17 janvier 2010
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1- James Cameron, un metteur en scène visionnaire :
La récente sortie en France du film de James Cameron, "Avatar", semble créer bien des émois et placer résolument le réalisateur dans la catégorie des visionnaires, si l’on en croit le portrait qu’en fait Excessif.com
Je n’ai pas eu encore l’occasion de me rendre en salle pour me faire ma propre idée, je me contenterai donc du compte rendu d’un autre cinéaste, français, lui, et auteur de Blueberry : Jan Kounen, en ressortant quelques passages de toute beauté :
Extraits :
« Après visionnage la réponse est clairement...oui, Avatar propose une expérience
d'un type nouveau, il va dans le monde des émotions, nous faire vibrer dans les
profondeurs. Dans le territoires des origines perdues.
(…)
Avatar sort dans les salles alors que la conférence de Copenhague se révèle être un
échec. C'est une belle synchronicité qui décrit le présent, nous sommes tous dans le
vaisseau bombardant l'arbre de la connaissance. J'espère que le film permettra à
certains spectateurs de se poser certaines questions, ou réveillera quelques ardeurs
militantes, ou simplement quelques consciences « sauvages » en réaction à nos
consciences « barbares » . On peut rêver ?
Je ne sais pas si La forêt d'Emeraude de John Bormann a changé grand chose, mais ce
film a fait partie des moteurs initialisant mon désir de rencontrer le monde indigène.
Little Big Man, vu adolescent, a été une gifle, un appel à reconsidérer l'histoire. La
brèche était ouverte. N'oublions pas que le cinéma est souvent un outil de propagande
à peine déguisé.
Pandora vient du grec panta dôra : celle qui a tous les dons. Une femme envoyée par
Zeus. Pandore est venue du monde des dieux avec une jarre, la jarre ouverte, les maux
se répandent sur l'humanité, excepté l'espérance, qui reste enfermée dans la jarre de...
Pandora. »
Il me reste à découvrir cette œuvre… ceci dit, j’en profite pour rappeler l'existence d'une autre œuvre cinématographique de James Cameron, la série télévisée Dark Angel, qui me tient à coeur, dont il fut le scénariste avec Charles Eglee (qui lui se serait plus investi dans le « campement » des personnalités) et dont il a tourné quelques épisodes, (comme " Vivre Libre/Freak Nation").
2- Dark Angel, le scénario d'une série télévisée aux dates peu anodines :
Certes, rabaissée au rang des séries TV, et brusquement interrompue par la Fox, il est possible qu’on ne se souvienne que de la beauté gracile et l’extraordinaire prestance de Jessica Alba (Max Guevara), le joli minois de son partenaire Michaël Weatherly (Logan/Le Veilleur), ou encore l’inimitable ironique (et si sexy) Jensen Ackles (Alec).
Pourtant, en regard de l’année de sa réalisation, (2000), on peut imaginer que le scénario fut conçu en 1999, et donc encore plus s’étonner, en rétrospective, de la justesse anticipatrice des évènements autour desquels s’articule l’histoire.
Elle se déroule en 2019, autour d’une tragédie survenue 7 ans plus tôt et évoquée sous le terme mystérieux d’ « impulsion » .
C’est en 2011 qu’un crash électromagnétique a mis le pays cul par-dessus tête, semant le chaos dans l’ordre économique des USA et jetant ses habitants dans la rue.
Les premières scènes nous offrent le spectacle d’un Seattle dévasté : les immeubles ont leur façade explosée, les rues sont parcourues par autant de voitures que de charrettes ou de piétons, jonchées de détritus, bordées de vieux bus servant d'habitation, de gens se réchauffant autour de bidons servant de foyer, de linges étendus autour de campements de fortune.
La suite sur le blog de Satyneh dont je vous invite à une lecture bien plus ample.