (plus d'un degré Celsius) des écarts de température entre le jour et la nuit. Cette étude permet pour la première fois d'estimer avec précision l'impact de ces traînées sur le réchauffement de la planète.
Selon le dernier rapport du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), l'aviation commerciale serait responsable d'un peu plus de 3 % de l'effet de serre global causé par les activités humaines (1). Il s'agit là de l'effet cumulé des émissions de gaz carbonique, d'oxydes d'azote et des traînées de condensation. Ce dernier effet est considéré comme le plus important par les chercheurs, mais c'est malheureusement celui qui est le plus mal connu.
Les longues traces blanches laissées par les réacteurs des avions de ligne entre 10 000 et 12 000 mètres d'altitude sont composées de fins cristaux de glaces, tout comme les nuages naturels de ces régions, les cirrus. Pour compliquer le problème, ces cristaux ont un double effet sur l'atmosphère : d'un côté ils la refroidissent, de l'autre ils la réchauffent. En effet, pendant la journée, les traînées bloquent une partie de la lumière du soleil, ce qui a comme conséquence de refroidir légèrement le sol. Et de jour comme de nuit, les sillages des avions sont responsables d'un effet de serre qui réchauffe la surface, en piégeant dans la basse atmosphère une partie des rayonnements infrarouges émis par la Terre et qui repartiraient sans cela dans l'espace.
Comme cet effet de serre agit aussi bien le jour que la nuit, et que le refroidissement n'est actif que le jour, cela conduit à une diminution des écarts de température entre le jour et la nuit. C'est ce que précise justement l'étude de David Travis qui a enregistré de plus grands écarts de température que la moyenne pendant l'arrêt des vols. Les régions normalement les plus couvertes par les traînées de condensation à la mi-septembre sont celles dans lesquelles ont été enregistrées les plus fortes variations, avec notamment de plus fortes températures maximales pendant la journée.
Depuis quelques années, les chercheurs avaient remarqué que le réchauffement sur le continent nord-américain était marqué par une diminution moyenne de l'écart diurne de température de 0,3° C depuis les années 1950. « En fait, on s'est rendu compte que le réchauffement global venait plus d'une augmentation de la température pendant la nuit que pendant le jour », explique Olivier Boucher, chercheur du CNRS au laboratoire d'optique atmosphérique de l'université de Lille I. Et comme il fait un peu plus chaud la nuit que d'habitude, l'écart moyen entre les températures maximales (le jour) et les minimales (la nuit) s'est légèrement réduit. Aujourd'hui encore, les chercheurs ne savent pas vraiment si cette variation est une cause ou une conséquence du réchauffement de la basse atmosphère. Les nuages, qui sont sûrement les plus gros responsables de cet effet, sont-ils plus nombreux à cause des changements de température, ou les provoquent-ils ?
Dans le cas des traînées de condensation, il manque encore quelques éléments aux scientifiques pour expliquer comment elles pourraient avoir autant d'effet sur les écarts de température. Il existe en fait deux sortes de traînées de condensation, celles à courte durée de vie qui s'effacent peu de temps après le passage de l'avion, et celles qui durent et qui s'étalent en formant des nuages cotonneux. Ces dernières sont celles qui ont le plus gros impact sur le réchauffement mais dont la formation est la plus difficile à comprendre, et donc à prévoir. Quand l'avion passe dans un air sec, la chaleur et la vapeur d'eau éjectée par les réacteurs provoquent une condensation de l'eau, qui passe très vite de l'état liquide à un état solide (des cristaux de glace) à cause du froid qui règne à plus de 10 000 mètres (entre - 50°C et - 60°C). Si l'air est bien sec, le fin nuage glacé s'évapore lentement après le passage de l'avion. Si l'air est en revanche sursaturé en vapeur eau, mais ne s'est pas encore transformé en nuage pour diverses raisons, « le passage de l'avion et l'éjection de particules de carburant imbrûlées suffisent à déclencher la formation d'un nuage : quasiment un nuage naturel, comme un cirrus », explique Olivier Boucher. Ce nuage peut s'étendre sur des kilomètres carrés, et persister pendant des heures, ce qui fait que son effet sur les températures est bien plus important que les traînées éphémères. Le 12 septembre 2001, un chercheur de la Nasa en Virginie a surveillé par images satellites la formation de cirrus après le passage de six avions militaires dans un ciel totalement vide de nuages. Au bout de quelques heures, les six traînées ont recouvert une surface de plus de 20 000 km2 !
(1) Les émissions produites par le trafic aérien ne sont pas comptabilisés dans le protocole de Kyoto
(Le Figaro -Trouvé ICI)
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28 février 2009
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17:42
Samedi dernier, dans le Lot, j'ai pu voir le même ciel fabriqué par des avions...
D'après mon observatrice de choc, (Bisous mam) le lever du Soleil était "propre", contrairement à hier. Mais dès 9 heures, le bal a commencé. Et zig et zag et que je te laisse une trainée par ci, et une par là...
Résultat, à midi, le ciel était couvert d'un voile semblable à des nuages d'altitude, mais uniquement composé des traces laissées par les avions...
Image prise à 11 H. Le Soleil est en haut, à droite. Aucun des "nuages" n'est
naturel.
Même constat sur cette photo prise à 14H.
Rien de naturel, le ciel aurait dû rester bleu azur.
Sur cette image Sat de 17h30, toutes les traces au nord de la zone dépressionnaire
(au sud d'une ligne allant de Bordeaux à Nice) sont les trainées laissées par les avions.
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26 février 2009
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14:47
Alors qu'hier, seules quelques traces ont persistées quelques temps, ici et là, laissant un grand ciel azur, ce n'est pas le cas aujourd'hui.
Une dépression descend du Nord, ce qui permet de prétendre que l'humidité à haute altitude précède celle-ci et permet donc aux avions de laisser des traces persistantes dans le ciel.
Je l'ai déjà exprimé, la nature de ces trainées ne m'importe pas outre mesure, étant dans l'impossibilité de prouver quoi que ce soit. Mais quelques images soulèvent des questions.
Toutes les photos ont été prises ce matin, en Dordogne.
Le Soleil vient de se lever, et l'Est est bariolé de trainées. Pourquoi certaines s'arrêtent ou commencent de façon abrupte, alors que le ciel entier est bariolé?
20 mn plus tard, le Soleil est déjà haut... en cage...
A l'Ouest, c'est pas mieux (contrairement à la plupart des cas où c'est l'Est le matin et l'Ouest le soir qui sont particulièrement visés). Remarquez comme les trainées ne font pas que persister, mais s'étendent. Le vent, peut-être, mais pourquoi certaines s'étendent dans les deux sens? (Flèche rouge)
Quelle que soit l'hypothèse que l'on retienne, un tel filtrage du rayonnement solaire à plus que probablement un effet notoire sur le climat. A l'heure où celui-ci est à l'affiche matin, midi et soir sur les écrans de manipulations télévisuelles, il est étonnant qu'un tel sujet ne soit jamais évoqué par les pseudo-écolos au service de la propagande politico-financière.
Et c'est cela, le plus suspect, à mon avis.
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23 février 2009
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11:07
J'ai posé une question par mail, à Météo France, il y a quelques jours.
Au sujet des cieux recouverts par les trainées d'avions. Ils ont eu l'amabilité de me répondre :
(Réponse honnête, c'est à noter). Bonjour,
Le ciel voilé correspond à une mince couche de
nuages d'altitude(cirrus/cirrostratus )
constitués de fins cristaux de glace.
Dans quelques cas ils sont générés par l'étalement
de trainées de condensation dues aux moteurs
d'avions mais en général ce voile est dû à la
condensation de l'eau contenue dans
l'air par rencontre avec zone à température
plus basse par soulèvement à l'avant ou en marge des
perturbations.
La prévision est essentiellement basée sur le calcul
de l'humidité prévue aux différents niveaux
de l'atmosphére.
Sincères salutations.
Suivi du nom du responsable et des numéros pour le joindre.
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22 février 2009
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17:20
Je reviens sur la journée d'hier, qui fut une horreur sur presque toutes les parties de la France où il aurait dû y avoir un ciel bleu, tout bleu, pur, tout pur.
Au lieu de cela, nous avons eu la dégueulasserie dûe aux trainées d'avions. Dès le matin et avec un ciblage sur l'Est, comme d'hab. Ensuite, la journée, ce fut un ballet aérien sur toute la surface du ciel, toute la journée avec un faiblissement dans l'après midi, le ciel étant déjà entièrement couvert d'une "laitance" opaque.
Voici une photo prise il y a quelques jours, pour expliquer le phénomène à ceux qui l'ignorent.
Nous avons ici trois trainées. Une récente, la plus à droite, l'avion venant de passer, et deux datant d'environ une heure. Remarquez comme les trainées les plus anciennes s'étendent et couvrent une surface très large.
Les plus "sceptiques" diront que c'est le vent. Pourquoi le vent n'agit pas sur la trace la plus récente?... Pourquoi le vent n'entraîne pas toute la trainée, mais l'étend??...
Voici un travail "fini". Les trainées les plus récentes se voient encore mais le ciel est parsemé d'un voile "nuageux" d'altitude, dû seulement aux trainées d'avions. Lorsqu'on sait que les nuages d'altitude sont les plus grands facteurs d'effet de serre, et que l'on voit les avions produire de tels couvertures "nuageuses" d'altitude, on se demande pourquoi personne ne demande à comprendre, alors qu'on fait culpabiliser tout le monde sur ses rejets de Co2 bien moins nocifs que ces "nuages".
Et voici le coucher de Soleil d'hier soir. Les dernières traces viennent d'être laissées par deux avions. Tout le reste est le résidu du trafic aérien de la journée. Si c'est de la condensation, H2o, alors nous avons le ciel le plus propice qu'il soit à l'effet de serre.
Si c'est autre chose que de la condensation, nous entrons là dans de l'anticipation et de l'horreur...
Ceci dit, j'étais avec quelqu'un à qui j'ai fait remarquer ce manège infernal mais qui n'en avait strictement rien à foutre.
Et là, je me dis que tout peut se produire, absolument tout, sans que rien ne bouge, absolument rien.
Je me demande comment nous sommes devenus, en général, aussi inconscients, inconsistants, d'aussi belles merdes supportant tout sans rien, absolument rien analyser, rien dire, rien faire.
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17 février 2009
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13:41
Bonjour.
J'ai constaté à plusieurs reprises que vos prévisions de ciel voilé sur ma région étaient exactes. Le problème, c'est que ce voile n'est pas dû à des nuages mais aux traces laissées par les avions, traces qui persistent et qui s'étendent.
J'aimerais savoir sur quelles bases vous établissez de telles prévisions. Températures à haute altitude, humidité ou rapports de l'aviation?
Merci pour votre éventuelle réponse.
Je vous tiendrais au courant si réponse il y a.
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15 février 2009
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Dès que je suis sorti, ce matin, ça m'a sauté aux yeux. Le ciel était laiteux et parsemé de multiples traces et autres fumeuses diagonales...
Sur la route, je n'en revenais pas. A peine 10 heures, et le ciel était déjà saturé, mais de nouveaux avions laissaient de longues traînées persistantes derrière eux.
En arrivant, je vérifie sur le Net. Oui, c'est bien un large épandage qui a lieu du Nord-Est jusqu'au Sud-Ouest de la France.
Les éternels septiques diront que c'est la condensation des avions qui (et ce serait tout aussi inquiétant) persiste dans le ciel et forme une chape de "nuages" d'altitude.
Mais à force d'observer, on remarque des incohérences flagrantes. Aujourd'hui, c'était le sens de certaines trainées.
J'ai pris cette photo vers les 10h20, ce matin, me servant d'un poteau pour cacher le Soleil et en abaissant la luminosité au maximum...
On voit nettement la dernière trace, très fine, passant exactement sur le Soleil. Et au moins deux plus anciennes au dessus, qui se répandent.
Elles sont dans le sens Est-Ouest, ou l'inverse. Hors, le trafic aérien sur la Dordogne, les autres jours, se fait Nord-Est/Sud-Ouest (ou l'inverse) et aussi Sud-Est/Nord Ouest (ou l'inverse) mais très rarement Est/Ouest.
Trois heures plus tard, voici le même ciel. Il y a une trace reconnaissable, au milieu, qui a été laissée une heure auparavant, à peu près. Remarquez qu'elle commence ou fini de façon assez brutale, des deux côtés. Pourquoi, alors que le ciel était rempli de tous côtés de traînées?...
Sans vouloir vous faire peur, tous les "nuages" visibles sur cette photo sont les résidus de traînées laissées par les avions.
Comme par hasard, l'après midi, alors que les faux nuages persistaient dans le ciel, les avions ne laissaient plus que des traces normales, disparaissant au bout de quelques secondes...(et comme par hasard, plus d'image satellite après 11h30)
Un beau ciel artificiel composé de je ne sais quoi...
Vaut sûrement mieux ne pas le savoir.
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9 février 2009
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13:30
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