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A LA UNE

1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 19:01

Je suis tombé là dessus, ce matin, et je me suis régalé.

 

Le déballage est grandiose, confirmé par les autorités US ( les USA ne donnent presque jamais l'asile politique à des citoyens de la sphère occidentale, là ce fut fait pour deux personnes, en deux mois seulement ). Lisez tout, cela vaut le coup... Et tout devient d'un coup très clair...

 

Audition de M. Ali Bourequat

 

 

Le 5 juin 1998, Monsieur Ali Auguste Bourequat a été auditionné en duplex, de son exil américain, par l’Asemblée générale de la Coordination radicale antiprohibitionniste (CORA), réunie à l’Assemblée nationale française. Nous reproduisons ici la retranscription exacte de cette déposition.

 

Thierry Meyssan

— " Bonjour monsieur Bourequat. "

 

Ali Bourequat

— " Bonjour monsieur. "

 

TM

— " Vous êtes en communication avec le Congrès de la CORA à l’Assemblée nationale à Paris. D’abord, pour que nos auditeurs vous situent, je vais vous demander de confirmer votre identité. Vous êtes bien monsieur Ali Bourequat ? "

 

AB

— " Oui. Je suis Ali Auguste Bourequat. "

 

TM

— " Vous êtes bien citoyen français. "

 

AB

— " Je suis citoyen français de naissance. "

 

TM

— " Vous avez été amené à prendre connaissance de secrets qui touchent au trafic des stupéfiants et au rôle de l’État dans ce trafic. Et, à la suite de cela, monsieur, vous avez estimé que votre vie, ainsi que celle de madame Jacqueline Hémard (1), étaient en danger en France et vous avez obtenu l’asile politique aux États-Unis, ceux-ci ayant considéré que votre vie était effectivement en danger en France. C’est cela ? "

 

AB

— " C’est exact. Alors, pour mettre les choses au point. J’ai été kidnappé avec mes deux frères au Maroc et séquestré pendant dix-huit ans sans droit ni titre, sans jugement et sans accusation. Nous avons été libérés après dix-huit ans et demi d’incarcération dans le camp de la mort de Tazmamart à la suite d’une pression directe du président américain sur le roi du Maroc et nous avons été rapatriés en France, trois jours après notre libération (2). Au cours de notre détention, nous avons passé les premières années dans différentes prisons secrètes. Dans la première, où nous avons séjourné deux années, nous avons été incarcérés avec trois des quatre truands qui étaient membres des services secrets français et qui avaient participé à l’enlèvement et à la liquidation du leader de gauche marocain Mehdi Ben Barka (3). Et c’est par ces gens-là que j’ai eu tout un tas de renseignements sur l’implication directe du roi du Maroc avec les autorités françaises. Et cela touchait les plus hautes autorités françaises du fait que la drogue était transportée dans des avions militaires et atterrissaient dans les deux importantes bases militaires d’Évreux et de Tours. Alors, à la suite de cela, arrivé en France, j’ai commencé une enquête pour reconfirmer avec les contacts qui m’avaient été donnés. Et je suis tombé sur le réseau Hémard, qui est Pernod-Ricard (4) en réalité. "

 

TM

— " La famille Hémard est l’une des familles propriétaires de la société Pernod-Ricard ? "

 

AB

— " Ils sont actionnaires parce que Ricard a absorbé Pernod. Je ne sais pas dans quelles années parce que je n’étais pas là. Et, Pernod fait partie du groupe maintenant Pernod-Ricard qui est une grosse boîte et la famille Hémard est une des parties prenantes de cette affaire. Mais avant, c’était Pernod simplement. Et, d’après monsieur Boucheseiche (5), qui était au service du SAC (6) pendant un certain temps, les laboratoires de transformation de cocaïne qui ont été installés au Maroc , il y en avait un à Tanger et un à Agadir. Le premier avait été installé à Tanger en 1962 et, un peu plus tard, a été installé celui d’Agadir. Et, ceux qui ont supervisé cette installation, ça a été les éléments de Pernod-Ricard. Et c’est comme ça que j’ai eu les noms d’Hémard. J’ai eu le nom de Charles Pasqua (7) et le nom de celui qui était dans la Main Rouge au Maroc -comment il s’appelle ? C’était un Corse : Joréduc. "

 

TM

— " La Main Rouge, c’était un service secret... "

 

AB

— " La Main Rouge (8), c’est un organisme anti-terroriste, comme ils appelaient ça du temps du protectorat au Maroc. Et c’est eux qui avaient liquidé le libéral Lemaigre-Dubreuil (9). Mais cette Main Rouge agissait ouvertement avec la police française. "

 

TM

— " À partir de quel moment, monsieur, avez-vous été en lien avec madame Jacqueline Hémard ? "

 

AB

— " Quand j’ai découvert la piste, je n’ai découvert que les héritiers d’Hémard. J’ai pu prendre contact avec Éric Hémard qui est le propriétaire d’une petite usine de plastique à Maisons-Alfort qui lui a été donnée par son père. Cette usine a toujours été un paravent parce que c’était le paravent de la prostitution de la grande banlieue. Et c’est comme ça que j’ai connu madame Hémard. Quand j’ai connu madame Hémard, elle avait quelque chose à dire et elle avait très peur. Alors on s’était donné rendez-vous en Grèce et c’est là qu’elle m’a raconté comment son mari touchait de l’argent —comme ses frères— par la mère qui les réunissait une fois par an après avoir reçu ces Italiens de Naples, qui venaient la voir régulièrement. Ils recevaient 100 millions de francs anciens, c’est-à-dire 100 000 dollars chacun, qu’elle leur donnait en argent liquide. Ils se réunissaient l’été, en Suisse à l’hôtel Richemond où ils avaient un des beaux-frères qui a aussi une société paravent et qui fait des affaires avec l’Afrique, mais ce sont des affaires qui n’existent pas, c’est toujours une société paravent, et c’est lui le passeur de fonds en Suisse. Et, tous les mois d’août, ils tiennent une réunion de famille pour faire les comptes des transferts qu’ils ont là-bas. Et madame Françoise Hémard (10) entretient et contrôle un compte —je ne sais pas, il y a quelques milliards— à l’Union des Banques Suisses à Genève. Et tous, ils ont un compte là-bas, tous les héritiers Hémard. "

 

TM

— " Qu’est-ce qui vous a fait croire, monsieur, une fois que vous aviez ces informations, que votre vie était en danger en France ? "

 

AB

— " J’ai été menacé dans la rue quand je suis sorti de l’hôpital la première fois. La deuxième fois, j’ai été menacé sur les Champs-Élysées. Au cours d’une conférence de presse de notre avocat, le représentant du Journal Le Monde en a fait état publiquement et j’ai été convoqué par le commissaire Sabatier,qui était le chef de l’UAT, l’unité anti-terrorisme et à qui j’ai fait le rapport de ce qui m’est arrivé et les menaces dont j’ai été victime. Monsieur Sabatier m’avait donné des coordonnées à appeler au cas où j’aurais été encore menacé. Ce qui s’est passé. J’ai appelé monsieur Sabatier, il n’y a eu aucune réponse. J’ai été attaqué chez moi par un élément qui est le garde du corps du fils Hémard, j’ai appelé la police. J’ai été au commissariat. J’ai signé une main courante —c’est tout ce qu’on a fait— mais les menaces ont continué jusqu’après la conférence que nous avons eue à Stockholm, avec Amnesty International, quand je suis revenu. Pendant cette époque-là, quand j’étais à la conférence, madame Hémard avait déjà quitté son domicile et s’était réfugiée chez moi, avec sa sœur. Et, elle a été menacée, rue Lalo par trois personnes, qui se sont présentées au nom de la DST française, et qui lui ont dit qu’ils allaient lui faire son affaire. Elle a pris son enfant, elle a quitté la France, elle est partie en Belgique, et, de Bruxelles, elle a pris l’avion, elle s’est réfugiée aux États-Unis. Moi, j’ai eu le même problème en rentrant de Stockholm. J’ai été abordé par ces éléments-là de la DST. Et ils ne se sont pas cachés de me dire qu’ils étaient de la DST et que c’était dans mon intérêt de fermer ma gueule. Le commissaire Sabatier n’avait pas répondu à mes appels de détresse, comme monsieur Pasqua, ministre de l’Intérieur qui avait été saisi par lettre par mes avocats, ainsi que le président de la République et que tout cela était resté lettre morte, je n’avais plus qu’une issue, c’était de partir. Entre-temps, durant mon séjour à Paris, monsieur Hémard s’est permis de me menacer directement par téléphone. Tous ces enregistrements, je les ai fournis aux autorités américaines. Et il ne se cachait pas de me dire que sa mère avait parlé avec Pasqua et avec Borderie et qu’ils allaient me liquider et qu’ils allaient me faire mon affaire avec sa femme. "

 

TM

— " Monsieur Bourequat, nous avons eu connaissance de votre déposition et de celle de madame Hémard devant la justice américaine. Dépositions à la suite desquelles vous avez obtenu l’asile politique (11). "

 

AB

— " Oui. "

 

TM

— " Dans ces dépositions, vous accusez nommément une personnalité française de préparer votre élimination. "

 

AB

— " Exactement. "

 

TM

— " Pouvez-vous nous répéter très précisément quelle a été votre déposition devant la justice américaine ? "

 

AB

— " Je ne peux pas vous le dire. "

 

TM

— " Pouvez-vous nous dire son contenu tout au moins. "

 

AB

— " Le contenu, ça a été que j’ai été menacé par ces gens-là et par une autorité officielle française. "

 

TM

— " Quelle est cette autorité monsieur ? "

 

AB

— " Cette autorité, c’est la DST. "

 

TM

— " Vous aviez donné le nom d’une personnalité gouvernementale française dans votre déposition. Est-ce que vous pouvez nous la répéter ? "

 

AB

— " Cette autorité, c’est monsieur Charles Pasqua, ministre de l’Intérieur à l’époque. "

 

TM

— " Votre déclaration a été jugée recevable par la justice américaine et les autorités spécialisées, le DEA, ont considéré que l’ensemble de votre témoignage était corroboré et vous avez donc obtenu l’asile politique aux États-Unis. Ce qui a conduit les États-Unis à considérer que, dès lors, la France n’est plus une démocratie mais un régime dont il convient de protéger certains ressortissants. "

 

AB

— " Oui. Il y en a plusieurs qui sont dans le même cas. Je ne suis pas le seul. Il y a actuellement cinq personnes qui sont réfugiées aux États-Unis, qui ont été menacées et il y a même des juges qui ont directement menacé ces personnes. Il y a eu même une action directe sur le sol américain par un consul français pour l’enlèvement d’une fillette. "

 

TM

— " Lorsque nous avons eu connaissance de votre déposition, c’était il y a deux ans je crois, nous avons joint le cabinet de monsieur Pasqua pour lui demander sa version des faits. Nous n’avons pas eu monsieur Pasqua lui-même mais ses collaborateurs qui ont totalement démenti vos allégations. Alors, ... "

 

AB

— " Bien sûr ils vont les démentir. Monsieur Pasqua ne va pas vous dire ce qu’il a été faire au Maroc avec cinquante-neuf sénateurs. Il ne va certainement pas vous dire ça monsieur Pasqua. Monsieur Pasqua ne vous dira certainement pas quelles sont ses relations avec le roi du Maroc et cela depuis longtemps. Il ne vous le dira certainement pas. Monsieur Pasqua ne vous dira pas qu’est-ce que sont devenus les éléments du SAC dont une partie ont organisé une police privée chez Pernod-Ricard et une autre partie ont créé une société de protection qu’ils appellent une société de gardes du corps et ils agissent pour la liquidation des gens. Moi j’ai une preuve que la famille Hémard a proposé la liquidation de quelqu’un pour 12 000 francs. Et ça par l’intermédiaire de la police qu’ils ont, une police privée, qui a été organisée par monsieur Pasqua au sein de Pernod-Ricard. Ça de toute façon, c’est très connu. Bien sûr ils ne vont pas reconnaître ces faits-là, bien sûr la France ne va pas reconnaître qu’elle nous a persécutés. Jusqu’à présent mes frères sont persécutés. Monsieur Alain Juppé (12) a fait un référé pour nous expulser des appartements qui ont été mis à notre disposition quand nous avons été libérés. Mais moi j’avais déjà quitté. Comment se fait-il que tout Premier ministre qu’il est, il me poursuit en justice pour m’expulser d’un appartement que je n’occupe pas alors que j’étais depuis un an déjà aux États-Unis ? Et maintenant c’est mes frères qui sont persécutés par l’actuel gouvernement par l’intermédiaire de quoi... on a mis la société PSR, qui est la société de Paris Services Réservations (13) qui appartient à madame Ménage. On sait qui est madame Ménage, on sait qui est monsieur Ménage (14). "

 

TM

— " Pardon, monsieur Bourequat... "

 

AB

— " On persécute mes frères. Alors toutes ces persécutions, c’est quoi, c’est ça l’État de droit ? Tout cela, parce que... , pourquoi ? Nous sommes des Arabes ? "

 

TM

— " Monsieur Bourequat...Pardon... "

 

AB

— " Je l’ai dit moi. Je l’ai écrit au président de la République. Je lui ai dit, je suis persécuté pourquoi ? Parce que je ne suis pas fils de Marie, je suis fils de Fatima ? "

 

TM

— " Monsieur Bourequat, un instant s’il vous plaît. "

 

AB

— " Oui... "

 

TM

— " Nous avons bien entendu votre déposition et les accusations que vous portez. Est-ce que vous avez essayé d’interpréter les éléments que vous rapportez et est-ce que vous avez, à vos yeux, trouvé un sens politique, organisationnel à ces liens qui existent entre certains responsables politiques français et l’État du Maroc ? Comment envisagez-vous ces liens politiques ? "

 

AB

— " D’abord, il y a des intérêts privés, comme les intérêts de monsieur Giscard d’Estaing (15). Monsieur Giscard d’Estaing et sa famille ont des intérêts énormes au Maroc. Il y a Maroc Phosphore, il y a Maroc Chimie. Ce sont deux importantes sociétés de transformation de phosphate dans lesquelles monsieur Giscard d’Estaing et son frère ont des intérêts énormes. Bon, à part cela. Monsieur Giscard d’Estaing était propriétaire d’un grand domaine qui était mitoyen de celui du roi dans le Ouled Dzaim, dans cette région où il y a de grandes propriétés agricoles, c’est dans cette même région que monsieur Chirac (16) est propriétaire d’une propriété que le roi lui a offerte après son élection (17). "

 

TM

— " Vous confirmez cet élément ? "

 

AB

— " Oui, je le confirme et c’est la propriété de son frère, le prince Moulay Abdel Allah, il a séquestré cette propriété à ses héritiers et il l’a offerte à monsieur Chirac. D’autre part avant d’être président de la République, monsieur Chirac avait une villa qui était mitoyenne du palais d’été de Shkirat à Rabat. "

 

TM

— " Bien... Monsieur Bourequat... "

 

AB

— " Et ça, c’est confirmé. Beaucoup de gens l’ont vu là-bas. On a même contacté des gens qui ont travaillé là-bas, qui ont servi monsieur Chirac dans plusieurs de ses déplacements et dans plusieurs de ses séjours. Alors, ce ne sont pas des choses qu’on a dit, ou des choses... Moi je n’étais pas là de toute façon. Moi, je ne suis né que le 30 décembre 1991 et ces renseignents m’ont été donnés. Les gens ne vont pas mentir à ce point-là. Et puis, de toute façon, la position du gouvernement français le prouve. Pourquoi le gouvernement français nous persécute ? Pourquoi le gouvernement français nous a ignorés pendant dix-huit ans et ensuite il nous persécute si ce n’était pas à la demande du roi du Maroc. Mais nous sommes citoyens français. "

 

TM

— " Monsieur Bourequat, un instant s’il vous plaît... "

 

AB

— " Pourquoi la France nous ignore ? C’est une honte pour un pays de droits comme la France qui a été le berceau des droits de l’homme de persécuter ses citoyens. Pourquoi ? C’est de la discrimination raciale. "

 

TM

— " Monsieur Bourequat nous comprenons très bien votre douleur pour qu’elle ait pu justifier votre expatriation et nous entendons bien vos accusations même si, ici donc, les personnes mises en cause ont globalement démenti sans pour autant apporter quelque explication que ce soit à vos allégations et nous savons bien entendu également que la justice américaine a elle considéré que les éléments que vous apportiez étaient corroborés à ses yeux, suffisamment tout au moins, pour vous accorder, à vous et à madame Hémard, l’asile politique. Nous vous remercions de cet entretien. "

 

AB

— " Elle n’est plus madame Hémard, elle est madame Bourequat actuellement. "

 

TM

— " Félicitations monsieur. "

 

AB

— " Merci. Et ce que je voudrais demander à l’Europe, c’est que l’Europe prenne en considération... parce que ce problème de drogue, il n’y a pas une volonté européenne... "

 

TM

— " Monsieur Bourequat, vous avez jeté un grand trouble dans cette salle, vous imaginez. Nous allons discuter de cela. Laissez-nous digérer un petit peu votre intervention et nous n’hésiterons pas à vous rappeler si nécessaire. Merci de cette intervention. "

 

AB

— " Je vous en prie. "

 


1 Jacqueline Pile, alors épouse d’Éric Hémard.

2 Cf. Dix-huit ans de solitude : Tazmamart, par Ali Bourequat, éd. Laffon, 1993.

3 El-Mehdi Ben Barka (1920-1965) : Homme politique marocain, secrétaire général de l’Union des forces populaires (UNFP). Exilé, condamné à mort par contumace, il fut enlevé à Paris, en octobre 1965, par des agents des services secrets marocains et leurs complices français, et disparut.

4 Pernod-Ricard. Société de holding, leader mondial des produits anisés et des préparations de fruits. Capitalisation boursière : 17, 26 milliards de francs. Chiffre d’affaires consolidé (1996) : 16,81 milliards de francs.

5 Georges Boucheseiche fut membre de la section française de la Gestapo pendant l’Occupation nazie, ultérieurement recruté par les réseaux gaullistes de Jacques Foccart, il participa aux enlèvements du colonel Argoud et de Mehdi Ben Barka. Il fut arrêté au Maroc par le colonel Ahmed Dlimi et placé au secret à Tazmamart, en 1972, après l’élimination du général Oufkir.

6 SAC (Service d’action civique) : police secrète, créée en marge du parti gaulliste, pour lutter contre le terrorisme des partisans de l’Algérie française. Le SAC a été dissous par ordonnance prise en Conseil des ministres, le 3 août 1982, après la tuerie d’Auriol.

7 Charles Pasqua. Homme politique français. Il travailla pour la société Ricard (1952-67) dont il fut notamment directeur des ventes et de l’exportation. Sur le plan politique, il fut entre autres vice-président du SAC (1965-69), et ministre de l’Intérieur (1986-88 et 1993-95).

8 La Main Rouge était un escadron de la mort, créé par les services secrets français, en 1952, sous l’autorité du colonel Marcel-André Mercier, pour éliminer le terrorisme au Maghreb, qu’il soit indépendantiste ou colonialiste. Elle s’illustra d’abord en Tunisie, puis au Maroc et en Algérie. Elle n’hésita pas à poursuivre ses cibles en Belgique, Allemagne, Italie, Suisse, et aux Pays-Bas. On lui prête plus de trois cents meurtres. Elle était liée aux services " stay behind " de l’OTAN.

9 Jacques Lemaigre-Dubreuil, époux de Simone Lesieur, héritière des huiles Lesieur. Il fut, à la fin des années trente, l’un des financiers du CSAR, un puissant complot d’extrême droite connu sous le nom de " La Cagoule ". Pendant la seconde guerre mondiale, il développa son entreprise en négociant avec les deux camps. Dans les années cinquante, il évolua vers la droite libérale. Propriétaire de Maroc-Presse, il fut assassiné par la Main Rouge, le 11 juin 1955, probablement sur ordre du président du Conseil, Edgar Faure.

10 Françoise Sanson, veuve de Jean Hémard, est actuellement administratrice de la holding Pernod-Ricard.

11 C’est après avoir rencontré le président Carter et avoir déposé devant la Commission des droits de l’homme du Congrès des États-Unis, qu’Ali Bourequat a obtenu l’asile politique avec le soutien de la DEA et du Département d’État.

12 Alain Juppé : Homme politique français. Il a accompli toute sa carrière dans l’ombre de Jacques Chirac. Il fut notamment Premier ministre (1995-97) et président du parti gaulliste, le RPR.

13 Paris Services Réservation (PSR).

14 Gilles Ménage. Homme politique français. Il fut notamment directeur de cabinet du président Mitterrand (1988-95).

15 Valéry Giscard d’Estaing. Homme politique français. Il fut notamment président de la République (1974-81).

16 Jacques Chirac. Homme politique français. Il fut notamment président du parti néo-gaulliste, le RPR (1976-94), Premier ministre (1974-76), président de la République (depuis 1995).

17 Cf. Le Canard enchaîné du 31 janvier 1996.

 

Source

 

Lire les articles sur le réseau voltaire, sur cette affaire :

 

http://www.voltairenet.org/article6815.html

 

http://www.voltairenet.org/article6812.html

 

http://www.voltairenet.org/article6816.html

 

 

L'affaire n'interesse personne en France, visiblement, et pour cause...

 

Si on me retrouve suicidé, n'y croyez surtout pas...

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commentaires

G
<br /> <br /> http://infoguerilla.fr/?p=9468<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
F
<br /> <br /> Oui, j'ai eu vent de l'affaire... Tout à fait normal dans la bannanerie où nous sommes...<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> <br /> petite précision, il me semble que c'est de la coke qui provenait du Maroc... peu importe,<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Il me revient en mémoir une scène de télé-live, à "la grande famille" le midi sur Canal+ avec JL Delarue, ou un spectateur avait pris la parole pour dénoncer les distilleries de coke de<br /> Pasqua-Charles au Maroc... preuves à l'appui, puisque le gars avait des docs (petits panneaux) avec lui, Delarue l'avait vite recadré (ou décadré du point de vue télé).<br /> <br /> <br /> "La grande famille", avant les années 2000 il me semble... Les Sarkozy et Pasqua sont (ou étaient) particulièrement liés dansd ces années là !<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
F
<br /> <br /> Coke et canabis, oui, tout y passait... La politique est une grande famille et tous ceux qui se placent sont au courant, c'est sûr.<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> <br /> Pasqua vient d'être récemment blanchi pour l'angolagate... Pour ce qui est des ses trafiques d'héro sous couvert de Pernault-Ricard, autant rêver pour une éventuelle mise à jour !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> "En 1982 lors du premier mariage de Sarkozy avec Marie-Dominique Culioli, Pasqua se retrouvait être son témoin. Tandis que l'année suivante, Pasqua, opéré pour une hernie se voyait volé la mairie<br /> de Neuilly par le jeune Sarkozy dont celui-ci devait rester une aide pour conquérir la mairie. Pasqua qualifia alors l'épisode "aussi inélégant qu'inutile". On sait que Sarkozy devint député des<br /> Hauts-de-Seine puis ministre de l'interieur tout comme Pasqua."<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> http://www.come4news.com/index.php?option=com_content&task=view&id=29680<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Ils baignent dans la même marmitte mafieuse, mais on comence à connaitre la chanson...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Reste plus qu'à "admirer" le grossier naufrage de leur monde !<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
F
<br /> <br /> Content de te lire.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Bien entendu qu'ils sont de la même famille... Et qu'ils font les mêmes choses.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Ces gens là adorent l'argent et le pouvoir.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Ils tremblent à l'approche de la sentence de Dieu.<br /> <br /> <br /> <br />
N
<br /> <br /> Monde de merde!<br /> <br /> <br /> Je me pose une question... Les amerikwaï font exactement la même chose en matiere de traffic.. Alors pourquoi lui donner l'asile politique? <br /> <br /> <br /> Peut etre pour essayer de dtruire le traffic francais et le reprendre à leur compte? Genre guerre de mafia? <br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
F
<br /> <br /> A l'époque, ce n'était pas un agent US à la tête de la présidence, et les USA veulent prendre ( et prennent ) la main en Afrique du Nord. C'est donc logique cette protection. Aujourd'hui, je ne<br /> sais plus si ce serait le cas...<br /> <br /> <br /> <br />
F
<br /> <br /> Bonjour,<br /> <br /> <br /> Toujours les mêmes :<br /> <br /> <br /> ##http://omnium.chez.com/ots.html<br /> <br /> <br /> Bonne journée<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
F
<br /> <br /> C'est le lien qu'il y a chez Pierre, oui, d'où j'ai atterri sur cette affaire...<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> <br /> Putain... Alors là... cet enorme pavé plus ce qui entoure l'election de Sarko (Wisner et tt le bordel) et ces reseaux pedophiles etatiques etc = affirmation sans equivoque de l'absurdité de cette<br /> matrice qui nous lie, combien prendrons la pilule rouge et oserons descendre au fond  du terrier . Et de notre implication la plus totale dans l'inaction "Le monde ne sera pas<br /> détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire" , de long en large et en travers ces citations sur ce site sont légions. Autant d'alerte, silencieuse<br /> faut croire, faites par des hommes et femmes pourtant hors de notre siecle pour la plupart. Dingue...<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
F
<br /> <br /> Oui, c'est dingue... Et là, je lis que Ben Laden a été tué. Cela veut dire énormément de choses...<br /> <br /> <br /> <br />
G
<br /> <br /> VERCORS, DÉCEMBRE 1995, 16 MORTS <br /> Du faux suicide collectif au véritable meurtre politico-mafieux commandité au plus haut niveau de l'État Français et couvert par le silence des autorités<br /> gouvernementales et judiciaires.<br /> <br /> <br /> http://omnium.chez.com/ots.html<br /> <br /> <br /> 1. Le "suicide  collectif'  de l'Ordre  du Temple Solaire (16 personnes retrouvées mortes le 23 décembre 95 dans un site<br /> isolé du. Vercors) est en réalité un meurtre politico-mafleux dont l'enjeu  est le contrôle de flux financiers considérables et illicites destinés à un parti politique français.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> dans le même genre ,je connais pas très bien vos politicien<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Gillos<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
F
<br /> <br /> Oui, Gillos, ces affaires seraient reliées...<br /> <br /> <br /> <br />
D
<br /> <br /> http://www.boursier.com/actions/actualites/news/bpernod-ricard-b-le-benefice-semestriel-progresse-de-10-a-666-me-421624.html<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
F
<br /> <br /> Mouarf, des chiffres qui ne trompent pas...<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> <br /> Merci Pimpim.<br /> <br /> <br /> J'te bise, Léa.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
F
<br /> <br /> Bisous ma chérie.<br /> <br /> <br /> <br />
R
<br /> <br /> Te retrouver suicidé, non. Cela mettrait le doute parmi tous ceux qui te connaissent et qui seraient prêts à bloguer à fond.<br /> <br /> <br /> Non, tu pourrais te retrouver accusé d'un crime horrible (avec fuite si possible), ce qui permettrait en plus d'interroger (voir plus) tes connaissances. Les sites sur lesquels tu vas seraient<br /> ciblés et montrés du doigt etc... On selectionnerait certaines de tes phrases et pas d'autres. Y aurait peut être même un certain breton qui en rajouterai, fier d'apparaître au 20 heures<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
A
<br /> <br /> Mouarf... Non, tout simplement, ils me mettraient en prison.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> C'est tellement simple, tout ça.<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> <br /> A la premiere lecture, j' etais mort de rire, je l'ai toujours dit sans le savoir, mais à la deuxieme j'ai la nausée..<br /> <br /> <br /> tant qu'on a des cahuetes !!<br /> <br /> <br /> http://www.myspace.com/video/vid/29487384<br /> <br /> <br /> à la votre les zamis<br /> <br /> <br /> Bizes<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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F
<br /> <br /> J'ai toujours pas le son, pour les vidéos, dommage...<br /> <br /> <br /> <br />
T
<br /> <br /> Hallucinant comme histoire mais ne m'étonne en rien et à mon avis plus on va avancer plus on va découvrir des cadavres dans les placards ....<br /> <br /> <br /> Wait and see ...<br /> <br /> <br /> Bises Mon Ami .<br /> <br /> <br /> Que Dieu Vous garde et Vous protège !<br /> <br /> <br /> <br />
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F
<br /> <br /> Ce monde est dirigé par des batards, nous le savions... Ca se confirme. Bises mon Ami.<br /> <br /> <br /> <br />
N
<br /> <br /> Merci Ferlin<br /> <br /> <br /> <br />
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F
<br /> <br /> Pas(de)quoi...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Cet aprem, une vieille connaissance de mes parents me suppliait de voter... Car c'est important de voter...N'est ce pas?...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> J'essayais de lui expliquer, en vain, qu'avec ce que je savais, cet acte me paraissait totalement absurde...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Mais bon, comment lui expliquer?... Les mots manquent, le temps aussi.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Ce système est une grande tromperie, où une élite dirige tout, manipule tout. Et la masse ne comprend absolument rien.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> C'est ainsi.<br /> <br /> <br /> <br />