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23 février 2010 2 23 /02 /février /2010 12:57
Une analyse de la société française au millimètre près. Que dis-je, au centième de millimètre...


loic wacquant sociologue
envoyé par Fr4p.

Merci, David, pour le lien.
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commentaires

D
<br /> bonjour<br /> <br />  <br /> voici un document vidéo sur  noam Chomsky l'alter ego américain de bourdieu  , je vous incite fortement à la regarder malgré ces 2h50mn...<br /> <br /> <br /> Noam Chomsky, La manufacture du consentement (manufacturing consent)<br /> <br /> <br /> http://www.veoh.com/browse/videos/category/educational/watch/v6573840ByBBKGNt<br /> <br /> Noam Chomsky, et quelques intervenants bien placés pour nous parler du sujet, nous expliquent comment et pourquoi les médias manipulent<br /> l'opinion publique en sélectionnant l'information. Ils décortiquent le fonctionnement des organes de presse et mettent à jour les techniques subtiles qu'ils utilisent.<br /> <br /> pour finir je ne peux que vous conseiller de lire tous les bouquins et articles cet intellectuel ...<br /> bonne vidéo<br /> <br /> <br />
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T
<br /> "Danger travail"<br /> <br /> "Volem rien foutre al paîs"<br /> films de Pierre Carles.<br /> <br /> <br />
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H
<br /> Enfin un sosciologue disant des choses sensées et intelligibles. Cela étant, sans sacraliser la valeur travail, quel mode de vie préconise t'il pour vivre sans dépendre d'un salaire et qui puisse<br /> convenir au plus grand nombre.<br /> <br /> Le problème n'est pas tant le travail, que la manière dont une bande de parasite ont organisé les lois à leur seul profit pour s'accaparer les richesses du travail des autres. Et ce, bien sûr avec<br /> la complicité des politiques.<br /> <br /> Pour l'auto-entrepreneur, il faut effectivement savoir que si l'auto entreprise est en faillite, le chef d'entreprise se retrouve sans rien...<br /> <br /> <br />
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F
<br /> Il faut repenser en globaliter notre façon de vivre, en ne dépendant pas d'un salaire, mais d'une interaction sociale, l'état, si besoin en est, n'étant là que pour clarifier les échanges.<br /> <br /> Nous savons les limites du progrés, de la consommation, de la globalisation. Il est temps d'arrêter de composer avec et d'imaginer d'autres façons d'agir.<br /> <br /> Vite, très vite, car le temps presse.<br /> <br /> <br />
N
<br /> <br /> Les tronches d'enterement qu'ils font tous ceux qui l'ecoute... <br /> Soit ils comprenent enfin qu'il se font mettre profond, soit ils s'emmerde royalement et donc sont heureux de leur situation?!?...<br /> <br /> <br /> <br />
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F
<br /> C'était juste après l'annonce de la mort de Léon Zitronne...<br /> <br /> Nan, je rigôôôôôôle...<br /> <br /> <br />
R
<br /> Très intéressant!<br /> Pour aller dans son sens, on voit un nouveau système apparaitre dasn les entreprises. Elles proposent aux candidats, non pas un statut de salarié mais un statut d'auto-entrepreneur. Une multitude<br /> d'avantages pour l'entreprise, aucun pour le candidat. Le top de la précarité de l'emploi!!<br /> <br /> <br />
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F
<br /> Oui, il en parle très bien. C'est le but de cette mesure, je pense... On se demande où était l'anguille, elle était sous la roche...<br /> <br /> <br />
D
<br /> allez un dernier post pour la route , après je te laisse tranquille damien...pour le reste de la journée<br /> <br /> Jacques Bouveresse (1940- ). Philosophe réaliste, professeur au Collège de France.<br /> <br /> 1<br /> Jacques Bouveresse, qu'est-ce qui justifie votre intérêt de philosophe pour la presse?<br /> <br /> C'est un domaine devenu aujourd'hui tellement important qu'il est difficile, surtout pour un philosophe, de ne pas s'y intéresser. Mon intérêt vient de ce que, face au triomphe sans partage du<br /> néolibéralisme et de la mondialisation, les critiques que formulait déjà Karl Kraus (écrivain autrichien, qui, entre 1899 et 1936, en satiriste de génie, dans sa revue Le Flambeau, dénonce le<br /> phénomène) se confirment de plus en plus, il pressent les effets moralement et socialement destructeurs des systèmes de communication modernes sur l'être humain.<br /> <br /> Quels sont ses reproches?<br /> Avant tout, que la presse est un instrument au service du marché universel. Un instrument qui apporte sa quote-part à l'application du principe «tout peut se vendre tout peut s'acheter». A<br /> l'origine, aux alentours des années 1850, on pensait que la presse allait être au service de la liberté de pensée et de l'éducation du citoyen. On a très vite vu qu'elle faillissait à sa mission.<br /> Kraus rend la presse largement responsable de la boucherie de la guerre de 14-18, dont quasi l'ensemble de la presse a masqué les horreurs sous des envolées lyriques.<br /> Entretien avec Jacques Bouveresse. Construire.ch<br /> <br /> 2<br /> Contrairement à ce qu'on a cru au départ, le journal n'a pas été inventé pour informer un lecteur curieux et désireux d'être éclairé sur la marche des événements, mais beaucoup plus pour créer un<br /> nouveau type de consommateur: le consommateur de nouvelles. La plus grande partie du travail des médias vise bien plus à séduire le lectorat, à vendre, à générer des profits qu'à dévoiler des<br /> vérités à la fois importantes et gênantes<br /> Ibidem.<br /> <br /> 3<br /> Le «droit d'informer et d'être informé» n'a de sens que si l'on se pose dans le même mouvement la question de quoi? et pour quoi? A défaut, l'information a si peu de sens que l'on parlera<br /> d'atteinte à la liberté de la presse à propos de tout et n'importe quoi, on n'informera plus de ce que les gens ont réellement à savoir, mais de ce qu'ils ont envie de savoir, ce qui ne répond pas<br /> à la même exigence. Les sujets d'intérêts les plus méprisables, les plus dérisoires, les plus infantiles sont ainsi mis sur le même plan que les faits qu'il est indispensable de connaître.<br /> <br /> Bref, une liberté d'informer et d'être informé qui s'applique à tout et n'importe quoi est-elle encore une liberté? ou une forme d'asservissement des esprits?<br /> Ibidem<br /> <br /> 4<br /> Donc, de plus en plus, on se résout à ce que la presse ne soit qu'un agent économique comme les autres, soumis aux mêmes impératifs primordiaux. Travaille-t-elle avant tout, comme elle cherche à<br /> nous en persuader, pour le bien public? Il est permis d'en douter. Kraus ne serait pas surpris de constater cette victoire de la marchandise, dont le règne universel signifie bien l'avènement d'une<br /> société post-humaine...<br /> Ibidem<br /> <br /> <br /> <br />
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F
<br /> Bin oui, la première ugence pour un peuple est de retrouver une presse libre, donc appartenant au peuple, genre presse associative, par abonnement. Mais dans le monde actuel, une telle chose ne<br /> serait pas supportée.<br /> <br /> Suffit de regarder ce qu'ils vont faire avec les blogs...<br /> <br /> Ca va saigner!!!...<br /> <br /> <br />
D
<br /> ok damien<br /> <br /> je me souviens quà l'annonce de son décès j'étais tellement ému que j'en avais pleuré ...il était l'un des derniers grands penseurs  si ce n'est le dernier... c'est la lecture de ses livres qui m'ont fait prendre conscience des illusions monstrueuses de la matrice ...<br /> <br /> bonne journée<br /> <br /> <br />
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F
<br /> Bonne soirée à toi.<br /> <br /> <br />
D
<br /> re bonjour damien<br /> <br /> je post un article de bourdieu et wacquant, il est long ,cela nécessitera certainement plusieurs envois<br /> bonne journée <br /> <br />  la nouvelle vulgate planétaire<br /> <br /> <br /> <br /> Des militants qui se pensent encore progressistes ratifient à leur tour la novlangue américaine quand ils fondent leurs analyses sur les termes<br /> « exclusion » , « minorités » , « identité » , « multiculturalisme » . Sans oublier « mondialisation ».<br /> <br /> <br /> <br /> Par Pierre Bourdieu et Loïc Wacquant<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Dans tous les pays avancés, patrons et hauts fonctionnaires internationaux, intellectuels médiatiques et journalistes de haute volée se sont mis de concert à parler une étrange novlangue dont le vocabulaire, apparemment surgi de nulle part, est dans toutes les bouches : « mondialisation » et « flexi bilité » ;<br /> « gouvernance » et « employabilité » ; « underclass » et « exclusion » ; « nouvelle économie » et « tolérance<br /> zéro » ; « communautarisme » , « multiculturalisme » et leurs cousins « postmodernes » , « ethnicité » , « minorité » ,<br /> « identité » , « fragmentation » , etc.<br /> <br /> <br /> La diffusion de cette nouvelle vulgate planétaire - dont sont remarquablement absents capitalisme, classe, exploitation, domination, inégalité, autant de vocables péremptoirement révoqués<br /> sous prétexte d’obsolescence ou d’impertinence présumées - est le produit d’un impérialisme proprement symbolique.Les effets en sont d’autant plus puissants et pernicieux que cet impérialisme<br /> est porté non seulement par les partisans de la révolution néolibérale, lesquels, sous couvert de modernisation, entendent refaire le monde en faisant table rase des conquêtes sociales et<br /> économiques résultant de cent ans de luttes sociales, et désormais dépeintes comme autant d’archaïsmes et d’obstacles au nouvel ordre naissant, mais aussi par des producteurs culturels<br /> (chercheurs, écrivains, artistes) et des militants de gauche qui, pour la grande majorité d’entre eux, se pensent toujours comme progressistes.<br /> <br /> <br /> Comme les dominations de genre ou d’ethnie, l’impérialisme culturel est une violence symbolique qui s’appuie sur une relation de communication contrainte pour extorquer la soumission et dont<br /> la particularité consiste ici en ce qu’elle universalise les particularismes liés à une expérience historique singulière en les faisant méconnaître comme tels et reconnaître comme<br /> universels (1).<br /> <br /> <br /> Ainsi, de même que, au XIXe siècle, nombre de questions dites philosophiques, comme le thème spenglérien de la « décadence » , qui étaient débattues dans toute l’Europe trouvaient<br /> leur origine dans les particularités et les conflits historiques propres à l’univers singulier des universitaires allemands (2),<br /> de même aujourd’hui nombre de topiques directement issus de confrontations intellectuelles liées aux particularités et aux particularismes de la société et des universités américaines se sont<br /> imposés, sous des dehors en apparence déshistoricisés, à l’ensemble de la planète.<br /> <br /> <br /> Ces lieux communs, au sens aristotélicien de notions ou de thèses avec lesquelles on argumente mais sur lesquelles on n’argumente pas, doivent l’essentiel de leur force de conviction au<br /> prestige retrouvé du lieu dont ils émanent et au fait que, circulant à flux tendu de Berlin à Buenos Aires et de Londres à Lisbonne, ils sont présents partout à la fois et sont partout<br /> puissamment relayés par ces instances prétendument neutres de la pensée neutre que sont les grands organismes internationaux - Banque mondiale, Commission européenne, Organisation de<br /> coopération et de développement économiques (OCDE) -, les « boîtes à idées » conservatrices (Manhattan Institute à New York, Adam Smith Institute à Londres, Deutsche Bank<br /> Fundation à Francfort, et de l’exFondation Saint-Simon à Paris), les fondations de philanthropie, les écoles du pouvoir (Science-Po en France, la London School of Economics au Royaume-Uni, la<br /> Harvard Kennedy School of Government en Amérique, etc.), et les grands médias, inlassables dispensateurs de cette lingua franca passe-partout, bien faite pour donner aux éditorialistes<br /> pressés et aux spécialistes empressés de l’import-export culturel l’illusion de l’ultramodernisme.<br /> <br /> <br /> Outre l’effet automatique de la circulation internationale des idées, qui tend par la logique propre à occulter les conditions et les significations d’origine (3), le jeu des définitions préalables et des déductions scolastiques substitue l’apparence de la nécessité logique à la contingence des nécessités sociologiques déniées et tend<br /> à masquer les racines historiques de tout un ensemble de questions et de notions - l’« efficacité » du marché (libre), le besoin de reconnaissance des « identités »<br /> (culturelles), ou encore la réaffirmation -célébration de la « responsabilité » (individuelle) - que l’on décrétera philosophiques, sociologiques, économiques ou politiques, selon<br /> le lieu et le moment de réception.<br /> <br /> <br /> Ainsi planétarisés, mondialisés, au sens strictement géographique, en même temps que départicularisés, ces lieux communs que le ressassement médiatique transforme en sens commun universel<br /> parviennent à faire oublier qu’ils ne font bien souvent qu’exprimer, sous une forme tronquée et méconnaissable, y compris pour ceux qui les propagent, les réalités complexes et contestées<br /> d’une société historique particulière, tacitement constituée en modèle et en mesure de toutes choses : la société américaine de l’ère postfordiste et postkeynésienne. Cet unique<br /> super-pouvoir, cette Mecque symbolique de la Terre, est caractérisé par le démantèlement délibéré de l’Etat social et l’hypercroissance corrélative de l’Etat pénal, l’écrasement du mouvement<br /> syndical et la dictature de la conception de l’entreprise fondée sur la seule « valeur-actionnaire » , et leurs conséquences sociologiques, la généralisation du salariat précaire et<br /> de l’insécurité sociale, constituée en moteur privilégié de l’activité économique.<br /> <br /> <br /> Il en est ainsi par exemple du débat flou et mou autour du « multiculturalisme » , terme importé en Europe pour désigner le pluralisme culturel dans la sphère civique alors qu’aux<br /> Etats-Unis il renvoie, dans le mouvement même par lequel il les masque, à l’exclusion continuée des Noirs et à la crise de la mythologie nationale du « rêve américain » de<br /> l’« opportunité pour tous » , corrélative de la banqueroute qui affecte le système d’enseignement public au moment où la compétition pour le capital culturel s’intensifie et où les<br /> inégalités de classe s’accroissent de manière vertigineuse.<br /> <br /> <br /> L’adjectif « multiculturel » voile cette crise en la cantonnant artifi<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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F
<br /> Ne te fatigue pas plus, je l'ai trouvé, je vais la mettre sur le blog, Bourdieu est le dernier intellectuel viable que ce pays ait connu. Il a sa place posthume ici, avec grand plaisir...<br /> <br /> Merci à toi, David.<br /> <br /> <br />