20 juin 2009
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Nous étions en train de parler, sous les glycines, avec un ami, lorsque Marcel est arrivé.
Marcel est un ancien de 70-75 ans, un vrai, une vie à lui tout seul.
Ceci n'est pas une histoire, c'est vraiment ce qui m'est arrivé cet après midi. On commande un Ricard menthe pour lui et mon pote commence à parler. Ils ont beaucoup de connaissances communes.
Là, une grande plage historique se déroule sous mes yeux et mes oreilles. Les clans de quartiers, les familles, l'honneur, la pauvreté...
Les Hommes qui prenaient barque, les jours de crue, pour aller éperonner les troncs dérivant sur la Dordogne... Ils plantaient un clou dedans, attachaient une corde, et traînaient le tronc jusqu'à la rive.
Qui connait la rivière a conscience du danger d'une telle manoeuvre. C'était répété jusqu'à la nuit... le plus de bois (gratuit, s'il on peut dire ) possible pour se chauffer l'hiver.
Malgré leur rusticité, ces hommes là étaient des hommes, les femmes des femmes.
Aujourd'hui, nous nous retrouvons avec une bande de lavettes indignes de la dénomination d'humains. Un ramassis de femmes totalement égoïstes et sans aucun coeur, du pur produit de la société de consommation.
Nous en sommes arrivés, tous, au bas fond de la commodité, sans voir venir la déchéance qui allait avec : dépression, morbidité, individualisme,égo surdimensionné, suicide, mort.
Nous sommes tous les produits d'une expérience machiavélique où chacun doit se sentir responsable de l'état de la planète. Alors que les seuls responsables sont les dirigeants économiques et politiques qui nous ont conduit à une dépendance débile des produits qu'ils nous vendent à prix éhonté.
Demain, nous allons gravement avoir froid, très froid. Ils transformeront, comme ils commencent à le faire, le "réchauffement climatique" en "changement climatique".
Ils auront réussi l'opération de manipulation.
Car nous sommes devenus des lopettes, des cons, des minables. Ils l'ont voulu, ils l'ont fait, ils ont réussi.
Maintenant, reste plus qu'à imposer ce qu'ils veulent.
Personne, je dis bien personne, ne se mettra au milieu de leur route.
Nonobstant "Dieu", bien entendu...
Marcel est un ancien de 70-75 ans, un vrai, une vie à lui tout seul.
Ceci n'est pas une histoire, c'est vraiment ce qui m'est arrivé cet après midi. On commande un Ricard menthe pour lui et mon pote commence à parler. Ils ont beaucoup de connaissances communes.
Là, une grande plage historique se déroule sous mes yeux et mes oreilles. Les clans de quartiers, les familles, l'honneur, la pauvreté...
Les Hommes qui prenaient barque, les jours de crue, pour aller éperonner les troncs dérivant sur la Dordogne... Ils plantaient un clou dedans, attachaient une corde, et traînaient le tronc jusqu'à la rive.
Qui connait la rivière a conscience du danger d'une telle manoeuvre. C'était répété jusqu'à la nuit... le plus de bois (gratuit, s'il on peut dire ) possible pour se chauffer l'hiver.
Malgré leur rusticité, ces hommes là étaient des hommes, les femmes des femmes.
Aujourd'hui, nous nous retrouvons avec une bande de lavettes indignes de la dénomination d'humains. Un ramassis de femmes totalement égoïstes et sans aucun coeur, du pur produit de la société de consommation.
Nous en sommes arrivés, tous, au bas fond de la commodité, sans voir venir la déchéance qui allait avec : dépression, morbidité, individualisme,égo surdimensionné, suicide, mort.
Nous sommes tous les produits d'une expérience machiavélique où chacun doit se sentir responsable de l'état de la planète. Alors que les seuls responsables sont les dirigeants économiques et politiques qui nous ont conduit à une dépendance débile des produits qu'ils nous vendent à prix éhonté.
Demain, nous allons gravement avoir froid, très froid. Ils transformeront, comme ils commencent à le faire, le "réchauffement climatique" en "changement climatique".
Ils auront réussi l'opération de manipulation.
Car nous sommes devenus des lopettes, des cons, des minables. Ils l'ont voulu, ils l'ont fait, ils ont réussi.
Maintenant, reste plus qu'à imposer ce qu'ils veulent.
Personne, je dis bien personne, ne se mettra au milieu de leur route.
Nonobstant "Dieu", bien entendu...