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29 août 2008 5 29 /08 /août /2008 15:56

 Par Frédéric HAPPE

TEILHET (Puy-de-Dôme) (AFP) - On menace sa fille de mort, on tue ses chèvres : en s'installant dans le Puy-de-Dôme pour faire de la culture bio, un jeune agriculteur "pas comme tout le monde" se heurte à l'hostilité violente d'une partie du voisinage qui le pousse à quitter la région.

Avec sa boucle d'oreille, ses tatouages sur chaque doigt, formant le mot "libertad", sa détermination à entreprendre à Teilhet (Puy-de-Dôme) une agriculture biologique et développer son élevage de chèvres, Jean-Hugues Bourgeois, 28 ans, dénote dans cette région des Combrailles, vouée à l'élevage bovin et aux cultures céréalières.

Ses ennemis n'hésitent pas recourir aux pires moyens pour intimider le nouveau venu, allant jusqu'à menacer de mort et de viol sa fille de huit ans, et à abattre une partie de ses chèvres.

Originaire des Hautes-Alpes, Jean-Hugues Bourgeois, s'était d'abord installé début 2006 à Saint-Gervais d'Auvergne (Puy-de-Dôme), près de Teilhet, sur huit hectares d'une terre humide et ombragée, dont pas grand monde ne voulait.

En 2007, il accepte l'offre de reprise progressive de quelque 50 hectares de "très bonnes terres" appartenant à Georges Message, un agriculteur local proche de la retraite.

"Vu le terrain qu'il avait, il ne risquait pas de faire vivre sa famille, en revanche mes terres ne feront peut-être pas de lui un riche, mais il pourra en vivre", souligne M. Message.

Les terres cédées sont excellentes pour les cultures céréalières, confirme pour sa part le maire (DVG) de Saint-Gervais, Michel Girard.

La cession suscite rapidement des jalousies mais personne, selon M. Girard, n'imaginait la violence des réactions. "Je m'attendais bien à ce qu'il y ait quelques fâcheries, mais je m'étais fait fort d'arranger les choses", assure l'élu.

Alors qu'il prend possession le 1er janvier dernier d'un premier lot de 24 hectares, l'agriculteur retrouve, au matin du 31 mars, une dizaine de ses chèvres tuées au pistolet d'abattage. Au mur, une inscription: "La Boge (le nom du lieu-dit de l'exploitation) aux paysans ! Va-t'en !".

Pendant plusieurs mois, Jean-Hugues Bourgeois encaisse les rumeurs selon lesquelles il cultiverait cinq hectares de cannabis, et les actes de malveillance : ouverture des enclos pour encourager les chèvres à fuir, pneus du tracteur crevés et, dans la nuit du 8 au 9 août, l'incendie d'un hangar où est entreposé le foin, et destruction partielle de sa voiture.

Le 22 août, le jeune homme trouve une lettre en forme de cercueil contenant des menaces contre sa fille de 8 ans. Les expéditeurs menacent de jeter la fillette "dans un fossé après en avoir fait une femme". La missive s'adresse également à la mère de l'enfant.

"J'ai dû repousser la rentrée scolaire de ma fille", déplore Jean-Hugues Bourgeois.

"Je n'aurais jamais pensé que cela puisse aller aussi loin. La preuve qu'on ne connaît jamais vraiment ses voisins... et sa famille", ajoute M. Message laissant entendre que "certaines personnes avec qui il est un peu parent" sont peut-être mêlées à cette histoire.

Les gendarmes, saisis de trois plaintes au total, ont indiqué à l'AFP que le procureur de la République de Riom devrait prochainement décider de l'ouverture d'une information judiciaire. L'enquête pourra alors vraiment commencer.

Source

Ayant vécu deux ans dans le Puy de Dôme, je ne suis pas étonné par cette actualité, même s'il on frise l'énormité...
Il est à noter la différence notable avec le département voisin, le Cantal, où j'ai également vécu et où l'état d'esprit est à l'inverse.
De ma petite raison, je me dit que le Cantal, pays pauvre, à toujours dû faire preuve de solidarité pour survivre, ce qui n'est pas le cas de son voisin du nord...

Même si cette analyse ne peut expliquer cette folie furieuse, cette médiocrité absolue.

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