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12 septembre 2007 3 12 /09 /septembre /2007 15:49
C’est encore la faute du fameux « anticyclone des Açores » !

Par Marcel Leroux, Professeur Emérite de Climatologie

Il fait mauvais, et particulièrement froid pour un mois de juillet. Le 10, dans Libération, Météo-France laisse entendre que « Le soleil, ce n’est pas pour demain ». Mais le 13, dans le Figaro, on prévoit que « la seconde quinzaine de juillet devrait voir le retour des normales saisonnières »...

En réalité Météo-France ignore « ce qui va se passer », comme le précisent ses prévisions saisonnières : « En France métropolitaine, aucun scénario n’est privilégié pour les températures, ni pour les précipitations » (site Météo-France.). En dépit des « énormes » et très coûteux supercalculateurs (dont le dernier a été inauguré le 31 mai 2007), les supputations sur le temps relèvent encore des incantations magiques, ou des « prédictions » de Mme Soleil. Pour quelle raison ?

La raison la plus évidente est « officiellement » proclamée partout dans les médias : « c’est la faute de l’anticyclone des Açores » ! Ce fantasque individu « n’occupe pas sa position normale » ! Jean-Marie. Carrière, ingénieur à Météo-France, ajoute même : « en se gonflant de chaleur, cet anticyclone se charge en pression et repousse normalement les dépressions humides... » (Reuters, 9 juillet). Phrase d’anthologie ! Inutile de préciser, bien sûr, que de l’air qui se réchauffe, voit plutôt sa pression diminuer (et non augmenter !), et que de l’air chaud est physiquement incapable de « repousser » quoi que ce soit ! Comme si ce n’était pas suffisant, Jean-Marie Carrière ajoute encore : « rien ne permet de prédire scientifiquement, d’ici huit à dix jours, le déplacement normal de cet anticyclone » ! Le mystère s’épaissit !

Peu importe d’ailleurs, puisque cet anticyclone n’existe pas ! Cela fait longtemps que je dénonce cette confusion entre les échelles de temps et de phénomènes, héritage de l’école « climatologique » de la fin du 19ème siècle. Des moyennes de pression établies sur 30 ans, ont remarqué que la pression moyenne est généralement plus élevée sur la partie orientale de l’Atlantique Nord, bien au sud de l’archipel des Açores. Mais il s’agit d’une situation moyenne, c’est-à-dire virtuelle, qui n’existe pas à l’échelle synoptique, c’est-à-dire celle du temps réel, au jour le jour. Faire référence à l’ « anticyclone des Açores » et à sa complice en pression moyenne la « dépression d’Islande », ou « dépression atlantique », qui « ne rencontrant pas de barrière anticyclonique circule sans entrave » (P. Gallois, Météo-France, Le Figaro, 13 juillet), c’est encore pratiquer l’ « animisme météorologique » ! On déplore « le départ de l’anticyclone, retiré sur ses Açores natales », on annonce « le retour de l’anticyclone », mais personne, ni prévisionniste, ni présentateur, ne peut le montrer sur une carte de pression synoptique ou sur une image de satellite. Simplement, parce qu’à l’échelle du temps présent (le temps qu’il fait), ce fameux anticyclone n’existe pas. Si par chance on peut désigner « un » anticyclone, il ne faut pas oublier de préciser qu’il ne s’agit que d’un arrêt sur image, et que quelques heures, avant et plus tard, cet anticyclone n’occupait pas et n’occupera pas la même position. Car, à l’échelle du temps, tout est mobile, anticyclones comme dépressions.

La suite, sur www.agriculture-environnement.fr/AENEW/article.php3
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